Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Carine

Status: To be continued

Series: Cat's Eye

 

Total: 10 chapters

Published: 25-01-06

Last update: 12-04-09

 

Comments: 8 reviews

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General

 

Summary: Cette fic propose une suite à l'animé, entre juillet 85 et juillet 86, avec l'arrivée des personnages du manga, pour finalement former la brigade spéciale à la fin de l'histoire. La saison 3 sera suivie, je l'espère d'une saison 4 et peut-être d'une saison 5.

 

Disclaimer: Les personnages de "Saison 3: la brigade spéciale" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Saison 3: la brigade spéciale

 

Chapter 10 :: Le pot de colle

Published: 12-04-09 - Last update: 12-04-09

Comments: Je suis désolée d'être si lente, je vais essayer d'aller un peu plus vite pour la suite. Dans ce chapitre, vous ferez plus ample connaissance avec Masato Kamiya (pour ceux qui n'ont pas lu le manga en tout cas)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« Attendez, mesdemoiselles, vous oubliez une valise ! »  

Ai ne fit absolument pas attention au chauffeur de taxi qui lui parlait en anglais. De toute façon, elle était trop crevée pour comprendre ce qu’il disait, déjà qu’elle était nulle en anglais, en plus la fatigue avait raison de ses facultés intellectuelles. C’est Rui qui la réveilla.  

Rui : Ai, tu oublies une valise.  

Ai : Hein ? Ah, zut…  

Avec des gestes d’automate, elle prit ladite valise et rejoignit ses sœurs. Elles entrèrent dans le hall de l’aéroport alors que le taxi prenait déjà d’autres clients.  

 

Le soleil brillait en cette magnifique journée d’août sur l’Italie que les sœurs Kisugi s’apprêtaient à quitter. Tout s’était déroulé comme prévu. Rui avait dressé une sorte de planning avec toutes les dates prétendues de leurs visites, photos à l’appui. Pendant toute la semaine, elles avaient exploité la moindre demi-heure pour mitrailler le moindre monument qui figurait au programme. Et elles avaient réussi. Ainsi, même si Asatani fouillait, elle n’y verrait que du feu. Mais c’était au prix de leur forme ! Depuis deux jours, Rui prenait des comprimés pour calmer ses maux de têtes, Hitomi n’avait plus aucun peps et Ai semblait dormir debout. Au moins, elles dormiraient dans l’avion.  

 

Cette attente était interminable ! Ai aurait voulu monter tout de suite dans l’avion, ne pas avoir à faire la queue pour enregistrer les bagages, ni à la douane, ni pour embarquer… Enfin, un écran leur indiqua la porte d’embarquement à prendre. Dernière fois qu’elle se lève avant de rejoindre son siège dans l’avion… Ah, l’hôtesse qui lui indiquait son siège, elle l’aurait presque embrassée ! Enfin, elle y était ! Enfin, elle allait pouvoir dormir ! Enfin… mais que se passait-il ? Pourquoi est-ce qu’on l’embêtait ? Le plateau-repas ? Cette fois-ci, elle avait plutôt envie d’étriper l’hôtesse !!!  

Rui : Ai, il vaut mieux que tu manges, tu dormiras mieux après.  

Sa sœur avait trouvé le seul argument qui évita à Ai d’envoyer le plateau-repas à la tête de l’hôtesse.  

 

A peine son plateau débarrassé, Ai avait sombré dans le sommeil, bientôt imitée par ses sœurs. Elles dormirent de nombreuses heures. Rui s’éveilla la première un peu moins d’une heure avant l’atterrissage. La journée serait dure, mais elle pourrait le justifier par le décalage horaire, ça irait. Elle laissa ses sœurs dormir encore un peu. Hitomi fut réveillée par l’annonce de l’atterrissage, mais Ai dormait toujours à poings fermés lorsque les passagers commencèrent à descendre.  

Rui : Ai ! Réveille-toi, on est arrivées.  

Ai grogna quelque chose d’incompréhensible, mais ne se réveilla pas le moins du monde.  

Hitomi : Ai, regarde ! N’est-ce pas Kōno-kun, là-bas ?  

 

Ai se réveilla subitement et se leva d’un coup.  

Ai : Où ça ?  

Encore somnolente, elle mit quelques instants avant de réaliser où elle était… et de comprendre que sa sœur lui avait fait une blague !  

Hitomi : Aurais-je enfin trouvé le moyen de te réveiller efficacement ?  

Devant la mine boudeuse de Ai, ses sœurs éclatèrent de rire. Puis chacune prit son bagage à main et elles sortirent de l’avion.  

 

Si elles se doutaient que Toshio les attendait à l’aéroport, elles ne s’imaginaient pas un instant qu’il n’était pas venu seul. En effet, alors qu’il sortait de chez lui pour aller les chercher, Toshio était encore tombé sur Kamiya.  

Kamiya : Salut Toshi-chan, t’es bien matinal !  

Toshio : Je suis pressé, Kamiya.  

Kamiya : Pressé ? Alors tu vas pas au boulot, je me trompe ? Tu vas où de si bon matin ?  

Toshio : Ca ne te regarde pas.  

 

Toshio monta dans sa voiture, mais il n’eut pas le temps d’empêcher Kamiya de faire de même !!! Le journaliste boucla sa ceinture.  

Toshio : Descends !  

Kamiya : Je vais t’accompagner plutôt, t’as l’air tendu, c’est pas bon pour toit de partir seul au volant dans cet état !  

Toshio : Et la faute à qui que je suis tendu !!! Descends ou je te tue !  

Kamiya : Meuh non, t’es flic, tu vas pas me tuer…  

 

Toshio bouillait. Il aurait bien balancé ce pot de colle hors de sa bagnole, mais ça risquait de faire plus de dégâts qu’autre chose, et il n’était même pas sûr d’avoir le dessus.  

Toshio : Je ne veux pas que tu viennes.  

Kamiya : Ah ben sympa, on s’est pas vus pendant deux ans, et ça fait même pas une semaine que je suis rentré, et tu m’envoies déjà bouler, ça fait plaisir !  

Toshio : Dépêche-toi de descendre, je vais être en retard.  

Kamiya : T’as un rencard ? Alors dépêche-toi de démarrer, tu vas être en retard !  

Toshio : Je veux pas t’avoir dans les pattes, c’est clair ?  

Kamiya : Toshi-chan, si je viens pas avec toi à ton rencard pour te filer un coup de main, elle va te jeter, c’est sûr…  

 

Toshio lui jeta un regard assassin, mais Kamiya lui souriait ironiquement. Sûr qu’il ne bougerait pas, cet animal ! Il aurait bien attendu que monsieur daigne descendre, mais les filles allaient l’attendre. Résigné, il démarra. Encore une fois, il s’était incliné face à Kamiya… il en avait marre !!! Il gagna la circulation en braquant le volant un peu rudement.  

Kamiya : Aaaah ! T’es fou ou quoi ? Tu veux nous tuer ?  

Toshio : Toi seulement.  

Kamiya : Ah ah ah !!! C’est vrai que je suis à la place du mort. Mais bon, tu vas pas risquer d’abîmer ta mini à cause de moi… ni te mettre en retard à ton rencard !  

 

Toshio se retint de l’étrangler, serrant son volant un peu plus fort. Il s’engagea sur la voie rapide, et prit la direction de Narita.  

Kamiya : Ah, on va chercher quelqu’un à l’aéroport ?  

Toshio : D’après toi ?  

Kamiya : Ah ah ah, je me disais bien que c’était bizarre !  

Toshio : De quoi ?  

Kamiya : Ben ça m’étonnait que t’aies un rencard !  

 

Il le cherchait, ou quoi ? Toshio faisait des efforts considérables pour rester concentré sur la route, alors qu’il avait une folle envie d’étriper le gêneur.  

Toshio : La ferme, Kamiya, je conduis.  

Le journaliste prit une mine boudeuse.  

Kamiya : Dis donc, t’as vu comment tu me parles ? Moi qui suis gentil comme tout de t’accompagner à ton rencard qui n’en est pas un…  

Toshio : La ferme, je te dis !!!  

 

Ils continuèrent de se chamailler ainsi tout le long du trajet. Toshio se gara.  

Toshio : Tu m’attends là.  

Kamiya : Mais non, tu voulais que je descende, alors je descends…  

Toshio soupira. Pourquoi est-ce que tout allait toujours de travers ? Depuis qu’il était rentré, il n’avait eu que des contrariétés… non en fait, c’était depuis que le Rat était réapparu. Il ferma rageusement la portière et la verrouilla. Pendant ce temps, Kamiya était lui aussi descendu.  

Kamiya : On y va, Toshi-chan ?  

S’il avait eu un tempérament violent, Toshio lui aurait collé son poing dans la figure pour effacer ce sourire moqueur de son visage.  

 

Ils arrivèrent dans le hall. Toshio s’approcha du panneau indiquant les vols arrivés.  

Toshio : Leur avion a atterri.  

Il se dirigea vers la porte indiquée, suivi comme une ombre par Kamiya. Une fois arrivés devant la porte, ils furent obligés d’attendre. En effet, les filles étaient à ce moment-là en train d’attendre pour de récupérer leurs valises. Voyant que personne ne sortait encore, Kamiya en profita pour aborder une jeune femme qui attendait comme eux.  

Kamiya : Bonjour mademoiselle, ça vous dirait de rendre l’attente plus agréable en allant prendre un verre avec moi ?...  

 

Toshio regarda le manège de son acolyte, mi-gêné mi-amusé.  

Toshio : ‘Changera jamais…  

A ce moment-là, les premiers passagers du vol en provenance de Rome commencèrent à passer les portes. La jeune femme planta Kamiya.  

Jeune femme : Voilà mon mari ! Chéri, je suis là !  

Kamiya prit un air dépité en la voyant se jeter dans les bras d’un homme en costard cravate portant un attaché-case à la main, ce qui amusa Toshio.  

Kamiya : Pff, vas-y, moque-toi ! En attendant, j’ai tenté le coup, moi.  

 

Toshio préféra ne pas répondre à Kamiya, d’autant plus que ce dernier avait une nouvelle proie, et lui guettait les sœurs Kisugi qui n’étaient toujours pas en vue. Elles avaient dû récupérer leurs valises en dernier. Enfin, il les aperçut.  

Toshio : Hitomi ! Je suis là !  

Les trois sœurs l’aperçurent et se dirigèrent vers lui.  

Hitomi : Toshi ! C’est gentil d’être venu nous chercher !  

Toshio : Ah ah ah, mais je t’avais bien dit que je le ferai. Vous avez fait bon voyage ?  

Hitomi : Oui, on a dormi presque tout le long.  

 

A ce moment, Toshio vit la mine somnolente que lui présentait Ai, il ne put s’empêcher d’éclater de rire devant son air pas bien réveillé.  

Toshio : Oui, je vois ça !  

Rui : On a eu un peu de mal à réveiller Ai, elle dormait profondément.  

Toshio : Toi par contre, tu as l’air toute fraiche, Rui-san.  

Rui : Merci, Toshio-san, mais je ne dirai pas non à une bonne douche.  

Toshio : Alors allons-y.  

 

Chacune prit sa valise et suivirent Toshio qui espérait bien planter Kamiya, mais celui-ci s’en aperçut et se rua sur lui.  

Kamiya : Alors, Toshi-chan, tu allais m’oublier ?  

Toshio : Ah, c’est pas vrai !  

Le journaliste posa son regard sur les trois jeunes femmes qui l’accompagnaient. Il hallucinait. Trois beautés ! Bon, la benjamine était encore un peu jeune… mais les deux ainées méritaient vraiment le détour ! De vrais canons !  

Kamiya : Et si tu me présentais à ces princesses, égoïste que tu es ?  

 

Décidément, il n’avait pas de chance. Toshio se serait bien passé de présenter Kamiya aux filles, mais là, il ne pouvait pas y échapper, d’autant qu’elles aussi se demandaient bien qui était cet individu qui semblait avoir accompagné Toshio.  

Toshio : Lui, c’est Kamiya, une vieille connaissance…  

Kamiya ne le laissa pas finir. Il sortit de la poche de sa veste une carte de visite et la tendit à Hitomi.  

Kamiya : Kamiya Masato, journaliste, pour vous servir gente dame.  

Toshio lui lança un regard mauvais.  

Toshio : Kamiya, laisse ma fiancée tranquille !  

 

Kamiya le regarda un instant, puis éclata de rire.  

Kamiya : Quoi ? Cette beauté est ta fiancée ? Quel gâchis !  

Toshio : Hé !  

Le journaliste ignora Toshio et prit les mains de Hitomi dans les siennes.  

Kamiya : Mademoiselle, vous méritez bien mieux que lui, vous devriez trouver un nouveau fiancé plus digne de vous.  

Hitomi (fronçant les sourcils) : Ah oui ? Quelqu’un comme vous par exemple ?  

Kamiya : Vous avez tout compris !  

 

Hitomi lui agrippa les mains, ce que Kamiya prit pour un accord, il se mit à sourire. Mais Hitomi profita de sa prise pour envoyer le pot de colle à terre.  

Hitomi : Je déteste les prétentieux.  

Kamiya : Aïe ! Quelle cruauté ! Moi qui voulais être votre chevalier servant…  

Hitomi l’ignora superbement et se rapprocha de Toshio.  

Hitomi : On y va, Toshi ?  

Toshio sourit, agréablement surpris par la tournure des événements.  

Toshio : On y va.  

 

Le petit groupe se rendit jusqu’à la mini de Toshio. Les valises entrèrent dans le coffre comme à l’aller, mais il fallait se serrer à l’intérieur. Les hommes montèrent devant, les trois sœurs arrivèrent à se mettre toutes derrière.  

Ai : Alors Toshi, t’as fait quoi pendant ces trois semaines ?  

Toshio : J’ai bossé.  

Ai : Sur l’affaire Cat’s Eye ? Dis ?  

Mais Toshio regardait Kamiya qui s’était particulièrement intéressé à la conversation.  

Toshio : Si je dis quelque chose, ce sera dans le journal de demain…  

 

Les trois sœurs se regardèrent. Il était clair que la présence de ce journaliste était fort gênante, d’autant plus qu’elles n’avait pas pu encore savoir ce que Toshio avait appris en RDA. Hitomi fit comprendre à ses sœurs qu’elle ferait parler Toshio quand ils seront seuls. Mais elle ignorait que Kamiya avait des projets non compatibles avec le sien.  

Kamiya : Alors, Toshio vous raccompagne, et après il va bosser, et si on allait faire un tour tous les deux Hitomi ?  

Hitomi : C’est impossible, j’ai mes bagages à défaire !  

Kamiya : Oh, mais allez, ça peut attendre…  

 

Décidément, ce Kamiya était du genre collant. Quand ils arrivèrent au café, il voulu s’éclipser avec Hitomi soi-disant pour l’aider à vider sa valise. Rui et Ai durent aider leur sœur… Rui fit asseoir le journaliste dans un siège, puis les trois sœurs se jetèrent sur lui ! Mais passé le premier moment de surprise et de joie, Kamiya se rendit compte qu’elles étaient en train de le ligoter à sa chaise !!!  

Ai : Voilà, avec ça, tu bougeras pas, mon gaillard !  

Kamiya : Ouiiiin ! Que vous être cruelles !  

Rui : Hitomi et Toshio-san ont besoin de passer du temps ensemble, alors vous allez rester là pour l’instant.  

Hitomi : Tu viens, Toshio ?  

Et les deux amoureux s’éclipsèrent.  

 

Hitomi revint une grosse demi-heure plus tard. Immédiatement, Kamiya fut libéré… et mis à la porte sans aucun ménagement. La chance était avec elles, car le journaliste marcha sur la queue d’un chien qui se mit à le courser tous crocs dehors.  

Rui : Voilà, on est débarrassées de lui.  

Ai : Ben dis donc, j’ai cru qu’on y arriverait pas, il avait l’air de tenir à toi, grande sœur !  

Mais Hitomi ne répondit pas, trop troublée par ce qu’elle avait appris.  

Rui : Qu’est-ce qui se passe, Hitomi ?  

Hitomi fixa tour à tour Rui puis Ai.  

Hitomi : Vous ne devinerez jamais ce que m’a dit Toshio… 

 


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