Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: Kairi

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 29-05-03

Ultimo aggiornamento: 23-06-03

 

Commenti: 14 reviews

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HumourRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "Un couple de premier choix" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un couple de premier choix

 

Capitolo 2 :: Homme sweet homme

Pubblicato: 23-06-03 - Ultimo aggiornamento: 23-06-03

Commenti: Rien à part que plus ça va et plus j'adore Mick Angel !

 


Capitolo: 1 2


 

Scène 2 : Homme sweet homme...  

 

Immeuble de Ryô Saeba, Quartier de Shinjuku  

Salon, dimanche 16 mai, 10h31,  

 

Assise en tailleur sur le canapé, Kaori observait avec une certaine fatalité la nouvelle décoration de son appartement lorsque Ryô fit son apparition dans le salon. Les vêtements débraillés, les cernes violacées et la barbe naissante qui commençait à ombrager ses joues démontraient sans nul doute que la nuit avait été longue et mouvementée... Sur les rotules, l’étalon de Shinjuku s’appuya sur la chambranle de la porte pour garder un semblant d’équilibre. Il se mit à bailler bruyamment et fronça les sourcils en calculant mentalement la distance qui le séparait du canapé. Deux ? Trois ? Quatre grandes enjambées ? ... Ouais, ça devrait aller. Il devrait faire juste attention de ne pas bousculer le vase Ming, posé sur cette petite table en bois, en s’effondrant sur le divan. Ryô écarquilla les yeux de stupeur... Un vase Ming ?... Chez lui ?.... Dans son salon ? C’était la première fois qu’il en voyait un de sa vie et même s’il n’était pas très porté sur l’art, il savait que ce genre de bibelot coûtait très cher. Pas dans les moyens de City Hunter donc... Ryô se massa les tempes. Tout ce qu’il désirait pour l‘instant, c’était de s’étendre mollement sur son canapé et posé ses pieds sur ce magnifique tapis persan... Ouh là !! Un tapis persan ?... Ryô ferma les yeux quelques instants en se demandant si l’alcool ne lui avait pas carrément entamé la moitié du cerveau. Prudent, il rouvrit un premier oeil puis le second et, la bouche carrément ouverte, remarqua les tableaux de Maître qui ornaient les murs et les autres bibelots, d’une valeur certaine d’ailleurs, qui donnaient un air beaucoup plus chic à la pièce. Entre deux nouveaux bâillements, il aperçut la silhouette de sa partenaire et s’approcha d’elle, en titubant le moins possible.  

 

- Kaori, tu peux m’expliquer ?  

 

Haussant négligemment les épaules, Kaori souffla sur son café et but une gorgée du liquide brûlant. Aussi bien agacé par son mal de tête que par la réaction de Kaori, Ryô s’installa près d’elle et lui retira sa tasse des mains.  

 

- Kaori, c’est quoi toutes ces horreurs ?  

 

Par défi, La jeune femme récupéra sa tasse de café et la sirota la plus lentement possible. Entre deux bouchées de gâteaux secs, elle lança négligemment :  

 

- Si tu trouves le salon horrible, je n’ose imaginer ta réaction lorsque tu verras le nouveau papier peint de ta chambre !!  

 

Complètement à la ramasse, Ryô ne comprit pas tout de suite ce que la jeune femme voulait dire.  

 

- Tu peux pas être un peu plus claire parce que j’ai un peu de mal à suivre...  

Un sourire ironique sur les lèvres, elle articula chaque mot pour que l’information arrive jusqu’à la cervelle de ce crétin fini.  

 

- Disons que Miss Octobre et Miss Décembre ont rejoint Miss Juillet dans un carton au fin fond du placard à balai... Avec tes revues perverses, ça va de soi !  

 

Les yeux plissés, Kaori attendit la réaction de Ryô. Comme elle l’avait prévu, la nouvelle mit un certain temps à atteindre le centre d’information et d’analyse de cet alcoolique. Ce n’est qu’un voyant le visage de Ryô se tordre en une grimace ridicule de petit garçon dont on venait de priver de jouet qu’elle sut qu’il avait compris. Ryô ouvrit la bouche dans un premier temps pour proférer de jurons en tout genre, puis pour poser la question que la jeune femme attendait :  

 

- Mais enfin pourquoiiiiii t’as fait ça ??????? T’es malade ou quoi ???... Mes déesses !!! Mes trésors !!!... Mes poupées !!!... Dans un carton !!??  

 

Loin de se formaliser par cet excès de colère un tantinet ridicule de la part d’un adulte, Kaori lui foudroya du regard et posa un doigt accusateur sur son torse.  

 

- Tu me demandes pourquoi, hein ?... Si Monsieur n’avait pas passé toute la nuit à se soûler et à draguer les filles dans les bars, tu serais au courant de la tuile qui nous tombe dessus...  

 

Sur le point de protester, Ryô sentit ses paupières se fermer toutes seules. Son estomac se contractait douloureusement et ses jambes commençaient à se dérober sous son poids. Il était vraiment dans un état pitoyable. Dépité, il se laissa aller contre le canapé. A vrai dire, il n’avait aucune envie de jouer aux devinettes avec Kaori. Pas maintenant en tout cas... Pff... De toute manière son cerveau avait tout bonnement arrêté de fonctionner au bout de la huitième bière. Les yeux à moitié fermés, il étudia soigneusement le visage de la jeune femme. Elle avait les traits tirés et paraissait très contrariée. Très contrariée même. Même un peu perdue. Machinalement, il croisa ses bras sur son torse et ferma complètement les yeux. Mais sur le point de s’endormir et de goûter aux délices de Morphée, il sentit une main claquait violemment sur sa joue droite puis sur sa joue gauche.  

 

- Espèce d’ordure !!... Tu crois que c’est le bon moment de faire la sieste ??!!...... On est dans le pétrin, tu entends ???... Ryôôoo ??  

 

Les paupières lourdes, Ryô distingua dans la lumière matinale la silhouette de Kaori, les mains fermement posées sur les hanches. Une position qui en disait long sur son humeur du moment. Et si elle était moyennement contrariée tout à l’heure, il avait, encore une fois, réussi l’exploit de la mettre en colère.  

 

- Ne cries pas si fort... J’ai la gueule de bois. Je te signale que j’ai mal jusque dans les cheveux !  

 

Levant les yeux au ciel, Kaori fit un effort surhumain pour ne pas envoyer cet obsédé au cœur de pierre directement dans le mur. Il était vraiment irrécupérable. Si elle s’écoutait, elle le laisserait cuver son vin tout seul et passerait la journée chez Miki.... Pff... Si seulement elle n’avait tant pas besoin de lui, tout serait tellement plus simple quelquefois !! Mais, au vu la situation actuelle, elle ne pouvait absolument pas se passer de son aide... Dégoûtée, Kaori se passa une main fébrile dans les cheveux. Mais comment avait-elle pu se mettre dans une galère pareille ? Comment ?... Sa bouche se tordit en une grimace amère. Elle connaissait déjà la réponse. Elle était vautrée dans le canapé d‘ailleurs. Et elle tenait en trois lettres. R. Y. O. Ryô. Furieuse contre lui, elle avait foncée tête baissée dans cette affaire et n’avait pas prit la peine de réfléchir aux conséquences de son acte. Et PAF ! Dans le mur ! C’était toujours la même histoire. Et comme à chaque fois, c’était elle qui trinquait.  

 

- Monsieur a la gueule de bois ??... Mais surtout ne t’inquiète mon petit Ryô, je connais un remède imparable à ce genre de maux !  

 

D’un geste brusque, Kaori attrapa son coéquipier par le col de son tee-shirt et le secoua comme un prunier pour le réveiller. Satisfaite de l’entendre grommeler, elle passa à la cuisine et revint avec une grande tasse de café noir bien fumante qu’elle posa bruyamment sur la table.  

 

- Bois ça. Café ultra fort. Fabrication maison.  

 

Ryô s’exécuta mollement et fit une grimace de dégoût en voyant la tête de son café. La petite cuillère tenait verticalement dans la tasse tellement il était épais et il se demanda si Kaori ne voulait pas simplement le tuer une bonne fois pour toute. Un petit sourire machiavélique sur les lèvres, elle se fit un plaisir de rajouter une bonne cuillérée de sucre.  

 

- Ne fais pas cette tête, Ryô ! Il faut prendre le mal par le mal.... Allez, bois ça et vite !  

 

Ryô but le breuvage d’une traite et secoua la tête pour faire passer le goût. Il ressentit encore cette vive douleur dans le dos et se demanda pourquoi son corps le faisait autant souffrir. Il lança un oeil vers Kaori. Elle, elle avait la réponse. Elle lui dirait qu’il commençait à se faire vieux pour ce genre de sortie et qu’il serait temps qu‘il mûrisse un peu et qu‘il se comporte en homme responsable. Le blabla quotidien, quoi... Le café faisant peu à peu son effet, Ryô sentit qu’il sortait peu à peu du brouillard.  

 

- C’est la nouvelle affaire qui te tracasse ?... Ah, je vois... Finalement, tu regrettes d’avoir accepter la demande en mariage de Mick... ( Ironique, Ryô fit le signe des guillemets avec ses doigts quand il prononça “demande en mariage” .)... Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, Kaori. Personne ne t’a forcée à accepter.  

 

Vexée par les paroles de son partenaire, Kaori détourna vivement la tête. Décidément, il n’aurait jamais un mot gentil pour elle. Peut-être qu’elle avait commis une erreur en acceptant cette affaire mais elle était suffisamment responsable pour assumer ces choix... La jeune femme soupira... Elle qui comptait sur son idiot de partenaire pour... pour quoi au fait ? Au tout au fond d’elle même, elle savait que même si Ryô le souhaitait, il ne pourrait rien faire. C’est vrai. Elle ne pouvait décemment pas laisser tomber Mick et Jenna et, en plus, elle savait pertinemment que Mick n’accepterait jamais de céder sa place à Ryô. Elle était vraiment coincée ce coup-ci !... Mais le pire dans tout ça c’était qu’elle devrait se coltiner Mick beaucoup plus longtemps que prévu. Et Ryô n’était pas encore au courant de ça. Kaori se mit à inspirer doucement pour se calmer puis sur un ton qu’elle voulait neutre, elle l’informa des changements de dernières minutes.  

 

- Tu te souviens que Mick et Jenna nous ont expliqué que Miss Asaya se déplaçait chez les futurs parents pour connaître l’environnement social et matériel où vivra l’enfant...  

 

Ryô étaient complètement réveiller maintenant et se gratta la tête comme si ce geste aurait un quelconque effet sur sa mémoire embrumée par sa nuit blanche.  

 

- Ouais et d’ailleurs, si je me rappelle bien, Mick avait un sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’il te l’a dit.  

 

Sur ces propos, Kaori devint rouge comme une tomate et commença à se triturer les doigts.  

 

- Hé bien... ce que Mick n’avait pas précisé, c’est qu’il viendra s’installer quelques jours ici et que toi tu irais chez lui !  

 

Abasourdi par ce qu’il venait d’entendre, Ryô mit quelques instants à réagir. Il écoutait attentivement, prenant conscience peu à peu ce que cette situation signifiait réellement.  

 

- Tu comprends Ryô... Si l’entretien de demain se passe bien, Miss Asaya va loger ici quelques jours et Mick et moi devrons jouer notre rôle de mari et femme pratiquement 24 heures sur 24...  

 

Ryô ouvrit des yeux de plus en plus étonnés. Son cerveau avait beau marché au ralenti, il n’était pas totalement hors service. Que venait-elle de dire ? Kaori et Mick. Mick et Kaori. Sous le même toit. Jour et nuit. Faisant semblant d’être mariés. Des “mon chéri” par-ci, des “mon amour” par-là. OUAW! L’équation n’était pas bonne. Mais alors pas bonne du tout !!!... Extrêmement contrarié, Ryô fit la grimace. Mais discrètement pour que Kaori ne remarque rien... Comment Mick osait-il ? Comment osait-il se débarrassait de lui, le plus grand nettoyeur du Japon et du monde entier, d’une manière aussi mesquine !! Mais quelle mouche avait piquée sa partenaire pour qu’elle accepte une affaire si délicate !  

 

- C’est donc pour ça que la déco a complètement changé !!!  

 

Ryô sortit la première chose qui lui vint à l’esprit. Et apparemment ce n’est pas ce que Kaori espérait. Déçue, la jeune femme se mit alors à contempler le fond de sa tasse comme si le plus grand trésor du monde s’y cachait. Ryô se surpris à sourire un demi-seconde puis se renfrogna. Elle était l’image même de l’innocence et de la naïveté. Pff !!!... Kaori avait bien raison de dire qu’ils étaient dans le pétrin car il était hors de question qu’il laisse sa partenaire seule avec Mick Angel. Et ce même si c’était pour les meilleurs intentions du monde. Ryô se sentait oppressé. Comme pris au piège. Il connaissait les sentiments de Mick pour Kaori et il savait pertinemment que ce dernier n’hésiterait pas une seule seconde à user de la situation pour avoir ce qu’il désirait le plus. Ryô jura intérieurement. Comment se sortir de se guêpier sans exposer ses propres sentiments ? Il n’en avait pas la moindre idée mais il fallait qu’il trouve et vite. Car tant qu’il serait en vie, il ne laissera pas sa douce Kaori tomber dans les filets d’un maniaque comme Mick Angel !  

 

- Kaori, je crois que...  

 

La sonnette de la porte d’entrée retentit et Kaori s’empressa d’aller ouvrir. Irrité, Ryô reconnut tout de suite la voix mielleuse de Mick et celle de Jenna. Précédée de l’américain et de Kaori, la jeune femme entra dans le salon traînant une grosse valise à roulettes derrière elle.  

 

- Kaori, je vous ai apporté des tenues un peu plus appropriées à votre statue de nouvelle femme mariée...- Jenna aperçut Ryô sur le canapé et même si elle n’appréciait guère l’état dans lequel il se trouvait, elle ne le montra en aucune façon - Monsieur Saeba, j’espère que la nouvelle décoration de votre appartement vous plaît !  

 

Extrêmement mal à l’aise, Kaori sourit machinalement à Jenna et chercha un peu d’aide dans le regard de son partenaire. Mais Ryô croisa nonchalamment les bras derrière la tête et bailla bruyamment.  

 

- J‘avoue que mes petites femmes risquent de me manquer cruellement mais peut-être que si vous me faisiez l’immense plaisir de les remplacer... - Ryô fit un clin d’œil malicieux à Jenna et reçut pour toute réponse un magnifique coussin en velours à travers la figure - ... Kaori vient de mettre au courant pour votre histoire d’appartement... Mais je préviens tout de suite qu’il est hors de question que je quitte cet endroit... Je suis chez moi et j’y reste...  

 

Soulagée de voir que son partenaire ne la laisserait pas tomber, Kaori adressa un sourire un peu embarrassé aux deux invités. Mais Mick, nullement étonné des propos tenus par son ami, s’assit à ses côtés, un sourire espiègle sur les lèvres.  

 

- Ne t’inquiète surtout pas Ryô... Je prendrai soin de Kaori... Je te promet de la chérir comme si c’était ma véritable femme.  

 

Sous l’allusion, Kaori devint rouge comme une tomate et focalisa son regard sur ses pieds. Elle chercha quelque chose à dire et bégaya maladroitement qu’elle devait faire du café. Jenna, passant du visage plein d’ironie de Mick au visage grincheux de Ryô, se sentit tout de suite de trop et se dépêcha de rejoindre Kaori dans la cuisine :  

 

- Je crois que Kaori a besoin d’un peu d’aide...  

 

Un silence pesant s’était installé entre les deux hommes et Mick, loin d’être intimidé par les regards noirs que lui lançait Ryô, s’approcha de la porte fenêtre et éclata de rire.  

 

- Ah, ah,ahhhh... Mon pauvre Ryô... Tu es si prévisible quand il s’agit de Kaori... Mais ne t’inquiète pas, personne ne t’oblige à quitter ton petit nid d‘amour...  

 

Agacé par le sourire plein de sous-entendus qu’affichait ex-partenaire, Ryô, debout sur le canapé, se mit en devoir de calmer l’imagination un peu trop débordante de l’américain.  

 

- Arrête tes conneries Mick !... Si je ne veux pas laisser Kaori toute seule avec toi, c’est tout simplement par respect pour Makimura... Je n’ai aucune envie qu’il vienne me hanter le reste de ma vie parce que j’aurai laissé sa petite sœur au prise avec un obsédé lubrique et vicieux comme toi !!!  

 

Mick eut un sourire qui en disait long. Il ouvrit la porte fenêtre et alluma une cigarette.  

 

- Bien sûr, je te crois... Il n’ y a aucune chance pour que tu sois jaloux, n’est-ce pas Ryô ?  

 

Se laissant retomber sur le canapé, Ryô se mit à grimacer, feignant d’être dégoûté.  

 

- Pour être jaloux, il faudrait que Kaori soit un tant soit peu attirante !  

 

BANG !!! Ryô se retrouva cloué au mur par une énorme massue de 10 000t à côté de la copie d’un tableau de Monet. Verte de rage, Kaori déposa avec raideur le plateau du café sur la petite table de salon.  

 

- Le café est servi.  

 

Jenna resta un peu interloquée de trouver Ryô encastrer dans le mur mais ne fit aucun commentaire. Elle récupéra sa valise et sortit plusieurs documents qu’elle tendit à Kaori et à Mick.  

 

- Tenez Kaori... C’est une sorte de résumé sur votre vie de couple : votre rencontre, votre mariage, vos familles respectives... Comme vous pouvez le voir, j’ai fait en sorte d’y intégrer certains évènements de votre vie. Enfin, ce que Mick a pu me dire sur vous ... Et en ce qui concerne Ryô, je crois que le plus simple serait de le faire passer pour le cousin de Mick... Après tout, Mick racontera que c’est pour revoir Ryô qu’il est venu au Japon et que c’est grâce à lui que vous vous êtes rencontrés. C’est pas trop loin de la vérité, non ?  

 

Se souvenant de sa première rencontre avec Mick, Kaori se mit à sourire tendrement. Loin s’en faut, elle l’avait trouvé tout de suite extrêmement séduisant et elle savait que si son cœur n’avait pas été déjà pris, elle serait tombée facilement sous son charme. En plus, il avait été le seul et unique homme à lui avoir dit “je t’aime”. C’était une chose qu’une femme n’oubliait jamais. Kaori croisa le regard de son ami et se mit à rougir sans comprendre la raison. Gênée, elle montra à Jenna la petite boîte qu’elle avait sortie de la valise et lui demanda ce qu’elle contenait. Mick eut un large sourire et ne se fit pas prier pour répondre :  

 

- Nos alliances, Kaori chérie !  

 

D’un geste rapide, Mick s’empara de la boîte et empoigna doucement le poignet droit de Kaori. Sous l’œil médusé de Ryô, toujours encastré dans le mur, il glissa rapidement l’anneau au doigt de la jeune femme et lui demanda de faire de même. Jenna tapa frénétiquement des mains alors que Kaori, rouge comme une pivoine, contemplait d’un regard interrogateur la bague qui brillait à son doigt. Elle ne pouvait plus faire marche arrière maintenant. Jenna et son mari comptaient sur elle. Mick et le petite Laya aussi. Elle ferait de son mieux pour mener à bien cette affaire. Elle s’en fit la promesse. Perdue dans ses pensées, elle fut un peu décontenancée de se retrouver dans les bras de Mick et obéit machinalement à l’ordre donné par Jenna “ Cheese !!! ”. Un flash l’aveugla et doucement, elle laissa tomber la feuille que Jenna lui avait donné. La jeune femme s’approcha du couple et leur tendit le polaroid :  

 

- Première photo en tant que mari et femme !  

 

Ryô, de nouveau opérationnel, ramassa la feuille que Kaori avait lâchée et la parcourut rapidement des yeux. Il s’étonna de voir à quel point Mick connaissait bien la jeune femme et en ressentit comme un malaise. Mick était entré dans leur vie depuis trois ans à peine et Ryô s’aperçut qu’il en savait pratiquement autant que lui sur la personnalité de sa partenaire. Ca lui fit un peu peur. Car si Ryô se rendit compte que les sentiments de Mick étaient bel et bien réels, il comprit aussi que s’il ne faisait pas attention, il risquait de perdre Kaori pour de bon.  

 

A suivre dans Monsieur et Madame Mick Angel entrent en scène  

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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