Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Emoyn

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 27-10-10

Ultimo aggiornamento: 27-10-10

 

Commenti: 13 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Ryo et Kaori se retrouvent mariés, mais comment cela a-t-il pu se produire ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Mariés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Mariés

 

Capitolo 1 :: Mariés

Pubblicato: 27-10-10 - Ultimo aggiornamento: 27-10-10

Commenti: Voici ma première fiction. J'espère qu'elle vous plaira. C'est un petit one_shot qui trottait dans ma tête depuis quelques semaines et que je me suis décidé à écrire y'a deux jours.

 


Capitolo: 1


 

Mais pourquoi avaient-ils accepté cette situation ?  

 

Tournant en rond dans la chambre de cette demeure japonaise, Kaori sentait les émotions la dépasser pour de bon. Bon sang, il ne manquait plus que ça. Non mais, comme s’il n’avait pas pu y réfléchir avant de les entrainer dans cette situation. Même pour le bien d’une mission, il y avait pourtant des choses à prendre en compte non ?  

 

Kaori se figea d’un coup en apercevant un miroir en pied qui lui renvoyait son image actuelle. Elle portait encore la longue robe blanche qui avait servi durant cette cérémonie qui aurait dû être bidon. Son voile translucide, brodé de ça et là de fleurs blanches sur le tissu, trônait au sommet de son crâne, rehaussant ses cheveux auburn, ses yeux noisettes. Son bouquet était encore dans ses mains, bien que malmené par ses excès de colère depuis plus d’une heure.  

 

C’était vraiment dommage : elle était si jolie ainsi. Songeant à cet instant à son frère, elle fixa le ciel à travers la fenêtre lorsque trois coups furent frappés à la porte de sa chambre.  

 

- Kaori, je peux entrer ?  

 

- Oh Saeko. Dis moi vite que tu as de bonnes nouvelles pour moi !  

 

- Hélas, je crois que non. Répondit l’inspectrice en remettant en place la mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux. Malheureusement, les papiers ont bien été signés à vos deux noms, c’est un acte officiel, fait devant un prêtre qui plus est. Je crains de devoir t’annoncer que Ryo et toi êtes véritablement mariés.  

 

Cette phrase tomba comme un couperet au dessus de la tête de la nettoyeuse. Mariés ! Ryo et elle étaient mariés !  

 

Elle ne savait plus quoi en penser. Devait-elle se mettre à pleurer ou se réjouir de cet incongru tour du destin qui réalisait ses rêves les plus fous, mais pas comme elle l’aurait souhaité. Ne voulant rien laisser paraitre finalement devant Saeko, elle opta pour se laisser aller à la colère qui l’envahissait.  

 

- Je vais le tuer cet abruti !  

 

Sortant une de ses massues, elle se précipita vers la salle de réception où elle était certaine de retrouver son fichu partenaire qui, loin de combler ses espoirs en lui déclarant son amour, l’avait épousée sans le vouloir, et tout ça pour une mission.  

 

   

 

 

Flash back  

 

- Ryo, Ryo, lève toi espèce de feignant ! On a une cliente qui nous attend. Non mais, tu ne pouvais pas rentrer plus tôt la nuit dernière.  

 

- Encore un peu dodo, tu n’as qu’à y aller seule !  

 

Elle avait cru rêver en voyant le nettoyeur serrer encore plus fort son oreiller contre lui, alors même qu’elle lui proposait d’aller voir UNE cliente ! Ses rêves étaient-ils à ce point délicieux pour qu’il ne daigne même pas aller voir une jolie jeune femme avec qui ils avaient rendez-vous ? Sortant sa massue, elle asséna un coup spécial “réveil du matin made in Kaori” sur la tête du nettoyeur, avant de le tirer par son marcel pour l’envoyer à la salle de bain.  

 

- Ahhhh, mais Kaori lâche moi ! Grogna-t-il en gesticulant des bras et des jambes pour tenter de contrer la traction qu’elle exerçait contre lui.  

 

- Ah non mon coco, tu vas te dépêcher. Nos comptes en banque sont dans le rouge ! On a vraiment besoin de ce contrat si tu veux continuer à aller voir tes bunnies dans le Kabuchi-kô !  

 

A cette annonce, Ryo avait ouvert un œil plus éveillé.  

 

- Mais pourquoi tu ne l’as pas dit avant ? Tu sais pourtant que c’est important pour moi de pouvoir gâter mes petites chéries.  

 

Se précipitant dans la salle de bain, il en était ressorti, quelques instants plus tard, douché et fin prêt, se précipitant sur le petit déjeuner que Kaori avait déjà servi. Se goinfrant le plus rapidement possible, il s’était même permis de grogner après Kaori qui avalait tranquillement son café.  

 

- Mais dépêche toi ! On va finir par être en retard !  

 

Sans même lever les yeux vers lui, Kaori continua de déjeuner tranquillement.  

 

- Te connaissant, j’ai pris la liberté de te réveiller un peu plus tôt que d‘habitude !  

 

Le silence s’était installé d’un coup dans la cuisine à ces mots. S’étonnant de ce silence, Kaori avait légèrement relevé les yeux de sa tasse pour apercevoir le regard tendre de Ryo poser sur elle. Etonnée, elle avait complètement relevé la tête, mais il avait de suite cessé son attitude pour déclarer de go avec des larmes dans les yeux :  

 

- Et dire que j’aurais pu profiter des miss mokkori de mon rêve plus longtemps !  

 

Blessée une fois de plus, elle n’avait même pas relevé cette annonce, préférant s’affaisser sur elle-même plutôt que de le punir une fois de plus. Se redressant, elle était finalement sortie de la pièce en laissant là le restant de son café, et avait enfilé son blouson.  

 

Ils étaient finalement sortis de l’immeuble, et le manège de Ryo envers les jolies femmes qu’il avait croisées sur la route les menant au Cat’s Eye, avait repris comme à son habitude. Lasse, elle n’avait cette fois sorti sa massue qu’à la troisième tentative de Ryo, lorsque la femme qu’il avait abordée, avait pour une fois, semblée accepter la drague de cet imbécile. L’écrasant à même le trottoir, elle l’avait ensuite tiré derrière elle jusqu’au café sous le regard ahuris des passants.  

 

Une fois au café, tout avait été très vite. Trop vite pour qu’elle se souvienne des détails. La cliente devait participer au mariage d’une amie, mais se retrouvait menacer de mort durant la cérémonie. Ne voulant pas troubler ce jour si important pour son amie, elle avait annoncé partout que la date était avancée d’une semaine et que c’était prévu pour ce jour même.  

 

Sans comprendre comment, Ryo avait décidé de jouer avec Kaori le faux couple de mariés. Eriko leur avait prêté pour l’occasion la plus belle robe que Kaori ait pu voir jusqu’à présent et ils s’étaient retrouvés à l’église. La cérémonie avait eu lieu devant leurs amis à eux, acceptant pour le coup de jouer les invités en donnant le change pour faire croire à ce mariage.  

 

Les abrutis qui avaient voulu s’en prendre à leur cliente, s’étaient fait recevoir d’une manière peu banale en tombant sur tout un groupe armé : de Mick à Saeko en passant par Falcon, sans compter City Hunter.  

 

Embarqués par Saeko, ils n’avaient pas eu le temps d’entendre le prêtre annoncer au départ de ses criminels :  

 

- Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée !  

 

Et tout ce dont elle se souvenait, c’était les lèvres de Ryo effleurant son front, alors que Mick était en train de déclarer à ce gardien du culte que le couple était trop prude pour s’embrasser devant tout le monde. Puis elle s’était retrouvée dans cette chambre... nuptiale !  

 

Fin du flash-back  

   

   

 

   

Elle se dirigeait désormais vers l’abruti qui avait tout organisé en omettant de lui signaler que la cérémonie était finalement vraie. Elle s’arrêta un moment dans sa marche vengeresse en se demandant si finalement, elle ne devrait pas plutôt profiter de cette situation. N’était-ce pas le meilleur moyen de se venger que de pouvoir l’empêcher désormais de sauter sur tout ce qui bougent en jupe dans Tokyo en exhibant fièrement l’alliance à son index gauche sous son nez. Elle fixa un instant l’anneau d’or à son doigt avant de sentir les larmes lui monter aux yeux.  

 

Elle arriva enfin devant la salle où avait été organisée une fausse réception. Ils n’avaient pas su exactement à quel moment attaqueraient ses bandits et avaient finalement organisé d’un bout à l’autre ce mariage précipité.  

 

Assis sur un tabouret devant le bar, Ryo parlait à Mick d’un air tranquille. Elle bouillonna. Non mais il le faisait exprès ou quoi ? Le connaissant, elle aurait cru le surprendre en train de crier qu’il était maudit d’être marié à un garçon manqué, qu’il allait organiser le divorce désormais, et tout un tas d’autres sottises de ce genre. Mais pas le voir deviser gaiement avec son acolyte américain.  

 

Elle s’approcha discrètement, tentant d’entendre ce que pouvait être le sujet de leur discussion. Mais rien n’y fit. Elle décida finalement d’entrer dans la pièce pour de bon et ne put contenir son émotion en voyant les yeux de Ryo fixés sur elle dans sa robe blanche avec un air admiratif. Mais pourquoi la regardait-il ainsi sans même essayer de se cacher ? Décidemment, il était étrange aujourd’hui !  

 

Elle pris son air de furie et attaqua de suite de front :  

 

- Ryo, viens un peu par ici ! Il faut qu’on parle !  

 

- Qu’on parle de quoi ? Tu vois Mick, dit-il en se retournant vers son comparse avec l‘air nigaud, comment veux-tu que je sois heureux en étant marié à une furie pareille ?  

 

Il venait de reprendre son attitude habituelle, la déconcertant devant tant de changements sur cette journée. Ses émotions se bousculaient dans sa tête. Sentant son cœur se mettre à battre à mille à l’heure, elle le regarda un moment surprise, avant d’abattre sa massue “abruti de mari” sur son crâne.  

 

Sans qu’elle ne comprenne comment, sa massue s’encastra sur le bar au lieu d’aplatir son partenaire et elle se retrouva dans les bras de Ryo qui l‘emmenait dans les couloirs. Plus que surprise, elle se retrouva dans leur chambre et il la déposa délicatement à terre avant d’aller en refermer la porte et de la verrouiller.  

 

- Ryo ? Mais que ?  

 

Elle ne put prononcer un mot de plus que les lèvres de ce dernier vinrent se poser sur sa bouche, la rendant muette. Les larmes qu’elle tentait de retenir se mirent à couler malgré elle. Elle avait subi trop de pression et d’événements en une seule journée, trop de changements dans ses habitudes... Elle se sentait perdue et heureuse à la fois. Mais heureuse de quoi ?  

 

Ryo ne semblait pas pouvoir la laisser ouvrir la bouche tant il s’accrochait à ses lèvres et elle sentit ses jambes la lâcher. Il la tint un peu plus fort contre lui avant d’écarter un peu son visage du sien pour la regarder droit dans les yeux.  

 

- Ryo ?  

 

Glissant sa tête vers son oreille, il lui murmura alors :  

 

- Idiote ! Tu ne vois pas que tout était organisé ? Tu crois que j’ai passé la nuit à faire quoi ?  

 

Le regardant, elle s’aperçut de son air sérieux en cet instant. Il la regardait avec la même tendresse que ce matin dans la cuisine.  

 

- Comment crois-tu que toutes ses choses ont pu être faites en si peu de temps ? Que ta robe de mariée t’aille si bien ? As-tu seulement remarqué que c’étaient des balles à blanc tout à l’heure ?  

 

- Mais comment tous ses hommes ? Pourquoi Ryo ?  

 

- Tu te souviens du vieux Nadochi qui me devait un service ?  

 

Elle n’en pouvait plus et se remit à pleurer de plus belle. Ryo lui saisit alors le menton :  

 

- Il n’y a qu’une seule chose que je n’ai pas pu faire par contre, et je compte bien remédier à cela.  

 

S’agenouillant devant elle, il lui pris la main et, caressant du bout des doigts l’alliance qu’il avait passé à son annuaire, il lui déclara :  

 

- Je t’aime Kaori Makimura, acceptes-tu de rester ma femme ?  

 

Balbutiant un “oui”; elle se précipita dans ses bras. Ryo attrapa ses lèvres et, la soulevant de terre, l’emporta vers le grand lit...  

   

 

 

 

 

.... - Ca a marché on dirait ? Ce fou, il pouvait pas directement le lui dire ?  

 

- Que veux-tu Mick ? Tu sais que Ryo n’est pas à l’aise avec ces choses là ! Et toi alors ? A quand la corde au cou avec Kazue ?  

 

- Ma chère Saeko, tu crois vraiment que je pourrais faire comme ce crétin et laisser tomber toutes les femmes de la terre pour une seule ?  

 

- Tu sais Mick, je crois que tu devrais réfléchir avant de parler à voix haute de ces choses là.  

 

Saeko s’écarta d’un mouvement brusque, laissant à une Kazue en fureur l’occasion d’aplatir son américain préféré sous sa massue. Saeko se mit à rire et tout en lui lançant un clin d’œil lui annonça :  

 

- Tu sais comment te faire pardonner Mick ! 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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