Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: Tassya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 05-06-04

Ultimo aggiornamento: 05-06-04

 

Commenti: 1 review

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General

 

Riassunto: aaaargh...je peux rien dire pour l'instant ^_^

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter's Adeventures Underground " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ceux d'A.A.P.D.M appartiennent à Lewis Carroll ou à un autre si c pas lui

 

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   Fanfiction :: City Hunter's Adventures Underground

 

Capitolo 1 :: Prologue

Pubblicato: 05-06-04 - Ultimo aggiornamento: 06-06-04

Commenti: ^_^ bonne lecture ^_^

 


Capitolo: 1


 

Ryô commençait à se sentir très las de rester allongé à côté de sa partenaire, sur le canapé du salon, et de n'avoir rien à faire : une fois ou deux, il avait jeté un coup d’œil sur le livre que Kaori lisait, mais il ne contenait ni images ni conversations, et, se demandait Ryô, que pouvait-elle trouver de si captivant dans ce bouquin où il n'y a ni images (coquines) ni conversations (chaudes)…  

 

La nuit venait de tomber. Le quartier de Kabukichô était maintenant éclairé par les néons qui clignotaient au rythme des musiques provenant des différents établissements. Les hommes d’affaires se délassaient auprès des hôtesses des bars, d’autres concluaient leurs affaires peu recommandables… Le plus célèbre quartier des plaisirs revivait, comme à chaque crépuscule, sous le flot incessant de l’alcool, de l’argent, du sexe et du brouhaha…  

 

Non loin de là, après avoir débarrassé la table et fait la vaisselle, Kaori préparait du café pour elle et son partenaire. Une fois prêt, elle alla au salon, un plateau, où étaient posées deux tasses, à la main et, un livre, sous son autre bras. Elle les déposa sur la table basse et s’assit à côté de Ryô. Elle prit une gorgée de café et commença à lire.  

 

Ryô, quant à lui, était allongé sur le canapé, engourdi par le repas trop copieux qu’il avait englouti (comme d’habitude) et qu’il tentait de digérer. Une main sur le ventre, les yeux clos, seul le mouvement du cure-dent, qu’il avait à la bouche, indiquait qu’il ne dormait pas.  

En sentant la présence de la jeune femme, près de lui, il ouvrit les yeux et l’observa avec une moue désappointée : les jambes croisées, le livre sur les cuisses, le visage serein, Kaori était véritablement captivée par ce satané bouquin qui ne la quittait plus…mais quand allait-elle enfin le finir et se décidait à s’occuper un peu de lui ? Sur cette réflexion, il détourna les yeux qui se fermèrent à nouveau.  

 

Ils passèrent la soirée ainsi, dans une atmosphère calme et douce où le vent, par la porte-fenêtre entr’ouverte, apportait un peu de fraîcheur en cette nuit de juillet. Le silence avait remplacé pour, une fois, les cris et les coups de marteau dans l’appartement. Aucune parole n’était échangée, seul le vrombissement lointain des voitures dans les rues troublait cette apparente quiétude.  

 

Mais, Ryô ne supportait plus cette ambiance beaucoup trop calme à son goût. Et pourtant ! Il était devenu plus sage, ne sortant plus le soir depuis plus d’une semaine mais là c’était insoutenable ! Et même s’il appréciait ces soirées paisibles avec sa partenaire, il avait besoin d’animation, d’alcool, de filles à moitié nues…de bordel ! Il fallait qu’il sorte ! Il se mit brusquement en position assise et but d’une traite son café désormais froid.  

 

« Je sors, j’ai besoin de digérer.»  

 

La voix de Ryô avait brisé le silence ; ce qui surprit Kaori qui n’avait pas, une seule fois, relevé la tête depuis son arrivée. Elle le vit mettre sa veste et se rapprocher de la porte.  

Heureux de voir qu’il pouvait encore soustraire l’attention de sa partenaire de ce maudit objet, il lui sourit chaleureusement et tout en la regardant, ouvrit la porte.  

 

« Je ne rentrerai pas tard. » Et sur un clin d’œil, s’en alla.  

 

Les yeux posés sur la porte désormais close, Kaori essayait de comprendre ce qui venait de se passer. Elle n’avait même pas eu le temps de répliquer quoique ce soit qu’il était déjà parti !  

Elle soupira puis un léger sourire distendit ses lèvres : pourquoi s’étonner, c’était normal de voir Ryô sortir. C’était sûrement plus étonnant de le voir, tous les soirs, ici, passer le plus clair de son temps avec elle ! Ce changement d’attitude, certes, leur permettait faire des économies mais surtout, de profiter paisiblement de la présence de l’un et de l’autre. Ils apprenaient ainsi à apprécier ces moments d’intimité, ces gestes affectueux et ces sourires tendres qu’ils s’échangeaient.  

 

Le sourire de Kaori s’élargit puis elle secoua vivement la tête pour ne pas se perdre une fois de plus dans ces pensées agréables et reprit la lecture de son livre.  

 

 

 

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…Il se demandait (dans la mesure où il était capable de réfléchir, car il se sentait tout endormi et tout stupide à cause de tout l’alcool ingurgité) si le plaisir de prendre un dernier verre vaudrait la peine de marcher jusqu’au premier bar ou cabaret qu’il rencontrerait, lorsque, brusquement, un Lapin Blanc aux yeux roses passa en courant tout près de lui....  

 

Le jour allait se lever dans quelques heures et Ryô Saeba était encore dehors. Il avait un peu trop bu et arrivait à peine à marcher droit. Il sourit bêtement en repensant à la soirée qu’il venait de passer : il avait encore fait l’imbécile avec les gentilles serveuses et hôtesses des trois ou quatre cabarets qu’il avait « visité », en improvisant strip-teases et autres jeux délirants…Cette sortie lui avait vraiment fait du bien et lui avait considérablement allégé le portefeuille… à cette idée, Il grimaça, en tirant la langue.  

 

« Aaaaaaargh elle va me tuer ! »  

 

Kaori allait lui faire une scène pas possible quand elle apprendrait cette monstrueuse et inutile (enfin ça dépend pour qui !) dépense. La punition allait être sévère s’il ne trouvait pas une bonne mais vraiment bonne excuse !  

 

Qu’allait-il faire maintenant ? L’oxygène de l’air avait permis à son pauvre cerveau de fonctionner à nouveau à peu près correctement et lui avait remis un peu les idées en place. Allait-il rentrer ? Il était encore tôt (selon le fuseau horaire Saeba)…. Pourquoi ne pas aller boire un dernier verre pour terminer la soirée en beauté !  

 

Il continuait donc sa route, à la recherche d’un bar, quand soudain, il vit arriver, quelques mètres en face de lui, un lapin blanc qui courait ! Ce n’était pas exactement un lapin blanc mais un homme avec la tête d’un lagomorphe, couleur neige, aux appendices auditifs très développés et aux grands yeux roses(un lapin blanc donc…). Curieusement, il était habillé d’un costume trois-pièces noir. Il portait des gants blancs et avait une canne à pommeau à la main.  

 

Tout en continuant de courir, il sortit, de sa poche, une montre gousset.  

 

« Bordel, je vais être encore en retard ! » S’exclama le lapin en regardant la montre.  

 

Il la remit dans sa poche et passa à côté de Ryô qui se retourna et le suivit du regard jusqu’à ce qu’il disparut au détour d’une ruelle.  

 

Encore étonné par cette apparition incongrue et observant toujours la ruelle où s’était évaporé le lapin, Ryô ne perçut pas les pas rapides derrière lui… jusqu’à ce qu’il fut percuté en avant, complètement déséquilibré. Il tenta, tant bien que mal, de rester debout en effectuant, avec ses bras, des moulinets. Une fois sûr d’avoir les deux pieds au sol, Ryô se retourna pour distinguer le responsable qui, lui par contre, était tombé par terre.  

 

Le responsable, pour le plus grand plaisir de Ryô, était UNE responsable. Elle était encore par terre, sonnée par la collision.  

 

« Ca va ? Rien de cassé ? »  

 

Elle ne répondit pas. Elle se massait le bas du dos et tentait de reprendre son souffle. Ryô en profita pour l’observer un peu mieux.  

 

Bien que Japonaise, la jeune fille était blonde aux yeux bleus cyan. Ses cheveux étaient ramenés en arrière par un ruban noir, noué et utilisé comme bandeau. Elle avait, légèrement, maquillé son visage, de façon à ce que ses joues paraissent plus roses et ses lèvres plus rouges. Elle portait une robe bleue, qui se terminait au-dessus des genoux et un décolleté assez profond où le regard lubrique de Ryô ne manqua pas de s’arrêter. Ses jambes étaient enveloppées dans des bas résilles blancs et à ses pieds, elles avaient de fines chaussures noires cirées, à talon. Elle était vraiment belle et ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle ressemblait un peu à une poupée, à la fois innocente et coquine.  

Ryô remercia le destin pour cette rencontre impromptue et c’est tout ce qu’il put faire…  

 

En effet, la jeune femme avait repris ses esprits et s’était relevé rapidement. Elle agrippa les pans de la veste de Ryô, plongeant ainsi ses yeux bleus dans ceux du Japonais et elle lui demanda d’une voix entrecoupée :  

 

« Où….où est le Lapin…le Lapin Blanc ? Où est-il allé ?!  

 

-…..Il est parti par là… » lui répondit-il, ahuri par la question, en indiquant la ruelle où, quelques instants auparavant, le « lapin-garou » s’était évaporé.  

Elle le lâcha brusquement et partit en courant sans même s’excuser ou le remercier. Elle disparut, elle aussi, au détour de la fameuse ruelle.  

 

Ryô essayait vainement de comprendre le pourquoi du comment : depuis quand un Lapin Blanc est poursuivi par une belle jeune femme et…, pire que tout, il n’avait pas eu le temps d’inviter cette ravissante demoiselle à boire un verre !  

 

Maudissant le destin pour cette occasion manquée, il décida de rentrer chez lui, prenant ces évènements comme un signe qu’il était temps d’aller se coucher . Il n’avait pas à comprendre ce qui se passait ici. On était à Shinjuku, le quartier de tous les vices. Les gens étaient prêts à faire n’importe quoi pour assouvir leurs fantasmes…Alors pourquoi pas un Lapin Blanc et une femme déguisé en petite fille.  

Il secoua la tête pour oublier bien vite cette rencontre farfelue et pour pouvoir utiliser le peu de ressources mentales qui lui restait pour trouver une excuse valable à Kaori s’il ne voulait pas subir son terrible courroux  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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