Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 22-07-13

Ultimo aggiornamento: 22-07-13

 

Commenti: 3 reviews

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General

 

Riassunto: Une nouvelle affaire se présente à City Hunter, mais la cliente se révèle... particulière.

 

Disclaimer: Les personnages de "Client ou Cliente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Client ou Cliente?

 

Capitolo 1 :: Le remboursement de la dette

Pubblicato: 22-07-13 - Ultimo aggiornamento: 22-07-13

 


Capitolo: 1


 

Rue de Kabuki-chô, tard dans la nuit.  

 

Un homme complètement ivre marchait dans la rue. Il avançait en zigzaguant, chantant une chanson difficilement reconnaissable. Soudain un bruit se fit entendre devant lui. Il s’arrêta, l’oreille aux aguets, tentant de discerner une ombre parmi les couleurs criardes que projetaient les néons multicolores des cabarets qui composaient la rue. Il n’y avait rien, ce qui n’était pas normal. Kabuki-chô était le quartier de la ville de Tokyo, celui qui ne dort jamais la nuit, les hommes tentant d’oublier leurs petites vies rangées, leurs boulots minables en buvant jusqu’à plus soif et en s’oubliant dans les bras des filles de joies.  

Or à cette heure de la nuit personne ne se dandinait dehors sur un air connu d’eux seuls. C’est ce qui inquiéta l’homme qui commençait doucement à dessaouler, sentant une tension haineuse se profiler pas très loin. Puis tout à coup, sans prévenir, une horde de jeune femmes habillées en lapin sortirent des cabarets, suivies par des hommes en complet ou en jean.  

Comprenant ce qu’il se passait, l’homme prit ses jambes à son cou et s’enfuit. Il s’enfonça dans une ruelle qui puait le rat mort, poursuivit par une horde de gens qui ne scandaient qu’un mot : « Ryô ! »  

 

L’homme stoppa net. Il se trouvait dans une impasse, acculé au mur. Il fit face à la foule qui le poursuivait et qui s’arrêta en comprenant que leur gibier était pris au piège. Une grande femme, à la carrure très large se détacha du groupe. Elle portait une fourrure et fumait une cigarette. Elle prit une pose langoureuse, dévoilant une jambe trop musclée. Elle s’approcha de sa proie qui déglutit en la voyant se rapprocher dangereusement.  

 

- Saeba Ryô ! Tu n’as toujours pas payé tes dettes !  

- Ah ah, Erika. Je suis désolé.  

- Stop ! Tu répètes la même chose à chaque fois. On te connait. Tu vas nous rembourser immédiatement où c’est la torture mon choupinou, à toi de voir.  

- Mais…  

 

Ryô tentait de se déplacer sur le côté, sans succès, des poubelles lui bouchaient le passage. Il n’avait pas le choix. Il allait devoir souffrir.  

 

- Erika, tu sais bien que je n’ai pas d’argent pour le moment, s’il te plait, ne me fais pas de mal.  

- Il fallait y réfléchir avant de venir boire à crédit chez nous. Nous n’acceptons plus ceux qui ne peuvent nous rembourser, pas vrai les filles ?  

- Ouiiiiiiiii ! Scandèrent le troupeau de lapines derrière Erika.  

- Pleaaaaaase !  

 

Ryô s’était mis à genoux, les mains jointes devant lui. Il implorait leur clémence.  

 

- N’oubliez pas je protège ce quartier. Si je ne suis plus là pour le faire vous risquez d’être en danger.  

- Voyons mon Ryô-chou, nous n’allons pas te tuer. Au contraire, tu vas travailler pour moi pour rembourser tout ce que tu me dois, lui lança la grande femme avec un large sourire aux lèvres.  

- De quoi ?? Bafouilla Ryô.  

- Oui et tu commences dès maintenant.  

- Mais non c’est pas possible, je peux pas faire ça. Si je rentre pas, ma partenaire va me tuer.  

 

Il tentait de les prendre en pitié.  

 

- C’est le cadet de nos soucis, tu commences maintenant où sinon…..  

 

La foule fit un pas en avant, l’air menaçant. Ryô dut se plier à leur volonté. Les épaules basses et l’air contrit il se mit en marche, Erika à ses côtés.  

 

Un peu plus tard dans un bar gay du quartier le plus chaud de la capitale nippone, un bel homme brun se dandinait sur le podium, accompagné de plusieurs autres hommes. Ils n’avaient pour habit qu’un simple caleçon et tenaient à bout de bras des pompons jaunes qu’ils agitaient au son d’un musique sensuelle.  

Dans la salle remplie presque exclusivement d’hommes, les sifflements allaient bon train, l’alcool coulait à flot. On encourageait les danseurs à laisser tomber leurs caleçons à terre, à montrer leur fierté à la foule. Petit à petit les bouts de tissus disparaissaient, jetés d’un geste élégant dans la salle, les pompons prenant leur place. Le brun hésita un instant à faire de même. Une grande brune à la voix grave s’approcha de l’estrade et lui parla :  

 

- Allons mon Ryô-chou, ne sois pas si timide ! D’habitude tu n’attends pas pour te montrer dans toute ta splendeur.  

- Mais c’est pas pareil là, d’habitude je fais ça devant de magnifiques miss mokkori, pas devant des poivrots, rouspéta Ryô.  

- Il fallait réfléchir avant de venir t’amuser à crédit chez nous, mon beau brun d’amour. Alors maintenant tu enlèves ce caleçon où je te le retire de force, réplique Erika, les yeux pétillants de joie à cette idée.  

 

Ryô grimaça en imaginant les grosses mains tirer sur son vêtement et son « amie » bavant devant son magnifique mokkori. Il recula de deux pas, gêné. Il inspira un bon coup et d’un mouvement rapide il baissa son caleçon qu’il balança du pied gauche sur la foule devant lui. Une main se leva d’un geste brusque et se saisit du vêtement tandis que Ryô se cachait avec ses pompons. Des bras se levèrent en signe de contentement et des « houhouhouuuu » se firent entendre dans la salle, suivit de « on veut voir, on veut voir !! »  

 

- Allez les garçons, dit Erika, vous avez entendu les clients, levez les mains bien haut !  

 

Ses employés obéirent et une fraction de secondes plus tard les pompons s’élevaient dans les airs en une ola parfaitement bien synchronisée, pour le plus grand bonheur des quelques femmes présentes et même de certains hommes.  

Alors que le tour de Ryô arrivait, la porte du cabaret s’ouvrit violemment et le beau brun se jeta hors de la scène vers Erika sur laquelle il bascula tandis qu’une déflagration abîmait le mur devant lequel elle se tenait un instant auparavant. Des hommes habillés tout en noir et arborant des lunettes de soleil firent irruption dans le cabaret. Ils tenaient à la main des fusils à pompe à l’aide desquels ils balayèrent la salle. Ryô porta machinalement sa main au-dessous de son épaule, là où d’habitude se tenait son arme. Mais il ne toucha que sa peau nue. Il jura entre ses dents. Il n’avait rien pour se défendre et par-dessus le marché il était complètement nu comme un ver. Les hommes en noir stoppèrent leurs tirs et firent un pas sur le côté, visant les clients. Un autre homme se fraya un chemin, balayant son regard bleu sur la foule présente. Il semblait chercher quelqu’un. Il sortit une cigarette de sa poche, l’alluma et souffla un rond vers le plafond. Autre regard circulaire. Les femmes et les hommes s’étaient recroquevillés les uns contre les autres, terrorisés.  

 

- Je sais que tu es là, claque la voix métallique de l’homme en noir.  

 

Erika se crispa en l’entendant. Elle et Ryô était allongés sur le sol, derrière un canapé, à l’abri des nouveaux venus.  

 

- Tu ne veux pas te montrer ? Soit, ce n’est pas un problème. Je suis ici pour ce que tu sais. Mon patron n’est pas très content, comme tu t’en doutes. Il a horreur que l’on se moque de lui. Et quand il n’est pas content il peut devenir très dangereux.  

 

Il fit un signe et les balles fusèrent, explosant les lustres du plafond et la scène. Un autre geste et tout s’arrêta.  

 

- Ceci n’est qu’un avertissement. Mais comme tu t’en doutes nous n’en resterons pas là. Aujourd’hui c’est ton cabaret, la prochaine fois ça sera toi. Réfléchis bien, tu n’auras pas d’autre chance. Au revoir, ma mignonne…  

 

Il tourna les talons et sortit du cabaret tandis que ses hommes de main tiraient une dernière fois, visant le comptoir du bar et les bouteilles d’alcool. Puis comme ils étaient venus ils repartirent.  

Les clients et employés mirent un moment à comprendre que tout était fini. Ils relevèrent la tête, craintifs et poussèrent un soupir de soulagement. En un mouvement tous les clients se précipitèrent vers les vestiaires, prirent leurs manteaux et s’enfuirent au-dehors, moitié marchant, moitié courant. Les employés ne savaient que faire. Ils n’avaient qu’une envie, fuir eux aussi mais en même temps ils ne pouvaient laisser leur patronne seule.  

Cette dernière était toujours allongée, Ryô sur elle. Celui-ci avait relevé la tête afin de mémoriser le visage des agresseurs. Son regard s’était fait dur. Soudain il sentit une main caresser son dos. Il abaissa les yeux pour voir d’où venait cette main. Son visage se décomposa de dégoût quand il s’aperçut qu’elle appartenait à Erika. Il poussa un cri et se repoussa en arrière, se cachant l’entrejambe dans un réflexe désespéré.  

 

- Mon Ryô-chou, tu m’as sauvée la vie. J’ai eu si peur.  

 

Erika, qui s’était redressée sur son séant se jeta en avant les bras grands ouverts afin d’enserrer son sauveur. Elle ne brassa que du vent, Ryô s’était reculé jusqu’à toucher le mur.  

 

- Ouais, ouais ça va j’ai pas fait grand chose. Bon heu, je crois que je vais rentrer maintenant, les clients sont tous partis, t’as plus besoin de moi.  

- Mais attend mon Ryô-chou !  

 

Ce dernier ne l’écoutait plus, il cherchait des yeux son caleçon.  

 

- C’est ça que tu cherches ? Demanda une voix mielleuse.  

 

Ryô se tourna vers la voix et vit que la patronne tenait son sous-vêtement qu’elle frottait contre sa joue. Une moue de dégoût se peignit sur le visage de l’homme. Maintenant c’était certain qu’il ne porterait plus ce truc.  

 

- Heu.. c’est bon, tu peux le garder.  

 

Et avant que quiconque n’ait pu faire un geste il courait déjà en direction des loges. En moins de deux minutes il s’était habillé. Alors qu’il allait franchir la porte pour repartir une poitrine imposante lui bloqua le passage.  

 

- Tu comptais partir sans me dire au revoir ? C’est pas gentil ça.  

- Bien sur que non, j’allais justement te poser des questions sur ce qui venait de se dérouler ce soir.  

- Vraiment ?  

- Oui. Alors, tu m’expliques ?  

- Asseyons-nous mon beau brun.  

- Je n’ai pas de temps à perdre Erika.  

 

Le ton s’était durci. La femme comprit qu’il était temps pour elle de se mettre à table.  

 

- Très bien, pas besoin de s’énerver.  

 

Elle entra dans la loge et s’assit sur le fauteuil qui trônait au milieu de la pièce, puis alluma une cigarette. Elle souffla une longue bouffée de fumée avant de commencer son récit.  

 

- Tout ça a commencé il y trois mois. Le chef du clan Urasagawa est venu assister à une soirée ici. Il a trop bu, bien plus que n’importe qui dans l’assemblée et a commencé à tripoter mes filles et mes garçons.  

- Et alors ? Coupa Ryô. Il a fait ce que font la plupart des types qui viennent ici.  

 

Erika lui lança un regard glacial.  

 

- Tu comptes m’interrompre souvent ? Donc je disais, il a commencé à tripoter mes filles et mes garçons. Sauf que ce vieux porc est allé plus loin que ça. A la fin du spectacle, il s’est rendu dans les loges, chose parfaitement interdite, comme tu le sais. Il a fait des avances bien plus que déplacées à mes employés, et bien sûr il s’est fait jeter. Or on ne met pas à la porte un homme comme lui. Il est revenu plusieurs fois par la suite, et à chaque fois, c’était bien évidemment le même résultat. J’ai finit par totalement lui interdire l’accès à mon bar.  

Et maintenant, il cherche à me le faire payer.  

 

Erika se tut, souffla en direction du visage de nettoyeur. Ce dernier restait impassible. Il enregistrait la situation dans sa tête.  

 

- J’ai besoin de protection mon chou, tu vas te dévouer ??  

- Hein ?? s’exclama Ryô, pris au dépourvu en une seconde.  

- Bien sûr voyons, ma vie est en danger, et ton job, c’est de défendre les faibles femmes.  

 

Tout en disant sa tirade, la patronne s’était levée et se frottait maintenant au corps de Ryô qui tentait tant bien que mal de cacher une grimace de dégoût.  

 

- Navré, mais vois-tu, je suis déjà occupé.  

- Ah bon ? Et à faire quoi ?  

- Heu, et bien… à pleins d’autres choses, balbutia Ryô en tentant de se dégager de l’étreinte de la femme.  

- C’est marrant, mais j’étais persuadée au contraire, que tu n’avais pas de clients en ce moment. Et puis, j’épongerais tes dettes si tu me protèges.  

 

Ryô leva un sourcil, sceptique. Avait-il bien entendu ??  

 

- Et puis, ainsi, je ne dévoilerais rien à ta partenaire concernant ton ardoise impayée ici. Tu pourras toujours venir mon chouchou !!  

 

Ryô blêmit en songeant à sa partenaire. C’est certain, elle le tuerait si elle apprenait qu’il avait dépensait tout leur argent dans un bar, et qu’il avait dû y travailler pour rembourser leurs dettes. Il baissa la tête, vaincu.  

 

- Ok, c’est bon, j’accepte, marmonna-t-il.  

 

 

 

Immeuble de briques rouges.  

 

La poignée s’ouvrit doucement, et la porte tourna lentement sur ses gonds.  

Ryô, prudent, passa discrètement la tête à travers l’ouverture. Rien. Tout semblait paisible dans l’appartement. Kaori devait encore dormir.  

Il entra dans le salon, suivit de près par Erika qui portait un sac de voyages. En effet, l’une des conditions pour rembourser l’ardoise du nettoyeur était que la patronne vienne vivre chez lui. Cela sentait les ennuis à plein nez se disait le nettoyeur. Il allait devoir la faire dormir avec Kaori, ça allait promettre.  

Alors qu’il commençait à monter les escaliers, une aura furieuse le fit stopper, un pied levé sur une des marches. Lentement il leva les yeux pur découvrir sa partenaire, Kaori Makimura, se tenant sur le palier en pyjama, une massue à la main.  

 

- C’est à cette heure-ci que tu rentres ? Où as-tu encore passé la nuit, espèce de sale mokkori ambulent !! Tu vas le payer !!  

 

Et bam, la massue vola, emporta le pauvre nettoyeur dans son élan et l’écrasa sur le mur en face. Erika, qui n’avait pas bougé, s’approcha précautionneusement du pauvre homme totalement écrabouillé.  

 

Il était temps de se présenter à son autre protectrice.  

Prenant son courage à deux mains, Erika s’approcha de l’escalier à son tour.  

 

 

A suivre…  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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