Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: ouititi

Beta-reader(s): Amelds

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 06-02-08

Ultimo aggiornamento: 06-02-08

 

Commenti: 9 reviews

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Songfic

 

Disclaimer: Les personnages de "La fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La fin

 

Capitolo 1 :: La fin

Pubblicato: 06-02-08 - Ultimo aggiornamento: 06-02-08

Commenti: Bonsoir tout le monde, voici une petite song-fic que j'aime tout particulièrement car la chanson est de toute beauté. Certains l'ont déjà lu ^^, d'autres non... J'espère qu'elle vous plaira. Merci à ma bêta Amelds et pardon ma puce ;) Biz à tous et bonne lecture.

 


Capitolo: 1


 

Cette chanson...  

Je ferme les yeux et tu es là debout devant moi, belle comme une déesse. Je tends la main et tu la prends souriante. Je m'approche et lentement je pose mes lèvres sur ta bouche si douce, si fruitée. Nous nous embrassons lentement d'abord, puis de plus en plus passionnément. Nos langues s'emmêlent, se goûtent, s'explorent. Ma main glisse le long de ton bras pour prendre la tienne, puis remonte sur ton épaule dans une douce caresse. Je sens tes doigts fins danser sur mes pectoraux, le long de mon ventre puis partir à la découverte de mon dos. Tu me grises. Dans un timide mouvement tu les glisses sous mon pull. Ta douceur sur ma peau m'enivre.  

 

 

Délicatement, je t'allonge sur le lit t'admirant durant quelques secondes. Ton visage rayonne. Amoureusement je déboutonne ton chemisier, découvrant ta poitrine si parfaite. Ma bouche se pose délicatement sur ta peau pour en embrasser chaque parcelle. Se posant avec avidité sur un mamelon, le suçant comme un fruit mûr. Ma langue descend en direction de ton ventre, tournant autour de ton nombril en te faisant rire. Mes mains serpentent sur ton corps, de plus en plus bas pour ôter délicatement ces vêtements qui te cachent à ma vue. Enfin nus, nous faisons l’amour comme si, à chacune de nos unions, il s’agissait de notre première fois. Instants magiques…  

 

 

J'ouvre les yeux et cette chanson raisonne toujours dans cet appartement si froid. Cette chanson que j'écoute en boucle depuis que tu m'as quitté. Mes larmes coulent sans que je ne puisse, ni ne veuille les retenir. Tombant sur le parquet que tu passais des heures à faire briller. Le salon est dans un état délabré depuis que tu n'es plus là. Des bouteilles d'alcool jonchent le sol. Des mégots par dizaines dans le cendrier qui déborde. Alors que tu avais toujours refusé que je fume à la maison, mais qui s'en souciera dorénavant ? Tu ne me diras plus jamais rien. Et cette chanson qui passe sans arrêt.  

 

«Hier je demandais encore ça fait quoi d’être mort,  

ça doit faire froid dans le dos,  

de sentir le fer de la faux.  

Comme un enfant est-ce qu’on s’endort ?  

Est-ce qu’on se tord dans des souffrances ?»  

 

Toute ma vie je m'étais demandé ce que c'était que de mourir. Forcément en étant nettoyeur on a plus de chance que n'importe qui d'autre de ne pas faire de vieux os. Je vivais chaque jour comme si c'était le dernier. Profitant un maximum de toi, de nos amis, des femmes, de la vie tout simplement. Persuadé que je mourrai le premier. Qu'en t'évitant de rentrer complètement dans mon monde, tu en serais suffisamment éloignée pour vivre encore très longtemps. Jamais je n'ai pensé que tu pourrais mourir de cette façon si stupide. Dans un accident de voiture, causé par un mec ivre. Alors que pendant des années je t'avais tenue à distance de mon cœur. Quelle erreur !  

 

«Je te regarde partir comme on se voit mourir.  

Je sais aujourd’hui ce qu’est la fin  

la fin…  

ma bouche qui t’appelle même si elle te sait trop loin  

la fin…  

ma main qui cherche la tienne et se referme sur rien  

sur rien…»  

 

Hier encore tu étais là ma Kaori. Toi si douce avec ton sourire et tes colères, tes attentions et tes massues. Hier encore nous avions fait l'amour avec passion, avec délice. Il m'en avait fallu des années pour te dire enfin ces mots que tu attendais depuis des siècles. Une mission que tu avais choisie par manque d'argent, comme d'habitude par ma faute. Un homme plus attentionné avec toi que tous les précédents et moi jaloux, je t'avais plaquée contre moi tout en lui disant de foutre la paix à ma femme sous risque de mourir bien avant son heure. Oui de le voir te tourner ainsi autour m'avait rendu dingue et j'avais brisé par cette simple phrase tous les murs que j'avais mis si longtemps à ériger autour de mon cœur. Mais en fin de comptes, ton sourire si magnifique valait bien ce sacrifice. Même si avec tous ces moments sublimes que tu m'as fait vivre après cette déclaration, je ne peux plus appeler ça un sacrifice.  

 

Nous nous sommes aimés comme ça pendant un an et hier alors que nous allions fêter notre anniversaire, tu avais décidé d'allé acheter notre gâteau dans une nouvelle pâtisserie française qui venait d'ouvrir. Tu as pris ta voiture et dans un dernier sourire tu es partie pour ne plus jamais revenir. Au détour d'un virage tu t'es fait griller la priorité par cet homme qui t'a percutée de plein fouet. J'étais avec Mick lorsque ça s'est passé. Saeko est arrivée toute paniquée en me racontant ce qui t'était arrivé dans les grandes lignes.  

 

Je n'avais pas voulu la croire, jusqu'à ce que je te voie allongée à terre. Désarticulée mais encore vivante. Tu m'as remercié pour ce bonheur en me disant que tu veillerais toujours sur moi de là-haut. J'ai pleuré sur ton visage en te criant de te battre pour nous, en hurlant à la terre entière qu'il était injuste que tu partes avant moi. Je t'ai répété inlassablement que je t'aimais plus que ma vie. Mais malgré mes prières dans un dernier souffle tu t'es éteinte en me disant que toi aussi tu m'aimais. Je n'ai rien pu faire pour te retenir, je t'ai regardée partir et je suis mort en même temps que tu fermais à jamais tes magnifiques yeux.  

 

 

«Hier je demandais encore,  

ça fait quoi d’être mort,  

d’être celui qui s’en va à tout jamais dans l’au-delà,  

qui démissionne qui s’éteint,  

sans que personne n’en sache rien.  

 

Je te regarde partir comme on se voit mourir je sais aujourd'hui ce qu’est la fin  

la fin...  

ma bouche qui t’appelle même si elle te sait trop loin  

la fin…  

ma main qui cherche la tienne et se referme sur rien  

sur rien…»  

 

Ma bouche t'appelle alors que je sais que plus jamais tu ne me répondras. Je tends la main essayant d'attraper une dernière fois la tienne mais je ne rencontre rien. Rien d'autre que l'air. L'air qu'il me manque pour continuer à vivre.  

 

- Tu me manques Kaori... Maintenant je sais ce que c'est que d'être mort. C'est de t'avoir perdue. Et oui, c'est douloureux à en crever.  

 

Je lève mon fidèle ami et dans un dernier "Je t'aime", je viens te rejoindre.  

 

BANG !!!  

 

 

 

" La fin " d'Emmanuel Moire. 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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