Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-12-23

Ultimo aggiornamento: 05-05-24

 

Commenti: 12 reviews

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Action

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsqu'un riche excentrique décide d'organiser le concours du meilleur nettoyeur au monde?

 

Disclaimer: Les personnages de "Hunter Game" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: Hunter Game

 

Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 10-02-24 - Ultimo aggiornamento: 10-02-24

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Nous avions laissé nos amis "gentiment" rassemblés autour d'un feu de camp prêts à grappiller quelques heures de sommeil. Cette nuit sera-t-elle longue, sereine et calme? Bonne lecture et merci pour vos commentaires qui font chaud au coeur^^ PS : il n'y a pas de coquilles dans le texte ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 11 13 14 15 16 17 18 19


 

Chapitre 7  

 

Assis derrière son écran, le Professeur retira ses lunettes, les essuya lentement et les remit sur son nez. La pièce était plongée dans le silence si ce n’étaient les quelques bruits de clavier et de souris. Sur l’autre table, Miki continuait à faire des recherches, infatigable malgré les cernes violets qui commençaient à colorer ses yeux. Kazue dormait sur le divan non loin, recouverte d’une couverture qu’il avait pris soin de poser sur elle. La pauvre enfant, elle en avait certainement appris beaucoup plus sur son conjoint que tout ce qu’elle avait déjà pu apprendre de sa bouche depuis qu’ils étaient ensemble. Elle était déjà sous le choc de sa disparition et de celles de leurs trois amis et elle avait dû encaisser en plus une quantité non négligeable de nouveautés, secrets bien gardés, actes peu recommandables voire détestables accomplis par l’homme qu’elle aimait.  

 

- Miki, aurais-tu l’obligeance de faire une pause et d’aller nous préparer un bon café, s’il te plaît ? Et peut-être de quoi déjeuner ?, suggéra-t-il d’un ton posé.  

 

Elle releva brusquement la tête et lui coula un regard perplexe voire irrité avant de se reprendre.  

 

- Nous avons passé la nuit à chercher et il nous faut garder nos forces., expliqua-t-il, impassible.  

- Oui, bien sûr, Professeur., soupira-t-elle, jetant un regard de regrets à son écran.  

 

Nul doute qu’elle serait bien encore restée là plutôt que d’aller cuisiner mais c’était justement l’objectif : la faire décoller, lui permettre de s’aérer l’esprit quelques minutes, de reposer sa vue et de reprendre un peu de distance. Il n’était pas qu’un hacker, il était aussi médecin et, s’il voulait sauver leurs quatre amis, il fallait aussi ménager leurs forces.  

 

Lui-même ferma la fenêtre qu’il visionnait, la vidéo de l’enlèvement de Kaori. Il n’y avait pour le moment toujours rien vu de particulier mais il reviendrait dessus dans une heure ou deux. Il jeta un regard vers la fenêtre et vit le jour se lever, se parant de merveilleuses couleurs chaudes et lumineuses. C’était exactement ce qu’il avait envie de ressentir, comme trois jours auparavant lorsqu’il avait vu une chose extraordinaire qui avait fait battre son cœur autant que les deux personnes concernées. Ryô allait être père. Ryô et Kaori allaient avoir un bébé et c’était quelque chose qu’il avait longtemps désiré pour son protégé mais qu’il n’avait pas imaginé se produire, même pas depuis que le couple s’était officiellement formé deux ans auparavant.  

 

- Tenez Professeur. Je vous ai déjà amené une tasse de café. Dans quelques minutes, nous pourrons déjeuner., l’informa Miki, posant un mug fumant à ses côtés.  

- Tout va bien ?, lui demanda-t-elle, fronçant les sourcils.  

- Oui, ne t’inquiète pas. Je pensais., fit-il, tapotant la main qu’elle avait posée sur son épaule.  

- Ca va être une belle journée. J’espère qu’on les retrouvera., soupira la jeune femme avant de s’en aller.  

- Moi aussi., murmura-t-il.  

 

Il repoussa son siège et se leva avant d’approcher Kazue qu’il réveilla en douceur.  

 

- Professeur…, fit-elle d’une voix ensommeillée avant de se relever brusquement.  

- On a des nouvelles ?, l’interrogea-t-elle anxieusement.  

- Non. Viens déjeuner. Tu as besoin de reprendre des forces. On a besoin de toi., lui fit-il savoir.  

 

Il ne la laisserait pas s’appesantir sur le sujet qui la préoccupait. Elle réglerait tout cela avec Mick à son retour mais, en attendant, il ne la laisserait pas ressasser.  

 

**********************  

 

- Je ne m’attendais pas à vous retrouver tous ici de si bonne heure !, s’exclama le présentateur, entrant dans la salle de spectacle et trouvant ses convives dûment rassemblés autour du buffet.  

 

Le ciel se parait de couleurs roses orangées et le soleil ne tarderait pas à faire son apparition. Jetant un œil vers l’écran, il vit que la forêt était encore bien plongée dans l’obscurité mais les points commençaient à bouger sur la carte. Aucun nouvel écran n’avait viré au rouge, ce qui signifiait qu’ils avaient encore quatorze candidats en lice… normalement puisqu’il avait perdu le visu sur les quatre amis.  

 

- Nous attendons avec impatience la suite du programme., fit l’un des invités.  

- Vous pensez que la conclusion arrivera aujourd’hui ? Ca me désolerait que ce soit si rapide mais bon…, pipa une autre.  

- Avec les quatorze candidats que nous avons là, je ne pense pas que ce soit si rapide., lui assura-t-il.  

- Vous devriez avoir encore une journée ou deux d’attractions… au moins… La forêt est vaste après tout., plaisanta-t-il.  

- Pas trop vaste, j’espère, sinon ils risquent de se tourner autour sans se croiser., intervint un autre.  

- Ne vous inquiétez pas pour cela. Tout est prévu., lui fit savoir leur hôte.  

 

Ils continuèrent à discuter ainsi tout en déjeunant, profitant du magnifique lever de soleil qu’ils purent admirer avant de se tourner vers les écrans et de retrouver les divans pour profiter d’un autre spectacle.  

 

- Attendez… Où sont-ils passés ?, s’exclama soudain une invitée.  

 

Sans qu’elle eut besoin de préciser, tous les regards se tournèrent vers l’écran où ils avaient vu une bande de quatre s’endormir comme s’ils faisaient du camping sauvage… seulement, à cette heure, l’endroit était désormais vide.  

 

**************************  

 

Pourquoi son lit bougeait ?, se demanda Kaori, sortant doucement des limbes du profond sommeil qui l’avait engloutie la nuit précédente. Elle se recala contre le torse musclé posé contre sa joue en poussant un léger soupir de contentement mais quelque chose ne collait pas. Ce n’était pas la même sensation que d’habitude et, en plus, elle attrapa soudain très chaud.  

 

Alerté par les légers sons que sa compagne émettait, signe d’un réveil imminent, Ryô sourit en voyant Umibozu virer au rouge flamboyant alors que sa Kaori se calait un peu plus contre lui. Il se tourna vers son ami et tendit les bras et le géant ne se fit pas prier pour lui remettre son fardeau.  

 

C’était mieux, pensa Kaori, sentant une odeur rassurante l’entourer. C’était plus dans la norme tout comme le contact de ses mains sur ses cuisses et en dessous de sa poitrine ne lui déplaisait plus même si…  

 

- Pas maintenant, Ryô. J’ai encore envie de dormir…, murmura-t-elle.  

- On fera l’amour après., ajouta-t-elle à voix basse mais malgré tout intelligible.  

 

Le nettoyeur se sentit presque rougir pour elle alors qu’il entendait Mick ricaner derrière lui.  

 

- Tu te prends un vent alors même qu’elle dort., le taquina-t-il.  

- Pour se prendre un vent, il faut déjà avoir cherché à l’amadouer et je n’ai rien fait de tel., répondit Ryô, caressant les côtes de sa compagne pour la pousser à se réveiller.  

 

Le geste fit son petit effet et, quelques instants plus tard, il croisa deux prunelles noisettes qui firent battre son cœur un peu plus rapidement.  

 

- Salut toi., murmura-t-il.  

- Sa… lut…, répondit-elle, voyant les arbres défiler au-dessus d’elle.  

- Mais… on n’est plus au camp ?, l’interrogea-t-elle.  

- On fait une pause., leur indiqua-t-il à tous.  

 

Il reposa Kaori à terre et s’accroupit, suivi par les trois autres.  

 

- On a quitté le camp en pleine nuit. Trop de monde dans les parages, trop de crocodiles aussi et on voulait profiter de l’effet de surprise., lui expliqua-t-il.  

- Mais… vous n’avez pas dormi alors ? Et moi, vous m’avez laissée dormir !, fit-elle, vexée.  

 

Elle avait cru qu’ils la traitaient comme une égale mais encore une fois ils l’avaient mise dans un cocon.  

 

- Kaori… Non, nous n’avons pas dormi et oui, on t’a portée et laissée dormir parce que, de un, tes pieds ne te permettaient pas une marche comme on a faite et, de deux, tu es enceinte et tu dois conserver tes forces., lui opposa-t-il patiemment, soutenant son regard furieux.  

- Je déteste quand tu fais ça…, pesta-t-elle, croisant les bras.  

 

Ce faisant, elle faillit tomber en avant et eut juste le temps de se rattraper.  

 

- Et je déteste encore plus quand tu as raison., abdiqua-t-elle, se rendant compte qu’elle était affaiblie.  

 

Elle s’assit par terre et souleva ses pieds qui devenaient douloureux. Plusieurs plaies étaient entourés de rouge et légèrement boursouflées et ça, ce n’était pas bon signe. Heureusement, les égratignures sur son ventre étaient moins préoccupantes mêmes si elles n’étaient pas non plus agréables mais elle supportait. Relevant le regard, elle croisa celui de son partenaire aussi soucieux qu’elle et se demanda comment ils allaient faire si elle ne trouvait pas au moins des chaussures à mettre. Ils ne pouvaient pas toujours la porter.  

 

- Je ferai peut-être mieux de me cacher quelque part et vous laisser avancer., suggéra-t-elle.  

 

**************************  

 

- Ils se sont fait la malle, vos quatre larrons., plaisanta un des invités.  

 

Malgré sa stupéfaction et son irritation grandissante, leur hôte resta de marbre, esquissant juste un sourire qui disait « je le savais, je maîtrise... ».  

 

- Des éléments prometteurs… La surprise est assurée jusqu’au bout., leur promit-il.  

- Tant que ce n’est pas nous qui sommes la surprise du bout…, fit un autre spectateur, visiblement pas très enchanté du rebondissement.  

- Aucune chance., leur promit-il.  

 

Et ça, il n’en doutait pas une seconde malgré les quelques inexactitudes de son scénario…  

 

**************************  

 

- Bullshit…, gronda Mick, la regardant avant de lancer un regard à Ryô pour voir sa réaction.  

- Si tu crois qu’on va te laisser seule… Autant demander au soleil de changer le sens de sa rotation., ajouta-t-il.  

- Pas mieux…, pipa Ryô, regardant du coin de l’oeil ce que faisait Umibozu qui s’était levé et enfoncé dans la végétation.  

 

Avait-il capté quelque chose ? Il ne ressentait aucune présence hostile mais une infime part de lui se disait que son inquiétude pour sa compagne et leur enfant pouvait avoir émoussé ses sens. Se concentrant tout en se rapprochant de Kaori, il scruta les environs attentivement, ne voyant toujours rien.  

 

- Ryô ?, murmura Kaori, la voix tendue.  

- Tout va bien., la rassura-t-il, ne ressentant et ne voyant rien.  

- Ouais… façon de parler… oh non…, lâcha-t-elle soudain tendue.  

- Quoi ?!, s’inquiéta-t-il.  

- Je dois… Enfin… Je veux dire… Je dois faire pipi., bafouilla-t-elle, se sentant lamentable.  

- Oh… d’accord., pipa son compagnon.  

- Je peux t’accompagner et tenir ta petite culotte si tu veux., fit Mick, prenant un air intéressé.  

 

Kaori l’attrapa par les cheveux et il se retrouva le nez enfoncé dans la terre. Il n’eut pas le temps de se relever qu’elle bondit sur ses pieds malgré la douleur et s’éloigna, trouvant un arbre au tronc assez gros pour la cacher.  

 

- Je disais ça, je disais…, commença-t-il.  

- Alors tais-toi !, lui lança-t-elle, fâchée, de là où elle était..  

- Elle manque de sommeil alors le second degré…, fit Ryô, adressant un regard éloquent à son compère.  

 

Il en avait déjà fait les frais depuis quelques semaines et était devenu particulièrement attentif à ce qu’il pouvait dire qui pouvait la faire partir en vrille ou la faire pleurer.  

 

- Les hormones ?, pipa l’américain.  

- Tu as tout compris., apprécia le japonais.  

- Oh… Regarde Kaori, Umimi est revenu avec des fleurs… enfin des trucs verts et végétaux., ironisa Mick.  

- Fallait pas mon Umichou., mimiqua-t-il.  

- C’est pas pour toi !, aboya le géant.  

- Tiens !, fit-il, tendant une partie à Ryô avant de ranger le reste dans le sac qu’il avait gardé.  

- C’est bien ton genre de me refiler les trucs qui piquent. J’en fais quoi ?, fit ce dernier, un sourcil levé.  

- Tu as vécu dans la jungle ou pas ? Tu devrais savoir ce que c’est et ce que ça peut faire., gronda Umibozu.  

 

Ryô se tortura l’esprit en regardant le machin vert à piquants qu’il tenait, cherchant désespérément à quelle plante il avait à faire.  

 

- Tu sais, la botanique et moi…, pipa-t-il.  

- J’achète des oeillères à Kaori et ça lui va bien. Je n’ai pas besoin d’en savoir plus., fit-il.  

- Il offre des fleurs à sa chérie…, minauda Mick.  

- Elle te récompense bien ? Ca vaut le coup ? Pour savoir, si je dois prendre cette peine pour Kazue., lui demanda-t-il.  

- Aïeuh !, cria-t-il alors que la grande main de Falcon heurtait l’arrière de son crâne.  

- Ne te fais pas plus bête que tu ne l’es., gronda ce dernier.  

- Qui ? Moi ?, fit l’américain.  

- Non, toi, tu essaies de faire l’intelligent mais ça ne prend pas. Je parle à lui., répliqua le cafetier, pointant vers le japonais.  

 

Ryô se tourna, tant pour échapper au doigt accusateur de son ami que pour voir où en était Kaori, un peu trop longue à son goût. Il sentit tous ses sens partir en alerte et il redonna la plante à son ami, sortant son magnum.  

 

- Apparemment, il n’a pas apprécié., pipa Mick.  

- Tu devrais vraiment améliorer ton sens de l’humour. Aïe !, lâcha-t-il alors qu’Umibozu tendit sèchement la plante vers lui, fouettant son visage.  

 

*******************************  

 

- Je crois que j’ai quelque chose.  

 

Deux paires d’yeux se braquèrent sur la troisième avant que les deux jeunes femmes ne rejoignent le vieil homme qui avait peut-être trouvé le moyen de retrouver la trace des leurs.  

 

- Vous avez vu un visage ?, demanda Kazue.  

- Retracé la plaque d’immatriculation ?, enchérit Miki.  

 

Saeko avait déjà tenté sa chance sur ces deux plans mais avait fait chou blanc mais le Professeur avait des moyens beaucoup plus étendus que la police de Tokyo.  

 

- Ni l’un ni l’autre., fit-il, les décevant.  

- Alors, qu’est-ce que c’est ?, demanda plus calmement la barmaid.  

- A son doigt, une chevalière ou une marque., leur indiqua-t-il.  

 

Il zooma au maximum mais les deux femmes durent encore plisser les yeux pour voir quelque chose.  

 

- Ce n’est pas identifiable., murmura la doctoresse, anxieuse.  

- Je peux peut-être arriver à quelque chose mais ça va me prendre des heures pour avoir une meilleure définition de l’image., acquiesça-t-il.  

 

Néanmoins, c’était la première piste qu’ils avaient et il ne se laisserait pas abattre par l’ampleur de la tâche.  

 

- Il faut garder espoir, Mesdames., leur conseilla-t-il.  

- Oui, c’est vrai., acquiesça Miki, entourant les épaules de son amie.  

- On va les retrouver, tu verras., lui assura-t-elle.  

- D’accord… mais comment on va passer du qui au où ?, leur demanda Kazue.  

- Eh bien… On cherche, on approfondit la piste., lui répondit son mentor, confirmant ses soupçons.  

 

Elle ne put retenir le soupir de frustration qui lui échappa.  

 

- Désolée… C’est dur. Ca fait déjà deux jours et je suis inquiète., se défendit-elle.  

- Ils savent se défendre., lui opposa Miki.  

- Oui mais Mick… avec ses mains… Je ne sais pas…, fit son amie, sa voix tremblant.  

- Aie confiance en lui. Il t’envoie encore en l’air avec ses doigts, non ?, suggéra la barmaid avec un petit sourire entendu.  

- Miki !, s’écria Kazue, rougissant.  

- Je suis peut-être vieux mais j’entends encore les bruits suspects dans ma clinique., intervint le Professeur avec un léger sourire.  

 

Ca faisait du bien de décompresser en même temps qu’il travaillait sur la vidéo et pouvoir distraire Kazue de ses pensées moroses était une bonne chose. Ils n’avaient pas le temps de s’apitoyer.  

 

Soudain, un message d’alerte apparut sur l’écran et il réduisit la fenêtre en cours.  

 

- Qu’y a-t-il ? Des nouvelles ?, l’interrogea Kazue d’une voix étranglée.  

 

Le Professeur parcourut les quelques lignes qui apparaissaient, ouvrit deux fenêtres que les jeunes femmes lurent avec lui puis décrocha son téléphone.  

 

- Saeko, ils ne sont pas les seuls à avoir disparu. J’ai des messages concernant la disparition de cinq autres… « collègues » de nos amis à travers le monde et je suis persuadé que ce n’est pas une coïncidence., apprit-il à l’inspectrice qui se tourna vers la fenêtre pour ne pas être vue de ses collègues.  

 

Elle fixa un instant le ciel bleu, les sourcils froncés, avant de répondre.  

 

- Je ne pense pas non plus., admit-elle.  

- Je vais reprendre contact avec Interpol et d’autres contacts. Je vous tiens informé., lui fit-elle savoir avant de raccrocher.  

 

********************************  

 

Dans la tour d’ivoire perdue au milieu d’un océan de verdure au-delà duquel s’étendait un véritable océan, un écran vira au rouge.  

 

- Ca a été un beau combat entre deux spécimens de qualité égale., s’extasia une invitée.  

- Vous avez eu de quoi vous rincez l’oeil., railla un autre qui se tourna ensuite vers leur hôte.  

- Ca ne me dit toujours pas où se trouve celle avec laquelle JE peux me rincer l’oeil., ajouta-t-il, le regard perçant.  

 

Tous observèrent l’homme non loin de la scène puis les écrans sur lesquels défilaient les images captées par les caméras.  

 

- La forêt est grande comme vous pouvez le voir mais ne vous inquiétez pas, ils ne tarderont pas à réapparaître et vous aurez de quoi vous faire plaisir également, cher ami., répondit ce dernier, renvoyant l’homme auquel il venait de parler.  

 

S’ils y avaient prêté plus d’attention, ils auraient peut-être remarqué l’oreillette transparente à son oreille ainsi qu’entraperçu la crosse de l’arme logée dans un holster sous son bras gauche. Mais cet homme-là était beaucoup moins intéressant que ce qui se passait à l’écran ou plutôt ce qui pourrait se passer alors que deux points se rapprochaient l’un de l’autre.  

 

****************************  

 

Lorsqu’il contourna l’arbre derrière lequel Kaori s’était réfugiée, Ryô la trouva appuyée sur le tronc, le corps tendu. Il éprouva un bref instant de soulagement, ayant craint de la trouver recroquevillée par terre, faisant une fausse couche. Comme dit, ce ne fut qu’un bref instant qui n’occulta pas la tension qu’il ressentait et qui se matérialisait devant eux.  

 

- Kaori… Ne bouge pas., lui murmura-t-il. 

 


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