Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 22-04-11

Ultimo aggiornamento: 14-05-11

 

Commenti: 20 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Et si Ryô ne pouvait plus mentir...

 

Disclaimer: Les personnages de "Menteur menteur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Menteur menteur

 

Capitolo 2 :: Un nettoyeur perdu

Pubblicato: 14-05-11 - Ultimo aggiornamento: 14-05-11

Commenti: Me revoilà avec un nouveau chapitre... C'est pas très long mais j'espère que ça vous plaira. Un grand merci à Toto pour la relecture et à Aya, Ten, Caty, Thalia, Rivière, Nad, Cris, Super-groupie et Méga-fan pour leurs reviews.

 


Capitolo: 1 2


 

Hideyuki s’installa plus confortablement sur son nuage. La journée promettait d’être des plus divertissantes. La mine consternée de Ryô en entendant les mots qui sortaient de sa bouche était un plaisir de fin gourmet. Un sourire blasé étira ses lèvres. Quel indécrottable pervers ! N’aurait-il pas pu lancer autre chose que « J’ai envie de faire mokkori » ? Après une telle tirade, pas étonnant que Kaori se fût énervée ! Jamais elle n’aurait imaginé qu’il évoquait son désir pour elle. Cet homme manquait complètement de délicatesse… Enfin, cela n’était pas une surprise !  

 

Le malheureux ne se doutait encore de rien. Une fois libéré de sa massue, il avait foncé dans la salle de bain espérant que ses pensées impures disparaîtraient dans des vapeurs inexistantes. Hide partit dans un franc éclat de rire. En serviette devant son miroir, Ryô invectivait son reflet.  

 

- Allez, plus de bêtise ! On ne parle pas ainsi à Kaori ! D’abord Kaori n’est pas… Ah ! Si, elle est canon ! Mais c’est le fruit défendu ! Tu n’as pas le droit d’y toucher ! Donc tu continues comme d’habitude ! Pense qu’elle n’est qu’un garçon manqué super mokkori… Non ! Bon sang, mais qu’est-ce qui m’arrive ?  

 

Sa tête s’affaissa lamentablement dans le lavabo. Il devait quitter cet appartement au plus vite. Il risquait de redire une horreur. Il s’habilla rapidement et descendit les escaliers quatre à quatre, faisant un tel vacarme que Kaori sortit de la cuisine.  

 

- Tu viens prendre ton petit déjeuner ?  

 

Au timbre agacé de sa voix, Ryô devina qu’elle était encore énervée contre lui. Partir n’arrangerait pas les choses mais…  

 

- Non, je… je dois sortir…  

 

- Si tôt ! Tu as rendez-vous avec quelqu’un ? demanda-t-elle avec un regard suspicieux.  

 

- Non.  

 

- Tu n’as pas faim ?  

 

- Si… fit-il d’une voix éteinte.  

 

- Alors, viens manger ! déclara-t-elle d’un ton qui n’admettait aucune objection.  

 

Avec l’enthousiasme d’un veau que l’on mènerait à l’abattoir, il la suivit dans la cuisine.  

 

 

 

Kaori reposa ses baguettes. C’était la première fois qu’elle finissait un repas avant Ryô. Quand ses yeux se posèrent sur lui, l’inquiétude avait effacé son exaspération matinale. Le visage fermé, les épaules rentrées, il mangeait son riz du bout des lèvres.  

 

- Tu voudrais que je te prépare autre chose ?  

 

- Non merci, c’est délicieux comme toujours.  

 

Il aurait mieux fait de s’étouffer avec un grain de riz. Mais pourquoi lui disait-il des choses pareilles ? Elle le fixait à présent avec stupeur.  

 

- Depuis quand tu aimes ma cuisine ?  

 

- Depuis toujours ! Tu es un vrai cordon bleu et je te dis le contraire pour…  

 

La totalité de son bol fut soudain enfournée dans sa bouche afin d’arrêter ce flux de paroles malheureuses.  

 

- Ryô, mais…  

 

Sans lui laisser le temps de réagir, le nettoyeur bondit de son siège et courut vers la porte.  

 

- Ryô !  

 

- Je dois sortir… Pardon de te donner autant de soucis…  

 

La porte se referma sur ces derniers mots et Kaori n’entendit plus que le vacarme d’un Ryô dévalant les escaliers.  

 

 

 

Il roulait depuis un bon quart d’heure, tournant sans but aucun dans les rues de Tokyo. Il avait préféré prendre la voiture, il échapperait plus facilement à Kaori si d’aventure elle le recherchait. Il ne pouvait rester près d’elle dans cet état… Que lui arrivait-il donc ce matin ? Il était incapable de contrôler le flux de ses paroles. Il avait été à deux doigts d’avouer ses sentiments pour Kaori ! songea-t-il en tapant son front contre le volant. Il avait perdu la tête ! Il devait être drogué pour être aussi désinhibé !  

 

Il releva la tête brusquement. C’était évident ! On lui avait certainement fait une injection de penthotal ou d’une autre substance du même type. C’était la plus mauvaise blague jamais imaginée ! Il n’y avait que deux personnes assez stupides pour faire ça ! Kaori n’y était pour rien. Son inquiétude n’était pas simulée, ses émotions se lisaient sur son visage comme en un livre ouvert, elle n’avait aucune aptitude au mensonge… et elle n’aurait jamais été si retorse. Par contre, ces deux tordus ! S’étaient-ils alliés pour lui nuire ou n’y avait-il qu’un responsable ?  

 

Son pied enfonça l’accélérateur. Ils allaient l’entendre !  

 

 

 

Mick Angel flottait dans un univers de volupté quand un bruit épouvantable le ramena dans un lit froid déserté, depuis plusieurs heures, par sa charmante compagne. La plus élémentaire décence nous interdit de préciser la nature de ses folies oniriques, mais il fut fort contrarié d’y être arraché. La mine maussade et l’esprit encore embrumé, Il s’apprêtait à accueillir vertement l’importun, quand il ouvrit la porte à un Ryô démonté qui l’empoigna violemment.  

 

- Comment tu as pu me faire un coup pareil ? gronda le Japonais en le plaquant contre mur. Je savais que tu étais tordu mais à ce point-là ! Bon sang, comment je peux rester à côté de Kaori ? Je risque de lui balancer n’importe quoi ! Tu y as pensé, espèce de taré ?  

 

Mick sondait le visage de son ami espérant y découvrir la raison de ce déversement de rage. Pourquoi Ryô était-il si remonté contre lui ?... Au sujet de Kaori qui plus est ! Les images de sa fantaisie nocturne lui revinrent en mémoire. Mal réveillé, il peinait à discerner le rêve de la réalité…  

 

- J’ai fait des choses à Kaori ?  

 

- Des choses ! Il ne manquerait plus que ça que tu fasses des choses à Kaori ! C’est à moi que tu as dû faire…  

 

Le timbre suraigu de sa voix lui fit l’effet d’une douche froide. Lui si stoïque habituellement était au bord de la crise de nerf. Il lâcha aussitôt son ami et se laissa tomber sur un fauteuil. Mick le fixait effaré. Le visage enfoui dans ses mains, Ryô semblait complètement perdu.  

 

- Que se passe-t-il, Ryô ? demanda-t-il en s’asseyant devant lui. Il y a un problème avec Kaori ?  

 

Le nettoyeur releva la tête et considéra son ami avec attention. Il ne discernait ni moquerie ni culpabilité, juste une profonde inquiétude.  

 

- Ce n’est pas toi qui m’as fait ça, déclara-t-il plus pour lui-même.  

 

- C’est quoi ce « ça » ? insista l’Américain avec sollicitude.  

 

- Je ne suis pas dans mon état normal… Je n’arrive plus à me contrôler et surtout… surtout…  

 

Il se mordait les lèvres convulsivement. Il sentait bien qu’il ne devait rien dire, mais c’était plus fort que lui. Les mots couraient sur la langue sans qu’il pût en contenir le débit.  

 

- Je ne peux plus mentir ! lâcha-t-il piteusement.  

 

- Quoi ?  

 

- Je ne peux plus mentir ! répéta le nettoyeur. Je ne sais pas ce qu’on m’a fait ! Si on m’a injecté du sérum de vérité ou si on m’a hypnotisé, mais je n’arrive plus à dire le moindre petit mensonge ! Je suis obligé de toujours dire la vérité !  

 

Les yeux azur de l’Américain s’écarquillèrent. Il comprit instantanément le désarroi dans lequel était plongé Ryô. C’était sans doute la pire chose qui pouvait arriver à cet homme, déjà si peu honnête avec lui-même quand cela concernait une certaine personne… Mick se gardait bien de le juger. Ryô Saeba était son meilleur ami. Leur lien s’était tissé tant dans les combats que dans les soirées de débauche et s’était encore renforcé au contact de la femme qui avait éveillé leurs deux cœurs. Entre Mick et Ryô, c’était une amitié franche et virile telle qu’il en existait peu. Il se devait donc de soutenir son acolyte japonais dans l’adversité… et dans un élan de compassion fraternelle, il fondit dans un fou rire irrépressible.  

 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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