Capitolo 3 :: La réaction de Kaori

Pubblicato: 28-03-07 - Ultimo aggiornamento: 08-05-07

Commenti: Salut ! Je rajoute se chtit chapître et je vous dis juste que je vais procéder de semaine en semaine à partir d'aujourd'hui meric et à toute !!

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Kaori arpentait les rues de la ville sans se rendre compte que tout le monde la dévisageait, étonné de voir une si belle jeune femme avec une telle fougue .Ses yeux lançaient des éclairs et sa démarche était rapide et saccadée...  

Kaori fulminait.  

Pourquoi devait-il tout le temps l'humilier ? Pourquoi la rabaissait il plus bas que terre ?  

Alors que cela faisait plus de 6ans qu'elle le supportait, qu'elle le réconfortait, qu'elle lui donnait tout. Et surtout 6ans qu'elle l'aimait...  

Perdue dans ses sombres pensées, elle n'avait pas remarqué le grand ténébreux qui l'a suivait (nda : vous avez deviné qui c est ?).Quand, tout à coup, elle sentit une main se poser sur son épaule, elle se retourna prête à incendier cet homme qui osait la déranger : .Elle n'était pas de bonne humeur et il allait le découvrir à ses dépens ! Mais elle resta figée quand elle vit que cette main appartenait à ..... Ryô. Une fois la surprise passée, elle repoussa la main de son equipier et après l'avoir crucifié du regard, elle reprit sa route comme si de rien n'était...  

Ryô, perturbé par la haine qu'il avait lu dans les yeux de Kaori, la rattrapa, malgré son envie de la laisser tranquille. Il lui enserra le poignet, la forçant à le regarder et commença:  

-Kaori....je ......  

-Non ! Tais toi ! Que vas tu dire ? Est-ce que, par hasard, tu as trouvé mieux pour me rabaisser ? Désolée maisj'en ai assez ( nda : wahou dans les dents Ryô, tu l'a cherché ndb:Elle a la raison la petite! nda : ouais pour une fois qu'elle le remet à sa place ! )  

Ryô se sentit mal. Se pouvait-il qu'une simple petite phrase la blesse autant ? Elle y était pourtant habituée ! Se pouvait-il qu'elle pense vraiment ce qu'elle venait de lui dire ? Peut être en avait-elle réellement assez de lui et de sa lâcheté et qu'elle se soit lassée d'attendre ! NON ! Elle ne pouvait pas ! Elle ne DEVAIT pas ! Il ne pourrais supporter de la voir partir....  

Profitant du silence de Ryô et du fait qu'il soit perdu dans ses pensées, elle se libéra, une fois de plus, de son emprise et s'enfuya en courant ! Elle courait pour échapper à son partenaire, fuir les mots qu'il aurait prononcé. Ces mots qui n'auraient fait que raviver la douleur lui perforant déjà le coeur.  

Elle s'enfuya vers le seul endroit qui lui sembla salutaire.Le seul endroit où elle pourrait exprimer cette peine. Oui c'était le seul endroit où elle voulait être : l'appartement, préférable au cimetière. Elle se refusait à pleurer devant la tombe de son frère....  

Ryô, dans un état second, la regarda partir. Il aurait souhaité la rattraper mais ses jambes ne lui répondirent pas. Et puis il était préférable de la laisser se calmer d'abord ... Se calmer ? Mais oui c 'est ça ! Comme si elle n'attendait que ça pour lui pardonner ses remarques blessantes! Il espérait que l'amour éprouvé par sa Kaori, l'aiderait à lui pardonner, encore une fois, et qu'elle ne le quitterai pas...(nda : grave erreur Ryô ndb : grave? alors tu sous entends qu il se trompe et qu elle va partir ? nda : peut etre ^^)  

Après une bonne dizaine de minutes, les jambes de Ryo lui obéirent à nouveau et il se dirigea vers leur appartement. Il savait qu'il la trouverait là-bas : elle avait pris cette direction et il la connaissait trop bien. Il prit son temps, draguant quelques filles afin de se divertir et surtout de laisser à Kaori un peu de temps...  

Kaori, quant à elle, était montée directement dans sa chambre et après s'être s'était jetée sur le lit, elle laissa libre court à son chagrin. Ce n'était pas seulement les insultes d'aujourd'hui qui lui faisaient tant de mal mais plutôt le fait d'avoir compris... Elle avait échoué ! Durant ces 6 dernières années, elle n'avait pas réussit à conquérir le coeur de Ryô. Elle se sentait vide, horriblement vide. Elle prit alors une décision : Elle ne voulait plus être un poids pour lui, alors elle devait partir, maintenant, avant de changer d'avis et de retomber dans la routine des insultes et de l'indifférence de Ryô ....  

Le coeur lourd, elle prépara sa valise. Et dire qu'elle avait toujours craint de devoir la remplir...  

Elle sortit de la chambre, qui fut la sienne pendant 6ans, et commença à descendre l'escalier tout en repensant à tous ces bons moments qu'elle avait passé avec Ryô. Tout à coup elle se sentit bizarre, pas mal non mais cotonneuse. Soudain, elle perdit connaissance et dévala les marches, tête la première avant d'atterir dans les bras de Ryô .... (nda: allala toujours là quand y faut pas vrai Ryô hum ?)  

Celui-ci, alerté par le bruit de la chute de Kaori, avait juste eu le temps de l'apercevoir, déboulant les escaliers. Elle se serait certainement cassée quelque chose si, poussé par son instinct, il ne s'était pas précipité pour la rattraper.  

Il l'observa et vît immédiatement l'extrême pâleur de Kaori et les quelques tremblements qui la secouaient encore : Pas de doute, elle avait fait une autre crise. Mais les escaliers n'étaient pas l'endroit approprié pour ce genre de mésaventure ! Le coeur de ryo se serra à la vue des yeux gonflés et rougis de sa partenaire. : Elle avait pleuré cela ne faisait aucun doute. Puis il aperçut la valise à ses pieds et réalisa alors qu'elle avait décidé de le quitter. Ses craintes étaient confirmés. Elle s'était lassée et avait décidé de le laisser lui et son idiotie.  

Il déposa la jeune femme sur le canapé, le temps qu'elle reprenne connaissance puis il remonta la valise dans sa chambre. Il ne voulait certainement pas qu'elle parte et il ferait tout pour ça...  

Kaori émergea doucement du brouillard dans lequelle elle se trouvait et se demanda ce qui était arrivé. Son pied la faisait terriblement souffrir. Elle se rappela alors les injures de Ryô, son départ précipité du Cat's. Il y avait eu ensuite son éclat de colère dans la rue, sa fuite suivie du retour à l'appartement. Puis elle avait pris la décision de.... Elle se releva brusquement : Où se trouvait sa valise ? Elle voulut se lever mais la douleur de son pied la força à se recoucher : .Elle avait certainement du heurter quelque chose pendant sa chute. Sa chute! Mais alors comment s'était-elle retrouvée sur le canapé ?  

Quand elle entendit des bruits de pas à l'étage, elle comprit que Ryô avait du intervenir, comme toujours...  

Quand Ryo revint dans le salon, elle ferma les yeux et fit semblant de dormir. Elle ne voulait ni le voir, ni l'entendre , lui et ses reproches. Et elle ne voulait surtout pas devoir expliquer la présence de la valise....  

Ryô observa Kaori. Pensant qu'elle dormait encore, il se permit d'être un peu plus doux avec son ange. Il se rapprocha , lui remit les quelques mèches qui tombaient sur son front et la dévora du regard. Comme elle était belle, moulée dans son jeans blanc et son haut bleu ciel. Avec tous ces événements, il ne l'avait même pas remarqué et il reconnut volontiers que cela lui allait à ravir, comme toujours d'ailleurs... Elle était belle et ce malgré ses traits tirés dont il était la cause ! Lui l'artisan de son malheur alors qu'il serait si simple de devenir celui de son bonheur. Il s'asseya à côté d'elle et posa délicatement la tête de la jeune femme sur ses genoux puis il lui caressa tendrement les cheveux. Il trouverait une explication plus tard quand elle se réveillerait..  

Kaori se laissa faire, c'était fort agréable d'être ainsi traitée.(nda : tu m'étonnes ^^) Une pensée lui vint à l'esprit : Se pouvait il que ce soit la promesse faite à Hide à sa mort qui le poussait à agir ainsi envers elle ? Elle se refusa d'y croire et ne s'en inquiéta pas pour l'instant. Elle voulait profiter de ces derniers instants,avant de partir..... Elle se décalla, afin de mieux se blottir contre Ryô. Elle aimait être ainsi même si ce n'était que des instants volés.  

Kaori remua et Ryo voulut la serrer plus étroitement contre lui. Mais à son grand étonnement, Kaori le fit avant lui. Il frémit. De sentir ce corps qu'il désirait tant sans pouvoir le toucher, c'était une véritable torture ! Pire c'était le supplice de Tantale !! Il ne put résister plus longtemps et lui caressa la joue, enfin il l'effleura ..  

Kaori pensait à ceque aurait pu être sa vie avec un Ryo aussi tendre. Elle n'aurait certainement pas préparer sa valise... Cette idée la fit sourire. Ryô aperçut ce timide sourire et en fut troublé ; Quelques gestes tendres et il lui semblait que sa Kaori se sentait mieux. Il connaissait les sentiments de Kaori à son égard mais voir à quel point il était maître des sentiments de cette femme le ravissait. Mais il en était également effrayé......  

-Kaori, réveilles-toi. Murmura Ryô. Ce fut à regret qu'il mit un terme à ce moment magique. Et ce avant de perdre le contrôle de la situation...  

Kaori regretta elle aussi et le manifesta par un petit grognement. Il sourit à la vue de ses mimiques de petite fille, elle était si adorable. Il se rabroua et ajouta :  

- Allez debout !! J'ai faim, moi !!!!  

Kaori ouvrit les yeux et soupira, cette fois c'était fini pour de bon... Elle voulut se lever mais à peine eut-elle posé le pied à terre qu'elle grimaça : sa cheville la faisait souffrir.  

Ryô s'en aperçut et s'en inquiéta :  

- Ca ne va pas? Où as-tu mal?  

- Tu veux dire à part dans mon amour propre ? C'est ma cheville mais ça va aller,ce n'est rien de grave. grinça-t-elle  

Ryô ne répondit pas à la remarque de Kaori mais il en était blessé, il accusait le coup : Se faire pardonner autrement qu'avec des mots n'allaient pas être chose aisée...  

Ryô se rassit et lui attrapa la cheville alors qu'elle essayait de se lever à nouveau. Kaori en retomba sur le canapé . Elle tenta de se dégager mais il tenait toujours sa cheville l'empêchant ainsi de bouger... Elle protesta :  

-Lâche moi ! Ce n'est pas grave!  

- Je veux voir quand même, répliqua calmement Ryô  

Sa réponse décontenança Kaori. Ne souhaitant pas rester allongée, les pieds sur les genoux de son partenaire, elle opta pour une position mis couchée mi assise : Pour se faire,elle se mit sur les coudes, ses mains plaqués sur le bas du dos. Cette position, certes plus confortable était aussi plus instable..  

Bon sang ! Ryô jura entre ses dents. Pourquoi n'était-elle pas restée couché plutôt que de prendre cette position au combien suggestive...  

Il lui dénuda le pied et examina de près sa cheville bleuie et gonflée. Il reposa son pied sur le canapé et disparut. Elle eut à peine le temps de se rasseoir correctement. Son partenaire était déjà de retour avec un rouleau de gaze. Il s'agenouilla pour lui bander le pied. Malgré les protestations de sa partenaire, qui affirmait pouvoir se débrouiller toute seule, Ryô ne se laissa pas démonter. Il ajouta même, taquin :  

- Arrête de te plaindre! Pour une fois que tu as l'Etalon de Shinjuku à tes pieds, tu ne vas tout de même pas t'en plaindre ! J'en connais certaines qui se satisferaient de moins que ça ! ( nda : mais quel prétentieux !) conclua-il en souriant  

- Si ! Justement! Parce que c'est toi qui est à mes pieds.... rétorqua Kaori, acerbe  

Ryô se sentit blessé mais n'en montra rien. Elle lui avait balancé ça avec indifférence. Il ne s'attendait pas à être reçu à bras ouverts mais de là à être traité ainsi.  

Il l'a soigna tendrement. Son regard s'assombrit lorsqu'il pensa que sans cet évanouissement, elle serait déjà partie. Il fronça les sourcils et se demanda ce qu'il aurait fait sans elle à cet instant ?  

Il ne le saura jamais mais une chose était sure, il ne voulait pas risquer de la perdre une deuxième fois ....  

- Tu ne bouges pas, je vais préparer le repas dit Ryô  

- Parce que tu sais cuisiner maintenant ? lança Kaori  

- Non mais je sais appeller le traiteur !  

Kaori faillit en tomber à la renverse mais elle fut heureusement retenue par le dossier du canapé. Pendant ce temps Ryô commanda le repas..  

Il déposa les plats sur la table basse et paya la note. Puis il s'assit aux côtés de sa douce, il voulait être près d'elle, lui apportait son soutien physique et moral.  

Ils mangèrent en silence, essayant d'éviter tout contact entre eux. Ils savaient tout les deux qu' un simple mot ou qu'un simple geste pourrait être prétexte à s'entretuer ou à se sauter dessus. Evidement aucune de ses deux alternatives ne leur plaisaient.  

Kaori se leva et débarrassa la table, essayant d'ignorer la douleur. Ryô voulut lui dire de se rasseoir mais Kaori l'en dissuada en lui lançant un regard meurtrier. Il comprit le message et referma sa bouche.  

Ensuite elle alla préparer du café et disparut dans la cuisine sous le regard inquiet de son partenaire. A peine fut-elle à l'abri du regard de Ryô qu'elle s'affala sur une chaise : Sa cheville la faisait atrocement souffrir mais elle était trop fière pour l'admettre devant lui. Elle préférait le lui cacher. Et puis, surtout, elle ne voulait pas qu'il la traite d'invalide ou d'incapable... Et elle ne voulait pas de sa pitié ! Elle sortit, avec café et tasse sur un plateau. Une légère grimace lui échappa quand elle se mit à marcher. Grimace que remarqua Ryô (nda : dites ça ne vous énerve pas qu'il remarque toujours tout ?) Quelle tête de mule ! Pourquoi ne pas lui avoir demander de l'aide au lieu de se blesser encore plus. Bien sûr, il connaissait déjà la réponse, elle avait eu peur de ses remarques et il en serra les dents.  

Elle essaya de ne pas se jeter sur le canapé et s'asseya tranquillement. Elle commença à boire en silence, puis elle annonça qu'elle allait se coucher. Elle s'apprêtait à se lever quand Ryô la devança et .....la prit dans ses bras, une main soutenant les jambes et l'autre le dos de son ange. Kaori, surprise resta muette pendant quelques instants. Mais elle se reprit bien vite :  

- Ryô ! Je peux marcher je ne suis pas invalide !  

- Je préfére te porter, répondit simplement Ryô  

- Non ! Je ne veux pas, rétorqua Kaori  

Ryô continua à monter les escaliers, indifférent aux protestations véhémentes de son précieux fardeau. Pour donner plus de poids à ses paroles, elle commença à lui marteler le torse ....  

-Lâche moi, je te dis ! Tu crois que tu n'en a pas assez fait ?  

Ryô se raidit imperceptiblement à cette phrase. Kaori, craignant d'être allée trop loin, se tut : Cela ne servait à rien de toute façon...  

Il la déposa sur le lit avec une petite pointe de regret : Malgré ses jérémiades, il avait apprécié de la porter ainsi..  

Il partit prestement : S' il était resté une seconde de plus, il aurait craqué  

Kaori n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait, que Ryô l'avait déjà laissée. Lasse, elle se déchaussa et s'endormit aussitôt dans un soupir, mettant ainsi un terme à cette journée qui avait bouleversée sa vie..  

Ryô attendit une bonne heure puis retourna dans la chambre de sa belle. Elle était vraiment très belle, le corps abandonné aux pays des songes  

Ryô examina à nouveau la cheville de sa partenaire et ne put s'empêcher de grogner : quelle idiote ! Sa cheville avait doublé de volume. Si seulement elle était moins têtue ! Il lui refit son bandage et estima que demain matin il n'y paraîtrait plus rien. Il reporta son attention sur le visage de Kaori, et déglutit avec difficulté. Même endormie, elle restait incroyablement attirante. Il lui caressa doucement la joue, le front et les lèvres. Celles-ci étaient incroyablement douces. Il soupira puis déposa un chaste baiser sur son front et partit de cette chambre avant que l'envie ne lui prenne d'y rester pour la nuit. Une fois, rien qu'une fois....  

Ryô passa une mauvaise nuit. Il se demandait comment serait leur vie, s'il était moins lâche et n'avait pas aussi peur de l'inconnu. Triste nuit pour notre nettoyeur préféré....  

Le lendemain, Kaori ne se leva pas, bien qu'elle fut réveillée depuis un petit moment. Elle pensait aux évènements de la veille et à la convocation de cette après-midi. Elle appréhendait ce que les résultats allaient dévoiler. Elle souhaitait retarder ce moment. De plus, le fait que Ryô l'accompagne ne la rassurait pas du tout, elle ne pouvait plus supporter ses remarques acerbes. La force lui manquait et elle repensa à sa décision de la veille. Son coeur se fit lourd dans sa poitrine : Elle devait partir même si cela allait lui coûter énormément. Elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait plus supporter cette situation....  

Elle mit fin à ses tristes réflexions, et ôta son bandage. Elle constata que sa cheville était moins bleue et moins gonflée et elle ne ressentait quasiment plus la douleur. Quand elle posa le pied à terre, elle soupira de soulagement, elle pouvait marcher à nouveau, sans souffrir.  

Elle descendit sans passer par la chambre de son partenaire. Elle lui prépara un petit déjeuner froid : elle ne voulait pas le voir ce matin, en tout cas pas tout de suite....  

Ryô était lui aussi réveillé, il attendait sa partenaire, en vain. Il regarda l'heure : 10h ! Mais que faisait-elle ? Aurait-elle eut une nouvelle crise ? Paniqué à cette idée, il se leva d'un bond et courut vers sa chambre, celle-ci était vide tout comme le reste de l'appartement : Seul, il mangea son repas. Le sentiment de vide qu'il ressentait à cause de l'absence de sa partenaire lui déplaisait et il espérait que ce serait la dernière fois que ce sentiment se manifesterai...... 

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