Capitolo 3 :: Changements...

Pubblicato: 27-05-07 - Ultimo aggiornamento: 27-05-07

Commenti: Salut tout le monde ! Me voici avec le troisième chapitre et avec mes excuses pour ce léger retard ! Je sais, j'avais promis de majer plus vite si j'avais des reviews, mais j'ai eu une petite panne d'inspi... Pour ceux qui m'ont fait des observations sur le fait que tout arrivait trop vite pour eux : c'est voulu ! Attendez la suite et vous comprendrez ! Au fait, personne n'a trouvé de quel film j'avais tiré ma réplique ? Bisous et... enjoy !

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- Oh, Ryo... fut tout ce que Kaori put dire.  

C'était si inattendu !  

Ryo l'embrassa à nouveau, plus intensément, plus profondément. La jeune femme gémit sous la déferlante de sensations qui s'abattaient sur elle. Elle se serait écroulée si Ryo ne la retenait pas contre elle. Enfin, après toutes ces années, il lui disait qu'il l'aimait et l'embrassait ! Elle savourait leur étreinte, pleinement consciente de la manifestation du désir de son partenaire pressée contre elle et de la crispation de ses mains sur son corps.  

Délicatement, il la lâcha et Kaori leva vers lui un regard interloqué.  

- Je ne veux pas te brusquer, expliqua le nettoyeur.  

- Ça fait des années que je t'attends, Ryo, répondit-elle. Je suis plus que prête.  

Il l'embrassa à nouveau, comme s'il était affamé d'elle, et la souleva de terre. Kaori s'accrocha à son cou comme il la portait jusqu'à sa chambre.  

Longtemps après, Ryo regardait Kaori dormir, lovée au creux de ses bras. Elle souriait dans son sommeil ; un rayon de soleil faisait briller l'une de ses courtes mèches de cheveux. Pour la première fois depuis qu'il avait survécu à cet accident d'avion, il se sentait vraiment heureux et en paix avec lui-même. Elle était son âme, sa conscience, elle était toute sa vie. Comment ce petit bout de femme pouvait-il avoir un tel pouvoir sur lui ? Ç'avait été sa première fois à elle, mais c'était lui qui avait découvert l'amour dans ses bras, comme si elle détenait les clés du paradis et qu'elle l'avait ouvert pour lui. Avec un léger soupir de bien-être, Ryo s'endormit à son tour, le nez dans le cou de Kaori.  

Le lendemain matin, c'est une Kaori radieuse que vit arriver Mick. Avant qu'elle ait put dire quoi que ce soit, Mick lui demanda avec un grand sourire :  

- Alors, c'était bien ?  

- De quoi parles-tu ? demanda Kaori, interloquée.  

- Ben, de ta nuit avec Ryo ! C'est écrit sur ton visage, ajouta-t-il devant l'air stupéfait de la nettoyeuse.  

La jeune femme rougit et des images de la nuit passées affluèrent à son cerveau malgré elle. Reprenant ses esprits, elle secoua la tête et déclara à Mick :  

- Ça ne te regarde pas ! Et on a du travail !  

- Alors j'ai raison ! Vous êtes ensemble !  

- Depuis hier, admit Kaori en soupirant, comprenant que son mentor ne lâcherait pas le morceau. Mais ne le dis pas aux autres, s'il te plaît. Je ne sais pas si Ryo voudra qu'on le montre ou pas et de toute manière, nous ne sommes pas censés nous voir avant cette heure-ci.  

- Pas de problème, l'assura l'Américain, très sérieux. Je suis très content pour vous deux. Bon, allez, au travail ! Qu'est-ce que tu as, à bavarder comme ça, aujourd'hui ?  

Saeko s'éveilla tôt, après avoir passé une très mauvaise nuit. L'épisode avec Kaori l'avait déstabilisée. Elle s'étonnait elle-même de la facilité avec laquelle la jeune femme, d'allure si fragile, avait dominé leur échange. Elle était tellement inquiète de l'attitude de la petite soeur d'Hideyuki qu'elle n'avait pas pu reprendre le contrôle de la situation. Voir Kaori devenir si froide et déterminée l'effrayait, et elle espérait que où qu'il soit, Hideyuki ne voyait pas ça. Elle priait également pour la sécurité de la jeune femme, qui avait choisi une voie dangereuse.  

L'inspectrice soupira. En plus, elle n'allait même plus pouvoir manipuler Ryo à sa guise ! S'il fallait payer un gros mois de salaire à chaque fois qu'elle faisait appel à City Hunter, elle ne pourrait plus faire avancer ses enquêtes !  

Elle se dégoûtait elle-même. Elle utilisait les gens sans scrupules depuis des années, mais elle se plaignait qu'on la remette en place. Déprimée par ses pensées moroses, pour la énième fois depuis la mort d'Hideyuki, Saeko envisagea de se faire porter pâle et de passer sa journée au lit. Elle se souvint de l'argent promis à Kaori et de la montagne de dossiers concernant des affaires criminelles qui attendaient qu'on les traite et, résignée, se leva. Remuant encore ses tristes réflexions, Saeko enfila l'armure de la-froide-inspectrice-qui-n'aime-rien-ni-personne-à-part-son-métier-et-surtout-sa-carrière et partit travailler.  

À son arrivée au commissariat, Saeko était d'encore plus mauvaise humeur qu'en se levant. Coincée dans les embouteillages, elle avait rongé son frein au volant de sa voiture en écoutant les informations à la radio. Celles-ci étaient, pour un policier, catastrophiques : un important chargement de drogue en provenance de Shangaï était arrivé à Nagasaki et les policiers, prévenus, l'attendaient en renfort de la douane. Les acheteurs de la drogue, bloqués, avaient préféré faire sauter leur marchandise dans l'entrepôt au moment où les forces de l'ordre l'investissaient. Les pertes humaines étaient terrifiantes : personne ne s'en était sorti vivant. La police et la douane japonaises étaient en deuil.  

Au commissariat, personne n'avait envie de rire ou de plaisanter, et les rares chuchotis se muèrent en silence pesant quand ses collègues remarquèrent la mine de Saeko. Sans un mot ni regard pour personne – de peur d'assassiner quelqu'un rien que pour évacuer sa colère et sa révolte – elle se dirigea vers son bureau et ferma la porte en la claquant. Elle se mit au travail immédiatement, ignorant la larme solitaire qui roulait sur sa joue.  

Après son entraînement, Kaori rentra à l'appartement se changer juste à temps pour décrocher le téléphone avant que la sonnerie ne réveille Ryo. Entendre la voix de Saeko la contraria, et ce fut d'une voix un peu sèche qu'elle répondit :  

- Ryo dort encore et il est hors de question que j'aille le réveiller.  

- Ce n'est pas à lui que je voulais parler, mais à toi. J'ai un travail à te confier.  

- Depuis quand tu t'adresses à moi au sujet des affaires que tu veux confier à City Hunter ?  

- Ce n'est pas à City Hunter que je veux confier une affaire, Kaori, c'est à toi.  

Lorsque Ryo se réveilla, vers onze heure du matin, il s'étonna d'abord que Kaori l'ait laissé dormir, puis se souvint des événements de la veille. Il sourit à l'idée que manifestement, leur nouvelle relation l'incitait à le laisser faire la grasse matinée, ce qu'elle n'aurait jamais fait auparavant. Il fronça les sourcils en sentant que Kaori n'était pas à l'appartement. Il aurait préféré se réveiller avec Kaori près de lui pour leur première matinée en tant que couple. Où avait-elle pu aller en ce jour si spécial pour eux ? 

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