Capitolo 9 :: Le Revenant

Pubblicato: 22-07-06 - Ultimo aggiornamento: 22-07-06

Commenti: Allez! C'est cadeau! Le titre du chapitre parle de lui-même! Au boulot! Un second chapitre pour la journée, chapitre un peu détendu je dirai, pour une affaire des plus sérieuse! par contre il me faudra encore un peu de temps avant la prochaine maj! Laissez des coms, comme ça, en même temps, j'ai de vos nouvelles! bonne lecture! ^^

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Pour en avoir le coeur net, il appuya sur l'interrupteur de la cuisine.  

Patricia souriait et Shiver léchait le visage de l'intrus.  

Ryô écarquilla les yeux et fit tomber son arme. Kaori toujours dans les bras de Ryô eut le souffle coupé.  

- Ce n'est... pas possible...Tu es...tremblait Kaori.  

- ..mort? Finit le jeune intrus le sourire aux lèvres.  

- SOFUTO! S'écria Ryô.  

Kaori s'évanouit dans ses bras.  

- Imbécile! Regarde ce que tu viens de lui faire! S'énerva Ryô en lui foutant une taloche.  

- Aïya! Je suis vraiment désolé, mais doucement! Pleurnicha le jeune homme, tu ne vois pas que je reviens de loin! Plaisanta enfin Sofuto en massant son crâne.  

Ryô faillit tomber à la renverse mais il portait toujours son épouse.  

- Patricia...sourit Sofuto.  

- Il était temps que tu reviennes! Dit cette dernière qui avait les larmes aux yeux. Elle se jeta dans ses bras et l'embrassa.  

- Hé!! Doucement! J'ai mal... Dit-il en la repoussant doucement.  

Patricia et Ryô virent qu'il avait fait une grimace de douleur quand Patricia s'était jetée sur lui.  

- Tu es blessé? Où ça? C'est grave? Tu saignes? On t'a frappé? Montre-moi ça...Dit Patricia qui commençait à déshabiller le jeune homme.  

- Hé!! Calme-toi Pat', je me relève et puis après, on en reparle...  

Sofuto venait lui aussi de s'évanouir sous la douleur.  

Ryô pu localiser la douleur. Malgré sa tenue intégralement noire, il sentit qu'il était en train de saigner.  

Patricia secoua son petit ami comme un prunier:  

- Non! Tu n'as pas le droit de me laisser! Ne meurt pas! Pas maintenant que tu es revenu sain et sauf! S'écria l'adolescente qui avait les larmes aux yeux.  

Un couple de libellule passèrent dans la cuisine à toute vitesse car Shiver aboyait contre elles.  

- Euh, Patricia, arrête! il saigne et il est juste tombé dans les pommes, il faut vite le soigner...  

**********************************  

Il doit être une heure et demi...  

Kaori avait repris ses esprits. Ryô lui avait apporté un verre d'eau.  

Sofuto était allongé sur le canapé et il n'était toujours pas réveillé. Patricia s'était chargée de lui retirer son pull, il se retrouva torse nu et avec un vieux bandage autour de la taille.  

Alors qu'elle était revenue avec des nouvelles bandes, du désinfectant et une bassine d'eau, Sofuto commença à bouger.  

- Patricia...  

- Sofuto! Tu étais encore "parti"! Dit-elle en souriant.  

Ryô et Kaori sourient en voyant ce petit couple.  

- Redresse-toi maintenant, je dois changer ces bandages, ça doit faire un bail que tu les as, voilà que tu recommences à saigner.  

- Patricia, non...  

- Ne discute pas! Avait-elle dit fermement en continuant son petit travail d'infirmière.  

En enlevant les bandages, elle vit la longueur de la blessure et sentit à ce moment la même douleur que Sofuto. Ce dernier serrait les dents quand Patricia nettoya le sang sur sa peau.  

Kaori ne quittait pas des yeux la blessure du jeune homme tout en grimaçant. Ryô reconnut de quelle origine était celle-ci.  

- Sofuto, qui t'a fait ça? Demanda la jeune nettoyeuse visiblement inquiète.  

- En tout cas, cette personne s'est servie d'un sabre. Ajouta Ryô d'un air détaché.  

- Exact, fit Sofuto qui serrait toujours les dents, on aurait dit un samouraï vu comment il s'était habillé.  

- Tu sais qui c'est? Demanda Patricia.  

- Non, je ne connais pas son nom, mais il avait 2 diamants aux auriculaires; encore un type de la BlackMafia qui n'avait rien à faire de sa vie.  

- Mais... je ne comprends plus rien...tu es sensé être... mort il y a 5 mois déjà! Et la BlackMafia est persuadée que tu as été tué par balle et enterré! S'exclama Kaori.  

- C'est vrai, c'est d'ailleurs Elle qui a envoyer plusieurs de ses hommes me pourchasser, mais elle a aussi engagé un tueur professionnel se charger de moi.  

Elle n'aime pas se salir les mains surtout quand il s'agit de quelqu'un comme moi.  

Ce tueur, il s'appelle Snatch, est quelqu'un d'indépendant, il n'appartient à aucune bande. C'est aussi quelqu'un qui avait déjà une franche dette envers moi, ce qui fait que son contrat n'avait plus de valeur face à sa parole, j'ai eu une chance de pendu de tomber sur lui...  

- Arrow t'a vu te faire tirer dessus! Surenchérit Kaori encore sous le choc.  

- Oui, ce tueur est doué, je ne dirai pas qu'il arrive à la cheville de Ryô, mais il s'est arrangé pour me tirer dessus sans me tuer. J'ai du tout préparer en quelques heures, ce n'était pas facile, c'était aussi avec la participation des chirurgiens aux urgences, que je connais personnellement, ils m'ont gentiment soigné et ont annoncé publiquement l'heure de ma mort.  

Après ça, j'ai du m'enfuir. Snatch, qui était devenu un de mes potes m'a aidé à quitter l'Etat, et pendant un mois, j'ai partagé la même piaule que lui. Une fois rétabli de ma blessure, j'ai contacté Patricia.  

City Hunter se tourna vers elle.  

- Tu savais tout depuis le début!! S'éxclama le couple. pourtant on t'a vu pleurer sa mort au cimetière la dernière fois! Ajouta Kaori.  

- Et bien, ce n'était pas sa mort que je pleurais mais sa disparition...Dit-elle timidement.  

- En fait, je lui avais seulement envoyé un texto disant juste que j'étais en vie et qu'il fallait qu'elle contacte Elisabeth pour lui dire de faire attention. Puis, je n'ai plus donné de nouvelles de moi.  

Il marqua une pause dans son histoire. Et regarda Patricia dans les yeux.  

- J'espère que tu me pardonnes de t'avoir fait mal comme ça...Mais je n'avais pas le choix. J'ai été entraîné malgré moi dans une affaire entre les deux plus grands gangs de NYC et je ne voulais imposer ça à personne. Encore moins à toi. Avait-il dit en lui caressant le visage.  

Patricia rosit et lui adressa un grand sourire.  

Sofuto reçut deux taloches dans le crâne.  

- Et nous alors! Crièrent Ryô et Kaori en même temps.  

- Mais...mais...Murmura Sofuto les larmes aux yeux.  

- On a vraiment cru que tu étais mort! S'exclama Kaori qui préférait s'énerver plutôt que se réjouir que tout ceci n'était qu'une ruse menée à bien par Sofuto.  

- Oui, enfin, fit Ryô en bombant le torse, moi je le savais depuis le début! hé hé!  

Kaori, toujours "énervée" pinça le téton de ce dernier.  

"WAAÏÏÏ!!!"  

- Dis pas n'importe quoi! Avoue qu'il a réussi à t'avoir toi aussi!  

- Ce n'est pas une raison pour me faire mal...c'est sensible un téton! pleurait Ryô en le massant pour calmer sa douleur...  

- N'empêche, ce n'était pas la peine de frimer!  

Patricia les regardait et se retenait de rire. Sofuto se sentait délaissé.  

- Euh...si vous pouviez arrêter de m'ignorer là, ohé?  

City Hunter se tourna vivement vers lui. Ce dernier sentit un frisson parcourir son dos.  

"Oui, donc...je suis désolé Kaori de t'avoir fait une telle peur..."Dit calmement le jeune homme.  

Kaori souffla et sourit.  

- Je comprends tout maintenant. Tu n'as rien fait de mal. Je suis heureuse de te revoir. Dit-elle en lui faisant un bisou sur la joue.  

- Ouais, ça va, on en t'en veut pas trop...Fait Ryô en lui mettant une grosse bourrade dans le dos.  

- Par contre, reprit Patricia, je me demande comment réagira Arrow et Elisabeth quand ils te v...  

- Non! Vous ne devez pas le leur dire! Dit fermement Sofuto.  

- Mais, Sofuto...  

- Les traîtres de Jam m'ont vu, je ne peux pas risquer de leur montrer que je suis encore en vie.  

- Mais comment se fait-il alors qu'un petit membre de la BlackMafia t'ait cherché des noises?  

- Et bien, c'est arrivé il y a un mois environ...  

Flash back...  

Ville de Boston dans le Massachusetts, il y a 1 mois...  

Sofuto sortait d'un bar en titubant.  

- Je...suis...mort! Hahaha!...Je suis un mort-vivant... Je vous...hanterais tous!...D'abord!...hahaha! chantait-il à tue-tête.  

Tous les passants le regardaient bizarrement. Il essaya de prendre appui sur le mur et marcha doucement.  

En passant dans une ruelle, il vit un homme vêtu d'un kimono traditionnel mais qui avait ses diamants à ses auriculaires, en train de frapper un autre homme qui tomba la tête la première dans une flaque. Puis, il sortit de son fourreau un sabre et l'acheva sous les yeux éberlurés de Sofuto.  

Il reprit vite ses esprits, oubliant tout l'alcool qu'il avait ingurgité, entreprit de faire demi tour ni vu ni connu mais le tueur venait de le repérer.  

- C'est la merde!  

Il décida tout de même de partir en courant mais l'homme qui venait de finir de nettoyer son sabre le rangea et lança un poignard dans l'épaule de Sofuto.  

Ce dernier serra les dents et le retira d'un geste vif avant de reprendre sa course, mais le "samouraï" le poursuiva.  

Il était bloqué dans un cul-de-sac et se tenait l'épaule.  

- Et merde! Merde! Merde!  

Dans sa poche, il ouvrit son portable à clapet et tapa un numéro sans le sortir.  

Le "samouraï" le rattrapa et sortit son sabre de son fourreau. Il resta quelques secondes en tenant le sabre, et chargea Sofuto. Ce dernier évita les coups de lame sans problème, tout en tenant son épaule.  

Mais ce dernier se torda la cheville et son adversaire le toucha en le blessant le long de son ventre. Sofuto se concentra et oublia sa douleur un moment.  

Il prit une barre métallique qui trainait et se dressa avec devant le tueur.  

C'est alors que commença une sorte de duel sabre contre barre métallique.  

D'un coup, il parvint à désarmer le "samouraï".  

Mais ce dernier n'avait pas dit son dernier mot. Il sortit alors un révolver qu'il avait gardé dans son dos et le braqua sur Sofuto. Un coup partit.  

Sofuto avait reçut la balle au milieu du front et tomba comme une masse.  

Le "samouraï" fier de lui, reprit son sabre, le remit dans son fourreau et se retourna.  

Mais Sofuto se releva comme un pic, en mode mort vivant. Il portait la même tenue que Mickael Jackson dans le clip Thriller, d'ailleurs, la musique commença et...  

Trois taloches dans le crâne...  

- AÏYA!  

- IMBECILE!  

- CRETIN!  

- AKIRA!  

City Hunter fixait Patricia qui rougit d'un coup.  

- Tu ne peux pas t'empêcher de raconter n'importa quoi dès que ça se rapporte à toi ma parole! S'insurgea Ryô.  

- Ca va, ca va! Si on ne peut même plus blaguer maintenant... Ok, ok, je reprends, voilà la vraie version...  

Flash Back, Ville de Boston dans le Massachusetts, il y a un mois... (NdS: Et ça c'est vrai! ^^)  

Mais le tueur n'avait pas dit son dernier mot. Il sortit un révolver qu'il avait gardé dans son dos et le braqua sur Sofuto. Un coup partit.  

Sofuto avait fermé les yeux en entendant le coup de feu.  

Quand, il les rouvrit, il vit que le "samouraî" était par terre. Sofuto cherchait du regard la personne qui venait de lui sauver la vie.  

Ce dernier était debout, l'arme fumante encore, il portait un costard bleu outremer et des lunettes noirs. Ses longs cheveux blonds étaient en queue de cheval.  

- Snatch! J'ai eu chaud! T'en a mis du temps dis-moi! Fait Sofuto soulagé, la main en sang.  

- Et bien, ce n'est point ma faute si tu t'attires souvent les problèmes! A cause de ton alerte sur le téléphone, mon rencard s'est très mal passé... Rétorqua celui-là en rangeant son révolver dans son holster.  

- Merde... dire que je lui avais promis... Murmura Sofuto qui avait sa main sur son pendentif en forme de tête de loup.  

- Hm? Tu parles de Patricia? Tu penses encore à elle?  

- J' vois pas où est l'blème, en tout cas, j'te r'mercie...une fois de plus...Fit Sofuto en masquant sa douleur. Vaut mieux qu'on se casse d'ici. D'abord, retire-lui ses diamants...  

- Tu as raison, on pourra les revendre...  

Sofuto faillit tomber par terre.  

- Mais non! Ces bagues sont les seules marques de son appartenance à la BlackMafia, faut les faire disparaître.  

- Oh! Je plaisantais! C'est une bonne idée.  

- Après cet incident, j'ai eut une vive conversation avec Snatch...  

Chez le tueur, ce dernier s'empressa de l'aider à se soigner.  

- Il va falloir que je parte...  

- Tu comptes aller où comme ça? Moi je vais en Californie, tu ne veux pas t'enfuir à l'autre bout du pays?  

- Malheureusement, je ne peux pas. A peine remit de ma première blessure, me voilà avec une deuxième qui est située à proximité de la première. Je dois retourner à New York City. Tout est à refaire maintenant. Quand je serai rétabli, je reprendrai mon enquête dans l'ombre.  

- Mais tu n'as pas d'ordinateur. Toi même tu m'as dit que sans ordinateur, tu te sentais nu... Riait Snatch.  

- Je ne vois c'qu'il y a de drôle! Grommela le jeune homme. Et bien, j'vais essayer de retourner chez moi...oui, chez moi. Shiver doit surement être en train de m'attendre. Sourit Sofuto.  

- Et Patricia alors? Fit-il en donnant des petits coups de coudes. Tu l'oublies?  

- Non...sourit tristement Sofuto, je ne l'oublies pas. D'ailleurs, elle ne va pas tarder à recevoir mon colis.  

J'dois rentrer. C'est la seule solution.  

- Tant que tu sais ce que tu fais, je ne vais pas t'en dissuader. Tu pars quand?  

- Dans une semaine. ça me suffira...  

- Voilà. Mais j'ai galèré pour arriver à New York sans attirer les problèmes et me blesser davantage.Ce qui fait que ça doit faire trois semaines que je n'ai pas mangé, c'est pourquoi en entrant je me suis de suite dirigé vers la cuisine...  

- Tu n'as rien mangé! Attends, je t'apporte quelque chose! Dit Patricia en se levant brusquement.  

- Hé! Patricia! Je l'ai gardé! Dit Sofuto en montrant son pendentif.  

Celle-ci sourit avant de se diriger vers la cuisine.  

Il se tourna vers City Hunter.  

- Par contre, en revenant, je ne m'attendais pas du tout à vous voir ici! Dit-il en riant.  

- Andrew aussi est de la partie!  

- Ah! c'est une bonne chose ça!  

- Et Dàfén! Ajouta Ryô en posant lourdement sa main sur l'épaule du jeune homme.  

Le jeune hacker avait un teint tout blanc.  

- Oh non...  

Patricia était revenue avec un encas.  

"...PAS L'AVEUGLE!" S'écria le jeune homme.  

Ryô riait et les deux jeunes femmes ne comprenaient pas ce qui lui arrivait tout à coup.  

- Qu'est-ce qui se passe?  

- Je conçois...Dàfén est un bon prof, grâce à elle je sais me défendre maintenant sans ordinateur sur moi mais...bon sang! Elle m'a fait souffrir le matyr quand j'étais son élève! Pleurait Sofuto en serrant Patricia dans ses bras. Il avait logé au passage sa tête dans la poitrine de celle-ci.  

Patricia rougit violemment et lui asséna une massue "ne profite pas de ton traumatisme toi!" de 20 tonnes sous les yeux ronds de Ryô et le sourire satisfait de Kaori.  

Patricia se rendit compte de son geste et essaya de prononcer quelque chose...  

- Ne me dis rien...fit Ryô en tournant sa tête vers son épouse qui sifflait l'air de dire qu'elle n'avait rien à voir là dedans...  

" Si elle commence à enseigner aux femmes de son entourage à manipuler les massues, je crois que c'est le début de l'apocalyse..." Songea le nettoyeur en soupirant.  

- Bon sang, ce que ça peut faire mal...Sourit Sofuto en se massant le crâne.  

- Et puis, ne t'inquiète pas, Dàfén s'est adoucit (sauf avec moi), puisqu'elle a des vues sur quelqu'un...Dit Ryô en riant.  

Kaori lui donna un coup de coude dans le ventre.  

- Ah oui? Firent Patricia et Sofuto en même temps. Et on connaît la personne? Demanda le jeune hacker.  

Ryô arbora un grand sourire qui déformait presque son visage. Kaori rougissait. Le jeune couple comprit alors où il voulait en venir...  

- Kaori? Demanda Patricia très étonnée.  

- Je...hein?...Dàfén?! J'ignorais qu'elle était de ce côté-ci de la prairie... fait Sofuto aussi étonnée qu'elle.  

Il reçut deux taloches.  

- MAIS EUH! Pleurnichait Sofuto.  

- En voilà une façon de parler! Dirent Ryô et Patricia en même temps.  

- J'comprends pas c'est quoi le problème, c'est la façon la plus light de dire que je savais ap qu'elle était gouine!  

Encore deux autres taloches...  

- Bon, j'en ai marre! Bande de sadique! Je vais porter plainte pour maltraitance sur mineur!  

(NdA: Sofuto n'a que 18 ans, aux usa, c'est pas du tout la majorité ^^)  

Kaori en oublia sa honte et eut une crise de fou rire.  

- Et bien, voilà qui promet d'être bien, maintenant que tu es là, tu vas nous aider! Sourit cette-dernière.  

- Une sorte de retour au bercailles c'est ça?Sourit le jeune homme.  

- Par contre, il n'est pas question que tu sortes d'ici! Dit Patricia d'un ton ferme.  

- Mouais, enfin, c'est pas ça qui va le déranger...rétorqua le nettoyeur.  

- Moi je propose plutôt qu'on aille dormir, la journée promet d'être chargée demain...  

**************************  

Le matin...  

Andrew et Dàfén arrivèrent devant la porte de l'appartement de Sofuto. Ils sonnèrent.  

A l'intérieur, tout le monde semblait affairé et ne prêtait visiblement pas attention à la sonnette, sauf Sofuto.  

- Quoi? C'est à moi le convalescent de me lever pour aller ouvrir?  

Personne ne répondit. Sofuto leva les yeux au ciel puis il siffla. Shiver se leva et alla ouvrir la porte avec ses pattes avant.  

- Ah! salut Shiver! Fit Dàfén en le caressant.  

Ce dernier aboya deux fois (traduction: Bonjour!).  

En arrivant dans le salon, Dàfén sentit une présence autre que celle de City Hunter et Patricia. Un grand sourire se dessina sur le visage de la chinoise.  

- Le Revenant! S'exclama Dàfén toute contente.  

- L'aveugle!...tremblait Sofuto en la voyant avec un petit sourire sadique.  

Andrew était figé sur le place en le voyant. Sofuto lui sourit, d'un air embarrassé, en espérant une bonne réaction de sa part mais l'agent fédéral sortit de sa veste son arme et la braqua sur le front du jeune homme. Ryô ne cilla pas tandis que les autres des yeux ronds comme des billes.  

Sofuto tremblait de tous ses membres.  

- Atta! Atta! Atta! Je vais tout t'expliquer! Oui, enfin...je suis désolé!  

- Petit con! Tu m'as bien eu cette fois! Finit Andrew en souriant.  

Il baissa son arme et lui fit une franche accolade.  

- Aïe, aïe, aïe...doucement, je suis blessé...  

- Maintenant que tu es "mort", tu ne peux plus nous refaire le même coup... Riait Andrew en donnant des petits coups de poing au jeune homme.  

- Aïe, aïe, j'ai dit que j'étais blessé et que ça me faisait toujours mal...  

Ryô esquissa un sourire. Il avait l'impression de revenir à l'année précédente, année où ils ont fait équipe pour la P.A.H. Mais cette fois, ils étaient sur un terrain miné et étranger pour certains, l'affaire promettait d'être plus dangereuse.  

- Alors Andrew, qu'as-tu apporté pour nous aujourd'hui? Demanda Ryô en sortant son paquet de cigarette.  

- J'ai eu un coup de fil des plus étranges de Mick tard cette nuit...  

Tout le monde le regardait.  

- Tout d'abord étrange parce que je ne me souviens pas lui avoir donné mon numéro, seuls toi, Patricia, Sofuto et Saeko le posseder il me semble...  

- Oui enfin, moi...marmonna Ryô en se triturant les doigts.  

- Aussi, cet appel est encore plus étrange puisqu'il m'a dit... Andrew s'éclaircit la voix:  

" Dis à Ryô et aux autres qu'ils doivent être très prudent car ils risquent de se trouver dans une guerre de gangs et que ce ne serait pas une bonne idée de trop s'impliquer dedans! Il faut tout faire dans la discrétion la plus totale! ho ho ho! " Avait dit Andrew en prenant une voix aigüe.  

Tous étaient tombé de leur place.  

- Il a vraiment dit ça? Demanda Sofuto avec une grosse derrière le front.  

- Oui, en prenant même la voix...Soupira Andrew en passant sa main dans ses cheveux.  

- J'hallucine...soupira Ryô, il s'est vraiment pris pour Saeko...  

- Enfin, il m'a dit qu'il était dans l'avion et qu'il arrivait accompagné...du Doc je crois, à JFK tonight!  

City Hunter le fixait avec des yeux ronds. Mick et Doc allaient les rejoindre?  

- C'est sur un coup de tête qu'ils ont décidé de nous aider? Demanda Kaori étonnée.  

- Non, aparemment, Saeko avait fait part des dernières nouvelles au Doc. Elles les a envoyé ici pour nous aider car elle était persuadée qu'une main d'oeuvre n'était pas de trop et que la présence du Doc serait plus qu'utile.  

Ryô siffla d'étonnement. Kaori hocha la tête.  

- Je suis sure qu'elle leur a proposé de les payer en nuits d'amour avec elle...Ha! Les hommes...Avait-elle soufflé.  

- Alors Sofuto le Revenant, as-tu trouvé quelque chose? Demanda Ryô.  

- Dans quelques minutes, je vais pouvoir contrôler un des sattellites américains pour avoir une vue  

sur l'usine de Madame Jessica Carter à Philadelphie et son activité.  

- Tu pourras voir quand aura lieu le déplacement du "sucre " vers New York?  

- Yes!  

Patricia, intriguée, se positionna derrière son fauteuil et vit qu'il jouait au Pinball. Elle se mit à rire doucement.  

- J'adore tes techniques!  

- Sinon, Dàfén, t'as quelque chose pour nous?  

- Tout d'abord, je te rends ton briquet...  

- Hein? Mais que?...Comment tu as?  

- Aussi, voici toutes les adresses et les moyens d'accès aux sept épiceries. Avait-elle dit en lui tendant une feuille écrite.  

- Bien, on répartira les équipes quand Mick et le Doc arriveront ce soir. Andrew?  

- J'ai reçu un fax venant de mon amie de la police scientifique de Manhattan, elle n'est pas parvenue à trouver les composantes d'Eternal, mais elle a pu voir en quoi ses effets variaient; par exemple, généralement, pour les personnes de plus de 30 ans, c'était le coma et/ou la mort subite.  

- Elle n'a pas pu pousser plus loin ses recherches?  

- Malheureusement, avec ce que je lui ai envoyé, elle n'a pas pu.  

- Bon, Doc pourra surement éclairer notre lanterne... Dit Kaori qui venait de noter l'information.  

- En ce qui concerne notre plan " Eternal Saccharose" - au passage, c'est moi qui ai trouvé le nom! hi hi! - , nous seront en tout...  

Ryô reçut des papiers, des stylos et d'autres objets dans la tête venant des autres.  

- C'est nul comme nom d'opération!!  

- Bouh!  

-Ca pue!  

- Arrêtez! ça suffit les enfants!  

Tout le monde se calma. Ryô s'éclaircit la voix.  

- Donc, je disais, pour notre plan...  

Il reçut un dictionnaire dans le visage.  

- Désolée. Réflexe...fait Dàfén.  

Ryô fulminait mais il se calma rapidement.  

- ... En comptant les deux autres, nous serons six...  

- HUIT! S'exclama Patricia.  

- Attends Patricia, ça pourrait être dangereux, tu es sure de ce que tu dis? Fait Kaori sans cacher son inquiétude. Tu sais, tu n'as pas besoin de faire tout ça pour nous...  

Patricia lui sourit.  

- Mais j'ai envie de le faire. Et puis, je ne suis pas n'importe qui, je sais que j'en serais capable d'abord! Avait-elle dit en lui faisant un clin d'oeil.  

- Bon, fit Ryô, nous serons sept... Qui est le huitième?... C'est pas Sofuto?  

Le chien aboya. Ryô le fixa un moment. Puis, il regarda Patricia.  

" Tu veux que Shiver participe?" Demande-t-il.  

- Shiver a un avantage sur nous! Dit Sofuto.  

- En effet, il est le seul à reconnaître Eternal par rapport au sucre grace à son flair! N'est-ce pas Shishi? Fait Patricia en l'appelant.  

Ce dernier remua la queue et aboya. Patricia riait et le caressait.  

- Donc, j'imagine que tu seras avec lui. Voilà! ça fait huit!  

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