Capitolo 1 :: Une nuit à Shinjuku

Pubblicato: 22-03-07 - Ultimo aggiornamento: 03-05-20

Commenti: Bonjour a tous et toutes ! Ceci n'est qu'un aperçu, histoire de déjà semer la graine du doute^^. Pour la suite il vous faudra un peu (beaucoup) de patience. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture à tous et merci à ma béta ^^

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Une nuit sombre d’automne comme bien d’autres à Shinjuku  

Le soleil avait rapidement été dévoré par la nuit tombante et personne n’avait semble-t-il ‘survécu’ à cette brusque et soudaine arrivé.  

Un vent frais circulait dans les rues. Petit à petit celui-ci parsemait de ci-de-là son passage du résultat de la déchéance de l’humanité, mais malgré tout, les fleurs de cerisiers trouvait encore leurs place dans les immondices puantes et grouillantes de Shinjuku.  

Ces merveilleuses fleurs teintées de rose pale ou de blanc, ça personne n’aurait pu vraiment le dire, ces magnifiques fleurs c’était tout ce qu’il restait d’une époque où la vie était plus simple et bien plus facile dans ce quartier autrefois animé par la fougue et l’envie des êtres humains.  

À présent seuls les chats et les chiens errants traînaient par ici pour chercher leurs pitances.  

Tout près du Parc de Shinjuku que même la lune ne semblait vouloir éclairer, un choix venait d’être fait. Une décision qui datait de bien des années auparavant, qui avait toute son importance et pourtant que personne ne connaissait, résonnait dans la nuit noire et que seule les lumières chimériques de cette ville éclairaient à présent.  

Une bourrasque fit frémir les arbres, un chat passa en courant comme prit par un désir immuable, celui de manger peut-être. Tandis que toute la basse vermine de Shinjuku grouillait dans les caniveaux à pourtant des centaines de mètres de là, déjà elle arrivait. Déjà elle sonnait le glas. La panique… La panique était là.  

« Hey vieux tu sens cette odeur ! »  

« Heinnnn quoi laisse-moi dormir. »  

« Allez lève-toi nom de nom. Et Sens ! »  

« Sentir quoi… T’es malade on est en automne je sens même pas mes pieds alors pionce et ferme là ! »  

« Bon sang !!! Tu sens rien ???!!!! Réagis merde !! »  

« Bordel je te dis que ça sent bizarre. Mais ça vient pas d’ici c’est les rafales qui nous amène cette puanteur. »  

« Tu me les casses ! Ok ok je me lève. Mais ensuite tu me fous la paix… »  

Effectivement le second cloporte sentit une odeur prenante et indescriptible. Puis une rafale plus forte que les autres amena avec elle encore et toujours les divines fleurs de cerisiers qui tournoyaient et offraient un véritable ballet dans ce quartier si obscur, mais une différence…  

Cette fois, il y avait une différence les fleurs était parsemées de rouge. Un rouge sang.  

Imaginez le spectacle dans la noirceur béante, une opérette aérienne de blanc, le blanc si parfumé des cerisiers, et de rouge, le rouge si envoûtant et en un sens si écœurant de la mort.  

Voilà ce que les deux cancrelats voyaient. Voilà ce qui leurs causaient un émoi si grand.  

Cette scène leur électrisa le corps.  

Et ils décidèrent de partir lorsque mu par une volonté propre le vent s’approcha d’eux.  

Puis plus rien, le silence, juste le silence.  

On n'entendit même plus les deux déchets de l’humanité courir se cacher.  

On entendait juste la nuit et la peur vivre et respirer comme jamais.  

Et quasiment à l’endroit où étaient encore il y a peu les deux créatures errantes, l’on put voir un homme et une femme.  

« Es-tu sûr que ce soit le bon endroit ?! » Déclara la femme.  

« Bien évidemment ! »  

« Ok ok ! J’ai rien dit. Ne monte pas sur tes grands chevaux ! »  

L’homme fit une moue plus qu’enfantine qui agaçât très vite la jeune femme qui l’accompagnait et marmonnait tout en chouinant accroupi dans un coin « Suis jamais apprécié pour ce que je suis moi ! »  

La jeune femme en tomba à la renverse. Mais bien vite se releva.  

« Arrête ce cinéma. » Lui hurla-t-elle tout attrapant avec hargne l’oreille du pauvre mâle qui à présent semblait en perdition.  

« Arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Tu me fais mal ! Tu me fais mal et c’est pas juste ! Ce que je disais était la vérité, espèce de furie. »  

« Tu vas voir la furie ce qu’elle va te dire ! » Répondit la jeune femme qui fit apparaître une massue.  

L’homme se mit à genoux comme pour prier cette déesse aux traits indéniablement éternels.  

Et alors qu’elle allait lui envoyer sur le bout du nez sa massue, elle stoppa son geste pour au contraire envoyer valdinguer la dite massue derrière elle.  

Elle l’avait sentie. Elle savait… Comment aurait-elle pu ne pas savoir.  

« Lève-toi Ryô ! On va commencer… » Dit Kaori avec une voix d’une douceur extrême.  

« Ah bon ?! Tu es sûre ?! »  

Alors qu’habituellement elle lui aurait jeté un regard noir pour lui signifier que l’outrecuidance qu’il avait de douter d’elle était innommable. Là, elle lui dit juste d’un sourire chatoyant.  

« Regarde par toi-même. Elle est juste devant nous ! Enfin… Nous allons retravailler. Et cette fois ce sera particulier… »  

Ryô rajouta sans trop s’en rendre compte à la phrase de Kaori une petite parole qui allait engendrer divers évènements.  

« Oui… Enfin City Hunter est revenu. »  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11