Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Tamia62, Nanou

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 02-11-04

Ultimo aggiornamento: 15-12-09

 

Commenti: 102 reviews

» Scrivere una review

 

DrameRomance

 

Riassunto: Salut à tous, défi de Flying rabbit que je vais essayer de relever. Kaori a un choc en surprenant Ryo avec une autre et s'en rend malade. Alors j'attends vos commentaires. Plein de bisou pour vous

 

Disclaimer: Les personnages de "La maladie de Kaori" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why do I have to use the link in my account to send you my request?

 

Since I receive a lot of requests, I'd rather prefer validation didn't take me a lot of time. So, I concentrate all requests in the same email box and I won't look for the member's ID each time. You also have to use the email address you put in your profile. It g ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: La maladie de Kaori

 

Capitolo 20 :: Douce tentation…

Pubblicato: 15-12-09 - Ultimo aggiornamento: 15-12-09

Commenti: Bonjour tous et toutes en ce mardi froid et de grève du rer A de me***. Bref, merci à Fankaori, Kaori62, Saoria d'être fidèle à cette tite histoire. j'espère que la suite continuera de vous plaire. à très vite. ++ et bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Le tableau des messages était une nouvelle fois vierge d’appel au XYZ.  

Kaori en profita pour faire quelques courses rapides et rentrer à l’appartement faire un grand ménage de printemps.  

Elle pensait que tout nettoyer de fond en comble lui ferait un peu oublier le fait qu’un inconnu les avait épiés pendant plusieurs jours. Elle rejoignit donc d’un pas décidé son immeuble et elle s’apprêtait à passer la porte de son appartement lorsqu’elle entendit une voix féminine l’interpeller.  

 

-« Excusez-moi, vous semblez plus en forme. Ça va mieux ? »  

-« Ah, bonjour. Oui merci. », se força-t-elle à sourire à la vue de la brunette.  

-« Tant mieux, je m’étais inquiété, surtout avec tous le bruit que j’ai entendu hier soir, j’ai eu peur qu’il vous soit arrivé quelque chose. »  

-« Non non, désolée pour le dérangement, un ami quelque peu bruyant. »  

-« Ah oui ? Il est mignon ? »  

 

« Il les lui faut tous à celle-là ! », pensa Kaori. Elle lui sourit pour toute réponse et ouvrit la porte de son appartement.  

-« J’ai votre plat, ne bougez pas. » Elle déposa son sac et prit le plat en question qui attendait sur le meuble près de la porte.  

-« Voilà et merci encore. », « la poubelle a apprécié ! » rit intérieurement Kaori.  

-« De rien, c’était un plaisir pour moi. Je vis seule et n’ai que très peu d’occasions de cuisiner pour quelqu’un. »  

« Super, j’ai vraiment la poisse. Elle va finir par s’incruster tous les jours. »  

-« Je dois vous laisser, bonne journée. », termina Kaori avant de refermer la porte mais Monika continua sur sa lancée.  

-« Dites, vous avez regardé TBS hier soir ? J’adore les membres de Goro qui joue dans le drama de 21heures et vous ? »  

-« Oui, c’était sympa. »  

-« On pourrait peut-être se faire une soirée filles pour le prochain épisode. Je n’ai pas d’amies filles à Tokyo mais vous inviterez les vôtres, hein ? »  

-« Oui, pourquoi pas ? » « En passant ton temps à courir après les mecs, doit pas te rester beaucoup de temps pour te faires des amies, c’est sûr ! »  

 

Kaori souriait pour ne pas mordre. Cette fille était un vrai pot de colle. Elle semblait naïvement cruche ce qui empêchait Kaori d’être trop direct et désagréable, même si elle mourrait d’envie de lui décrocher une paire de baffes.  

-« Bon, bonne fin de journée. »  

-« A vous aussi. », sourit la brunette qui rejoint son appartement à l’étage du dessous.  

« Je ne sais pas si je vais pouvoir la supporter encore longtemps celle-là ! », pesta Kaori en refermant la porte.  

 

La nettoyeuse déposa son sac et sa veste dans le placard, se débarrassa de ses chaussures, enfilant au passage des chaussons et se mit en route pour la cuisine.  

-« Je vais donner une second souffle à cet appart, Ryo ne va pas en revenir ! » se motiva la jeune femme.  

Elle passa rapidement à l’étage pour attacher ses mèches rebelles avec deux barrettes avant d’attaquer sérieusement son grand ménage.  

Elle mit un CD de Jpop dans le lecteur, monta le volume à 15 et attaqua de fond en comble l’appartement.  

Au fut et à mesure qu’elle passait d’une pièce à l’autre, elle sentait une énergie positive la transpercer.  

Les quelques gouttes de sueur qui témoignaient de son effort ne la ralentirent en rien. Elle se sentait reprendre ses droits dans la maison.  

Bientôt, plus aucune aura négative n’apparaitrait à ses yeux.  

 

 

C’est vers 16 heures que Kaori se laissa tomber enfin sur le canapé.  

-« Je suis morte ! Mais c’est propre. Ça respire le printemps. Je suis fière de moi ! »  

Elle se releva aussitôt, ôta son tablier, rangea ses armes de guerre et prit la direction de la salle de bain reluisante.  

Elle méritait bien un bon bain qu’elle s’empressa de faire couler.  

Elle ajouta à l’eau quelques huiles essentielles et moussantes offertes par Miki avant de se déshabiller et de jeter un dernier regard sur le miroir.  

Elle se pinça le ventre comme pour chercher un quelconque bourrelet mais le petit centimètre de peau qu’elle trouva lui suffit.  

« Faudra reprendre les abdos ma fille, sinon, tu ne seras pas présentable pour le grand jour ! » pensa-t-elle, le rouge lui venant immédiatement aux joues rien qu’à l’idée de penser que sa relation avec Ryo finirait forcément par un rapprochement des corps.  

 

Elle se faufila dans l’eau et se recouvrit de mousse, humant la bonne odeur fleurie qui se dégageait de la vapeur.  

À cet instant, tous ses muscles se relâchèrent. Son esprit était totalement libre, rien ne pouvait venir la déranger si ce n’est le bruit strident de la sonnette.  

-« C’est pas possible ! »  

Elle s’apprêtait à sortir du bain mais se ravisa.  

Après tout, elle n’attendait personne, son partenaire avait ses clefs.  

La sonnette retentit encore deux fois avant que la personne non attendue se décide à repartir.  

 

Kaori s’enfonça un peu plus sous l’eau, cala délicatement sa tête sur le rebord et ferma les yeux quelques minutes.  

Le silence apaisant avait pris place dans l’appartement.  

 

 

*************************************************************************  

 

 

Dans l’appartement du dessous.  

 

-« Oui, c’est moi. »  

-« … ».  

-« Non, personne ne répond. Je ne l’ai pas vu ressortir, elle doit en avoir marre de m’avoir sur les basques mais est trop bien élevée pour me le dire ! » ironisa la brunette.  

-« … ».  

-« Ok. Mais j’en ai marre d’attendre. Si je ne peux pas l’avoir, personne ne l’aura ! Dites-moi quand vous aurez réglé mon problème ! »  

-« … ».  

-« On reste en contact mon lapin et passe me voir à l’occasion, enfin, si t’as envie de passer un bon moment », finit Monika avant de raccrocher le combiné.  

Elle s’installa ensuite devant son ordinateur portable et continua de trier des fichiers photos.  

 

 

**************************************************************************  

 

 

Après avoir contacté ses deux acolytes et mit en place une embuscade pour le matin suivant, Ryo s’était décidé à rentrer chez lui.  

Il ouvrit la porte de l’appartement et pu constater en un coup d’œil que ce dernier avait eu le droit à un grand nettoyage de printemps.  

Il connaissait assez sa partenaire pour connaître les raisons d’un tel remue-ménage.  

Il déposa soigneusement son holster sur la table, puis monta les escaliers qui menaient à l’étage.  

Il n’avait pas besoin de la voir pour ressentir sa présence non loin.  

Il sentait son aura calme provenant de la salle de bains.  

Il se l’imaginait déjà nue, cachant timidement son corps dans une eau colorée, sa peau nacrée qu’il caresserait délicatement du bout des doigts, laissant ses lèvres respirer tendrement sa bouche rosée.  

 

« Du calme Ryo, c’est pas encore l’heure pour ça ! » se rabroua-t-il, essayant de reprendre une certaine contenance et réfrénant ses désirs enfouis depuis bien longtemps.  

La montée des marches lui avaient paru une éternité et il se trouvait maintenant juste derrière cette porte, presque invisible pour son esprit, qui le séparait de Kaori.  

Sa tête lui interdisait de l’entrouvrir mais son corps semblait agir de son propre chef.  

Lentement, silencieusement, il l’ouvrit.  

Elle était bien là, comme il se l’était imaginée.  

Radieuse de par sa simplicité, sa beauté naturelle ressortait encore plus en cet instant.  

La chaleur mêlait habilement nuée et senteur sucrée.  

Il s’apprêtait à faire un pas quand un soupçon de conscience apparut.  

Il n’avait pas le droit d’être là. Pas encore. Il ne voulait surtout pas la mettre mal à l’aise en jouant le type trop pressé.  

Ça devenait de plus en plus dur pour lui et pourtant, il avait bien résisté pendant six ans, il pouvait bien attendre quelques semaines de plus.  

Il referma alors aussi silencieusement qu’il le put la porte, respira un grand coup avant de faire les derniers pas qui le séparaient de sa chambre.  

 

-« Ryo, c’est bien toi ? » demanda alors timidement la voix de Kaori, réveillée par l’infime bruit de la porte.  

-« Désolé, mais rassure-toi, je n’ai rien vu, avec la chaleur qu’il fait à l’intérieur, comment j’aurais pu voir quelque chose, hahaha ! » tenta-t-il de se justifier.  

Il l’entendit sortir de l’eau et il se précipita dans sa chambre.  

Elle ne devait pas le voir si troublé et surtout pas avec son ami Popol bien au garde à vous !  

 

« Pense à quelque chose, vite, de triste, vite… », se rabroua le nettoyeur.  

La porte de la salle de bains s’ouvrit et Kaori en sortit emmitouflée dans une grande serviette jaune.  

-« J’ai fini, si tu voulais prendre une douche, c’est libre. »  

Ryo passa machinalement la tête dans l’entrebâillement de la porte et il le regretta aussitôt.  

Kaori était tout aussi attirante ainsi peu vêtue. Ce n’était pas la première fois qu’il la voyait ainsi mais là les choses avaient changé.  

Il devrait pouvoir s’en approcher et l’embrasser tendrement comme il en rêvait.  

Il devrait pouvoir la caresser et la toucher délicatement comme il le désirait.  

Et sans s’en rendre compte, c’est ce qu’il faisait.  

Sans réfléchir, d’un pas, il se trouvait tout contre elle, les yeux clos, comme pour ne pas voir ce baiser qu’il lui volait.  

 

Kaori n’avait pas compris l’attitude silencieuse de son partenaire. Il n’avait fait que la fixer du regard, cherchant implicitement un refus qui n’arrivait pas.  

Il s’était alors stoppé, une main glissée sur ses hanches, une autre dégageant ses cheveux mouillés de son visage et ces lèvres humides qui se déposèrent délicatement sur les siennes.  

Tout son corps pressé contre le sien lui coupait le souffle. Le rouge lui montait aux joues, elle sentait une étrange sensation envahir tout son être mais l’idée qu’elle était nue sous cette serviette lui fit peur.  

Alors lentement, elle posa une main sur le torse de Ryo qui eut pour effet de ramener le nettoyeur à la réalité.  

Il se dégagea rapidement, bredouillant comme un gamin de cinq ans.  

 

-« Pardon, mais j’ai pas pu résister. Je… »  

-« Ce n’est rien Ryo. »  

Elle lui sourit et s’approcha de lui pour déposer un léger baiser sur ses lèvres.  

-« Ça ma juste un peu surpris, c’est tout. Je n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de surprise. Mais je promets de m’y habituer ! » ajouta Kaori, pas réellement sûre d’elle au vue de la gêne qui se lisait sur son visage bien rougi.  

-« Je vais aller prendre une douche. », finit le nettoyeur avant de s’enfermer dans la salle de bains.  

Kaori alla rapidement s’habiller avant de rejoindre la cuisine où elle prépara du thé.  

 

De son côté, Ryo tentait de calmer ses ardeurs sous une eau bien glacée. Il aurait tout le temps d’explorer le corps de sa partenaire une fois cette histoire terminée. Il devait rester concentré sur ce Julian et ne pas se laisser distraire par l’attirance incontrôlable qu’il avait pour Kaori.  

« T’es vraiment trop con Ryo, arrête ça tout de suite, ne fous pas tout en l’air ! C’est Kaori, tout doux. Prends ton temps. », se répétait-il comme un mantra pendant plusieurs minutes sous l’eau toujours glacée.  

 

 

**************************************************************************  

 

 

Kaori avait servi le thé et son partenaire l’avait rejoint au salon.  

Il prit place sur le canapé et la mit au courant de ce qu’il avait appris.  

-« Donc vous avez prévu de choper ce Julian demain matin ? »  

-« Oui, on décolle à 4h00, le kombini ferme ses portes à deux heures et rouvre à six heures. On prévoit une grande marge vu que le type a l’habitude d’être là avant l’ouverture. »  

-« Ok, une petite nuit en perspective. Je vais préparer nos affaires dès ce soir alors. »  

-« Tu ne comptes pas sérieusement venir ? »  

 

Kaori fixa son regard dans celui de son partenaire.  

-« Ryo, on ne va pas recommencer. »  

-« Je serais juste plus rassuré de te savoir ici en sécurité. »  

-« Et moi avec toi. On est deux dans cette histoire je te rappelle. Fin de la discussion. »  

Elle se leva et rejoignit la cuisine où elle mit l’autocuiseur en marche.  

Elle sentait une infime colère grandir en elle. Ryo ne lui faisait pas confiance, il la considérait encore comme une gamine incapable de se protéger ou d’agir en conséquence.  

 

Au bout de cinq petites minutes, elle put sentir son regard glisser sur elle.  

Il était adossé contre la porte, la fixant silencieusement ; le connaissant, il ne devait pas savoir quoi dire pour détendre l’atmosphère. Elle décida donc de lui épargner cette peine et lança :  

-« Tu peux entrer, je ne vais pas te manger. Qu’est-ce que tu veux manger avec le riz ? Poulet ou porc pané ? »  

-« Poulet, c’est moins gras, faut que je fasse attention à ma ligne ! »  

-« Bien sûr, c’est juste qu’il faudrait que tu puisses te contenter d’une portion ! »  

-« Mais je suis en pleine croissance moi ! A vingt ans, un jeune homme se doit de bien se remplir l’estomac. »  

-« Vingt ans ? Encore ? »  

-« Hum, tu ne comprendras jamais la jeunesse de mon âme. »  

-« Ah, c’est ça ? Non parce que vu de l’extérieur, tu peux doubler les dizaines mon vieux ! »  

-« Pas d’accord ! »  

-« Tiens, mets la table. »  

-« Chef oui chef ! Autre chose chef ? », demanda Ryo, mimant un garde à vous.  

-« Non vous pouvez disposer », sourit-elle, heureuse de tous ces moments de complicité qu’ils partageaient.  

 

 

Vers 19h00, ils dinèrent devant une émission que Kaori aimait suivre sur le câble avant de se retirer sur le canapé et regarder un documentaire sur le cinéma hongkongais.  

Blottis l’un contre l’autre, leurs mains se tortillaient au rythme de leur respiration.  

Ils échangèrent quelques regards, quelques baisers puis au bout d’une petite heure, ils montèrent se coucher dans la chambre de Ryo.  

Ils se glissèrent sous les draps, Ryo en caleçon et t-shirt, Kaori en pyjama léger.  

Ils n’en étaient pas encore au stade des câlins et dodos peau contre peau.  

Ils s’embrassèrent une dernière fois pour se souhaiter bonne nuit et Kaori se mit sur le côté, entourée par le bras rassurant du nettoyeur, sa respiration caressant la nuque de la jeune femme.  

Ils ne mirent pas longtemps à s’endormir, l’un contre l’autre, cette douce chaleur les enveloppant, les protégeant pour cette nuit, du malheur et de la solitude.  

 

 

************************************************************************  

 

 

Tut, tut, tut. – 3h20  

 

Le réveil sortit difficilement Kaori du doux sommeil qui l’entourait. Elle ouvrit péniblement les yeux pour remarquer qu’il était 3h20. Elle tourna la tête pour chercher son partenaire mais ce dernier n’était déjà plus là. Elle tendit l’oreille et put entendre le bruit de l’eau s’écouler dans la salle de bains.  

L’espace d’un instant, la jeune nettoyeuse avait pensé que son partenaire l’avait abandonné à l’appartement pour pouvoir chasser Julian sans elle.  

 

Elle resta quelques secondes sous la couette. Elle passa une main sur l’oreiller de Ryo mais celui-ci était déjà froid.  

Elle se releva brusquement et attrapa sa montre posée sur la table basse.  

 

3h50  

 

« Merde ! », pesta la jeune femme.  

Ryo avait osé lui jouer un sale tour. Elle ne manquerait pas de lui faire sentir sa colère le moment venu.  

Elle se précipita à la salle de bain pour constater que son partenaire n’y était pas.  

Elle descendit rapidement les escaliers et trouva comme elle le pensait un mot sur la table.  

 

« Désolée ma belle, mais pour cette fois, on va régler ça entre homme. Je sais que tu vas me tuer en rentrant mais ce n’est pas grave, je préfère prendre ce risque là plutôt que de te perdre toi. RS »  

Kaori fut émue par les quelques mots laissés par son partenaire mais sa colère ne disparut pas pour autant.  

-« Si tu crois pouvoir m’amadouer avec ça, tu rêves Ryo Saeba ! T’as intérêt à ramener tes petites fesses ici en un seul morceau !  

Étant trop énervée pour se recoucher et ne sachant pas où était le kombini, elle ne pouvait qu’attendre son retour.  

Elle se doutait que Miki devait elle aussi attendre le retour de Falcon au café et elle décida de lui envoyer un message pour la rassurer. Une fois de plus, ses amis étaient en danger à cause de City Hunter.  

Son téléphone ne mit pas longtemps à sonner.  

 

-« Kaori, c’est Miki. Je vois que tu n’es pas partie avec eux. »  

-« Non, cette crapule m’a berné !»  

-« Je t’apporte le petit déjeuner ? Autant ne pas rester seule dans ces moments là. »  

-« Je t’attends, à tout de suite. »  

 

Miki ne mit pas plus de dix minutes à arriver, les bras chargés de victuailles.  

-« Tu as apporté à manger pour un régiment ! »  

-« Désolée. »  

-« Débarrasse-toi, tu veux un thé, un café ? »  

-« Un café, merci. Alors Ryo t’as laissée sur la touche ? »  

-« Oui, il ne veut pas comprendre que je ne suis pas une enfant ! »  

-« Je te comprends mais je le comprends aussi. Là il part la tête vide, sans se soucier de vérifier que tu ne prendras pas une balle perdue. C’est dur pour nos hommes de nous avoir dans leurs vies. »  

-« Je le sais bien mais là il se moque de moi ! Il va goûter ma massue, ça va faire mal, surtout que ça fait longtemps ! »  

-« Ah oui ? Et comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu droit depuis si longtemps ? » questionna la barmaid.  

-« Quoi, c’est que euh… »  

-« Ben voyons, alors, sa réputation est-elle surfaite ? »  

-« Miki ! », s’offusqua Kaori, rouge de honte à la question trop indiscrète de son amie.  

 

L’ex mercenaire se douta alors que les deux jeunes amants n’en étaient pas encore à ce stade.  

-« Rassure-toi, je suis sûre que le moment venu, tout se passera bien ! »  

Kaori ne sut quoi répondre. Elle manquait cruellement de connaissances dans ce domaine.  

-« En fait, je sais pas trop comment me comporter dans ces moments là, tu sais, quand ça devient trop sérieux. »  

 

Miki l’écoutait attentivement. Ça pourrait paraître étrange que les deux femmes aient ce genre de conversation dans un moment pareil mais c’était justement pour oublier ce moment qu’elle se laissait aller à ces confidences.  

-« Je sais que Ryo prend beaucoup sur lui pour ne pas me brusquer mais je me dis qu’il en a peut-être marre d’attendre que la gamine que je suis grandisse. »  

-« Je pense que tu n’as pas de soucis à te faire. Il ne prendra jamais le risque de te perdre pour une bêtise. Il a bien attendu six ans, il peut bien patienter encore un peu. Quand le moment sera venu, tu le sentiras dans tout ton être et là, tu ne te poseras plus de questions. »  

 

Kaori sourit aux propos rassurants de sa meilleure amie.  

Elle lui resservit une tasse de café avant d’allumer le poste de télé.  

Il était maintenant cinq heures trente, les nettoyeurs devaient être sur le vif, attendant que leur proie veuille bien se montrer.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de