Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 17-02-09

Ultimo aggiornamento: 17-02-09

 

Commenti: 17 reviews

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General

 

Riassunto: C'est le 14 février!! Miki voudrait passer la journée avec Falcon, vont-ils y réussir?

 

Disclaimer: Les personnages de "Tranquille St Valentin?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tranquille St Valentin?

 

Capitolo 1 :: Tranquille St Valentin?

Pubblicato: 17-02-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Salut tout le monde!! Bon comme d'hab je suis à la ramasse donc voici un petit one shot sur la journée des amoureux avec 3 jours de retard! En espérant que ça vous plaise! J'ai tenté la touche de tendresse à la fin! Bonne lecture, gros bisous

 


Capitolo: 1


 

Miki finissait de se préparer tandis que Falcon se trouvait déjà dans le café, astiquant avec énergie le comptoir ainsi que les sièges.  

Il se retourna quand il sentit l’aura de sa femme qui venait le rejoindre.  

 

- Waouh, Falcon, tu as bien nettoyé, le café brille comme un sou neuf.  

- Hum.  

 

Ce dernier leva la tête vers le côté. Il se mit à rougir quand il sentit la main de sa femme se poser sur son bras.  

 

- Dis-moi mon chéri, aujourd’hui c’est la Saint Valentin et j’aimerais bien que l’on passe la journée ensemble, rien que nous deux. Qu’en dis-tu ?  

- Humpf.  

 

De la fumée s’échappa de ses oreilles.  

 

- On a cas fermer le café pour la journée, comme ça on ne sera pas dérangé. Et puis on ira faire un tour en ville et pourquoi pas à la mer ?  

- Comme tu veux, marmonna-t-il, tout gêné.  

 

La jeune femme sourit. Cela voulait dire oui.  

 

- Bon, dans ce cas là, je vais mettre le panneau fermé et on partira.  

 

Miki passa donc derrière le comptoir afin de prendre son panneau. Elle se redressait juste quand soudain une fusée humaine déboula dans le café.  

 

- Mikiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!! Viens mon amour !!!!!!!!!  

 

Cet objet volant fut stoppé dans son vol par une masse qui l’attrapa par une jambe et qui l’envoya dans un mur. La porte s’ouvrit une seconde fois sur une personne entourée par un nuage noir et qui tenait une massue sur son épaule.  

 

- Ryôôôôôôôô !!!!!! Espèce de goujat ! Tiens, prend toi ça !  

 

Et la nouvelle venue lui balança l’objet qu’elle tenait. L’homme qui venait de se décoller du mur retourna lui dire bonjour. Miki et Falcon se jetèrent un regard dépité tandis que leur amie s’approchait du comptoir.  

 

- Bonjour Miki, bonjour Umi. Comment ça va aujourd’hui ?  

- Bien merci, lui répondit son amie.  

 

Kaori s’arrêta en voyant la tenue de la mercenaire.  

 

- Oh Miki, tu es magnifique dans cette robe !  

- Merci.  

- C’est vrai, tu es à croquer ainsi ma Miki d’amour, renchérit Ryô qui venait de se détacher à nouveau du mur et qui se rapprochait dangereusement.  

- Toi je te conseille de te tenir éloigner si tu ne veux pas te prendre encore une massue, le menaça Kaori.  

- Hahaha.  

 

Le nettoyeur se gratta la tête puis s’assit sur un tabouret.  

 

- Dis-moi tu me fais un café s’il te plait ?  

- Désolé mais nous sommes fermés.  

- Quoi ? C’est pas possible, la porte était ouverte. Tu peux pas refuser de me servir.  

- Je vais me gêner tiens. Je te rappelle que je suis la gérante de ce café.  

- Oh, ma Miki!! Tu peux pas faire ça à ton Ryô-chou !  

 

Tout en disant ça il avait posé un genou sur le comptoir et avait saisit la barmaid par la taille, la bouche en cœur pour pouvoir l’embrasser. Une main le saisit par les cheveux et le tira en arrière. Il se retrouva face au visage énervé de Falcon.  

 

- Elle vient de te dire que nous étions fermés. Alors tu prends tes cliques et tes claques et tu dégages.  

- Ok , ok, on s’énerves pas mon p’tit Umi-chou !  

 

Le mercenaire le jeta par terre. Kaori, la mine passablement énervée, le rejoignit.  

 

- Tu vois bien, je te l’avais dit que tu allais les embêter. C’est la St Valentin sombre idiot. Faut toujours que tu gâches tout. Allez, viens, on les laisse en amoureux.  

 

Ce disant elle le prit par le col de sa chemise et se mit à le traîner derrière elle, direction la sortie. Elle fit un dernier signe aux mercenaires, un large sourire aux lèvres. Mais alors qu’elle tendait la main vers la porte cette dernière s’ouvrit avec pertes et fracas et une fusée blonde percuta la nettoyeuse.  

 

- Kaori !! Joyeuse St Valentin ! Fais un bisou à ton Mick adoré !  

 

La jeune femme n’eut pas le temps de réagir qu’elle se retrouvait déjà allongée sur le dos, Mick sur elle tendant les lèvres vers les siennes. Elle détourna le visage dans un réflexe et elle sentie le souffle chaud de l’américain sur sa joue quand il l’embrassa. Elle devint rouge pivoine. Soudain elle ne sentit plus le poids qu’elle avait sur elle. Elle leva les yeux et vit que Ryô avait chopé son ami et l’avait éjecté plus loin. Elle croisa son regard noir et put y lire de l’agacement. Il lui tendit la main pour l’aider à se remettre debout, main qu’elle saisit bien volontiers. A peine fut elle sur ses pieds qu’un bras vint entourer sa taille.  

 

- Pourquoi as-tu détourné la tête ma douce Kaori ? Demanda Mick, déjà vite revenu à l’assaut.  

- Lâches-moi Mick.  

- Non, pas avant d’avoir eu un vrai baiser !  

- Je te comprends pas mon vieux. Tu as une magnifique créature pour toi et tu veux embrasser Kaori ? Ce machin sans sex-appeal ? Il te manque vraiment une case mon pauvre.  

- Pardon, mais c’est toi qui est aveugle. Regardes bien et tu verras que Kaori est une miss mokkori à souhait, avec des formes parfaites et une poitrine à faire damner un saint ! Réveille-toi Ryô !  

- Ca suffit ! Cria Kaori, toujours rouge. Ryô, je ne suis pas un machin, mais une femme ! Combien de fois faudra-t-il que je te le répète ? Et merci Mick de me défendre mais c’est pas une raison pour porter ta main à mes fesses ! TENEZ !!!  

 

Et sans prévenir elle sortit une massue qu’elle mania comme une batte de base-ball et envoya paître les deux hommes qui atterrirent dans un mur qu’ils explosèrent. Miki porta une main à son front. Elle qui prévoyait de sortir en amoureux, allait devoir rester au café pour réparer les dégâts occasionnés.  

Kaori aperçut son amie qui secouait la tête de désespoir et s’en voulut tout de suite d’avoir puni ses deux types. Elle se précipita vers Miki et lui prit les deux mains.  

 

- Excuse-moi Miki, je n’ai pas réfléchi, je me suis laissée emporter. Je suis désolée pour le café.  

- Ce n’est rien Kaori, on a l’habitude, pas vrai Falcon ?  

- Hum. Et puis on ne peux pas t’en vouloir de punir ces pervers. Bon, je vais chercher de quoi réparer tout ça.  

 

Umi partit dans la remise chercher ses outils. Il entendit une chaise voler puis un bruit de fracas. Il revint dans la salle et constata qu’elle était encore plus ravagée qu’il y a deux minutes. En effet les deux pervers en avaient profité pour sauter sur les deux femmes mais sans compter sur leurs ripostes. Une goutte de sueur apparut sur son front quand il vit Kaori, massue en main, un pied sur le postérieur de Ryô avec un large sourire aux lèvres. Elle se tourna vers lui et lui dit :  

 

- Ces deux-là vont réparer le café pour toi, comme ça avec Miki vous allez pouvoir sortir tranquillement.  

- Foi (quoi) ?? Cracha Ryô.  

- Tu te tais et t’obéis, sale pervers, lui répondit sa partenaire en appuyant encore plus fort sur ses fesses. Si tu restais calme, on ne serait pas obligé d’en arriver là.  

 

Elle se redressa et fit un signe de tête à Miki pour lui assurer qu’elle avait la situation en main. La barmaid, trop heureuse, ne se fit pas prier ; elle attrapa la boîte à outils, la déposa par terre puis prit Falcon par la main avant de se diriger vers la sortie en toute hâte.  

 

- Merci Kaori.  

- Mais de rien, profitez-en les amoureux.  

 

Elle vit ses amis partir, Miki au bras d’un Falcon fumant de rougeur. Elle baissa la tête vers les deux nettoyeurs et leur intima l’ordre de se mettre au boulot. Les deux compères se relevèrent en râlant, marmonnant que ce n’était pas à eux de faire le ménage. Une massue sur le bord de leur crâne les fit changer d’avis et ils se mirent à la tâche en chantant, l’air bête.  

Kaori poussa un soupir. Elle s’assit sur un tabouret et les regarda travailler. Mais au bout d’un moment elle s’aperçut que les deux amis chuchotaient dans leur coin. Elle se leva et s’approcha d’eux.  

 

- On peut savoir ce que vous marmonnez tous les deux ?  

- Oh, mais rien du tout ma Kaori chérie, susurra Ryô.  

- On disait juste que tu étais magnifique aujourd’hui, renchérit Mick.  

- Mais bien sûr, vous étiez en train de comploter, pas vrai ? Je vous connais bien, vous cherchez un moyen pour courir après les filles.  

- Mais non voyons, que vas-tu imaginer ??  

- La vérité. Mais je vous ai à l’œil, alors faites gaffe.  

 

Tandis qu’elle disait ça une massue se matérialisa dans sa main. Les deux hommes déglutirent en voyant l’objet de leur tourment et retournèrent à leur besogne. Mais dès que Kaori eut le dos tourné ils recommencèrent à papoter.  

 

- Bon on fait comme on a dit.  

- D’accord, dit Mick.  

 

Il jetèrent un rapide coup d’œil par-dessus leur épaule et virent la jeune femme qui les observait du coin de l’œil. Soudain ils laissèrent tomber leurs outils et se jetèrent d’un seul homme sur Kaori qui, prise de panique face à ce revirement de situation ne pensa pas à sortir son marteau. Ils chutèrent tous les trois au sol.  

 

- Ahhh, mais qu’est-ce qui se passe ? Demanda Kaori en voyant les deux hommes arborant un air sérieux.  

- Chut, ne bouge pas, lui intima Ryô.  

 

La jeune femme lui obéit, inquiète. Elle les vit se redresser puis tout à coup foncer vers la porte. Par la vitre elle vit son partenaire lui faire un pied de nez. Il n’y avait rien du tout, ils venaient tous les deux de se jouer d’elle. La fureur prit possession de Kaori. Elle voulut se précipiter à leur poursuite mais elle stoppa son élan. Elle ne pouvait pas laisser le café sans surveillance. Elle aperçut alors le panneau fermé sur le comptoir. Elle s’en saisit et la plaça sur la porte qu’elle claqua au passage. Elle fit deux pas dans la rue et tourna tête de gauche à droite mais les deux zigotos avaient déjà disparu. Elle souffla fort pour se calmer puis se mit à réfléchir. On était le jour de la St Valentin et elle avait lu partout sur des affiches dans la ville qu’il y avait des ateliers créatifs pour jeunes filles au centre commercial.  

Un sourire diabolique se peignit sur ses lèvres. Elle savait maintenant où les trouver.  

Elle se rendit donc au centre commercial et comme prévu les deux plus grands pervers du Japon s’y trouvaient aussi, bavant devant les filles qui cuisinaient des chocolats. Ryô sautait sur tout le monde tandis que Mick tentait une approche plus glamour. Alors que leurs interlocutrices étaient sous le charme de ces dragueurs, elles reculèrent soudain, le visage inquiet. De la fumée noire s’élevait de derrière les deux hommes. Elles reculèrent prise de panique en voyant deux poêles s’élever dans les airs puis prirent leurs jambes à leur coup. Les deux hommes restèrent la bouche grande ouverte face à ce comportement. Mais ils comprirent bien vite pourquoi en sentant l’atmosphère virer à l’orage. Ils tentèrent de partir sur la pointe des pieds mais deux poêles se brisèrent sur leur crâne.  

 

- Vous comptiez vraiment me faire faux bond ? Cracha Kaori, contenant très mal sa colère.  

- Ahaha, c’est pas ce que tu crois…  

- Non, tenta Mick, j’étais venu acheter des chocolats pour Kazue comme elle travaille aujourd’hui je voulais lui faire une surprise.  

- Mais bien sûr Mick, je vais te croire. Et pour ça tu as besoin de draguer les cuisinières ?  

- Hein ?? Mais tu te trompes voyons, on ne draguait pas, pas vrai Ryô ?  

- Bien sur que non. Kaori, tu vois toujours le mal partout.  

- Et pour cause ! Au lieu de faire les jolis cœur vous avez intérêt à revenir au café immédiatement ! Sinon je vous assure que ce n’est pas une poêle qui va atterrir sur vos têtes mais une énorme massue !  

- Ok, ok, c’est bon, on arrive.  

 

Les deux hommes avaient la mine triste, eux qui avaient pensé draguer toute la journée, se retrouvaient flanqués du diable en personne. Alors qu’ils traversaient le hall du centre commercial ils aperçurent au loin une immense masse qui ne semblait pas à l’aise parmi toute cette foule.  

 

- Eh Ryô, regarde, c’est Umi-chou !! Ahaha, on dirait bien qu’il est tendu, t’as vu comme il se tient raide ?  

- Hahaha, c’est trop drôle de le voir comme ça. Mais attend, s’il est là ça veut dire que Miki d’amour est là aussi. Vite, allons la sauver.  

- Vous n’irez nulle part tous les deux, rugit Kaori en les tirant par leurs cols de chemise. Vous allez les laisser tranquilles, est-ce que c’est clair ?  

- Oui, oui, arrêtes tu nous étrangles.  

 

Elle relâcha son étreinte mais avant que les hommes n’aient pu faire un geste, elle leur avait déjà enserré le coup avec un collier pour chien.  

 

- Arghhh, mais t’es folle ?? Enlève-nous ça.  

- Il n’en est pas question. Je suis sûre que lâchés vous allez partir faire n’importe quoi dans la ville et j’ai pas envie de vous courir après ! Alors maintenant vous allez rester bien sages et me suivre c’est compris ?  

 

Le regard et surtout le ton employés ne laissaient pas le doute sur leur punition s’ils n’obéissaient pas. Ils se laissèrent faire jusqu’à ce que la curiosité l’emporte.  

 

- Mais ils sortent d’un salon de thé ? Oh Kaori, laisse-nous les suivre !  

- Quoi ? S’étrangla la jeune femme. Vous êtes pas bien ! C’est leur journée à tous les deux, alors laissez-les tranquilles.  

- Mais…  

- Non, coupa-t-elle.  

 

Ils sortirent à leur tour dans la rue. Kaori vit son couple d’amis, Miki se collant à Falcon. Cette image la fit sourire. Ils étaient certes un couple étrange mais tellement mignon. Elle les enviait de s’être déclaré et de vivre enfin leur amour au grand jour. Une réflexion de Ryô la sortit de ses pensées.  

 

- Oh, les petits coquins, ils prennent le chemin du quartier des hôtels !  

- Hein, s’écria-t-elle ?  

 

Son partenaire avait raison, elle n’en croyait pas ses yeux. Sans s’en rendre compte elle se mit à les suivre, tirant à sa suite les deux pervers qui se regardèrent tout content.  

Arrivés dans la fameuse rue des amoureux, elle les vit entrer dans hôtel. Un corbeau se posa sur son épaule. Jamais elle n’aurait cru que son amie irait dans un tel endroit.  

 

- Oh, quelle petite coquine cette Miki, dit Mick. Je ne l’imaginais pas aussi débauchée !  

- Fiu fiu fiu, renchérit Ryô, la bave aux lèvres.  

- Arrêtez de baver tous les deux, leur intima Kaori. Je suis sûre qu’il y une explication raisonnable à tout ça.  

- Moi je sais, s’ exclama le nettoyeur japonais en levant l’index. Tout ceci n’est qu’un prétexte. Miki savait que je la suivrais. Falcon ne peut aller dans un endroit pareil, donc c’est clair, c’est moi qu’elle attend. Wouh, je la vois allongée sur des draps de satin, offerte à moi ! Miki mon amaoour, j’arrive !!!  

 

Il s’élançait dans les airs quand il fut ramener brutalement en arrière, à moitié étranglé.  

 

- Tu restes là sale chiant en rut ! Je t’interdis de les déranger dans un moment intime.  

 

Kaori ne put s’empêcher de rougir en finissant sa phrase. C’est pas vrai, pas Miki et Falcon !!  

La curiosité fut la plus grande et tous trois restèrent cachés derrière une poubelle jusqu’à ce que le couple de mercenaires ressorte de l’hôtel deux heures plus tard et prenne le chemin du parc de Shinjuku.  

La filature reprit. Les deux hommes n’arrêtaient pas leurs commentaires pervers, ce qui agaçait au plus haut point Kaori. Ils arrivèrent finalement au parc et se cachèrent derrière des buissons en voyant le couple s’asseoir sur un banc. Les gens qui se promenaient s’écartaient du banc en voyant ce géant tout rouge qui faisait assez peur. Miki, elle, mangeait tranquillement une glace tout contre le torse de son mari. Ils restèrent ainsi un bon moment.  

Les trois amis cachés commençaient à s’ennuyer. Ryô, agenouillé, son menton dans la paume de sa main droite, baillait aux corneilles.  

 

- Bon, ils font plus rien là ! Si on allait ailleurs à la place ?  

- Oui, on s’ennuie par ici. Tu viens Kaori ?  

 

Mais la jeune femme ne répondit pas. Elle fixait ses amis avec une lueur triste mêlée à de l’envie dans son regard noisette. L’américain et le japonais comprirent tout de suite la raison de ce trouble. Mick jeta un coup d’œil à Ryô puis lança :  

 

- Au fait Ryô, qu’as-tu acheté pour Kaori ?  

- Hein, de quoi tu parles ?  

- Bin c’est la Saint Valentin non, alors, c’est quoi ton cadeau ?  

- Pff, tu crois pas que j’ai d’autres choses à acheter non ? Faire un cadeau à Kaori, on aura tout entendu.  

- Oui, j’ai entendu. Et moi je ne voudrais pas d’un cadeau d’un pervers comme toi. Siffla Kaori.  

 

Les deux partenaires commençaient à se chamailler. Mick en profita pour sortir une branche de gui qu’il pendit au-dessus de leur tête.  

 

- Tiens, regardez au-dessus de vous.  

- Hein ?  

 

City Hunter leva les yeux et vit le gui. Ils déglutirent en comprenant où voulait en venir l’américain.  

 

- Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Vous savez pas qu’il faut s’embrasser sous le gui ?  

- Non mais ça va pas ?  

 

Les deux partenaires s’éloignèrent l’un de l’autre, mettant le plus de distances entre eux. Ils fusillèrent du regard leur ami qui souriait de toutes ses dents.  

 

- Ah, je crois que nos tourtereaux ont décidé de rentrer.  

- Quoi ?  

 

En effet Falcon et Miki s’étaient levés et se dirigeaient vers la sortie du parc et donc vers le café.  

 

- Mince s’écria Kaori, on a tout laissé en plan, vite, il faut arriver avant eux.  

 

Elle chopa la manche des deux hommes et se mit à courir dans la direction opposée pour ne pas se faire voir. Ils empruntèrent des petites ruelles en courant comme des fous et finirent par arriver au café. La salle était toujours dans un état pitoyable. Kaori soupira de désespoir : jamais ils n’auraient le temps de tout remettre en état, les propriétaires allaient arriver. D’ailleurs la porte s’ouvrit sur eux.  

Une corbeau traversa la pièce quand les deux arrivants virent que rien n’avait changé depuis leur départ.  

 

- Ah Miki, Umi, vous êtes déjà là ?  

- Oui Kaori. Hum, j’ai l’impression que ces deux pervers t’ont donnée du fil à retordre toute la journée non ?  

- Heu, et bien…  

- Ne t’inquiètes pas, c’était prévisible avec ces deux-là. Ils ont profité de notre absence et de ne pas être surveillés par Falcon pour faire les imbéciles.  

- C’est ça, répondit Kaori en hochant la tête.  

- Attends, tu… commença Ryô.  

 

Un regard de sa partenaire le fit taire.  

 

- Bon, vous pouvez rentrer, on s’occupe du café, pas vrai nounours ?  

- Humpf.  

- Oh, Kaori, avant que tu ne partes j’ai quelque chose à te dire.  

- Oui ??  

- Merci pour cette journée.  

- Mais de rien.  

 

La jeune femme était mal à l’aise, elle avait suivie son amie et ne lui avait donc pas laissé d’intimité. Miki mit sa main sur son épaule et lui fit un grand sourire.  

 

- On sait que vous nous avez suivi cette après-midi.  

- Oh, Miki, je suis…  

- Non, la coupa son amie, disons qu’on a bien rigolé en allant dans cet hôtel !  

- Mais alors…  

- On n’a rien fait. Voyons Kaori, Falcon n’est pas Ryô ou Mick, c’est parce qu’on avait sentit que vous étiez derrière que nous y sommes entrés. En fait il y avait une autre sortie et nous sommes donc aller nous promener ailleurs. Je l’ai eu ma Saint Valentin.  

- Oh, je suis heureuse pour toi Miki.  

- Merci. Et puis si tu avais vu Falcon quand on est entré dans cet hôtel !Il était tout rouge le pauvre.  

- Je veux bien te croire , rigola Kaori. Bon je crois qu’il est temps de rentrer. Allez Ryô, on y va.  

 

Elle attrapa son partenaire et rentra chez eux après avoir laissé Mick devant son immeuble.  

Elle grimpa dans sa chambre. En ouvrant la porte elle eut la surprise de découvrir un paquet sur son lit. Elle l’ouvrit fébrilement, sachant qu’il venait de son partenaire. Elle découvrit une peluche d’une grenouille un peu moche. Elle regarda son cadeau, perplexe. Elle se retourna en entendant des pas dans le couloir et vit Ryô qui se tenait accoudé à la chambranle de la porte.  

 

- Alors, ton cadeau te plait ? Demanda-t-il d’un ton nonchalant.  

- Oui, merci. Mais une grenouille ? Elle est affreuse en plus !  

- Non, c’est un crapaud.  

- Une grenouille, un crapaud, c’est la même chose.  

- Non, le crapaud est plus moche et il te ressemble plus.  

- Espèce de…  

 

Kaori s’énerva et punit Ryô d’un bon coup de massue. Elle quitta la chambre et alla préparer le dîner pour se détendre. Ryô s’extirpa du sol puis gagna sa propre chambre. Il sourit en voyant une boîte de chocolat posée sur son lit. Kaori avait pensé à lui.  

Il prit un chocolat qu’il engloutit en une bouchée. Délicieux comme sa partenaire.  

 

Après le dîner Kaori remonta dans sa chambre. Elle se laissa tomber sur son lit puis attrapa sa peluche qu’elle regarda longuement. Au bout d’un moment elle finit par remarquer que la peluche tenait une fleur de lys à crapaud dans la poche de sa veste. En reconnaissant la fleur Kaori ne put empêcher une larme de couler le long de sa joue. C’était une façon pour Ryô de lui dire ses sentiments de manière détournée. Elle décida de le rejoindre.  

 

 

Ryô était sur le toit et contemplait la ville à ses pieds. Soudain il sentit la présence de sa partenaire. Kaori s’approcha de lui et passa son bras sous le sien avant de poser sa tête dessus.  

 

- Merci encore pour la peluche.  

- Je croyais que tu ne l’aimais pas.  

- J’ai changé d’avis.  

 

Il sourit en entendant ça. Cela signifiait qu’elle avait vu la fleur qui rappelait le mariage de Miki et la bataille contre le général Kreutz. Et cette fleur avait pour signification : Je t’appartiens à jamais.  

Il passa son bras autour des épaules de Kaori pour la réchauffer car le vent s’était levé.  

 

- Bonne Sait Valentin Kaori.  

- Joyeuse Saint Valentin Ryô.  

 

 

 

 

FIN 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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