Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Beta-reader(s): RKever, Macema

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 27-10-10

Ultimo aggiornamento: 01-06-12

 

Commenti: 45 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une fiction dans un autre contexte que notre City Hunter, Ryô Saeba est un professeur dans une université où sa chère Kaori est son élève... Très vite un lien secret et étrange se lie entre eux... Êst-ce que leur statut professeur-élève, les empêcheront de faire évoluer et épanouir leurs sentiments ???

 

Disclaimer: Les personnages de "LES MEILLEURES ANNÉES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Les meilleures années...

 

Capitolo 4 :: La rumeur qui court !

Pubblicato: 14-02-11 - Ultimo aggiornamento: 17-12-11

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

- Au revoir Docteur et merci !  

 

Hide et Kaori montèrent dans la voiture. Hide aida Kaori à monter, puisque malheureusement celle-ci devrait s’encombrer de béquille durant deux semaines.  

 

- C’est quoi ce docteur chez qui tu m’as emmené, quel pervers. Rougit-elle.  

-Ah, ah, il n’est pas méchant !  

- Oui, bah pour son âge il pourrait se tenir !  

- En tout cas, c’est un excellent médecin et puis tu devrais être contente, il t’a privé de sport pendant deux semaines.  

- J’aurai préféré toute l’année ! Dit elle déçue.  

- Aller, aller, ne râle pas je vais te faire un bon repas, ce soir !  

- Tu n’es pas obligé de rester tu sais !  

 

Hide paru triste  

 

« Ah, la, la, je n’ai même plus le droit de m’occuper de ma petite sœur »  

 

Kaori remarqua le comportement assez triste de son frère, elle ne voulait pas le blesser. Kaori aimait énormément son frère, elle ne voulait tout simplement pas l’ennuyer.  

 

- Hide ne fait pas cette tête, je ne voudrais pas être un fardeau pour toi, c’est tout, ton métier de professeur est déjà assez lourd et épuisant.  

- Ne t’en fais pas, tu ne me dérangeras jamais Kaori, tu sais bien que je te vois toujours comme une petite fille de cinq ans…  

- Oh oui, trop même. Dit-elle en souriant.  

 

Ils rentrèrent enfin chez Kaori, Hide se mit au fourneau, il prépara un bon repas à Kaori, suivi d’une fraîche coupe de fruits frais pour le dessert, afin que Kaori reprenne des forces.  

 

- Merci Hide, c’était délicieux…  

- Ah, je suis content que ça t’aies plus ! Bon, bah je vais faire la vaisselle.  

- Tu veux que je t’aide ?  

- Ca ne va pas non ? Tu vas plutôt aller te reposer !  

- D’accord ! Je vais aller regarder un film alors !  

 

Le téléphone sonna.  

 

- Ne bouge pas je décroche !  

- Ca doit être Hélène !  

- Ah bon ?  

- Oui, on s’appelle tous les soirs.  

- Ah oui. Hide sourit : Allo ?  

- Hide ? Que fais-tu à la maison ?  

- Je suis venu aider Kaori, elle…  

- QUOI, il lui est arrivé quelque chose, c’est grave, elle est blessée ? Passe la moi que je lui parle !  

 

Hide rigola, Hélène pouvait faire sa grande morale à Hide, n’empêche qu’elle était aussi mère poule que lui, si Hide n’avait pas voulu que Kaori habite seule, Hélène aussi si était fortement opposée, d’ailleurs c’est pour ça qu’elle l’hébergeait durant sa dernière année d’université. Il se résigna donc à lui passer le téléphone.  

 

- Allo, ma puce, que t’arrive-t-il, rien de grave j’espère, tu as tout ce qu’il faut, tu veux que je rentre peut-être ?  

- Mais non, arrête, ce n’est rien Hélène, j’ai juste le mollet très enflé et légèrement contusionné mais rien de grave, j’ai des béquilles pendant deux semaines… Mais ne t’en fais pas cela ira.  

- NON MAIS TU RIGOLES !!  

 

Hide et Kaori s’écroulèrent !  

 

- TU AS DES BEQUILLES ? Et tu veux que je te laisse seule…  

- Mais ne t’en fais, je suis grande, je serais me débrouiller !  

- Mais, tu es sure et puis d’abord comment t’es-tu blessée ?  

- Et bien tu connais ma maladresse en sport, je suis tombée en courant et je me suis écrasée sur un gros caillou ! Voila, ah, c’est bête !  

- Ma pauvre chérie, bon écoute, tu n’as pas le choix, je rentre !  

- Hélène, tu es en plein travail et mademoiselle Earth compte sur toi pour son mariage, ce n’est rien, ne t’inquiète pas et puis si j’ai besoin je peux compter sur Hide, il va rester quelques jours avec moi.  

- Bon, tu es sûre ?!  

- Mais oui enfin, ne te fais pas de soucis.  

- Très bien, mais surtout tu fais attention, tu prends bien tes médicaments et s’il y a quoi que ce soit, surtout tu m’appelles et je débarque sur le champ, d’accord ?  

- Ah, ah, mais oui  

- Bien, bon au moins tu es privée de sport pendant un bon moment.  

- Oui, c’est sûr…  

- Ah, je dois te laisser, on me bip sur l’autre-ligne, surement Isabelle qui se demande encore qu’elle coiffure se faire faire. Elle ria.  

- Ah ces femmes alors, bon je te laisse travailler alors, passe une bonne soirée grande sœur, bisous.  

- Toi aussi ma puce, ah passe moi ton Hide avant de raccrocher !  

- Euh, oui, tiens Hide !  

- Allo, mon cher Hide… SI JAMAIS KAORI A ENCORE DES SOUCIS ET QUE TU VEILLES MAL SUR ELLE, JE REVIENS ET TE JETTE DU HAUT DU MONT FUJI, C’EST CLAIR !!!!  

 

Kaori tomba, pauvre Hide se dit-elle, pour une fois qu’il n’avait rien fait.  

 

- ET DU CALME, JE SUIS UN GRAND FRERE PARFAIT.  

- MOUAI, MOUAI, C’EST-CE QU’ILS DISENT TOUS !  

- GRRR, SALE RAT !  

- ESPECE DE POIREAU.  

 

Kaori ria  

 

- Ah, ah, il faut vraiment que je vous apprenne des nouveaux mots d’argot !  

 

Hélène raccrocha enfin, Hide râla, sa maudite sœur ne changera jamais se dit-il, il décida d’aller finir de ranger sa vaisselle.  

 

- Décidemment toutes les deux ne changeront jamais !  

 

Hélène, comme Kaori, était orpheline, elle avait été recueillie par son parrain, Jeff, lui-même mort prématurément. Hélène avait alors treize ans. Petite, elle était la voisine de Hide et Kaori, ils étaient souvent ensemble, à jouez, papotez, allez à l’école. Quand Hide et Kaori perdirent leur père, Hélène, du même âge que Hide, décida de les aider, aussi bien financièrement que matériellement. Elle fit même des jobs d’été pour qu’au moins Kaori ne manque de rien.  

 

Adolescente, Hélène et Hide n’avaient pas eu vraiment de vie. Ils avaient fait tellement de choses pour Kaori, que cette dernière ne voulait pas, une fois adulte, leur créer encore des soucis, c’est pour ça qu’elle était partie étudier loin. Mais même les années passants, ces deux là ne pouvaient s’empêcher de veiller sur elle.  

 

Elle leur était reconnaissante et ne pourrait jamais assez les remercier. Mais elle espérait quand même qu’un jour, son frère adoptif et sa sœur de cœur la laisseraient vivre sa vie et surtout pouvoir enfin profiter de la leur.  

 

Après cette pensée, Kaori s’endormit devant son film, sa journée l’avait exténuée. Son frère voulut la rejoindre, mais vu que celle-ci était partie aux pays des rêves, il l’a porta donc à sa chambre, la déposa sur son lit, la couvrit et l’embrassa sur le front – « Bonne nuit ma princesse ». Hide s’installa dans le canapé, regarda un moment la télé, mais lui aussi sombra après quelques douces pensées…  

 

 

 

Le lendemain, après sa journée minable passée à l’université, Hide lui proposa de passer la soirée et la nuit chez lui.  

 

- Tu es sûr ? Je ne vais pas vous déranger ?  

- Mais non, ne t’en fais pas, Ryô ne va pas m’en vouloir car j’arrive à l’improviste chez moi.  

- Oui tu as raison !  

 

Kaori se sentait bizarre, son cœur se mit à battre, elle était intérieurement joyeuse d’aller passer la soirée chez son frère, elle était même impatiente d’arriver et sa tête ne pensait qu’à une chose, Monsieur Larson serait là !  

Et vu son état, il serait forcément obligé de l’aider si elle n’arrivait pas à monter les escaliers par exemple.  

- Non mais Kaori, n’importe quoi !  

- Qu’est ce que tu dis ?  

- Ah, ah, non rien ! Rougit-elle.  

- Hum ?  

 

Hide et Kaori arrivèrent, ils prirent l’ascenseur et arriva enfin à destination.  

 

- Bienvenue dans notre antre Kaori !  

- Je suis surprise, c’est drôlement bien rangé et propre chez eux !  

- Qu’est ce que tu marmonnes encore ?  

- Mais rien !  

- Mouai, je suis sûr que tu es surprise de l’état si propre et bien veillant de notre appartement !  

- Ah, mais non !  

- Menteuse. Hide lui fit une pichenette sur le front. Kaori lui tira la langue !  

- Ryô, tu es là ?! Pas de réponse. C’est étrange, il devrait être là pourtant, tu veux bien aller voir dans la cuisine ? Je vais vérifier en haut !  

- Oui !  

 

Kaori se dirigea vers la cuisine, elle ouvrit la porte.  

 

- Tu es super sexy tu sais !  

- Chut, embrasse-moi !  

 

Kaori découvrit Monsieur Larson, debout la chemise ouverte, le pantalon à moitié défait et une fille assise sur la table. Ses jambes nues autour de la taille de Ryô, celle-ci était en petite tenue, en train de dévorer la bouche de Ryô ! Kaori, ne sachant que faire, s’excusa à voix haute.  

 

- Pardon !  

 

Les deux personnes se retournèrent !  

 

Non seulement en voyant cette scène, Kaori avait eu le cœur fendu, la réputation de Monsieur Larson était fondé et son cœur en fut blessé mais la femme avec qui était Ryô la choqua encore d’avantage.  

 

- Kaori !  

- Hé… Hé… Hélène…  

 

Des larmes roulèrent sur les joues de Kaori, Hide arriva au même moment !  

 

- Euh ?!  

 

Kaori poussa son frère et partit loin, vite de cette vision qui lui tordait tout son corps… Hélène la poursuivit.  

 

- Kaori attends je vais t’expliquer !  

- Non ! Pourquoi ! Pourquoi toi ! Ce n’est pas possible ! Non, non… NON !  

- Kaori ? Kaori ? Écoute ! Kaori !  

- NON !  

 

 

- Kaori c’est moi Hide, réveille toi ma belle ! Kaori !  

 

- AH !  

 

Kaori sursauta, mais où était-elle ? Dans son lit ? Mais ? Un rêve ?  

 

- Et bien ma belle, tu as du faire un sacré cauchemar, mais tu pleures même !  

- Quoi ?  

 

Et c’était vrai, Kaori pleurait, son rêve lui avait paru tellement réaliste. Son cœur battait encore la chamade et son corps était crispé comme jamais, des gouttes de sueur tombaient même de son front. Hide lui essuya ses larmes, le visage et la rassura.  

 

- Tu m’as fais peur, je t’ai entendu crier et même prononcer le nom d’Hélène ?  

- Oui, hum, ce n’est rien, ce n’était qu’un cauchemar…  

- J’avais bien compris, bon aller lèves toi, je vais te préparer un café bien serré  

- Oui…  

 

Pendant que son frère s’occupait, elle partit prendre sa douche, elle se passa de l’eau froide sur le visage et tant bien que mal essaya de se dépêcher. Elle alla dans la cuisine, mangea un peu, mais l’appétit ne venait pas.  

 

- Kaori, je ne sais ce qu’était ton cauchemar, mais il est parti maintenant, alors mange un peu s’il te plaît !  

- Oui tu as raison. Mais rien n’y faisait Kaori ne but que son café !  

- Bon ! On y va !  

- Oui !  

 

Tout le long du chemin, Kaori se recensa son rêve dans sa tête. Pourquoi la perturbait-il tant ? Hélène était mariée et avant toute confiance en elle, mais la scène lui paraissait tellement réaliste, comme ci elle visionnait une vidéo. Et puis pour couronner le tout, son premier cour était philosophie, avec qui, Monsieur Larson.  

 

- Tu veux que je t’aide ?  

- Non, ne t’en fais pas, ça va aller, Miki m’aidera par la suite !  

- Très bien, bonne journée alors !  

- Toi aussi Hide et merci frangin  

- De rien !  

 

Kaori alla en direction de sa salle de cours, elle ne croisa pas les filles, elles devaient déjà être monté, il faut dire qu’elle était en retard, sa jambe la ralentissait beaucoup pour se doucher et surtout s’habiller. Par ailleurs, le médecin lui avait conseillé jupe ou robe pour aux moins les deux semaines à compter, même si ce n’était pas très esthétique à cause de son gros plâtre, c’était plus facile et rapide.  

 

Kaori était donc toute jolie aujourd’hui, d’habitude en pantalon, là elle était sur son trente et un. Petite jupe plissée noire avec chemisier blanc et par-dessus une petite veste noire en coton, assez légère car pour un début du mois d’octobre, il faisait encore chaud et accompagné de tout ça, une paire de bottes noires.  

 

Kaori attendit l’ascenseur, mais celui-ci mettait beaucoup de temps à venir.  

 

- Rho, décidemment ce n’est pas mon jour !  

 

Soudain, elle entendit un gros boom à côté d’elle qui la surprise.  

 

- Il faut frapper fort sur ce maudit bouton pour que ce con d’ascenseur veuille bien descendre.  

- Monsieur Larson ?  

- Et oui, je suis aussi en retard que vous ?  

- Hum. Kaori rougit discrètement.  

- Bon, il fait quoi ce con, si mademoiselle toujours mal… je veux dire jamais contente nous tombe dessus, on va être collés tous les deux ! Ironisa-il, Kaori ria.  

 

Ryô eut un pincement au cœur, il n’eut pas le temps de se poser des questions puisqu’il entendit les talons pointus de mademoiselle « jamais contente ». Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin.  

 

- Vite ! Dit Ryô.  

 

Il rentra dans l’ascenseur, il vit que Kaori avait du mal avec ses béquilles alors, il la souleva et appuya très vite sur le bouton troisième étages, les portes se refermèrent au même moment où Marylou passa.  

 

Celle-ci le remarqua et fronça les sourcils, elle courut donc aux troisième étages.  

 

- Vite, vite !  

- Mais !  

- Cette pimbêche va courir dans ma salle, pour voir si c’était moi !  

- Ah ?  

 

Ils arrivèrent, Kaori dans ses bras, celle-ci dit un mot de contestation mais Ryô s’en moqua, Kaori était vraiment très gênée. Il courut vers sa salle, ouvrit la porte, tout le monde fut surpris, il déposa Kaori sur une chaise et ordonna, en courant vers son bureau :  

 

- Tout le monde page dix ! Go !  

 

Et tous les élèves s’exécutèrent, en solidarité avec leur prof chéri. Marylou ouvrit la porte.  

 

- C’était l’ouvrage, à l’époque, le plus attendu de tous les… Euh, mademoiselle Marylou, puis-je vous aider !?  

 

Elle se méfia, Marylou regarda Kaori et l’interrogea  

 

- Vous êtes à l’heure vous, alors qu’il y a peine cinq minutes je vous aie vu descendre de la voiture de votre frère !  

- Hum et bien…  

- Mademoiselle Makimira a été aidé par Monsieur Angel, la trouvant désorientée par cet ascenseur, qui au passage marche vraiment mal, il l’a porté jusqu’ici !  

- Grotesque. Toussa Sayuri, qui n’avait pas raté l’entrée de Ryô, portant de très près Kaori dans ses bras  

- Pardon Sayuri !  

- Je disais grotesque l’excu…  

 

Sayuri ne termina pas sa phrase, le regard que lui lança Ryô était tellement froid, qu’elle ne voulait pas encore avoir des ennuies avec lui, elle se tut donc.  

 

- Non rien…  

- Vous avez l’appel je présume !  

- Hum, oui… Marylou regarda le cahier d’appel et elle eut le dégout en y trouvant l’appel fait et même la signature de celui-ci.  

- Des questions mademoiselle ?  

- Je vous ai à l’œil… Tous les trois…  

- Rassurez-vous moi aussi, j’ai les deux yeux sur vous, d’ailleurs votre bouton de fièvre vous rend un charme naturel fou !  

- Oh ! Marylou claqua la porte.  

 

Les élèves rigolèrent à la remarque, très peu délicate, de Ryô.  

 

- Bon, allez au travail !  

 

- Ce n’était pas une blague, nous allons bien dans un premier temps étudier Aristote ! Est-ce que quelqu’un peut me renseigner sur Aristote ? Oui, Jill, je t’écoute !  

 

Jill était une fille plutôt dynamique, elle était plutôt intelligente mais très superficielle et trop extravagante d’où son amitié avec Sayuri.  

 

- Aristote est un philosophe grec, il est né environ en trois cent quatre vingt quatre avant J.C, il est était très influençable concernant toutes les époques à venir, il était très cultivé, une vraie encyclopédie, il a fait beaucoup de théorie dont plusieurs philosophes se serviront de modèle plus tard.  

- Oui c’est un bon début ! Quelqu’un veut ajouter quelque chose ? Oui, Sayuri !  

- Aristote a crée une école à Athènes, où il enseignait en péripatéticienne.  

 

Toutes ses copines se mirent à rire, les plus bêtes riaient par principe.  

 

- Ca va, c’est du grec « péripatein » qui veut dire promener, car en effet, Aristote enseignait en marchant ! Bien, quel élève fut le plus connu d’Aristote ?!  

- Platon – Répondit Miki.  

- Très bien et qui était ?  

- Aussi philosophe. Continua Miki - Mais il fut aussi poète et politicien.  

- Bien ! Et ?  

- C’est déjà pas mal ! Répliqua Sayuri – Ne le faisons pas plus ennuyeux qu’il ne l’est déjà.  

 

Et Sayuri amusa encore une fois la galerie.  

 

- J’aimerai que mon cours avance pour une fois mademoiselle et que vous cessiez vos propos qui font glouglouter la classe !  

 

Toutes les filles huèrent et Kaori rigola, mais ce rire, n’était pas pour plaire non plus à Ryô.  

 

- Mademoiselle Makimira, ce sont mes propos moqueurs concernant vos camarades qui vous font rire ?!  

 

Kaori pris très mal sa parole, décidemment cet homme était vraiment lunatique, mais Kaori n’était pas du genre à se laisser marcher dessus et décida de clouer le bec à cet imbécile.  

 

- Platon fonde ce qu'il appelle les Idées d'essence divine : il s'appuie sur la raison afin de justifier l'existence du Bien et de la Vertu auxquels on ne peut accéder que par la dialectique comme le dialogue, le raisonnement discursif.  

 

Kaori donna un regard perçant à Monsieur Larson, du genre, « ca c’est pour ton grade ».  

 

- D’où sa citation « Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique ». Finit-elle.  

 

Ryô se racla la gorge, décidemment il adorait de plus en plus cette fille, quelle répartie elle avait, Kaori lui faisait penser à quelqu’un qu’il connaissait et vu leur fréquentation cela ne l’étonnait pas.  

 

- « C’est la vraie marque d’un philosophe que le sentiment d’étonnement ». Lui répondit Ryô.  

 

- C’est de Platon aussi ! (Il fit un clin d’œil à Kaori).  

 

Quelques filles rient de la réplique de Monsieur Larson et même Kaori en ria.  

 

- C’est bien mademoiselle Makimira ! Bien prenez des notes !  

- Tu es super cultivée Kaori ! Se surprit Miki.  

- Oui, c’est grâce à ma sœur ! Elle adore l’histoire.  

- Ah oui Hélène  

- Oui  

 

Ce prénom resta dans la gorge de Sayuri.  

 

Le cours se termina enfin.  

 

- Attends je vais t’aider. Dit Miki  

- Merci  

- Vous venez les filles, je meurs de faim ! Se réjouit Reika.  

 

Les filles partirent à la cafétéria, Miki aida Kaori pour se choisir à manger, puis partit s’installer à une table. Elles étaient juste devant la table ou se trouvait Sayuri et ses harpies.  

 

Ryô alla en salle des profs.  

 

- Je te remercie vieux frère, pour l’appel de ce matin.  

- De rien, alors c’était l’excuse cette fois-ci, une jolie blonde, grande, brune peut-être. Bava Mick  

- Ni l’une, ni l’autre, elle était rouquine.  

- Rha, salaud, c’est la serveuse de samedi soir !  

- Yes !  

- T’en as profité, pendant que je m’occupais de ma petite sœur, toi tu t’es envoyé en l’air chez nous !  

- Ouai, j’en avais besoin, je n’ai pas les idées claires en ce moment. Ryô s’alluma une cigarette et pensa.  

- Ah, ah, t’es amoureux ou quoi !  

- Ne dit pas de conneries. Ryô poussa Mick  

- Et calme, je plaisantais ! Et toi Hide, t’en es où avec mademoiselle femme fatale.  

- Hein !  

- Monsieur patine dans la semoule ! Rétorqua Ryô.  

- Déjà c’est Reika et je ne patine pas dans la semoule, je prends mon temps moi je ne saute pas sur tout ce qui bouge, sans réfléchir.  

- OUH ! Firent Mick et Ryô.  

- Monsieur est plus romantique ! Dit Ryô.  

- Les femmes ne sont pas des bouts de viande ! Hide regarda froidement Ryô.  

- Calme toi, les filles, que je me tape, sont un célibataires et consentantes, et deux savent très bien que ce n’est que le coup d’une nuit, alors je fais de mal à personne !  

- Mouai !  

- Allez les mecs, on ne va pas s’engueuler, on va plutôt aller manger !  

- T’as raison, désolé Ryô, je suis un peu fatigué et sur les nerfs.  

- T’inquiète c’est rien mon loulou. Ryô l’attrapa par le cou et fit s’emblant de vouloir l’embrasser.  

- Rho dégage, arrête ce n’est pas drôle.  

 

A LA CAFETTE  

 

- Tu es toute pâle Kaori ! Tu aurais du rester chez toi aujourd’hui. Conseilla Miki.  

- Non, je me serais surement ennuyée toute seule chez moi !  

- Oh, bah moi cela ne me dérangerait pas d’être resté chez moi ! – Râla Reika.  

- Tu dis ça parce que cette après midi nous n’avons que des sciences !  

- Oui… Reika tira la langue à Miki.  

- En tout cas y’en a une que cela ne va pas déranger !  

- Oui, j’aime beaucoup les sciences, c’est une matière qui m’est agréable et qui me détend !  

- Tu es vraiment bizarre  

- Non, elle est tout simplement moins faignante. Taquina Miki.  

 

Toutes les filles virent arriver Monsieur Larson, elles le mâtèrent jusqu'à ce qu’il parte s’installer sur une table du fond avec ses collègues. En le voyant Reika posa une question à Kaori.  

 

- Au fait, c’est quoi cette complicité avec Monsieur Larson ? Dit-elle d’un air taquin.  

 

Sayuri et ses copines ouvrirent leurs oreilles, elles pouvaient entendre le nom de leur proche chéri à des kilomètres.  

 

- Mais de quoi tu parles ?  

- Ce matin il t’a porté jusqu'à ta chaise !  

- C’est juste parce qu’il ne voulait pas que mademoiselle Marylou nous prenne sur le fait !  

- Hein quel fait ? Dirent toutes deux.  

Kaori rougit – Mais sur le fait d’être en retard voyons !  

 

Cria-t-elle, par ailleurs, elle l’avait dit si fort que quelques uns l’entendirent et se retournèrent, dont Ryô et ses amis, Kaori rougit de plus belle. Miki ria.  

 

- Oui d’accord, mais il aurait très bien pu te laisser en plan.  

- Euh, oui ce n’est pas faux !  

- Ouh…  

- Quoi ! Ca va, il a du juste avoir pitié de ma pauvre jambe et puis mon frère est son meilleur ami, alors forcément il aurait eu des regrets s’il ne m’avait pas aidé.  

- Peut-être ! Bon allez, allons dehors nous détendre.  

- Oui !  

 

Les filles se levèrent, n’ayant pas l’habitude et par manque d’inattention, Miki et Reika étaient parties devant, en laissant la pauvre Kaori se débrouiller toute seule, d’ailleurs la pauvre avait bien du mal ! Quand soudain, un garçon de sa classe, Quentin, s’approcha.  

 

- Hum, tu veux que je t’aide ?  

- Oh, euh, oui, je veux bien…  

 

Quentin prit son plateau.  

 

- Tes copines t’ont délaissé. Dit-il en souriant.  

- Elles n’ont pas l’habitude que je sois blessée et puis, elles étaient dans leur conversation en plus. Sourit-elle.  

- Tu sais j’apprécie beaucoup le fait que tu ne te laisses pas faire face à Sayuri, cette fille ne veut le bien de personne, sauf elle.  

 

Kaori rigola.  

 

- Hey Hide, tu vas bientôt avoir un gendre. Plaisanta Mick.  

- Quoi. Dit-il en recrachant l’eau qu’il s’apprêtait à avaler.  

 

Ryô eut encore un pincement au cœur, le même que ce matin.  

 

- Oui, Quentin lui fait la conversation et en plus, elle vient de rire.  

- QUOI !!! Soudain Hide pensa, une sorte de petit diable vint se poser sur son épaule gauche.  

 

Un soir Hélène avait invité Hide chez elle, la veille où Kaori devait emménager chez elle.  

Elle voulait briffer son frère de cœur, afin qu’il ne commette pas de bêtises et qu’il ne mette pas la honte à sa petite sœur.  

 

FLASH BACK  

 

- Règle numéro trente.  

- Est-ce que c’est bientôt fini ?  

- SILENCE ! Trentième règle.  

- Oui, oui, je t’écoute.  

- Si tu vois qu’un garçon s’intéresse de près ou de loin à notre Kaori…  

- Ma Kaori…  

- Quoi ?  

- Non, non, rien…  

- Tu l’ignores ! !  

- Comment ça je l’ignore !!!!!!  

- Silence ! Notre Kaori est grande maintenant, alors pas de bêtises niveau garçon ! C’EST CLAIR !!!!!  

- Oui, oui ça va même s’il a mauvaise allure…  

- OUI !  

 

FIN FLASH BACK  

 

Hide grogna mais se résigna, il tourna la tête et continua de manger, il se résonna même. Kaori était superbe aujourd’hui, elle était gentille, douce, marrante, encore trop garçon manqué quelque fois, mais il savait qu’elle devenait femme, une merveilleuse petite femme. Reika remarqua son sourire narquois.  

 

- Pourquoi tu souris Hide ?  

- Pour rien, Kaori grandit et puis c’est normal qu’elle plaise ! Non ?  

- Tu as de la fièvre ou quoi. Reika mit sa main sur son front. Hide rougit un peu.  

- Non mais, regarde la, elle est magnifique en plus aujourd’hui !  

- Oui c’est vrai…  

- Et puis Quentin est un gentil garçon. Répliqua Mick. – T’en dis quoi Ryô ?  

- Je pense que tu écoutes trop ta sœur !  

 

Ryô se leva et partit, l’air froid et perdu, il s’était levé mais sans savoir où aller, il voulait juste fuir ses pensées obsessionnelles qui lui couraient dans la tête.  

 

Il fut l’heure d’aller en classe, lorsque les filles arrivèrent, Miki, Reika et Kaori. Reika empêcha les filles de rentrer tout de suite, en effet, elle voulait écouter ce que Sayuri racontait à ses copines, elle parlait de Monsieur Larson. Elles étaient donc là, derrière la porte, à écouter.  

 

- Non ce n’est pas vrai, tu es sûre. Dit Kasumi.  

- Mais oui, je suis certaine qu’ils se voient, la nuit il s’est levé car son portable avait sonné et j’ai écouté…  

- Et alors ?  

- Alors, elle lui promettait que dès qu’elle reviendrait, elle lui ferait sa fête…  

- Sa fête ?  

- Mais oui, qu’ils recoucheraient ensemble !  

- Mais je croyais qu’elle ne lui parlait plus, après tu sais quoi…  

- Oui mais tu sais, ça a toujours été une garce.  

- Elle fait quoi d’ailleurs maintenant ?!  

- Pff, elle organise des mariages.  

 

Et là le cœur de Kaori se brisa, elle parlait de qui cette peste encore, c’était le profil parfait d’Hélène, et puis elle se rappela son horrible cauchemar. Serait-ce une prémonition ? Non, Hélène ne connaissait pas Ryô.  

 

- Miki de qui parle Sayuri ?  

- Hum. Miki détourna le regard  

- Reika ? Dit !  

- Hum et bien ta sœur est une ancienne élève d’ici et hum…  

 

Kaori ne laissa pas finir l’histoire de Reika, elle partit s’asseoir… Et oui, il arrive parfois qu’avant d’entendre la raison, on écoute que sa colère et sa tristesse…  

Kaori n’était pas du tout dans son cours, son frère le remarqua, Kaori était au bord des larmes…  

En tout cas une chose était sure, même si c’était encore un plan de Sayuri, Kaori était sure que sa sœur de cœur et monsieur Larson avaient un passé commun.  

Et puis, elle pensait bien que Monsieur Larson ne la laissait pas indifférente, pourquoi cela la blesserait autant sinon ?  

 

Le soir en rentrant, elle mangea peu, ne dit pas un mot et quand Hélène téléphona, elle refusa de lui parler…  

 

- Hide, qu’est-ce qu’il se passe ?  

 

 


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