Chapter 1 :: dans le silence de la nuit

Published: 19-06-09 - Last update: 19-06-09

Comments: Bienvenue dans cette histoire qui est parti d’un drame pour finalement devenir fiction à genre multiple, je suis incorrigible, je ne sais pas garder mon sérieux . Les phrases entre parenthèses et parfois celle en italique sont les pensées de Ryo. Pour ceux qui n’aime pas les commentaires ne prenez pas garde au chiffre l et 2 du texte. Je l'ai écrite pour vous faire patienter parce que je prépare en ce moment même une histoire longue ^^

Chapter: 1

Dans le silence de la nuit, il regardait la ville s’éteindre.  

Dans le silence de la nuit, il pensait à son triste sort  

Dans le silence de la nuit, il se sentait comme mort.  

Il regardait mélancoliquement la baie de Tokyo, solitaire, comme toujours. Il ne voulait pas rentrer chez lui, il ne pouvait pas tout simplement. Ce lieu était froid et vide sans la présence de son partenaire. Il le serait bien plus avec le mort-vivant qu’il était. Ce soir-là, il avait perdu son ami, son soutien, son partenaire, son frère. Il avait senti quelque chose se briser en lui. Il était perdu, comme un enfant. Ou plutôt comme l’enfant qu’il avait été. Perdu comme le jour du crash de son avion, celui qui l’avait rendu orphelin. Il ne savait plus quoi faire, cet homme l’avait rendu bon Il craignait de redevenir l’être froid et impitoyable qu’il avait si longtemps. Il avait envi de hurler son désespoir, il l’avait vengé bien sûr. Pourtant, un goût âcre persistait dans sa bouche. A présent que sa colère avait disparu, son chagrin était plus grand. C’était un abîme de désespoir, il regarda d’un air vide l’océan. Insondable, imperturbable, il pourrait s’ enfoncer sans laisser de trace. Qui cela gênerait-il ? Personne .Il essayait de s’en convaincre mais les visages des ses amis tournaient et retournaient dans sa tête. Il vit plus clairement l’image de Saeko, il devait l’aider. Sans l’amour de sa vie que ferait-elle ? Il ne devait pas l’abandonner. Une chanson lui revint en mémoire comme une musique de fond, pour un peu on se serait cru au moment dramatique d’une histoire.  

Comme un frère  

Tu me montres le chemin  

Comme un frère  

Je vivrai parmi les tiens  

Comme un frère  

Je m'identifie à toi  

Comme un frère  

Je serai toujours là  

{Refrain:}  

(Vis pour moi)  

Si je tombe, c'est avec toi  

Si je pleure, c'est dans tes bras  

Si je sais pas, apprends-moi  

Si je vis, c'est pour ça  

(A travers moi)  

Si je tombe, c'est avec toi  

Si je pleure, c'est dans tes bras  

Si je sais pas, apprends-moi  

Si je vis, c'est pour toi  

Comme un frère  

Je ne parle que de toi  

Comme un frère  

Es-tu fier de moi  

Comme un frère  

Je peux tout te pardonner  

Comme un frère  

Je saurais te rassurer  

{au Refrain, x2}  

Si je vis, c'est pour toi  

( Pierrick Liliu comme un frère )  

Ces paroles, elle résumait sa relation avec Maki par bien des aspects. Avant la mort de son ami, il n’avait pas compris ces paroles de la même façon. Tout du moins, elle ne lui avait pas fait la même impression. La chanson tournait et retournait dans son esprit. Au loin un bateau s’approchait, sur l’océan l’aube se dessinait. La vie continuait, sa vie continuait inexorablement. Le temps ne s’arrêterait pas, le temps ne l’attendrait pas. En revanche, ses ennemis n’attendaient qu’un faux pas et il le savait. Comme il aurait été facile de se laisser tuer. Mourir comme un chien dans une ruelle, voilà tout ce qu’il méritait. Il n’avait même pas pu le protéger et pourtant il savait que c’était dangereux. Il aurait du l’accompagner, il s’en voulait, terriblement. Soudain une petite voix lui dit : « ce n’est pas ta faute » Bien sûr que si ça l’était, il en était persuadé. Une main se matérialisa sur son épaule, il sursauta ( ah il est beau city hunter, pensa-t-il amèrement ) Il attrapa la dite-main et fit une clé de bras à son propriétaire ou plutôt sa propriétaire. Il la relâcha, presque honteux, (de mieux en mieux, j’ai tué le frère et j’ai failli casser le bras de la sœur), elle lui fit face malgré sa tristesse, son regard était doux. Pourquoi le regardait-elle comme ça, lui, le meurtrier de son frère ? La petite voix revint « ce n’est pas ta faute » cependant cette phrase c’était la jeune rousse qui le prononçait. La première fois était-ce elle aussi. Il ne répondit rien, se contentant de baisser les yeux. Elle lui attrapa le menton avec douceur et le força à la regarder les yeux dans les yeux. Dès qu’elle l’avait touché, il avait voulu se dégager mais lorsque ses yeux croisèrent ceux de la rousse, sa résolution s’évanouit tout d’un coup. D’une voix triste, elle se mit à parler :  

- « Non Ryo, ce n’est pas ta faute. On ne peut pas tout prévoir dans la vie, nul n’est infaillible. Je ne veux pas que tu t’en veuilles, tu ne mérites pas d’être torturer ainsi tu as déjà tellement souffert » Sa voix était presque inaudible, des sanglots étouffés se laissaient entendre. Elle tentait de continuer mais le flot de larmes était intarissable.  

Elle semblait si fragile si perdu, il se jura alors de la protéger coûte que coûte. Il ne s’expliquait pas pourquoi mais il ne voulait plus la voir pleurer ou souffrir. Cela l’attristait, comme ci quelque chose se brisait en lui. Il réalisait que de toute façon il se devait de vivre pour ce petit brin de femme. Elle avait besoin de protection, dans le milieu tous savait qu’elle était la sœur de Maki et il avait tant d’ennemis. Son courage refit surface comme une bouffée d’oxygène. Il enlaça la jeune femme pour la réconforter, pourquoi faisait-t-il cela ? Il ne le savait pas, il ne traitait pas les femmes avec autant d’égard d’habitude. Pour lui, elle n’était que des objets servant à assouvir ses désirs. Mais elle, elle était différente, en sa présence il se sentait vivant, il se sentait humain. C’était comme avec son défunt partenaire mais en nettement plus fort. Elle était encore agitée de spasmes mais ses sanglots s’étaient arrêtés. Quand elle put enfin reparler normalement, elle recommença à parler :  

- « désolé (elle rougit, elle était si jolie ainsi) tu sais Ryo, j’étais sérieuse, je veux devenir ta partenaire à part entière. Je connais le prix à payer…ne t’inquiète pas »  

- « (ainsi elle pensait encore à cela) tu veux dire que tu es prête à ne jamais te marier, ne jamais avoir d’enfants, à disparaître de la surface de la terre, à ne devenir qu’un fantôme et à être pourchasser toute ta vie. » Il allait rajouter ce n’est pas pour une femme comme toi mais la belle lui coupa la parole. La délicate jeune femme avait fait place à la femme déterminée voir légèrement têtue qu’elle était le plus clair du temps. Elle lâche brusquement :  

- « Je sais tout ça … mais c’est le moyen le plus rapide et le plus directe d’aider les gens. De plus je veux honorer la mémoire de mon frère »  

Il allait refuser catégoriquement quand il réalisa que c’était le seul moyen qu’il  

avait de la garder près de lui, dans le but de la protéger évidemment (1). Bien évidemment, elle ne participerait pas aux missions les plus dangereuses, dans la mesure du possible pas du tout. Alors il lui répondit :  

- « Tu sembles bien déterminée, partenaire (il lui tendit la main)? »  

- « (elle lui sera la main) oui »  

- « Au fait à partir de maintenant, tu oublies que tu as un jour été une femme. »  

- « Quoi ? »  

- « Tu ne mets que des vêtements sportifs et tu oublies tout ce qui est fanfreluches : les cheveux longs, les décolletés, les talons…. »  

- « Je crois que tu es le seul à ne pas avoir remarqué que c’était plus ou moins déjà le cas »  

- « (oups) ba c’est au cas où ce genre d’idées te viennent »  

Il l’a trouvait tellement belle qu’il était passé outre son côté garçon manqué. Mais vraiment quelque chose n’allait pas ?  

Ryo se souviendrait toujours de ce jour où son ange à lui, lui avait sauvé la vie dans  

tous les sens du terme. Ce qui c’est passé ensuite, ça c’est une autre histoire, demandez aux membres de hojo fan city, ils ont des idées à la pelle = ) .  

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Non allez, juste une petite anecdote, 5 ans après = )  

Si Ryo s’était remémoré le premier jour de son partenariat avec Kaori et la mort de son meilleur ami. C’était parce qu’il avait déniché un paquet dans la salle d’armes qui lui était destiné. Il provenait de Maki , c’était une simple enveloppe en carton. Il la regarda un instant avec nostalgie, se demandant s’il devait l’ouvrir ou conserver la relique. Finalement dévoré par la curiosité, il en sortit une lettre. Il reconnut l’écriture du disparu :  

Cher Ryo,  

Cela va faire deux ans qu’on est partenaire, wow que le temps passe vite. Je voudrais te dire que je t’estime vraiment et que tu es , malgré ce que tu penses, un homme bon et généreux. Je t’ai même présenté ma perle, ma petite sœur adorée. Ce n’est pas pour rien si je t’ai confié la vérité sur son passé. Tu es un homme de confiance. Je disais donc, je voudrais t’annoncer, avant même peut-être que tu t’en sois rendu compte, que tu es amoureux de ma sœur. Ne le nie pas, je lis en toi comme dans un livre ouvert, tu es différent avec elle et pas seulement parce que c’est ma sœur. Sans même t’en rendre compte tu la regarde avec tendresse à la dérobée et tu la traites avec beaucoup de respect. Certes, il m’a été dur d’admettre cela au début mais après mure réflexion je trouve cela vraiment génial. Ma sœur a besoin d’un homme fort et suffisamment courageux pour lui tenir tête. Je sais que tu fais le joli cœur plus par habitude qu’autre chose, j’ai fin par le comprendre. Bon, tu n’es pas encore parfait, mais j’ai remarqué que tu as sensiblement changé (en bien évidemment) depuis que tu l’a rencontrée. Tu as retrouvé ton humanité perdue dans la jungle. Sache donc que je te la confie, tu es libre d’avoir une relation avec elle. J’en serais même très heureux (et puis avec ses massues, elle a de quoi te tenir dans le droit chemin) occupe-t-en bien, traite la comme elle le mérite ou sinon….  

Hide, ton ami, ton partenaire  

Ps : voici un petit cadeau, je sais que tu n’en as plus ^^  

Ps2 : si je disparais, veille sur elle  

Eberlué par la lettre, il retourna l’enveloppe et 6 préservatifs tombèrent dans sa main. Il les regarda choqué, ainsi donc toutes les années qu’il avait passé à résister à ses pulsions pour honorer la mémoire de son ami n’avait servi à rien. Dans cette lettre, il lui disait amen, pire il l’encourageait. 5ans à se jeter sur des passantes pour ne pas lui sauter dessus, 5ans à éviter les contacts physiques, tout ça pour découvrir qu’il avait la bénédiction de Makimura. Il rageait et en même temps il était heureux et ému de la déclaration de son ami. Il sourit en relisant la dernière phrase, sinon quoi ? Il n‘était plus, curieusement il aurait aimé qu’il soit encore là même si c’était pour le punir. C’est alors qu’une voix (2) surgit de nulle part clama : « sinon je reviendrais te haaaaaaaaaaaaanter toutes les nuits jusqu’à ta mort » Il sursauta, et avala de travers sa salive et déclara :  

- « De toute façon je ne le ferais jamais jamais jamais jamais »  

- « Qu’est-ce que tu ne feras jamais ? »  

- « A tiens Kaori, justement je te cherchais… » Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres alors qu’il savait que bientôt il pourrait réaliser tout ce qu’il avait imaginé avec sa partenaire. La jeune femme le regardait interrogative, elle rougit légèrement. Ryo sut alors que la vie de city hunter allait devenir beaucoup beaucoup plus mouvementée. A ce moment, il se retourna vers les lecteurs de cette histoire et leur annonça :  

- « c’est bon vous pouvez partir je me débrouillerais très bien tout seul, Zou du balai »  

- « Mais POURQUOI ? »  

Il les scruta d’un air froid, qui valait presque plus qu’une mise en garde  

- « OK, ok, on n’est parti »  

- « Et écrivez des reviews »  

- « Oui, grand maître du magnum »  

Ne prenez pas en compte la remarque de Ryo, laissez une review seulement si vous désirez le faire^^  

1 : tout le monde y croit à sa justification T_T`|  

2 : décidément il entend pleins de voix dans cette histoire ^^  

Chapter: 1