Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: kaori62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 21-01-14

Ultimo aggiornamento: 21-01-14

 

Commenti: 3 reviews

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Drame

 

Disclaimer: Les personnages de "Erreur fatale" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Erreur fatale

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 21-01-14 - Ultimo aggiornamento: 21-01-14

 


Capitolo: 1


 

 

 

Installé contre la fenêtre de mon salon, je regarde douloureusement, cette eau glacée venir mourir sur mes carreaux, l'âme en peine. Cette nuit est fraîche comme le jour où tu es parti loin de moi. J'ai beau tenter de refouler mes larmes mais cette eau salée refuse de se calmer et comme ci mon corps ne m'obéissait plus, elles se déversent sur mes joues blanchies par la souffrance que je ressens au plus profond de mon cœur.  

 

Les traits de ton visage se reflètent sur ces vitres me brûlant la poitrine de mille feux. Je peux encore sentir tes mains se poser sur mon corps dénudé, tes lèvres happer le sommet de mes seins, tes yeux inondant d'amour m'envelopper de ton désir si souvent retenu.  

 

Tes mots me transportaient sur un nuage et tes baisers faisaient chavirer mon cœur de bonheur. La première fois que tu m'as avoué tes sentiments, j'ai cru mourir de plaisir lorsque tu as fait de moi ta femme.  

 

Tu as été et ne seras à jamais le seul homme de ma vie. Pourtant, à cet instant je me sens seule, abandonnée... J'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds et que tout ceci n'est qu'un cauchemar, que la réalité bientôt, me fera reprendre goût à la vie...  

 

Mais à quoi bon espérer une chose si celle ci n'existe plus. Tu m'as pourtant promis un amour éternel, un amour même au delà de la mort. Tu n'es qu'un menteur, un sale traître que le destin a ôter de mon chemin me laissant à jamais seule...  

 

Nos amis étaient heureux pour nous, au point de demander la date de notre mariage. Hum... Quelle connerie...Aujourd'hui, ils ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes, tentant désespérant de continuer à vivre alors que leur cœur est mort comme le tien.  

 

Tu m'as tout donné mais tu m'as aussi tout repris. Crois tu que je puisse vivre ainsi dans ce monde où tu n'es plus là pour me consoler et m'aimer ? Je n'y arrive pas, je ne supporte plus cette absence que j'ai provoqué...  

 

Mon cœur saigne et refuse de battre normalement. Il n'est plus qu'un simple organe, vitale pour ma survie. Lentement je pose une de mes mains dessus, priant pour calmer ces battement effrénés qui me lacère la poitrine.  

 

Mes larmes refusent de se tarir, préférant noyer ce visage hanté par la souffrance de mon acte. Mes mains tremblent de terreur en ne sachant pas où tu te trouves à présent. Es-tu dans les bras d'une autre femme pour oublier notre amour ?  

 

Qui sait... Je ne pourrais pas t'en vouloir après ce que j'ai fait. Mais cette pensée me détruit de l'intérieur, me tuant à petit feu. Pourtant... Pourtant j'aurais aimé t'expliquer mon geste, j'aurais voulu hurler ma peine de t'avoir blessé mais je n'ai vu que ton regard voilé de tristesse quitter notre appartement....  

 

J'ai tenté de t'expliquer mais tu es parti sans un mot, sans un regard, me laissant seule face à mon désarroi, face à ma peine. Je t'ai supplie de me pardonner mais tu as fait une fois de plus la sourde oreille et j'ai vu ton ombre quitter à tout jamais ma vie.  

 

Cette mission nous a détruit, nous a séparé pour toujours. Si seulement je m'étais confié afin de me préserver de l'irréparable... si ce soir là je t'avais tout avoué, peut être serions nous, à l'heure actuelle, serré l'un contre l'autre, déversant des mots d'amour les plus romantiques...  

 

Hélas, j'ai fait la sourde oreille et je me suis jetée seule dans la gueule du loup. Je me souviens parfaitement de cette affaire de drogue. De ce client qu'on devait protéger....  

 

Pour une fois, j'avais appris que cet homme que nous devions sauver coûte que coûte était le chef de ce réseau. Que son but était de te tuer afin d'avoir libre accès à ces magouilles minables.  

 

Refusant de te perdre, et ayant remarqué que je ne le laissais pas indifférent, j'avais décidé de le séduire afin de te sauver la vie. Hélas... Mon plan avait très vite dérapé. Ce fumier qui se doutait de ma découverte, c'était joué de moi.  

 

Ce jour là, tu devais faire le tour de tes indics et je suis restée seule avec notre client... Profitant de ton absence, j'avais décider de passer à l'action afin de le démasquer. Mais comme ci ce salaud avait lu dans mes pensées, il m'avait plaqué contre le mur, un sourire sadique sur les lèvres.  

 

Je me souviens encore de chaque mot, chaque syllabe qu'il avait prononcé, me glaçant le corps de terreur.  

 

- Si tu veux lui sauver la vie... Soit à moi cette nuit...  

 

Un haut de cœur s'était alors emparé de mon corps et mes larmes doucement, commençait à s'échapper de mes yeux, paralysé par ces prunelles sombres. J'étais tellement terrorisé qu'aucun son ne sortait de ma gorge.  

 

- Si tu m'obéis... Je jetterais cette seringue qui contient un mélange de mon invention très dangereux...  

 

- Quoi ??? Tu... Tu avais déjà tout prévu ??  

 

- Hum.... Je ne suis pas fou... Je savais exactement où je mettais les pieds... Alors ??? Quelle est ta décision ???  

 

Son regard brillait d'une telle cruauté que je ne pouvais plus soutenir cet être répugnant. Cette menace était si intense que le choix, bien qu'horrible, ne s'imposait plus.... D'un signe de tête, j'acceptais sa requête, le cœur anéanti de chagrin.  

 

Ravis d'avoir le dessus, il déposa de force ses lèvres sur les miennes avant de forcer de sa langue hideuse, le barrage de mes dents. Ses mains torturait mon corps, me donnant la nausée. Sa bouche, lentement descendait le long de mon cou pour terminer sa course sur la naissance de ma poitrine.  

 

Mes larmes avaient beau couler le long de mes joues, ce monstre continuait sans se soucier de mon mal être. Puis, délicatement il écarta mes jambes, remontant par la même occasion ma jupe au dessus de mon bassin.  

 

A cet instant je m'avais qu'une envie... Le tuer....  

 

- Ta peau est si douce... Hum... C'est un vrai délice...  

 

Je tentais désespérément de me soustraire de cet homme mais sa force m'empêchait tous mouvements. Soudain, la porte vola en éclat et deux yeux noir ébène se posa sur nos corps à moitié dénudés. Instinctivement le client s'écarta de moi, un rictus mauvais sur les lèvres.  

 

- Hum... Tu arrives trop tard Saeba.... Kaori m'appartient à présent...  

 

- Ecarte toi d'elle !! Hurlas-tu, en brandissant ton arme.  

 

- Tu n'oserais pas abattre de sang froid un client, n'est ce pas Saeba...  

 

Je voyais mon amant le regard vide de tout sentiment. J'avais la sensation étrange qu'un froid envahissait la pièce, me glaçant la peau. Mon cœur brûlait de mille feux dans ma poitrine me la torturant de douleur.  

 

La mort remplissait l'atmosphère à chacune de mes respirations. Même si la honte coulait dans mes veines, cette souffrance n'était rien comparée à ces yeux noircis de haine. J'aurais tout donné pour retourner en arrière mais hélas ce qui est fait ne peut être effacé...  

 

Je ne savais pas que ta partenaire avait une peau aussi délicieuse.... Et sa poitrine... Hum... Un vrai régal....  

 

Tout en disant ces mots, je sentais ses mains parcourir le long de mon corps tremblant de terreur. Il continuait de malaxer mes seins sous le regard assassin de mon amant qui me fixait froidement. Puis, sans comprendre ce qui se passait, une douleur horrible déchira ma peau.  

 

Je sentais les ongles de mon bourreau s'enfoncer dans mes bras, puis, comme au ralenti, je le vis s'écrouler sur le sol, du sang coulant le long de son front. Horrifiée par cette vision, je me mis à hurler de plein poumon avant de m'écrouler à mon tour sur le sol, mes larmes roulant sur mes joues blanchit par la peur.  

 

- Pourquoi....  

 

Fut le seul mot que ma bouche fut capable de prononcer en voyant ce rouge vif s'étaler parterre, une odeur nauséabonde se dégageant dans la pièce.  

 

Intrigué par ce silence, j'osai enfin lever un regard vers mon amant qui continuait de me fixer sans un mot. Seul la fumée blanche de son arme me donnait les réponses à mes questions.  

 

- Ryô.... Murmurais-je, tout bas, mes forces m'abandonnant doucement. Pourquoi.... Pourquoi as-tu fais ça ??  

 

- …  

 

- Tu as.... Tu as tué notre client....  

 

- Ce fumier était le chef du clan.... Il n'était pas notre client...  

 

- Hein ? Tu... Tu le savais ??  

 

- Personne ne peut se jouer de City Hunter....  

 

- Tu le savais... Répétais-je dans un murmure. Comment ??  

 

- Son histoire ne tenait pas la route... Trop de coïncidence à mon goût... Alors j'ai découvert sa véritable identité... J'étais venu t'avertir du danger mais je vois que je dérangeais...  

 

- Ce n'est pas ce que tu crois Ryô !!!  

 

- Ah ouais ?? Je trouve ma femme à moitié dénudée dans les bras d'un autre et je me fais des idées ???  

 

- Ryô...  

 

- J'espère que tu as pris ton pied car nous deux c'est fini !!!  

 

- Ryô... Laisse moi t'expliquer...  

 

- Je ne veux plus jamais te voir Kaori... Tu me dégoûtes... Jamais je n'aurais cru que tu puisses te comporter comme une pute !!!  

 

- Ryô... S'il te plaît... Ecoute moi...  

 

- La ferme !! Me hurle-t-il d'une voix haineuse. Au moins tu auras de quoi te venter... Tu es la seule à avoir réussi à baiser la gueule de City Hunter....  

 

- Ryô...  

 

- Ne prononce plus jamais mon prénom devant moi !! Tu es indigne d'être ma femme !! Tu m’écœure Kaori !!! Jamais je ne te pardonnerais !!!  

 

- Ryô... Non.... Je t'en prie.... Ne pars pas.....  

 

Ces souvenirs me brisent le cœur. J'ai si mal. Je ne t'ai pas revu depuis ce fameux soir où notre vie a pris fin. J'ai su très tard, que cette nuit là, tu avais réglé cette affaire avec tant de haine que même Saeko en avait eu des cauchemars. Les corps atrocement mutilés ont rendu cette affaire pénible et tes mots ne cessent de passer en boucle dans ma tête. Je suis anéantie, perdue sans toi. Je me hais de te faire souffrir ainsi... Tout est de ma faute, j'espère qu'un jour, tu pardonneras ma faiblesse.  

 

Six long mois se sont écroulés depuis cette fameuse histoire. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Je reste enfermée dans ce monde que j'ai crée par mon erreur. Nos amis s'inquiète pour moi mais qu'importe je ne pourrais jamais me pardonner ma tromperie.  

 

Délicatement je me pose à cet endroit que je ne quitte plus depuis que tu m'as quitté, et je regarde cette pluie qui se déverse lentement sur mes carreaux. Mon âme, tout comme mon cœur, est mort depuis tout ce temps. Je n'arrive plus à raisonner correctement. Je suis bouleversé par cette situation, par cet acte horrible que j'ai commis.  

 

Suivant du bout des doigts cette eau glacée, j'entends le bruit de la porte s'ouvrir doucement et, tournant mon visage pour voir qui ose pénétrer dans mon antre, je vois ton regard accrocher le mien.  

 

- Ryô...  

 

Je prononce ton doux prénom dans un faible murmure avant de me laisser tomber à genoux sur le sol glacial de notre appartement. J'écarte mes yeux ébahis de te retrouver là, devant moi.  

 

- Ry... Ryô...  

 

- Je ne fais que passer.... Me lâches tu d'une voix tellement haineuse, que j'ai la sensation que le plancher se dérobe sous mon poids.  

 

- Je t'en prie... Laisse moi t'expliquer ce qui c'est réellement passé ce soir là...  

 

- Inutile d'user ta salive... Je m'en contrefiche...  

 

- Ryô...  

 

Il ouvre un sac et commence à empaler des vêtements sans même les plier. J'ai la sensation de mourir face à cette aura sombre. Mon corps tremble apeuré de le perdre à jamais. Comme ci tout se passait au ralenti, je le vois me jeter un dernier regard glacial, avant de quitter la chambre.  

 

Tout est fini. J'ai perdu la bataille. Je laisse mes larmes s'échapper de mes yeux, après tout à quoi bon me retenir, plus rien n'a d'importance, j'ai tout gâché.  

 

Machinalement, je prends le revolver que je gardais précieusement avec moi comme une bouée de sauvetage. Je regarde ce métal briller de mille éclat puis, sans regret et sa peur, je pose le canon sur mon cœur déchiré.  

 

Fermant les yeux, je murmure une dernière fois ton prénom et j'appuie sur la gâchette. Le métal transperce ma peau me procurant une douleur indescriptible. Je lâche l'arme et je sens mon sang s'échapper de mon corps.  

 

A cause de mon erreur, j'ai torturé ton cœur, à présent c'est le mien que je torture, espérant ainsi me faire pardonner. Un voile se pose sur mes yeux, je ne vois plus rien. La mort est à présent à mes côtés, riant de mon malheur.  

 

Tombant comme une masse sur le sol froid, je ferme les yeux et j'attends qu'elle me prenne dans ses filets. Pardonne moi mon amour, pardonne ma lâcheté. J'espère qu'un jour tu comprendras mon acte.  

 

A bout de force et sentant mon heure arrivée, je me laisse envahir par la mort et dans un dernier soupir, je ferme les yeux pour l'éternité...  

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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