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Capitolo 2 :: dur dur d'être parents Pubblicato: 02-01-07 - Ultimo aggiornamento: 02-01-07 Commenti: Bonne année 2007 de la part de la dingue des fics que je suis ^^ ! J’espère que ce chapitre vous plaira.
Capitolo: 1 2
Kaori et Ryo étaient assis face à face, séparés par une table. Sur cette table, était posé en trophée, le malheureux ballon victime de Ryo. Le silence dans la pièce était presque semblable à celui d’un cimetière. Seule la respiration d’un bébé endormi dans son parc le troublait. Tandis que Ryo sortait une cigarette prêt à l’allumer, Kaori finit par briser le silence.
« Ryo !! Tu sais que tu ne dois pas fumer dans la maison !
- Ah oui merde ! Excuse-moi ! »
Ryo rangea son paquet de cigarettes dans sa poche et croisa ses bras sur la table.
« Bon qu’est ce qu’on fait chérie ?
- Pardon ? Qu’est ce qu’on fait ? rectification : qu’est ce que tu fais ! C’est toi et toi seul le responsable, alors c’est à toi de régler le problème.
- QUOI ? Non mais tu ne manques pas de toupet !!!
- Ne crie pas, tu vas réveiller Shana. Et c’est quand même toi qui as tiré dans ce ballon.
- Mais c’est toi qui le lui as acheté que je sache.
- La faute à qui hein ?
- A toi et ta manie de toujours céder aux caprices d’Hide biensur.
- C’est même pas vrai d’abord !
- Ah oui ! Je crois qu’il faut que je te rafraîchisse un peu la mémoire !
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FLASH BACK
Shinjuku, 10 juillet 19XX
Kaori et Ryo viennent de renter de l’hôpital après dix jours passés à l’hôpital. L’évènement qui vient de se produire est déterminant. En effet, le premier rejeton du couple vient de naître, suscitant l’intrigue autour de lui. A qui va t-il ressembler le plus ? A sa mère et son tempérament de feu, ou à son père et son obsession incomparable ?
En fait, peu importait réellement à ce moment. Ce que le couple voulait, c’était se retrouver seul avec leur fils. Il était 8h du soir, et tous deux étaient fatigués. Alors, ils déposèrent le précieux poupon dans son berceau, branchèrent la veilleuse et partirent se coucher, heureux d’être enfin chez eux. Ils s’endormirent paisiblement, enlacés. Hélas ! Pour peu de temps, car le petit Hideyuki Saeba comptait bien se faire entendre toute la nuit.
Environ deux mois après sa naissance, Kaori se rendit avec son bébé au Cats Eye pour voir sa chère Miki, chose qu’elle n’avait pas trouvée le temps de faire depuis belle lurette. Assise au bar, elle jeta un regard fatigué à son amie.
« hé bien Kao ! Ça n’a pas l’air d’allez fort ! »
Kao regarda fixement Miki. Il faut dire qu’avec les cernes qu’elle arborait, il était facile de deviner les nuits blanches qu’elle passait.
« Miki !! Je n’en peux plus. Il faut que tu saches : Hide a son caractère. Quant il décide de pleurer, impossible de l’arrêter. Il passe sa journée à dormir, et quand la nuit tombe, il pleure ! Ça doit faire au moins deux mois qu’on n’a pas eu une nuit tranquille Ryo et moi.
- Ma pauvre chérie. Est-ce que tu veux qu’on vous soulage un peu Umichou et moi ? Juste une nuit ou deux ?
- Vraiment ? Dit, tu ferais ça pour moi ?
- si ça peut t’aider…
-Merci Miki. T’es vraiment une amie ! Tiens voilà le sac de langes. Je suis sure que tu sauras comment faire. Allez! Je file. Au revoir mon cœur, Maman va dormir ! »
Avant qu’elle n’ait pu faire un geste, Kaori sortit du café, laissant Miki seul avec Hideyuki assoupi dans sa poucette.
« Alors là, tu m’as bien eu Kaori ! … Et bien, on va rester en tête-à-tête toi et moi on dirait ! »
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Shinjuku, 01 juillet 19XX + 2 ans
« Joyeux Anniversaire Hide, joyeux anniversaire Hide, Joyeux Anniversaire Hideyukiiiiiiiiii, joyeux anniversaire !!!!!!!!! »
Au milieu du salon, se trouve le couple city hunter et leur fils. Devant un immense gâteau, le petit garçon bat des mains.
« Allez mon chou, on va souffler tous les trois, ensemble. 1….
-2….
-3 !!!!!!!!!!!!!! »
Un triple souffle s’abattit sur la flamme vacillante qui s’éteignît.
« Allez ! Maintenant le cadeau ! Il va te plaire, c’est sur ! »
Ryo sortit de derrière le canapé un énorme paquet qu’il plaça devant son film. Et tandis que Kaori filmait, Hideyuki, de ses petites mains, défaisait son paquet, beaucoup aidé par son père, impatient de voir la tête de son fils devant ce cadeau extraordinaire qu’il avait payé très cher.
« Ryo ! Laisse-le se débrouiller !
-Mais il est si petit. A ce rythme, on y est encore à ses 18ans. »
Kaori lui balança une mini massue qui l’obligea à arrêter. Environ dix minutes après, Hideyuki fini par dévoiler entièrement le contenu du paquet : une mini voiture rouge. Le petit garçon parut très surpris. Ces parents étaient sur que la voiturette ferait de l’effet et s’attendait à entendre un cri de joie. Mais, sans aucune raison, Hideyuki se mit à pleurer. Kaori accourut, jetant au passage la camera à Ryo.
« Quoi ? Qu’est ce qui ne va pas ? »
Hideyuki courut se cacher derrière sa mère, comme si la voiture l’effrayait.
« Il te plait pas ton cadeau ?
- Ca c’est la meilleure ! Et dire que l’on s’est creusé la tête pour trouver un cadeau original qui lui ferait plaisir.
-Ryo ! C’est pas le moment de te plaindre ! Tu vois bien qu’il a peur. Eloigne plutôt la voiture. »
Ryo s’exécuta. Hideyuki se calma et soudain, son attention se reporta sur un objet posé sur la table basse, mais dissimulé sous une serviette. Il se détacha de sa mère et se dirigea donc vers cet objet.
« Bon ! Comme il paraît calmer, je vais chercher le cadeau de secours. Heureusement qu’on y avait pensé. »
Et tandis que Ryo se débattait avec la voiture, que Kaori était dans l’escalier, Hideyuki s’empara de cet objet dissimulé. Un sourire lui vint aux lèvres lorsqu’il se retrouva par terre sous son poids. Lorsque Kaori redescendit de sa chambre, elle poussa un cri d’horreur, laissant tomber le paquet qu’elle tenait. Ryo affolé la regarda, puis posa son regard sur l’objet de sa frayeur : leur fils. Alors, lui aussi fut effrayé. Mais le petit garçon semblait être encore plus amusé de voir ses parents apeurés.
« Hide chéri dépose ça je t’en prie, ce n’est pas un jouet ! Mais Ryo fait quelque chose !!!
- Je veux bien moi, mais quoi ?
- Mais retire-lui cette arme des mains !!!
- c’est facile à dire… »
Ryo entendit le déclic de son arme.
« Non Hide, ne touche pas à ça. HIDE !!! »
Avant qu’il ne fasse un geste, Hide appuya sur la gâchette, laissant ainsi partir un coup de feu. Il en fut projeter au sol. Ryo courut s’emparer de son python, tandis que Kaori s’empressa d’aller prendre son fils dans ses bras.
« Mon chéri, tu n’as rien ? »
Hide pour toute réponse, offrit à sa mère son plus beau sourire et battit des mains.
« Enco !!! Enco !!! »
Ryo et Kaori en tombèrent à la renverse.
« Ah Hideyuki ! Tu es bien le digne fils de ton père !!! »
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Shinjuku, 15 avril 19XX + 6 ans
« Hideyuki, qu’est ce que tu voudrais pour ton anniversaire ? »
Le petit Hideyuki qui était plongé dans l’énigme de son bol de riz, fut interpellé par la voix imposante de son père. Cette question, il l’attendait avec impatience depuis plus d’un mois.
« Oh papa ! Je suis sage et très gentil. Je ne fais pas de bêtises…
-Hm Hm…
-Je veux dire, plus autant qu’avant !
-Je préfère cette version là !
- Je travaille bien à l’école tu sais. Et en plus, je suis très doué dans tout ce que j’entreprends. »
Ryo et Kaori s’attendaient à tout. A chaque fois que leur fils leur faisait ce portrait là de lui, il leur demandait quelque chose d’incroyable. La première fois, ce fut un jouet « comme le python de papa », puis une semaine à Disneyland, puis une rencontre avec le président dont il était fan, et la dernière en date, un dromadaire comme animal de compagnie.
Sous la pression de Kaori, prête à tout pour son fils chéri, Ryo avait cédé d’abord pour le python –qu’il gardait toutefois précieusement dans un coffre loin, très loin des mains baladeuses de son fils-, puis pour disneyland (son portefeuille avait d’ailleurs pris un sacré coup), ensuite pour le président (avec l’aide de Saeko), et même pour le dromadaire (qu’il louait au zoo pour le plaisir de son fils). Il se disait que de toute façon, rien ne pourrait être pire que tout ce qu’il avait déjà demandé.
« Aussi…
-Nous y voilà ! Qu’est ce que tu vas nous sortir cette fois ?
_Ryo ! Laisse le parler ! Vas-y mon trésor. On t’écoute.
- Et bien, je voudrais… un ballon de foot !
-_ C’est tout ? »
Ryo et Kaori se regardèrent, incrédule. Leur fils serait-il devenu raisonnable ?
« _Chéri, tu es sûr que tu n’es pas malade ?
- Attends Maman ! J’ai pas fini.
-Je me disais aussi que c’était trop beau.
- Je voudrais un ballon de foot, mais pas n’importe lequel ! Je veux un ballon de foot du mondial qui a lieu dans deux mois, dédicacé par Zizane, Junin et Rodinho !
- Ben oui, tant que t’y es, pourquoi ne me demandes-tu pas de t’offrir une île ?
- J’y ai pensé, mais ce sera pour dans dix ans au moins !! »
Ryo et Kaori tombèrent à la renverse, tandis que deux libellules traversèrent la pièce. Kaori se releva et partit embrasser le petit front bien garni de cheveux de son fils.
« Très bien mon chéri. Tu auras ton ballon.
-Mais Kao…
_Ryo ! Tu dois bien être capable de trouver ça non ? Après tout tu as trouvé un dromadaire.
- Mais…
- Ouai ! Et de toute façon papa il peut tout trouver, et tout avoir, parce que c’est le plus fort ! Pas vrai Maman ?
_ Biensûr mon cœur. Maintenant finit ton déjeuné. »
Ryo resta sans voix devant Kaori et son fils.
« Non mais, écoutez-moi ses deux là ! »
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Kaori se leva et partit prendre sa fille qui venait de se réveiller et qui pleurait. Après l’avoir calmé, elle prit au passage un biberon et retourna à sa place pour nourrir son bébé.
« Si tu n’avais pas répondu par l’affirmative à ton fils chéri, nous n’en serions pas là.
_Peut-être, mais ce n’est pas moi qui ai tiré dans ce ballon. »
La porte de l’appartement s’ouvrit, laissant apparaître un garçon aux cheveux bruns et aux yeux foncés.
« Coucou c’est moi ! Bonjour Maman, bonjour papa !
-_ HIDEYUKI ? Tu es déjà rentré ? »
Kaori et Ryo paniquèrent en voyant leur fils et se débrouillèrent tant bien que mal pour camoufler le ballon dégonflé. Kaori s’avança vers son fils, toujours avec sa fille dans les bras, et lui déposa un bisou sur la joue.
« Bonjour mon chéri ! Tu t’es bien amusé avec Taiki ? Et sa mère, Miki, elle va bien ?
- Oui ! Mais j’ai oublié quelque chose dans ma chambre. Je suis juste venu le récupérer avant de repartir avec Taiki.
_ Alors monte vite le chercher.
- Tout de suite ! »
Le garçonnet fila dans sa chambre. Kaori se retourna et regarda Ryo, perplexe.
« Tu crois qu’il va remarquer ?
- Non, je ne pense pas qu’il soit venu chercher cela.
_ J’espère vraiment ! »
Hideyuki redescendit peu après avec son ensemble de tennis.
« Ah ! Vous allez faire du tennis ?
- Oui ! tati Miki va nous emmener.
_C’est très bien. Alors dépêche-toi.
- D’accord. A plus. Je t’aime Maman !!
_Moi aussi chéri.
-Et moi ?
- Je t’aime aussi papa ! »
Hideyuki claqua la porte, laissant derrière lui un sentiment de soulagement chez ses parents. Kaori partit remettre sa fille dans le parc, avant d’adresser un petit sourire à Ryo.
« Il ne s’en est pas rendu compte… »
La porte se réouvrit alors, laissant apparaître la tête d’Hideyuki.
« Au fait maman, tu n’aurais pas vu mon ballon par hasard ? »
Kaori sursauta en entendant son fils. Elle sentit son sang faire un seul tour dans son corps, avant de répondre tremblante.
« N… Non, pourquoi ?
-j’étais persuadé de l’avoir laissé dans ma chambre mais il n’y était pas tout à l’heure. Je trouve ça étrange.
_ Tu l’as peut-être laissé autre part ! Je… Je vais le chercher en ton absence. Pars maintenant ! »
La porte se referma. Kaori laissa partir un fort soufflement de soulagement, avant de se crisper à nouveau en revoyant la tête de son fils.
« Au fait maman…
_Quoi encore ?
- Très jolie robe ! Allez bye ! »
Hideyuki disparut totalement cette fois là. Kaori repartit prendre Shana et monta les escaliers en direction de la chambre du bébé. Au milieu, elle s’arrêta et se retourna vers Ryo.
« Je vais changer Shana. En attendant, tu as intérêt à trouver une solution et rapidement ! »
Capitolo: 1 2
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