Capitolo 11 :: Moments de pures réflexions...

Pubblicato: 04-03-05 - Ultimo aggiornamento: 04-03-05

Commenti: Je m'excuse d'avoir mis si longtemps à majer, mais le froid avait engourdi mes doigts...^_^ Le chap suivant ne devrait pas tarder à arriver, alors un peu de patience. Je remercie ma petite maiki adorée, lex ma petite puce et tous ceux qui suivent mes fics. Bonne lecture à tous !

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Ryô fronça les sourcils tandis que sa respiration reprenait un rythme raisonnable.  

Qui avait osé faire une chose pareille !  

Furieux contre lui-même et surtout contre la personne qu’il soupçonnait d’avoir trafiqué sa chaîne Hi-Fi, il s’avança vers le téléviseur. L’écran était redevenu gris depuis quelques minutes.  

Il tâtonna rapidement le socle et le couvercle à la recherche du petit fil suspect. Il ne mit pas longtemps à le trouver et l’arracha violemment. Puis, il l’étudia minutieusement et émit un grognement.  

- Il va me le payer…  

Ryô ne désirait nullement croiser le chemin de sa chère et tendre partenaire, surtout après ce qu’il venait de voir. C’était trop lui demander ! Lui, le tueur capable de tirer de sang froid, venait de perdre son superbe aplomb devant le corps dissimulé sous une épaisse couche de bulles de savon.  

Nom d’un chien, comment aurait-il fait si elle s’était levée entièrement ! À coup sûr que son pauvre cœur n’aurait pas tenu le choc.  

Plaqué contre le mur du couloir, il jeta un œil à droite, à gauche et, après s’être assuré qu’aucun bruit ni aucune ombre ne lui annoncerait l’arrivée impromptue de sa partenaire, il dévala l’escalier en courant et fila directement à la salle de tir, où il s’enferma à double-tour. On ne sait jamais, vaut mieux être prudent…  

Là, il put reprendre un semblant de respiration.  

Cette caméra dans la salle de bain, il ne pouvait s’agir que de Mick. Le coupable c’était lui ! Cet énergumène, cet imbécile doublé d’un crétin ! Il lui faudrait à coup sûr se débarrasser de ce maudit engin avant que Kaori ne s’en rende compte, sinon il était évident que la massue qui lui aplatirait sa charmante figure serait très certainement la dernière…  

Ryô s’empara de son python et le fit jouer dans sa main.  

Le fond du problème n’était malheureusement pas résolu.  

Énervé, il reposa bruyamment l’arme sur le comptoir et s’ébouriffa les cheveux.  

Mais quel imbécile ! Pourquoi avait-il caressé sa partenaire ? Pourquoi ? Parce qu’il en avait envie… Cela n’explique pas tout ! Ce n’est pas parce que l’on désire une voiture hors de prix, qu’on se permet de la voler. Car pour Ryô cela correspondait à un crime. Un véritable crime. Plus que la promesse faite à son frère, il avait trahi la promesse qu’il s’était faite à lui-même…  

Pourtant dès qu’il songeait à la douceur de sa peau, au baiser qu’elle lui avait rendu et à ses lèvres si pulpeuses, ses mains devenaient moites et il ne désirait plus qu’une chose, revivre cette expérience. Et c’était ÇA le problème. Car plus il y pensait, plus son corps le demandait et, plus son corps le demandait et plus sa raison flanchait.  

Il ne pouvait tout bonnement pas l’éviter. De toute manière, comment ferait-il ? Il ne vivait pas dans un palace, et la superficie de l’appartement deviendrait rapidement beaucoup trop petite pour eux deux. De plus, connaissant sa partenaire, il se doutait qu’elle essayerait de comprendre le pourquoi de ses précédentes caresses et les causes de son changement si soudain d’attitude.  

Et puis, elle l’avait appelé… Nue dans son bain. Sa voix si ensorcelante, sa jambe si fine et musclée à la fois… son regard envoûtant et son sourire…  

Ryô s’empara brutalement de son arme et tira trois fois sur la cible en carton. La malheureuse se décrocha et termina son vol sur les dalles en pierre.  

Il jura. Sur quoi allait-il passer ses nerfs si même un vulgaire carton ne faisait plus l’affaire !  

- Bon Ryô, tu ne peux pas l’éviter toute la journée. Plus vite, tu seras confrontée à elle, plus vite, tu pourras reprendre un semblant de vie ordinaire…  

Il se décida donc à refaire surface dans le salon. A la bonne odeur qui flottait dans l’appartement, il comprit aussitôt que Kaori était dans la cuisine.  

Il posa une main sur la poignée et hésita une seconde. Il se doutait qu’elle serait gênée et serait incapable de dire ou faire quelque chose, donc c’était à lui de prendre les choses en main. Peu importe ce qu’il allait dire, le principal était que cette situation ne demeure pas trop longtemps ainsi. Et puis, n’avait-il pas proposé à la vendeuse une solution. Jouer les amoureux… Mais quel crétin ! Il aurait mieux fallu qu’il se taise…  

Brusquement, un cri épouvantable se fit entendre. Inquiet, Ryô ouvrit brutalement la porte et ce qu’il vit le mit dans une colère noire.  

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