Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Myriam

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 07-09-06

Ultimo aggiornamento: 11-09-06

 

Commenti: 43 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryo et kaori s'octroient 1 soirée au cinéma, et bien entendu la soirée ne va pas se passer comme prévu.

 

Disclaimer: Les personnages de "Pop corn ou Chewing gum ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pop corn ou Chewing gum ?

 

Capitolo 2 :: Chewing gum

Pubblicato: 11-09-06 - Ultimo aggiornamento: 11-09-06

Commenti: Comme promis suite et fin, j'espère que ça vous plaira Merci les filles pour les reviews, allez je vous liste pour la peine : dans le désordre : Maraya, Myriam, Eliane, Jny, Elsa, Nanou, Laeti, Cindy, Mess, Zaza, Sheena, Moon, Amarina, Kithawke, Saintoise, Amelds, Océane, Nakite, Sabi, Sand, Minisoleil, Chibiusa, Steph91 et Milkaly:) MERCI beaucoup pour votre soutien les miss et ravie de voir que je vous ai un peu manqué, hi, hi vous aussi :) Un gros bisous à Myriam qui a tout corrigé vite pour que vous n'attendiez pas trop :)Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2


 

« Ryo »  

 

Son nom prononcé avec peine par sa partenaire lui indiqua que quelque chose n’allait pas. Il décela la faiblesse de sa voix, comme un murmure. Il réagit sur le champ.  

 

A la vue de la main de l’homme remontant le long de la cuisse de Kaori, son sang ne fit qu’un tour, et lorsqu’il vit que son ange était quasi inanimé, il bondit sur l’homme.  

D’une main puissante, il arracha ce dernier de son siège et l’envoya valser au loin contre l’extincteur de secours sur lequel le malheureux s’écrasa.  

 

Celui-ci n’eut pas le temps de réaliser ce qui venait de lui arriver que Ryo s’avançait vers lui. Sans douceur aucune, il souleva l’homme et lui aboya au visage :  

 

-Tu as choisi la mauvaise personne enfoiré ! Je ne permets à personne de la toucher !  

 

L’homme tentait de se dégager de la poigne de fer du nettoyeur mais sans succès ; ses jambes battaient désespérément l’air à la recherche du sol.  

 

-Que lui as-tu fait ? Réponds ! Ordonna Ryo tout en le secouant comme un prunier.  

 

Le reste des spectateurs qui assistaient effarés à la scène, voyant que la situation dégénérait, s’empressèrent de quitter leurs places. La salle se vida. Sur l’écran, le film s’arrêta et les trois protagonistes se retrouvèrent seuls.  

La lumière revint, éclairant de plein fouet l’adversaire de Ryo. Ce dernier le détailla, cherchant à sonder son opposant : Vêtu d’un costume de bonne facture, il portait des petites lunettes rondes qui lui donnait l’air d’un intellectuel. Pas étonnant que Kaori ne se soit pas méfiée. Il ressemblait à monsieur tout le monde ; un homme d’affaires comme tant d’autres.  

 

Pourtant, Ryo avait détecté cet effluve de danger et de noirceur qui transpirait de chacun des pores de sa peau au premier regard. Il ne s’était pas trompé. Heureusement qu’il s’était trouvé là et que son sixième sens l’avait averti sinon, il n’osait imaginer ce qui aurait pu se passer !  

A cette pensée, son regard changea et si fit plus dur. Ses mains se crispèrent et il resserra sa pression sur le cou de sa victime.  

 

-Tu vas cracher le morceau ou dois-je te faire bouffer la moquette ? Menaça le nettoyeur d’une voix glaciale.  

 

Son adversaire comprit qu’il n’aurait pas l’avantage et ne parviendrait pas à se dégager. Aussi, il se résigna et cessa de se débattre.  

 

-Elle n’est qu’endormie. Elle va se réveiller dans quelque temps, avoua-t-il d’une petite voix.  

-Tu as intérêt à dire vrai ! Lâcha Ryo en le traînant sans ménagement.  

 

Il s’approcha de Kaori et prit le pouls de cette dernière. Il constata avec soulagement qu’il était régulier.  

 

-Bon sang, qui êtes-vous ? Un flic ? Demanda l’imprudent tout en essuyant du revers de sa manche le mince filet de sang qui coulait de son front.  

Sa tête avait durement heurté le museau de l’extincteur. Ryo n’y était pas allé de main morte !  

 

Le nettoyeur ne répondit pas. Soulagé de voir que la vie de son ange n’était pas en danger, il retourna alors toute son attention sur l’homme.  

 

-C’était le chewing-gum n’est-ce pas ?  

-Euh oui. Il contient un puissant sédatif, reconnut-il.  

-Pour qui travailles-tu ?  

-Pour personne, bégaya l’homme en croisant le regard de Ryo fixé sur lui.  

 

A cet instant précis, il eut vraiment peur devant l’aura noire que le nettoyeur dégageait.  

 

-Je répète une dernière fois, articula distinctement ce dernier tout en dégainant son arme et en plaçant le canon de celle-ci dans la bouche de sa victime. Puis, sans sourciller, il arma le chien.  

 

L’homme avala difficilement sa salive et un frisson le parcourut.  

« Cet homme est sans pitié et il ne plaisante pas. Il me tuera si je ne lui raconte pas ce qu’il veut savoir » Pensait-il.  

 

-Che fais pawler, marmonna-t-il.  

 

A chaque syllabe, sa langue rentrait en contact avec le métal froid de l’arme.  

 

-J’écoute, déclara Ryo en retirant son magnum de la bouche de sa victime mais tout en le gardant en joue.  

-Voilà. Je déniche de jolies jeunes femmes pour de riches clients coréens.  

-Un réseau de traite des blanches ?  

-Oui.  

-Le nom du chef de ta bande et l’endroit où il se planque !  

-Non ! Si je fais ça, ils me tueront. Ils ont le bras long et…  

-Crois-moi, le coupa le nettoyeur. Si tu ne parles pas, ce sera pire ! Les noms !  

 

Le canon était à deux centimètres du visage du proxénète.  

 

-Il… Il se nomme Mark Dacascos.  

-Quoi ? L'armateur ? Saeko va adorer, se dit Ryo mentalement.  

 

Puis, il reprit :  

 

-Pourquoi mon amie ? Il y avait plein de jolies femmes dans la salle.  

-Elle semblait fuir votre compagnie et j’avais une commande ; elle correspondait parfaitement, admit l’homme.  

-Tu as eu tort, répondit Ryo écoeuré de ce qu’il entendait. Je contacte l’inspectrice Nogami. Tu vas gentiment tout lui raconter dans les détails.  

 

A ces mots, il blêmit et tenta de se lever pour ficher le camp. Après tout, cet homme ignorait son identité et d’ici qu’il l’apprenne, il aurait déjà sauté dans le premier avion en partance pour l’étranger et changé d’identité. Pas question de finir ses jours au fond d’une cellule !  

 

-Assis ! Rugit Ryo à son encontre alors qu’il se levait pour se sauver.  

 

Il s’immobilisa en sentant le canon de l’arme contre sa nuque et s’exécuta. De sa main libre, Ryo prit son portable et composa le numéro de Saeko. Il lui expliqua où venir chercher son colis surprise.  

 

-Qui êtes-vous à la fin ? Redemanda l’inconnu quand le nettoyeur eut raccroché.  

-City Hunter, répondit-il en l’assommant d’un coup sur la nuque avec la crosse de son magnum.  

 

L’homme s’effondra à terre. Ryo en profita pour l’attacher à l’extincteur, puis prit doucement Kaori dans ses bras et quitta la salle.  

La garde chargé de la sécurité s’avança vers lui tandis qu’il atteignait le hall. Moyennement rassuré par les commentaires des autres spectateurs qui lui avaient expliqué qu’un malade tabassait un homme, il trembla en s’approchant du nettoyeur mais serra de toutes ses forces son gourdin.  

 

-Du calme, je suis le gentil dans cette histoire, dit Ryo d’une voix posée. La police est en route pour arrêter l’individu que j’ai neutralisé dans la salle. L’inspectrice Nogami vous confirmera ce que j’avance.  

-Neutralisé ! Vous l’avez tué ? Bégaya le garde.  

-Non, il dort.  

-Il dort ? Mais ?  

 

Le nettoyeur le dépassa et lui dit sans se retourner :  

 

-Si vous ne me croyez pas, allez voir par vous-même.  

 

Et il quitta le complexe en emportant avec lui son précieux fardeau qu’il déposa sur la banquette arrière de la Mini, avant de l’emmener chez le Doc. Ce dernier lui confirma qu’elle se réveillerait bientôt et que les effets du sédatif ne tarderaient pas à se dissiper.  

 

-Elle sera un peu groggy voilà tout.  

-Je peux alors la ramener chez nous.  

-Bien sûr Ryo.  

-Ok. Bonne nuit Doc et merci.  

 

Ryo porta Kaori jusqu’à sa chambre. Il la déshabilla avant de la mettre au lit, ne lui laissant que ses sous-vêtements. Puis, il monta sur le toit fumer quelques cigarettes afin d’évacuer la tension accumulée tout en attendant son réveil.  

 

Kaori remua et ouvrit les yeux. A son grand étonnement, elle se trouvait en sécurité dans sa chambre et non plus aux prises avec ce sinistre individu dans la salle de cinéma.  

Elle était en train d’essayer de rassembler ses souvenirs lorsque Ryo frappa à sa porte.  

 

-Je suis réveillée. Tu peux rentrer, lui dit-elle en se redressant pour s’asseoir.  

-Comment te sens-tu ? Demanda le nettoyeur en prenant place à ses côtés.  

-Juste un peu groggy mais à part cela, ça va. Ryo, que s’est-il passé ? Je me souviens de ce type au cinéma. Il…  

 

Sa voix s’éteignit.  

Ryo lui remit une mèche rebelle de cheveux en place derrière l’oreille et s’empressa de la rassurer.  

 

-Il ne te touchera plus. Ne t’inquiète pas. A l’heure qu’il est, il se trouve derrière les barreaux ou bien il se fait cuisiner par Saëko.  

-Hein ? Que vient faire Saëko dans cette affaire ?  

-Ce salopart fait parti d’une bande organisée. Il s’apprêtait à t’enlever pour te vendre à de riches clients. Le chewing-gum qu’il t’a proposé contenait un puissant sédatif. Son plan était ingénieux : En te faisant croire que j'étais celui qui te tapait sur les nerfs, il t’a éloigné de moi et t’a rabattu vers lui. Heureusement pour toi et malheureusement pour lui que je me sois trouvé là. Saeko doit jubiler en ce moment.  

-Mon dieu ! S’exclama Kaori en encaissant les informations. Et moi qui me suis assise sciemment à côté de lui. Je ne me suis même pas méfiée.  

-Tu ne pouvais pas savoir Kaori.  

-Excuse-moi de t’avoir frappé. Je croyais que c’était toi. Enfin…je veux dire… merci.  

 

Kaori se sentait gênée. Ryo avait répondu présent comme toujours et l’avait tirée de ce mauvais pas.  

 

-N’en parlons plus. As-tu envie de manger ou de boire quelque chose ? Pour ma part, je meurs de faim, avoua-t-il en se grattant l’arrière du crâne.  

 

Kaori lui sourit et opina de la tête. Décidément, il ne changerait jamais, se dit-elle.  

 

-Ok, je reviens.  

 

Il disparut à la cuisine et revint peu après, les bras chargés de deux plateaux débordants de victuailles. Il avait littéralement dévalisé le frigo. Il cala le plateau sur les genoux de son ange et s’assit sur le bout du lit avec le sien. Kaori but quelques gorgées de son café. Le breuvage brûlant répandit une douce chaleur dans tout son être. Cette agréable sensation acheva de l’apaiser.  

 

-Toi qui voulais aller au cinéma ce soir, c’est raté.  

- Eh, ce n'est pas grave. On ira une autre fois et puis, on n’a pas tout perdu, répondit-il en mordant à pleines dents dans son sandwich.  

-Comment ça ?  

-En attendant que tu reprennes connaissance, j’ai feuilleté le programme télé et ils diffusent un excellent film d’épouvante. Ça te dit de le regarder en mangeant ?  

-Bien sûr, acquiesça-t-elle en lui offrant un bon sourire.  

-Je vais chercher la télévision dit-il en se levant.  

 

Quelques minutes plus tard, Ryo et Kaori étaient installés côte à côté et regardaient les publicités en attendant le début du programme.  

Il sentit soudain le corps de son ange se coller au sien tandis qu'elle venait nicher sa tête dans son cou. Elle posa une main sur son torse. Il la regarda alors et déposa un baiser sur son front. La jeune femme frissonna et sentit le rose lui monter aux joues.  

 

-Tu as froid ?  

-Non non, s’empressa-t-elle de rétorquer.  

-Dommage, répliqua dans un souffle son partenaire en fixant l’écran de la télévision.  

 

Kaori rougit de plus belle.  

 

-En fait si, j’ai un peu froid, avoua-t-elle.  

-Viens là, dit Ryo en soulevant son bras pour qu’elle puisse se glisser dessous et se blottir contre lui. Ce qu’elle fit.  

 

Ryo ramena la couverture sur eux et un silence gêné s’installa tandis que le film démarrait. Silence que Kaori décida de rompre :  

 

-Ryo ?  

-Oui ? Quoi ?  

-Samedi prochain, le film « The Covenant » sort en salles. Tu serais d’accord pour m’y accompagner.  

-A une seule condition.  

-Laquelle ?  

-Que tu me paies deux énormes paquets de pop corn, s’écria-t-il tout jovial.  

-Ryo ! Tu es impossible !  

 

 

 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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