Capitolo 3 :: La grossesse de Kaori (2)

Pubblicato: 16-08-06 - Ultimo aggiornamento: 16-08-06

Commenti: allez! C'est parti pour un autre chapitre! meme si j'aurai plus de chance d'avoir de vos avis que ce sera la rentrée! j'essaie dê mettre de l'humour mais vu mon humeur ça va pas être de la tarte! (aie aie aie! chuis trop déprimée!) en ce qui concerne "Coincés", j'attends encore un peu avant d'envoyer la suite! prochain chapitre, "Du premier au troisième mois de grossesse", bonne lecture! ^^

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- "Eux"? Demanda Yusuke.  

- Oui... Kaori n'était pas la seule à m'en a faire voir de toutes les couleurs, je vous jure...tout commence par l'annonce...  

Il y a 7 mois, 10 jours , l'heure on s'en fout, y compris les minutes...  

(NdK: Et ça se dit professionnelle...  

NdR: Non mais j'te jure...  

NdA: Hé! Je fais ce que je veux et pis d'abord j'ai jamais dit ça...)  

- C'est l'été! C'est l'été! Fait Kaori le sourire aux lèvres, tout en rentrant des courses.  

Elle ouvrit la porte de chez elle et fut surprise de voir que son partenaire était juste devant la porte, sûrement sur le point de sortir. A cette pensée, Kaori fronça les sourcils. Elle qui était de si bonne humeur, elle ne voulait pas que son idiot de partenaire gâche tout.  

"Où comptes-tu aller comme ça?"  

Elle remarqua alors que Ryô avait un regard des plus sérieux. Il s'avança vers elle.  

- Kaori...  

- Quoi?...Dit-elle le rouge aux joues.  

- Je voulais te voir mais c'était trop tard.  

Kaori le regarda d'un air dubitatif.  

" Tu as oublié d'écrire dans ta liste qu'il me fallait des préservatifs...  

Kaori tomba par terre en entraînant avec elle les courses qu'elle portait et un corbeau tomba lourdement au seuil de l'entrée.  

- Imbécile! regarde ce que tu m'as fait faire! Grogna Kaori rouge pivoine.  

Elle remit toutes les courses qu'elle avait renversées dans les sacs. Ryô s'accroupit alors pour l'aider.  

- Désolé! Dit-il avec un sourire niais.  

Kaori sourit. Elle avait fini de ramasser toutes les provisions et s'était relevée en même temps que Ryô.  

Ils étaient à quelques millimètres l'un de l'autre. Kaori reconnut de suite le regard qu'avait Ryô àcet instant et devina sans problème ce qu'il avait en tête...  

- Ryô...encore, tu ne t'arrêtes jamais ou quoi? Souriait Kaori.  

- Sugar, tu m'as laissé tout seul dans le lit ce matin...  

Abandonné, tel un orphelin sous la neige de Sibérie qui doit vendre des allummettes pour s'acheter un petit morceau de pain... Dit Ryô les larmes aux yeux en train de trembloter.  

En prononçant son discours, le décor était celui d'un hiver avec de la neige...  

"Tiens, il neige dans notre appartement, c'est nouveau ça..."Songea Kaori.  

Une colonie de libellule traversèrent le salon de City Hunter...  

- Ben voyons Ryô, tu en fais toujours trop...Soupira Kaori en levant les yeux au ciel.  

- Et alors? Dit-il avec une voix envoutante.  

Kaori sentit ses joues se chauffer. Ryô aimait beaucoup la teinte que prenait sa partenaire...  

- Ryô...si on entrait d'abord, hum?  

- Tu as raison, dit-il en se retournant, faire ça ici ça doit pas être évident, quoique contre la porte...Dit-il avec cette fois-ci sa tête de pervers libidineux.  

PONK! Il reçut une massue de seulement 20 tonnes "Il t'arrive de penser à autre chose?"  

Kaori ferma la porte derrière elle et posa les courses sur la table de la cuisine.  

- Piouf! Voilà qui est fait!  

Elle retira son sac à main et le posa sur une chaise. En se retournant, Ryô prit possession de sa bouche. Kaori aurait voulu le repousser, le temps qu'elle range les courses mais elle une vague de désir s'empara d'elle et répondit avec avidité à ce baiser. elle se retrouva assise sur la table quand elle sentit les sacs de courses contre son dos.  

- Ryô...  

- Hm...Kaori?  

- Les courses...  

- T'inquiète, je m'en occupe...  

D'un geste vif et les les repoussa en les faisant tomber par terre.  

- Ryô! Fait Kaori surprise par ce geste.  

- Qu'est-ce qu'il y a? Demande-t-il en dévorant son cou.  

Il l'avait serré un peu plus fort contre lui. Kaori soupira d'aise avant de reprendre son souffle.  

- Ryô...il y avait...Kaori avait une voix haletante, elle n'arrivait plus à formuler une phrase.  

- Oui Kaori...dis-moi...  

- ...Les oeufs.  

Moment de silence. Ryô qui était sur elle leva les yeux vers Kaori.  

- Oups! Fait Ryô avec un petit sourire au coin des lèvres.  

Ils se mirent alors à rire en même temps avant de décider de ramasser pour la seconde fois les courses.  

Depuis le mariage de Miki et Falcon, leur relation avait pris un autre tournant et cela faisait presque 5 mois qu'iils étaient tout le temps l'un sur l'autre.  

- Ecoute Ryô, il fait beau donc on va chez le glacier! Et c'est toi qui invite! Dit Kaori en reboutonnant sa chemise.  

- Quoi? Mais la dernière fois c'était moi! bouda Ryô.  

- Non Ryô, c'était moi, n'essaie pas de me berner, allez, on y va!  

Ryô grogna une dernière fois avant de se décider de se rhabiller.  

******************  

Sur le chemin, Kaori était perdue dans ses pensées.  

"Comment le lui annoncer sans qu'il ne fasse de crise cardiaque..." Se dit-elle.  

Ils venaient de croiser un homme qui lisait un livre avec ce titre qui avait intrigué Kaori.  

- Y en a qui invente de drôle de livres... Remarqua Ryô.  

Kaori sourit. En voilà un livre qui pourrait l'intéresser, car elle devait le lui annoncer...  

Arrivés chez le glacier, Kaori s'empressa de commander une de leur plus grosse glace.  

- Kaori, ce n'est pas bon pour ce que tu as...Fait Ryô d'un air faussement autoritaire.  

Kaori blémit à cette phrase. Comment aurait-il pu savoir? Elle tout fait pour le cacher pourtant...  

Ryô ne s'aperçut pas du trouble de sa partenaire et poursuivit:  

"Tu ne veux tout de même pas devenir plus grosse que tu ne l'es..." Finit-il avec un sourire niais.  

BAANNGGG  

Et une massue "Tu peux parler ventre sur pattes!" de 2000t, une!  

- Alors ça je retiens! Dit Kaori en continuant sa glace les sourcils froncés.  

Ryô soupira. Il se pencha vers elle et déposa un petit baiser sur ses lèvres, ce qui eut un effet instatané.  

- Pardonne-moi mon Sugarboy, je ne le pensais pas du tout. Tu es parfaite...  

Kaori rougit violemment et se concentra un peu plus sur sa glace. C'était bien la première fois qu'il avait des gestes tendres en public.  

- Tu ne prends rien toi?  

- Hum...allez! Je prendrai la même chose que toi! Dit Ryô avec un sourire mutin.  

Alors qu'ils mangeaient tranquillement tout en parlant de tout et de rien, Kaori décida de changer de sujet:  

- Ryô, en parlant des courses, il faudrait penser à trouver un client...  

(NdR: Je ne vois pas le rapport... NdA: Nous non plus...)  

- Mais j'y pense mon Sugar...  

- Oui, c'est bien, maintenant que tu y penses ce serait d'autant mieux d'en trouver un Ryô chou...Sourit Kaori. Ryô grogna.  

"Ryô..."  

- Oui mon ange?  

- Je suis enceinte...  

Ryô crut qu'il allait s'étouffer avec la glace vanille-caramel. Kaori le regarda un moment sans sourciller. Ryô lui jeta un regard contrarié.  

- Tu aurais pu faire quelque chose pour m'aider! J'ai failli m'étouffer moi!!  

- Ah bon? Je croyais que tu prenais mal cette annonce...Dit Kaori d'un air pensif.  

- Kaori...tu aurais laissé ton petit Ryôchou mourir devant toi? Qu'est-ce que tu aurais dit au petit qui se retrouverait sans paternel?  

Kaori sourit. Elle comprit alors que c'était une façon indirecte de dire qu'il était heureux.  

- Et bien, je lui aurais dit "Tu sais mon -ou ma - chéri(e), ton père est mort en s'étouffant avec sa glace vanille-caramel. C'est pitoyable n'est-ce pas!"  

Kaori pouffait de rire et semblait ne plus pouvoir s'arrêter. En voyant qu'elle se moquait éperduement de lui, Ryô bouda.  

Une petite musique mélancolique retentit tandis que le nettoyeur se mit à sangloter.  

- Je ne suis qu'un pauvre orphelin vendeur d'allumettes en hiver...snif, snif...  

Kaori en tomba de son siège.  

Après s'être relevé avec peine, car elle était tombée à plusieurs reprises (Quand Ryô fait n'importe quoi, y a de quoi!), Ryô régla les glaces et prit la main de sa partenaire.  

Cette dernière ne comprenait pas son comportement car en général, il n'aimait pas montrer au grand jour qu'elle était plus que sa partenaire désormais.  

- Ryô...qu'est-ce qui te prend?  

- Je ne sais pas...  

Kaori manqua de tomber une fois de plus.  

" ...je suis heureux c'est tout..."  

- Attendez un peu Monsieur Saeba, si l'annonce a été aussi...calme, alors pourquoi avoir commencé le flash-back bien avant ça?  

Ryô haussa les épaules.  

- Allez savoir! C'est pas moi qui écrit!  

Un escadron de libellules tombèrent dans la salle d'attente.  

"Et puis, moi j'aime bien le passage qu'il y a avant..."Fait Ryô la bave aux lèvres avec son sourire de pervers.  

Yusuke transpira à grosses gouttes.  

- Excusez-moi...fit une voix féminine.  

Les deux hommes se tournèrent et se mirent à hurler.  

- HAAAAAAA!! MAIS QU'EST-CE QUI VOUS ARRIVE!!! Firent les deux futurs papas en panique.  

La femme qui les avait interpellé saignait de la tête et avait une dent en moins quand elle souriait.  

- Calmez-vous enfin! Je voudrais juste intervenir et je suis assez d'accord avec vous, ce passage n'était pas important pour raconter l'annonce de la grossesse de votre femme monsieur...  

Ryô tomba de son siège tandis que Yusuke se gratta la tête.  

"Aussi, je viens de me rendre compte d'après vos récit que je me trouve dans le mauvais étage, puis-je savoir où sont les urgences?"  

-Euh... c'est au Rez-de-chaussée, prenez l'ascenseur au bout du couloir, ce sera juste en face. Fit le petit Eiji toujours caché derrière sa mère.  

- Merci! Bonne soirée à tous!  

- BONSOIR! Firent toutes les personnes présentes dans la salle d'attente.  

Yusuke et Ryô étaient toujours sous le choc. Quand la vue d'une personne le sortit de sa léthargie.  

- Monsieur l'infirmière!!  

Ce dernier se tourna l'air agacé (NdA: Tu m'étonnes! ^^).^  

- Oui Monsieur SAeba, ça tombe, je vous cherchais...  

- Ah bon? Ah bon? Ca y est? Je peux les voir?  

- Calmez-vous monsieur, ce n'est pas du tout terminé, à vrai dire, il y a eu quelques complications...  

Ryô se redressa et prit son air grave.  

- Quelles genres de complications?  

- Rien de bien grave, disons que votre femme m'a dit qu'elle n'a pas voulu que vous assistiez à l'accouchement, elle dit en fait qu'elle ne voulait pas que vous voyez tout ce sang et tout et tout, mais je crois surtout qu'elle sentait que ça n'allait pas être facile.  

- Pourriez-vous être plus clair monsieur l'infirmier?  

- Pour que le "travail" puisse commencer...  

- Hum...l'accouchement, oui...  

- Euh...donc, il faut que le col de l'utérus atteigne 10 cm puis qu'il s'efface. Or, dans le cas de votre femme, le col de l'utérus refuse de disparaitre pour permettre aux bébés de sortir et les contractions se font de plus en plus fortes. Nous n'avons donc pas le choix, on va devoir l'opérer.  

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