Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 21-09-07

Ultimo aggiornamento: 21-09-07

 

Commenti: 13 reviews

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RomanceSongfic

 

Riassunto: Ryô comprendra-t-il que Kaori est là pour le meilleur comme pour le pire ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Me dit-elle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Me dit-elle

 

Capitolo 1 :: Me dit-elle

Pubblicato: 21-09-07 - Ultimo aggiornamento: 21-09-07

Commenti: Bonjour tout le monde ! Voici un petit one-shot qui trainait dans ma tête depuis un petit moment. Et qui est aussi là pour faire patienter celles et ceux qui attendent la suite de "Te revoir, te retrouver, te donner". Ne vous inquiétez pas je ne l'oublie pas, j'y travaille même très dur. D'ailleurs une maje ne devrait peut-être pas tarder à arriver si tout va bien. Quoi qu'il en soit, vous trouverez ici les paroles d'une chanson de Calogero, "Me dit-elle", dont le texte est signé Zazie. Dans cette histoire, ce sont des mots prononcés par Kaori, qui sont signalés par des guillemets. En espérant que vous aimiez, je vous fais de gros bisous...

 


Capitolo: 1


 

La gifle est magistrale. Et je ne l’ai pas volé.  

Elle m’a attendu, encore. Elle s’est rongée les sangs, toujours.  

Elle a des larmes plein les yeux, mais elle refuse de les laisser couler. Elle refuse toujours de paraître faible devant moi. Et pourtant elle l’est. Faible et innocente. Bien trop pour rester indemne dans cette vie-là.  

 

Elle serre les poings. Elle n’a pas dit un mot depuis que je suis entré dans la pièce, mais je suis parfaitement conscient qu’il s’agit seulement du calme avant la tempête.  

 

- Si tu savais comme je te déteste quand tu es comme ça… murmure-t-elle soudain.  

 

Ces trois petits mots me déchirent le cœur : « je te déteste ». Mais je les ai bien mérités. Je ne comprends même pas pourquoi elle reste. Elle sait pourtant qu’avec moi, un pas en avant signifie aussitôt deux pas en arrière. Je voudrais pouvoir agir autrement. Mais il n’y a que ça que je connaisse.  

Et elle continue.  

 

- Qu’est-ce que tu crois ? Un jour, tu ne reviendras pas... C’est ce que tu cherches ?? Tu tiens vraiment à finir dans une ruelle sordide, comme un vulgaire ivrogne ? Qui penses-tu bluffer en agissant comme ça ? Tu te fous vraiment de tout et de tout le monde, c’est ça ? Ou bien est-ce juste un traitement de faveur que tu me réserves ?  

 

Je tente de faire comme si de rien n’était.  

 

- Tu as pété les plombs, ma pauvre Kaori ! Et de quel droit est-ce que tu me surveilles sans arrêt comme ça ?? J’ai encore le droit de sortir m’amuser quand j’en ai envie !  

 

Elle insiste.  

 

- T’amuser ? C’est ce que tu fais ? Alors moi je fais quoi ? Quand je vais te récupérer ivre mort dans un de ces cabarets miteux que tu affectionnes tant, hein ? Je devrais t’y laisser croupir plutôt !! Ou mieux : pourquoi ne prends-tu pas tes affaires pour t’installer définitivement là-bas ? Tu pourrais t’amuser 24 heures sur 24 !  

 

Je veux jouer les indifférents, mais je me crispe en entendant cette dernière phrase. Et une sourde colère s’insinue en moi.  

 

- Tu cherches à me mettre à la porte ?  

 

- Non, je veux simplement que tu réalises à quel point tu te trompes. Tu passes ton temps à jouer les imbéciles, mais tu as tort. Ce n’est pas ça la vie Ryô !  

 

- Alors c’est quoi ? Vas-y, dis-moi !  

 

- Tu ne te demandes jamais ce que les autres peuvent ressentir ? Tu devrais savoir que tu n’es pas seul au monde, mais tu es beaucoup trop égoïste pour simplement regarder autour de toi ! Tout ce qui t’intéresse, c’est toi !! Mais je suis là, Ryô… Depuis 8 ans, je suis là. Et ne dis pas que je suis un fardeau ! Tu te serais débarrassé de moi depuis longtemps si tel était le cas… Certes, je ne suis peut-être pas très douée, mais ce n’est pas faute d’essayer. Malgré toi, d’ailleurs ! Tu joues la comédie, tu es un professionnel du mensonge… Mais tu te mens à toi-même ! Tu ne comprends pas ? "Jouer de la guitare Et chanter C’est pas compliqué."  

 

Je la regarde comme si c’était la première fois que je la voyais. Elle est si belle mais si triste aussi. Et elle s’accroche encore… Elle veut me faire reculer, capituler. Je ne peux pas faire ça pourtant.  

 

- Moi aussi je suis capable de beaucoup Ryô ! "Fumer le cigare Mal élevé C’est pas compliqué, Traîner dans les bars Me saouler C’est pas compliqué." Mais tu crois peut-être que c’est un privilège qui t’est réservé ? Redescends sur Terre, car "Me tailler un costard C’est facile Sans vouloir te vexer."  

 

Je ne peux plus la regarder. Alors je lui tourne le dos et je m’éloigne. Je ne veux pas en entendre davantage.  

J’ai presque atteint les escaliers, lorsque tout à coup elle se plante devant moi, les poings sur les hanches. Ses yeux lancent des éclairs. Je ne m’en sortirai pas aussi facilement…  

 

- Où est-ce que tu comptes aller comme ça, hein ?? Tu vas rester là et tu vas m’écouter jusqu’au bout ! J’en ai plus qu’assez des faux-semblants. "Des sourires à tout le monde Je sais faire C’est pas compliqué, 100 mètres en 10 secondes Je sais faire C’est pas sorcier, tiens Même le tour du monde En solitaire Je l’ai fait, alors", ou en tous cas je pourrais ! C’est que du vent tout ça !!! "Tes histoires de blondes, Trop facile Sans vouloir te vexer."  

 

Je tique encore, et, les mâchoires serrées, je gronde entre mes dents.  

 

- Je t’interdis de me juger !  

 

- Je ne te juge pas, Ryô, me répond-elle. Mais tu me prends pour une incapable, je le sais, tu me le répètes assez… Tu as presque réussi à me convaincre que je n’étais bonne à rien. Pourtant, je ne suis pas une si mauvaise partenaire. J’ai appris à me défendre. Et au final, s’il y a certaines choses que je ne fais pas, c’est parce que je l’ai choisi. "Sans vouloir te vexer Travailler toute la nuit Je sais faire Je suis d’accord Mais tenir un fusil Faire la guerre c’est pas mon point fort." Je le reconnais bien volontiers. Alors dis-moi "Faire couler le sang Pourquoi faire Notre malheur, moi Je veux que mes enfants Aient un père Pas un monde sans cœur."  

 

Ma colère s’évanouit dans les airs soudain. Ses enfants ? Bien sûr…  

Je sais très bien qu’elle veut des enfants. Je ne l’oublie pas… En fait, je ne pense qu’à ça. Au fait qu’un jour elle va me quitter pour un autre qui saura lui offrir tout ce qu’elle mérite. Ce que je suis incapable de lui apporter : une vie normale. Une famille. Des enfants.  

Je ne serai jamais cet homme-là…  

Alors pourquoi est-elle encore ici ?  

 

- Pour tout ça Ryô, je saurais me battre jusqu’au bout ! A ma manière. Je ne serais jamais ton égale dans ce métier, mais ça n’est pas grave. "Etre l’égale de l’homme Peu m’importe." Ce n’est pas ça qui compte. "Parce que Dans tous les cas C’est l’amour que je donne Qui l’emporte Sur tous les combats."  

 

L’amour ? Le sien est si grand. Elle a toujours eu une telle capacité à aimer les gens. J’ignore comment elle fait. Cela fait partie d’elle. C’est sa magie.  

 

- "Etre forte et fragile A la fois Toi tu ne sais pas Combien c’est difficile Quelquefois." Cesse donc de te voiler la face. Pour une fois dans ta vie, sois honnête avec toi-même, et avec moi. "Alors, écoute-moi…"  

 

- Je suis ce que je suis, Kaori. Je ne changerai pas.  

 

- Tu es deux personnes à la fois Ryô. Et tu as beau vouloir sans arrêt te montrer froid et détaché de tout, je sais que tu n’es pas réellement aussi cynique et blasé que tu voudrais le faire croire ! Tu es bien meilleur que la plupart des hommes que je connais. Il suffirait que tu l’admettes…  

 

- Je ne suis pas quelqu’un de bien.  

 

- Bien sûr que si ! Tu as peut-être fait certaines choses autrefois dont tu n’es pas fier, mais tu n’avais pas le choix. Parce que tu serais mort et enterré aujourd’hui !  

 

Evidemment je serais mort… Mais ma vie vaut-elle plus que toutes celles que j’ai prises ? Je n’en ai pas l’impression. Il n’y a qu’elle pour le supposer.  

 

- Tu as raison sur un point. Tu es tel que tu es. Mais pas tel que tu te vois…  

 

Je n’en reviens pas. Elle ne baisse jamais les bras.  

 

- Tu es bien trop naïve, Kaori. Il y a certains actes pour lesquels il n’y a pas de rédemption possible. Qu’elle qu’en soit la raison.  

 

Elle soupire et secoue la tête. Comment peut-elle voir du bon en moi ?  

 

- Pourquoi les hommes sont-ils aussi stupides ?... Vous pensez toujours devoir vous sacrifier, vous punir. C’est totalement ridicule ! Tu n’es pas obligé de porter le poids du monde sur tes épaules Ryô !  

 

 

"Les femmes sont, me dit-elle Les gardiennes éternelles De toute l’humanité Puisqu’elles l’ont portée."  

 

Je croise son regard pour ne plus le lâcher.  

En restant auprès de moi depuis toutes ces années, elle m’a redonné une âme. Elle en est la seule et unique gardienne. Elle est mon âme. Elle est mon humanité.  

 

- Je suis ta partenaire à part entière, continue-t-elle. A la vie, à la mort, tu te rappelles ? Alors, tu vas devoir me laisser jouer le rôle qui est le mien.  

 

- C’est-à-dire ?  

 

- Tu vas me laisser partager ta vie. Les bons côtés, comme les mauvais.  

 

Il n’y a plus de larmes dans ses yeux. Il n’y a que de l’amour. Elle n’attend qu’un geste de ma part. Et soudain, c’est moi qui suis faible.  

Elle est la meilleure chose au monde qui me soit arrivée.  

Alors du revers de la main, je caresse sa joue. Elle sourit. Moi aussi. Et dans un souffle, je m’entends lui dire :  

 

-Kaori, les bons côtés de ma vie, c’est toi…  

 

Juste avant de poser mes lèvres sur les siennes.  

 

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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