Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 13-11-05

Ultimo aggiornamento: 23-11-05

 

Commenti: 26 reviews

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General

 

Riassunto: Trois mois qu'Hideyuki est mort. La tristesse est toujours là pour Kaori mais Ryo va tenter pour une nuit de la lui faire oublier.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nuit pour oublier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Une nuit pour oublier

 

Capitolo 3 :: Fin de soirée…

Pubblicato: 23-11-05 - Ultimo aggiornamento: 23-11-05

Commenti: Hello, voilà enfin le dernier chap. Un peu de retard, car manque de temps mais j'espère que vous apprécierez cette petite fin toute simple. Merci à ma Nanou pour ses corrections, merci aux lecteurs de me suivre et pour les reviews à Fan2CH, Moon, MiniSoleil, Sophie, Pitite, Saintoise, Eden, Chibiusa, Mopsine, Drine. Bonne lecture et à très bientôt. Bises.

 


Capitolo: 1 2 3


 

La mini se gara au parking de l’immeuble et Ryo tenta de réveiller la jeune fille qui dormait toujours paisiblement.  

-« Kaori, ma belle, on est arrivé. »  

-« Hum… »  

-« Allez, tu seras mieux dans ton lit pour finir ta nuit. »  

Kaori se réveilla avec peine et le nettoyeur l’aida à sortir du véhicule.  

-« Hum, j’ai mal à la tête. Je suis fatiguée. »  

-« C’est bien la dernière fois que je te laisse boire autant. Allez viens là. », dit-il en la prenant dans ses bras pour la monter à l’appartement.  

Arrivé devant la porte, il déposa la jeune fille pour l’ouvrir et une fois cela fait, ils pénétrèrent tous les deux dans l’habitat silencieux.  

Kaori se dirigea automatiquement vers le canapé pour finir sa nuit tandis que Ryo se débarrassa de sa veste et de son arme avant de se diriger vers la cuisine.  

Il prit un verre dans lequel il prépara une mixture à la couleur jaunâtre et dont l’odeur aurait fait fuir une colonie de rats. (NDB : beurk !)  

Il regagna ensuite le salon où sa partenaire était déjà bien plongée dans les songes.  

Il s’abaissa à sa hauteur pour la réveiller.  

-« Kaori, lève-toi et avale ça. », ordonna d’un ton léger le nettoyeur tout en passant une main sur son front.  

-« Quoi ? Laisse moi dormir tranquille ! », râla la jeune fille.  

-« Moi je te conseille de te lever, de boire ce remède anti-gueule de bois et ensuite d’aller te coucher dans ton lit et pas sur le canapé du salon. Mais bon, tu fais comme tu veux, si tu préfères te réveiller demain matin avec une migraine monumentale et de jolies courbatures, libre à toi. »  

 

 

Ryo déposa le verre sur la table basse et se dirigea sur le balcon pour se fumer une dernière cigarette.  

Kaori s’accouda un instant avant de fixer la mixture étrange que venait de préparer son partenaire à son attention et elle se décida à écouter la bonne parole d’un expert ès cuite.  

Elle se saisit péniblement du récipient qu’elle porta à la bouche mais l’odeur nauséabonde qui en émanait l’obligea à le repousser violemment avant d’hurler à l’attention du nettoyeur :  

-« Mais ça pue ton truc, tu veux ma mort ou quoi ! »  

Ryo jeta un regard en coin à Kaori qui faisait une drôle de grimace en tentant de boire l’étrange breuvage.  

-« Arrête un peu de faire l’enfant et avale ça. »  

 

Ryo ne s’attarda pas davantage et fixa son regard sur les lumières de la ville endormie.  

Il comprit rapidement aux jérémiades de Kaori que la mixture avait été avalée et elle le rejoignit quelques secondes plus tard sur le balcon.  

-« Alors tu as fini de râler ? », se moqua le nettoyeur.  

-« Mais c’était vraiment dégeu ton truc. »  

Kaori s’accouda à la rambarde et une légère brise de vent vint caresser sa peau de pêche.  

-« Je croyais que tu voulais aller te coucher, qu’est-ce que tu fais encore là, tu vas attraper froid ! »  

Kaori planta son regard imbibé d’alcool dans celui du nettoyeur avant de se saisir de la cigarette qu’il venait de porter à sa bouche et de la jeter dans le vide.  

Ryo ouvrit de grands yeux d’étonnement avant de sentir deux petites mains l’agripper et le traîner à l’intérieur de l’appartement.  

-« Eh mais qu’… »  

-« Viens, on va dormir. »  

-« Qu… quoi ? T’as pas besoin de moi pour aller dormir. » Il marqua un léger temps d’arrêt avant de reprendre, d’un air moqueur : « Je vois, tu essaies de m’attirer dans ton lit mais ça ne marche pas, je ne dors pas avec les hommes moi ! »  

 

 

Kaori lâcha immédiatement le bras de son partenaire. Une aura de colère envahissait petit à petit l’espace autour d’elle et une énorme massue se matérialisa.  

Ryo agitait désespérément ses mains dans le vide en suppliant sa tortionnaire de lui pardonner cet écart de langage et il se trouvait maintenant adossé à la rambarde.  

Elle était prête à frapper, tournoyant sur elle même pour prendre de la puissance lorsque l’effet de l’alcool la frappa à nouveau et qu’elle perdit l’équilibre.  

 

La massue s’envola avec force vers le visage du nettoyeur qui l’évita de justesse, avant de continuer sa route dans le ciel étoilé de Shinjuku. Une fois la peur passée, Ryo regarda sa partenaire qui se trouvait à présent les quatre fers en l’air.  

-« Ka… Kaori, ça va ? »  

-« Aïeeeeeeee, çaaaaa faittttttttt maaaaaaaaallllll. », pleura la partenaire de City Hunter en se frottant le bas du dos et en essuyant ses larmes du revers de la main.  

-« C’est pas vrai, mais arrête de pleurer comme ça. » « Mais pourquoi j’ai hérité de cette salle gosse ! Ah Maki, je te retiens toi et tes bonnes idées ! »  

Le nettoyeur ne réfléchit pas plus longtemps et il se dirigea d’un pas rapide vers la jeune qu’il souleva d’un geste pour la poser sur son épaule.  

-« Allez, au lit gamine ! »  

Cette intervention eut le mérite de faire taire la jeune fille jusque dans les escaliers avant que le concert de plaintes ne reprenne.  

-« Mais qu’est-ce que tu fais ? Ryo lâche moi ! Espèce de sauvage qu’est-ce que tu fais ? »  

 

Une fois les quelques marches montées, le nettoyeur ouvrit la porte de la chambre de sa partenaire et il la déposa sur son lit.  

-« Voilà, maintenant bonne nuit et à demain. »  

-« Ah. »  

Kaori leva la tête pour fixer son équipier et elle se leva en un quart de secondes, trébuchant légèrement en descendant de son lit et quittant la pièce comme une furie en direction de la salle de bain.  

-« Mais où est-ce que tu vas encore ? »  

Il la suivit et comprit qu’une fois de plus, les méfaits de l’alcool frappaient.  

 

« Ok, je sens que la nuit va être longue. », pensa Ryo.  

-« Kaori, ça va ? »  

-« Nan, c’est ta faute. »  

-« Ma faute ? C’est toi qui veux jouer les grandes dames mais qui ne tient pas l’alcool. »  

-« C’est ta faute, tu…. Tu m’as mis la tête en bas, tu m’as secoué dans tous les sens… », tenta d’expliquer Kaori, toujours assise au sol, la tête au dessus de la cuvette.  

Ryo s’approcha d’elle et l’aida à se relever.  

Elle se passa un coup d’eau froide sur le visage et ils quittèrent tous les deux la salle d’eau.  

-« Bon, change toi, je reviens. »  

Kaori toisa son partenaire qui sortit de sa chambre mais elle ne s’exécuta qu’une fois seule avant de se glisser sous les draps.  

 

Deux petites minutes plus tard, Ryo était de retour avec un grand verre d’eau.  

Il frappa à la porte pour signaler sa présence avant d’entrer.  

Il s’approcha du lit et déposa le verre sur la table basse.  

-« Tiens. Repose toi, ça ira mieux demain. »  

-« Ryo, merci. », murmura Kaori.  

Il lui émit un léger sourire en guise de réponse avant de quitter la pièce en silence et de refermer la porte non sans un dernier regard protecteur sur la jeune fille.  

-« Bonne nuit frangin. », déclara tendrement Kaori avant de fermer les yeux et de goûter au calme de la nuit.  

 

 

Chambre de Ryo.  

 

 

Le nettoyeur était à présent adossé sur son lit, le cendrier à ses côtés et une cigarette qui finissait de se consumer dans la main.  

La chambre était uniquement éclairée par les lumières vives de la ville qui donnait une ambiance apaisante à la pièce. Le silence qui régnait faisait un bien fou au Japonais qui évacuait cette dure journée.  

Il écrasa le mégot et fit remonter le drap le long de son corps dévêtu et croisa un bras sous sa tête.  

-« Je sais, ta frangine va me tuer demain mais que veux-tu, c’est ainsi qu’est ma vie. »  

Il marqua un temps d’arrêt avant de reprendre :  

-« Ah vieux frère, tu n’aurais jamais du partir aussi vite mais il est trop tard maintenant. Adieu l’ami. »  

 

-« Adieu partenaire, adieu petite sœur. »  

Le vent souffla dans la ville et il emporta avec lui toute la tristesse des âmes solitaires.  

 

 

 

 

 


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