Capitolo 3 :: Dans l'avion

Pubblicato: 12-05-05 - Ultimo aggiornamento: 12-05-05

Commenti: Bonjourno touti! Et me voilà de retours pour une maj ;-) J'ai éffectué un voyage en avion, je m'en suis un peu inspiré pour ce chap, j'epère que mes souvenir sont exacts lol Bon ben, après ils seront à Paris et je vais devoir me débrouillé pour être crédible, va falloir que je me rappelle mes trois visite à la ville Lumière. Merciiiiiiiiii tout plein à ma beta Kajou pour avoir corrigé ce chap plus vite que l'éclair! Et on lui souhaite de s'être bien rétablie de sa maladie, ben oui elle a été malade :( Gros bizous à ti Bon je vous laisse, et j'espère que vous aimerez! Knocus

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Kaori osa lentement tourner son regard vers son partenaire qui tenait encore le petit bout de papier serré entre ses mains. Subitement son expression changea, il plongea son visage dans la lettre en guise de mouchoir pour épancher les larmes qui venaient de jaillir par torrents entiers.  

-Nan ! Nan, c’est trop injuste ! protesta Ryô entre deux sanglots.  

-Ryô…..je …..si j’avais su ce qu’elle allait faire, je l’en aurais empêché…  

-Moi qui voulait tirer un COUP à notre retour ! C’est pas juste ! continua l’homme sans prêter attention à sa partenaire.  

Corbeaux,……..Corbeaux,……Corbeaux,……..Corbeaux,………Corbeaux,………Corbeaux  

« J’aurais dû me douter qu’il n’y avait que son bas ventre qui l’intéressait ! »  

-Arrête ça Ryô tu es ridicule. Bon si tu veux tellement rester au Japon, alors dépêche-toi, tu as juste le temps de descendre de l’avion. Kaori avait détourné son visage vers le hublot, les deux bras croisés sur son ventre. Ryô s’était stoppé net dans son pleurnichage.  

-Ah ! J’ai cru que tu ne me le proposerais jamais ! Alors je me dépêche de descendre de ce maudit appareil. Il enfila sa veste et se dirigea vers la porte de sortie.  

« Il n’a même pas pris la peine de me dire au revoir. Je me sens tellement bête d’espérer quelque chose de ce type. Tu es une sotte Kaori, voilà tout ce que tu es ! »  

La jeune femme inspira profondément tout en refermant ses paupières, sa tête vacilla contre la petite vitre froide comme la glace. Ses mains se portèrent à sa nuque, entreprenant un léger massage à sa base.  

Ces vacances, elle en avait tellement rêvé depuis ces dernières années, tout ce temps passé à courir après toutes ces crapules et jamais un seul moment de répit pour se laisser simplement vivre. Pourtant, malgré tout ça, elle ne regrettait pas la route qu’avait pris sa vie en croisant cet homme de la nuit. Son existence ne sera jamais celle des autres femmes, mais elle était heureuse d’être à ses cotés, si seulement il pouvait faire un jour un geste vers elle. Oui un geste, un tout petit geste pour qu’elle se sente vivre encore plus. Miki avait raison, Kaori avait eu l’espoir fou que ce voyage fasse évoluer ses rapports avec son partenaire. Mais ce dernier venait de réduire toutes ses espérances en cendres minuscules.  

« Il doit déjà être entrain de faire le joli cœur auprès des hôtesses du hall ! Qu’il aille au diable ! Je le déteste…….il aurait pu faire un effort, juste pour me faire plaisir…..rien qu’un petit peu. Non, il préfère penser aux autres femmes, moi je ne compte pas…..jamais je ne compterai pour lui…..jamais…….oh Ryô….. »  

-ATCHOUM !  

« Atchoum ??? »  

Kaori stoppa ses doigts, ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec son partenaire. Elle retint sou souffle, happée par les deux pupilles noires velours qui la fixaient intensément. Ils restèrent ainsi, noyés l’un dans l’autre, comme figé à travers le temps.  

-Mesdames, mesdemoiselles, messieurs nous allons décoller, veuillez avoir l’obligeance d’attacher vos ceintures et d’éteindre vos cigarettes, merci.  

Ryô ébaucha un timide sourire et retourna le haut de son corps, offrant à sa partenaire la vision de son large dos. Il saisit sa ceinture, la boucla d’un seul mouvement et il vint doucement déposer sa tempe sur les cuisses de Kaori. La jeune femme eut un léger frisson à ce merveilleux contact, le souffle chaud de l’homme jaillissait par intermittence sur la peau découverte de ses genoux. Son cœur explosait dans sa poitrine, assaillit par une chaleur paradisiaque. Cet homme qu’elle croyait parti loin d’elle, se tenait là, juste en dessous d’elle, allongé sur le haut de ses jambes.  

« Ryô…. »  

-Vous pouvez constater par votre hublot que notre appareil commence son ascension. Restez assis jusqu'à ce que le témoin qui se trouve au-dessus du couloir de votre rangée se soit allumé, merci.  

L’avion poussa ses réacteurs au maximum, son nez quitta son axe horizontal et pointa vers le ciel rempli de nuages lourds de flocons blancs. Les passagers se retrouvèrent collés à leurs sièges, prisonniers de l’effet physique qui agissaient sur eux. Ryô se retrouva niché au creux du ventre de Kaori, il avait enveloppé des ses mains les deux genoux, juste devant lui, au moment ou l’engin avait débuté son élévation. L’hypnose de Miki marchait à merveille, mis à part les sensations de pressions sur son corps il ne ressentait aucun des désagréments que lui prodiguait sa peur de l’avion. Il oubliait presque tout de son environnement, protégé par la chaleur de la jeune femme qui l’accueillait sur ses cuisses.  

-Notre appareil est dorénavant stabilisé, vous pouvez détacher vos ceintures. Notre compagnie vous souhaite un agréable vol, pour toutes questions veuillez en référer à une de nos hôtesses de bord.  

-Kaori ?  

-Oui ? répondit cette dernière plus que surprise en entendant son nom. Elle pensait Ryô tétanisé par le décollage. Quelque chose ne va pas ?  

-Non, tout va bien. J’ai une chose importante à te dire….  

-Ah oui ? Quoi donc ?  

L’homme laissa passer un silence avant de reprendre la parole.  

-Il faut que je te dise que…..me retrouver là si près de toi m’a fait…..ouvrir les yeux sur….  

-Sur ? osa Kaori d’une toute petite voix tremblotante.  

-Sur le fait que tu es poilue comme un gorille d’Afrique !!! T’aurais quand même pu t’épiler un minimum, je déteste avoir des poils dans la gor…  

-ARRRRGGG !!!!!! QUOI !!!! TU LA VOIS MA MASSUE ??? TU LA VOIS ???  

-STOP ! Kaori si tu me tapes dessus tu va te brutaliser aussi, vu que je ne peux pas quitter tes jambes de tout le vol. Répliqua Ryô d’un ton plus que triomphant et avec un large sourire.  

-Arrrrgg hummmffff JE ME VENGERAI QUAND ON SERA ARRIVE, ESPECE DE PROFITEUR ! Tu m’énerves, tu ne sais pas être sérieux une seul seconde. Elle attrapa un des petits sacs en papier destiné au vomis et lui emballa rageusement le visage. Et ne t’avise plus de me déranger, j’ai acheté un livre et j’aimerais le terminer tranquillement. Elle joignit le geste à ses paroles et extirpa de son sac un petit roman.  

-Pfffffff MAIS t’es malade ??? T’as failli m’étouffer !! C’est pas ma faute si tu te rapproches plus du singe que de la fem….  

BANG ! (Et un petit coup de livre sur la tête, un ! ^_^)  

-Tais-toi je lis !  

-Bon si c’est comme ça moi je vais piquer un petit somme, grommela le nettoyeur entre ses dents.  

-Oui fait donc ça et laisse moi tranquille, conclu Kaori.  

Ryô ne fut pas très long à s’endormir, il fut bercé inconsciemment par la respiration et la chaleur corporelle de sa partenaire. Tel un chat, il avait ramené ses jambes l’unes contre l’autres et ses bras s’étalaient largement sur les jambes qui l’accueillaient. Ses doigts remuaient sur le duvet de peau de la jeune femme comme un pianiste sur le clavier de son instrument. Marmonnant des mots incompréhensibles, il devait rêver à l’une ou l’autre beauté dévêtue que l’on voit dans les magazines. Le calme revint pendant une heure, l’homme ne bougeant presque plus, conservant sa position immobile. Mais brusquement, il se retourna sur lui-même et se retrouva sur le dos, la face vers la couverture du livre que dévorait Kaori.  

« Il ne peut pas arrêter de gigoter deux minutes celui-là ! » se lamenta la jeune femme intérieurement.  

Elle ferma son ouvrage sur la dernière page et découvrit le minois de son partenaire lui faisant face. Il dormait toujours profondément, les yeux clos et la bouche fermée, on eut dit Blanche-neige attendant le baiser de son prince charmant. De larges mèches de cheveux lui entravaient le front, glissant sur les contours de son visage. Son torse se soulevait lentement à chacune de ses respirations, expulsant un air chaud et humide.  

« Mon dieu ce que tu peux être beau comme ça. Et si je…. »  

D’une main hésitante, Kaori entreprit d’ôter un à un les brins de cheveux. Ses gestes étaient doux et lents, tels des fines caresses. La tâche était presque totalement accomplie lorsqu’une main jaillit et attrapa le poignet de la jeune femme et puis l’emporta brusquement avec lui dans sa retraite. Ryô venait de saisir le membre de sa partenaire et le serrait tendrement comme un doudou imaginaire.  

-Ryô ! gémit de surprise la jeune femme.  

Pas de réaction.  

-Humm je me demande à quoi il a dû rêver. Je….Coupée dans son élan, elle s’arrêta, réalisant sa nouvelle proximité avec son partenaire. Le feu lui monta rapidement, laissant s’échapper de large nuée de vapeur de ses oreilles rouges de confusions.  

Quelques minutes lui furent nécessaires pour diminuer sa température et ralentir les palpitations de son cœur. De sa main libre elle vint caresser la tête, toujours ensommeillée de son partenaire. « Tu n’es qu’un profiteur Ryô Saeba, mais je ne t’en tiendrai pas rigueur cette fois-ci » se dit-elle en lui souriant affectueusement.  

Kaori fini par tomber elle aussi dans les bras de Morphée. Le couple dormit ainsi durant tout le reste du trajet en direction de la ville lumière.  

-Monsieur…..  

-Hummm…  

-Monsieur réveillez-vous nous sommes arrivés.  

-Laisse moi encore dormir Kaori, je suis si bien dans les bras de Saeko….  

-J’aimerais bien vous faire plaisir mais nous sommes arrivés à destination et tous les voyageurs doivent descendre de l’appareil, insista l’hôtesse de bord.  

Ryô ouvrit un œil, puis un second, intrigué par la sonorité inconnue de la voix qui venait de le tirer du nuage où il se prélassait. En découvrant l’uniforme de la femme qui se tenait devant lui, tout lui revint en mémoire : son rhume, l’avion, le voyage et les genoux de Kaori. « Les genoux….et cette main que je tiens…..HEIN ??!!!! MAIS POURQUOI JE TIENS LA MAIN DE KAORI ??? ». Il sursauta à sa découverte et vint heurter violemment le menton de sa partenaire qui sommeillait encore.  

Une massue plus tard. (Ben oui Kaori peut à nouveau s’en servir puisqu’ils sont arrivés sur la terre ferme ^_^).  

-Occupe-toi des bagages et moi je vais acheter un plan de la ville, ordonna Kaori à l’encontre de Ryô.  

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