Capitolo 2 :: Yalla...

Pubblicato: 10-05-08 - Ultimo aggiornamento: 10-05-08

Commenti: Bonjour à tous !!! Eh oui ça faisait super longtemps... Une envie subite d'écrire un petit chapitre complémentaire à cette fic en écoutant cette chanson. J'espère que vous n'avez pas trop oublié la petite Eden lol. Quoiqu'il en soit j'avoue qu'après plus d'un an d'arrêt, l'émotion est au rendez-vous. Et plus que tout écrire sur notre couple adoré a pris un nouveau sens pour moi... Et oui, en février j'ai eu la chance de partir sur les traces de notre nettoyeur au Japon. J'ai enfin pu vraiment comprendre l'attachement qu'on pouvait avoir à ce pays et surtout à Tokyo. Car mon plus grand rêve (au-delà de bientôt y retourner), ça serait d'aller y vivre... Enfin pour ceux qui souhaiteraient découvrir ce merveilleux pays, voici l'adresse du blog que j'ai réalisé à l'issue de mon voyage : http://www.iblogyou.fr/OnGeDi Assez blablater, j'espère que ce chapitre vous plaira n'hésitez pas à me laisser vos impressions ^^ Bonne lecture et Bizzzz à tous !!!

Capitolo: 1 2

Plusieurs années étaient passées, depuis que Ryo et Kaori avaient donné un nouveau tournant à leur vie. Plus de peur de s’aimer, plus de craintes à se perdre… Rien de tout cela n’existait à présent. Même si Ryo n’avait pas quitté ce monde qu’était le sien, il ne s’était jamais senti aussi fort que depuis qu’il vivait enfin son amour pour Kaori son ange.  

Durant tout ce temps elle s’était accrochée à lui quoiqu’il pouvait arriver, et ce malgré les innombrables tentatives du nettoyeur à l’éloigner de sa vie. Mais à présent, il savait plus que jamais que cette décision aurait été la plus stupide de toute sa vie… Elle illuminait tellement son quotidien, qu’elle faisait de son enfer un paradis. Et voilà que depuis quatre ans maintenant, un autre petit ange était venu apporter son lot de bonheur au nettoyeur et à sa partenaire. Un petit ange qui portait le doux nom Iki. Petite fille pleine de vie qui ressemblait autant à sa maman qu’à son papa. Et c’était peut-être en cela qu’elle donnait tout son sens au terme « chair de ma chair ». Elle liait à tout jamais Ryo à Kaori…  

Ce jour-là, la petite famille avait décidé de s’offrir une petite journée à la mer. Ils étaient partis de bonne heure, et, au bout de quelques temps ils arrivèrent sur une petite plage à l’extérieure de la capitale nippone. Dès que le regard de la petite Iki se posa sur les vagues, ses yeux s’illuminèrent de joie et d’excitation. Installant une serviette sur le sable ainsi que le panier à provisions, Kaori retira les petites chaussures de sa fille afin de lui permettre de mouiller ses pieds dans l’eau. Immédiatement, elle se mit à courir après les vagues sous le regard attendri de ses parents. Quelques instants plus tard, Kaori vint jouer avec elle, alors que Ryo restait assis sur le sable.  

Que de chemin parcouru depuis la naissance de sa petite princesse. Lui qui avait d’abord eu si peur d’assumer cette nouvelle responsabilité, s’était pris aux joies de la paternité dès qu’il avait posé les yeux sur sa fille. Il avait compris à ce moment que le bonheur était aussi fait pour lui. Il se rappela alors les paroles encourageantes de sa partenaire ce jour-là…  

On ne retient pas l'écume  

Dans le creux de sa main  

On sait la vie se consume  

Et il n'en reste rien  

D'une bougie qui s'allume  

Tu peux encore décider du chemin, de ton chemin.  

C’est vrai, que valait la vie si on ne se donnait pas un minimum d’effort pour la vivre et la rendre la plus douce possible. Ryo avait choisi de suivre le chemin que lui offrait Kaori, un chemin d’un homme heureux… Qui à présent acceptait l’amour qu’il recevait et en donnait à son tour. Oui c’était cela son chemin à présent ; l’amour guidant ses pas…  

Crois-tu que tout se résume  

Au sel d'entre nos doigts  

Quand plus léger qu'une plume  

Tu peux guider tes pas  

Sans tristesse ni amertume  

Avancer, avance puisque tout s'en va tout s'en va.  

A présent il ne se tournait plus vers le passé. Ses vieux démons l’avaient définitivement quitté. Il restait encore ce nettoyeur qui protégeait son quartier de Shinjuku, mais il voulait le rendre encore plus beau aux yeux de sa fille. Car il ne tenait plus dans sa main uniquement celle de Kaori. Une autre chaleur se tenait fortement à lui. Son plus beau cadeau, sa plus belle chose dans sa vie : Iki…  

Yalla yalla yalla yalla  

Elle m'emmène avec elle  

Je t'emmène avec moi  

Yalla  

Tu trouveras le soleil  

Dans le coeur des enfants  

Sans nulle autre joie pareille  

Ni sentiment plus grand  

Un mot d'amour à l'oreille  

Peu dans chacun réveiller un volcan pour qui l'entend...  

Plus que tout il voulait montrer à sa fille comme il était bon de vivre, comme il était bon d’aimer. Et si Kaori avait ouvert ce chemin, Iki avait détruit les derniers barrages. Sa vie brillait de cette tendresse qu’il recevait. Son plus beau soleil était le reflet de son image dans les prunelles de son enfant.  

Plus que tout aujourd’hui, il pouvait déclamer qu’être père était la plus belle chose qui existait sur terre. Voir ce petit ange grandir jour après jour, l’entendre prononcer son nom et accourir vers lui pour lui sauter au cou et entendre au creux de son oreille un « je t’aime papa », était sa plus belle récompense.  

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua la petite fille s’approchait de lui en courant. Quand elle se jeta dans ses bras, Ryo rit de bonheur. Restée les pieds dans l’eau, Kaori l’observait le cœur remplis de tendresse. Plus que tout elle aimait ainsi le voir rire et serrer leur enfant dans ses bras puissants.  

-« Dis papa tu veux bien me construire un château de sable », demanda de se petite voix fluette Iki.  

Celui-ci se levant tout en la portant la fit tourner avant de répliquer :  

-« D’accord mais ce sera le plus grand château jamais construit !!! »  

-« Youpiiii !! », s’exclama Iki.  

Tu peux encore décider du chemin, de ton chemin…  

Pour Iki, pour Kaori, il était devenu cet homme qui n’avait plus peur de l’amour. Et il savait maintenant que lui aussi, et cela peu importait son passé et les horreurs qui l’avaient marqué, il avait enfin de le droit d’aimer.  

~FIN~  

Chanson « Yalla » de Calogero  

Capitolo: 1 2