Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 12-07-06

Ultimo aggiornamento: 12-07-06

 

Commenti: 8 reviews

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Songfic

 

Riassunto: Amateurs de romantisme bienvenus!!! Amateurs d'action vous pouvez toujours faire un p'tit tour, mais pas de bagarres ou de filatures musclées en perspectives, désolé!!!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "L'amour existe encore" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'amour existe encore...

 

Capitolo 1 :: L'amour existe encore...

Pubblicato: 12-07-06 - Ultimo aggiornamento: 12-07-06

Commenti: Hello tous le monde, et oui c'est mon grand retour!!!!!! Je sais je sais, vous attendiez plutôt la suite de "Tombent les masques", que je n'oublie pas!!!!! Mais comme j'aime pas trop écrire et majer à la va vite, je prends mon temps!!!! Et cette songfic me permet doucement de remettre le pied à l'étrier!!!! Et puis c'est quand même les vacances!!!!!! Bon j'espère que cette fic ne sera pas trop ennuyeuse ou gnangnan, et comm d'hab, si vous voulez me laisser vos avis (bons ou mauvais) ou m'encourager, ça me fera très plaisir. Spéciale dédicace à Grifter (qui bosse dur la pauvre, bon courage ma belle!!!) et à Sand qui me tiens toujours au courant de ses dernières majes (merci)!!!! Bonne lecture et à très vite!!!!!! (chanson de C. Dion)

 


Capitolo: 1


 

L’amour existe encore…  

 

 

 

Allongé sur le toit de leur immeuble, la tête bien calée sur son bras replié, une cigarette dans l’autre, Ryo s’amusait à former des cercles de fumée en regardant le ciel étoilé, tout en réfléchissant à sa dernière affaire. Elle s’était une nouvelle fois révélée plus compliquée que ne l’avait laissé entendre Saeko.  

 

L’inspectrice semblait prendre un malin plaisir à les plonger, Kaori et lui, dans les coups les plus tordus, et bien sûr, c’était toujours elle qui finissait par récolter les lauriers de la gloire. Sans compter qu’elle ne réglait jamais les petites « dettes » qu’elle contractait vis-à-vis de Ryo.  

 

Mais ce n’était pas pour ça qu’il était furieux contre l’inspectrice. Non, cette fois elle les avait vraiment pris pour des imbéciles et leur avait fait courir des risques inconsidérés. Surtout à Kaori.  

 

La jeune femme, qui souhaitait par-dessus tout démontrer qu’elle était une partenaire fiable et sur laquelle Ryo pouvait compter, s’était une nouvelle fois mise en danger.  

 

Il revoyait Kaori évanouie, le bras en sang, après avoir été touchée par une des balles des trafiquants. Il en avait tremblé de peur, et de rage, notamment quand Saeko était venue lui annoncer la « bouche en cœur » que la mission avait été un succès.  

 

« Bon sang Saeko, je t’avais demandé de la surveiller !!! Tu sais que je ne veux pas l’avoir dans les pattes quand je suis sur le terrain, c’est trop dangereux !!! » S’était-il énervé.  

 

« J’ai rien pu faire !!!! Quand elle a entendu les coups de feu, elle s’est mise à courir à toute vitesse vers l’entrepôt !!!! Si tu crois que c’est facile de la retenir ?!!!» Lui avait rétorqué Saeko, piquée au vif par les reproches de Ryo.  

 

En fait, il était surtout en colère contre lui. Encore une fois, il avait failli la perdre. Il n’avait pas su la protéger.  

Toujours inconsciente, Ryo avait emmené Kaori chez le Doc. Finalement, ses jours n’étaient pas en danger, mais elle était quitte pour avoir le bras en écharpe pendant au moins un mois.  

 

 

La plupart des affaires ne présentaient aucun danger. C’était en général des rôles de garde du corps ou quelques filatures, des missions que Kaori pouvait très bien assurer elle-même. Mais dès qu’il s’agissait de rendre service à Saeko, alors là, tout de suite, les ennuis commençaient.  

Son sixième sens avait beau se déclencher dès qu’il voyait les belles gambettes de l’inspectrice, et l’avertir du danger, il était néanmoins incapable de refuser son aide à Saeko. Le charme de la troublante inspectrice n’y était pas étranger, mais c’était surtout son sens de la justice qui poussait Ryo à s’investir dans les enquêtes de Saeko.  

Il voulait créer un monde meilleur, débarrassé de la violence et des criminels, un monde où Kaori pourrait vivre heureuse et en sécurité.  

 

Cette « croisade » il la menait aussi (il devait bien le reconnaître) pour que Kaori et lui puisse enfin s’aimer, sans avoir peur qu’un assassin mette un terme à leur bonheur.  

 

Pourtant, et malgré tous ses efforts, plus le temps passait, moins ce rêve semblait pouvoir se réaliser.  

Et pour cause, comment empêcher les criminels et les organisations mafieuses de continuer d’exister ? Seul contre tous, la lutte était inégale et le combat sans fin…  

 

En soupirant, Ryo écrasa son mégot et se releva. Il jeta un coup d’œil à la ville qui s’agitait à ses pieds. Il aimait ce quartier où il avait rencontré Kaori et son frère. C’est là qu’il vivait, avec sa furie au grand cœur qui avait le don de faire vibrer, non seulement toutes les parties de son corps, mais aussi chaque fibres de son cœur à lui.  

 

Et ça, elle était la seule à y être parvenu.  

 

Sur la pointe des pieds, il descendit les escaliers qui menaient à l’étage où se trouvait la chambre de Kaori. Elle se remettait doucement de sa mésaventure, et Ryo ne pu s’empêcher de pousser la porte pour voir si tout allait bien.  

 

Le bras étroitement maintenu par des bandes, Kaori paraissait dormir profondément, mais elle avait dû s’agiter, car une partie de la couverture avait glissé jusque sur le sol.  

Avec mille précautions, Ryo s’approcha du lit et ramassa les draps pour en recouvrir Kaori. Sa main effleura l’épaule de la jeune femme. La peau était fraîche, presque froide, mais d’une douceur qui le bouleversa.  

 

Suspendant son geste et retenant sa respiration, Ryo s’accroupit près de Kaori pour la regarder dormir. Pour lui, c’était un des rares moments où il pouvait se permettre de baisser sa garde, et de laisser transparaitre tout l’amour qu’il ressentait pour elle.  

 

Le souffle régulier de sa respiration le rassura. Ryo s’apprêtait à sortir de la chambre, quand il eut une envie subite.  

Le cœur battant, il se pencha davantage au-dessus du visage de Kaori, et il déposa le plus furtif et tendre des baisers sur le front de la belle endormie. Sur ses lèvres, il sentit le léger chatouillement produit par le contact avec les petites mèches rebelles qui ornait le front de Kaori.  

 

« Ryo ? » murmura la voix ensommeillée de Kaori.  

 

« Dors, je ne voulais pas te réveiller. » lui chuchota Ryo en lui caressant les cheveux.  

 

Il allait faire demi-tour, quand Kaori le rappela.  

 

« Ryo ? »  

 

« Oui ? » dit-il en se retournant.  

 

Les yeux toujours fermés, Kaori avait très légèrement soulevé son bras bandé pour tendre sa main vers lui, l’invitant à la rejoindre.  

 

« Reste avec moi cette nuit. »  

 

Sa voix de petite fille en mal d’amour, remua profondément Ryo. Il hésita un court moment, puis s’approcha du lit. Cette nuit, il n’avait pas le cœur de lui refuser ce moment de tendresse, dont il avait lui aussi besoin.  

Doucement, il prit sa main dans la sienne et s’allongea sur le lit, près d’elle.  

Kaori se souleva légèrement pour glisser l’un des bras de Ryo sous sa tête, puis ramena l’autre bras autour de sa taille. Enfin, elle tourna la tête vers lui, et donna un rapide baiser sur le coin des lèvres de celui qui allait veiller sur elle.  

 

« Bonne nuit. » murmura-t-elle avant de glisser dans un sommeil paisible.  

 

Bien au chaud, pelotonnés l’un contre l’autre, Ryo enferma plus étroitement Kaori entre ses bras, en faisant attention de ne pas appuyer sur le bras blessé.  

Quand il fut sûr que Kaori se soit endormie, alors il se laissa lui aussi aller sur les chemins du pays des rêves…  

 

 

"Quand je m'endors contre ton corps  

Alors je n'ai plus de doute  

L'amour existe encore"  

 

 

L’amour, le vrai, celui qui vous fait sentir à la fois si fort et si vulnérable, Kaori le lui enseignait jour après jour. De la plus étrange des manières, sans qu’il s’en rende vraiment compte, elle l’avait attiré vers un monde de lumière. Lui qui ne connaissait que celui de l’ombre et de l’anonymat, lui qui ne croyait plus à rien et encore moins à l’amour, s’était laissé guider par Kaori sur le chemin des émotions et de l’affection.  

 

Elle avait illuminé son univers et sa vie, et aujourd’hui, même si il ne lui avait encore rien dit au sujet des sentiments qu’il avait pour elle, il ne voulait surtout pas la voir disparaître…  

 

 

"Toutes mes années de déroute  

Toutes, je les donnerai toutes  

Pour m'ancrer à ton port."  

 

 

Dans ce monde brutal et cruel, dont il connaissait et maitrisait parfaitement les règles, elle était devenu son point d’ancrage, le seul point de repère qui l’empêchait de faire naufrage.  

Ces années de misère et de guerre, où la haine et la violence régnaient en maîtresses absolues, l’avaient marqué plus profondément qu’il ne le pensait.  

 

Et bien que cette période noire de sa vie appartienne désormais à son passé, il avait surtout peur de souiller le cœur trop pur de Kaori, même si, depuis qu’elle travaillait avec lui, la jeune femme avait largement eut le temps d’être confrontée à la violence.  

Ryo ne parvenait d’ailleurs pas à comprendre comment Kaori parvenait à conserver son innocence et cette même gentillesse années après années.  

 

Et surtout cette capacité à aimer les autres qu’il admirait tant chez Kaori et qu’il lui enviait, et qu’il souhaitait protéger par-dessus tout.  

 

 

"La solitude que je redoute  

Qui me guette au bout de ma route  

Je la mettrai dehors..."  

 

 

Même si parfois ça devenait vraiment trop dur de vivre auprès de Kaori, il n’avait plus vraiment le courage de la laisser partir. Cet attachement sans faille qu’elle lui prouvait au fil du temps, le touchait infiniment. Bien plus qu’il ne voulait le reconnaître.  

 

Bien sûr il y avait toujours le risque qu’on s’en prenne à sa elle, et à de nombreuses reprises il avait essayé de l’éloigner de lui, mais en vain, sa jolie partenaire avait catégoriquement refusé de l’abandonner. « Ils étaient partenaires à la vie à la mort » lui avait-elle dit un jour.  

 

Le pire, c’était qu’il savait qu’il serait désormais incapable de vivre sans elle. Rien que d’y penser, un long frisson le parcourait, tandis que le spectre de la solitude s’élevait devant lui, le menaçant de l’engloutir dans un profond désespoir…  

 

Et puis le chaleureux sourire de Kaori anéantissait ce cauchemar…  

 

Jamais il n’aurait imaginé qu’une femme puisse un jour l’aimer, et encore moins un ange comme Kaori.  

 

 

"Pour t'aimer une fois pour toutes  

Pour t'aimer coûte que coûte  

Malgré ce mal qui court  

Et met l'amour à mort"  

 

 

Sa seule crainte était de voir Kaori mourir au cours d’une mission. Il était terrifié à l’idée qu’on vienne lui arracher le cadeau que la vie lui avait fait.  

Mais pour rien au monde il ne voulait renoncer à sa douce et chaleureuse présence qui lui était devenu indispensable.  

 

Son seul regret était de ne pas l’avoir rencontré plutôt.  

 

 

"Quand je m'endors contre ton corps  

Alors je n'ai plus de doute  

L'amour existe encore,"  

 

 

Mais quand il se trouvait près d’elle comme maintenant, alors plus rien n’avait d’importance…  

 

 

"On n'était pas du même bord  

Mais au bout du compte on s'en fout  

D'avoir raison ou tort"  

 

 

Pourtant, Ryo ne pouvait s’empêcher de penser à toutes les choses qui les séparaient. Tout les opposaient, leurs éducations, leurs passés, leurs aspirations… Avaient-ils même un avenir ensemble, lui le nettoyeur des rues de Shinjuku et elle, qui en était l’ange gardien ?  

 

Il savait aussi que les doutes et l’incertitude rongeaient le cœur de Kaori, et qu’un jour ou l’autre de lassitude ou par amertume, elle finirait par le quitter.  

Cette perspective le torturait, mais lui cacher ses vrais sentiments lui donnait l’illusion de pouvoir offrir à Kaori la seule chose qui lui tenait réellement à cœur : sa liberté et son bonheur.  

Savoir qu’il ne la tenait pas prisonnière d’un amour qui pouvait la tuer ou la mettre en danger, était son seul réconfort.  

 

Mais là, près d’elle, toutes les belles résolutions menaçaient de voler en éclats…  

 

 

"Le monde est mené par des fous,  

Mon amour il ne tient qu'à nous  

De nous aimer plus fort...  

 

Au-delà de la violence!  

Au-delà de la démence !  

Malgré les bombes qui tombent  

Aux quatre coins du monde."  

 

 

Oui, partout sur cette terre les gens s’entretuaient, les guerres brisaient des vies par milliers, et pourtant, au milieu de ce chaos, une main s’était tendue vers lui.  

Kaori se tenait à ses côtés, patiente, dévouée, humaine…  

 

Et là, près d’elle, Ryo oubliait toutes ses souffrances et tout ce qui n’était pas Kaori…  

 

 

"Quand je m'endors contre ton corps  

Alors je n'ai plus de doute  

L'amour existe encore..."  

 

 

Demain, sans aucun doute, la routine reprendrait le dessus. Comme d’habitude (tiens ça m’rappelle une chanson ?!!!) il la ferait tourner en bourrique, s’assurant par la même occasion qu’elle tenait assez à lui pour se montrer jalouse…Il se tairait encore sur les sentiments qui l’animait, tout en sentant son cœur battre plus fort et plus vite à la vue de celle qui était bien plus qu’une simple partenaire de travail. Il continuerait à découvrir émerveillé les trésors de gentillesse et de bonté qu’abritait ce petit corps de femme.  

 

Avec Kaori à ses côtés, Ryo réalisait ce qu’aurait pu être sa vie sans elle. Il ne savait pas de quoi le lendemain serait fait, il n’était sûr que d’une chose, c’était que l’amour l’accompagnerait où qu’il soit, tant que Kaori resterait près de lui.  

 

Oui, l’amour existait encore, et c’est sur cette intime conviction que notre nettoyeur s’endormi.  

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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