Capitolo 2 :: le pyjama aux massues

Pubblicato: 01-07-07 - Ultimo aggiornamento: 01-07-07

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Lieu : vieux bâtiment de briques rouges, rue Bichat, dans le 10ème à Paris. (NDA : J’essaie d’être le plus précis possible)  

Date : 1er juillet 1960  

Heure : 7h55  

Elle se retourna, les joues rosies, ramenant d’un doux geste le pan de la chemise défectueux…  

Les tyrans couleurs noisette fixèrent son amant l’espace d’un moment… Ne pouvant pas résister à la violence de sa passion, et ne se sentant plus le désir de le faire, c’est avec délectation qu’il prit possession de ses lèvres…  

Une voix s’introduisit dans la douce chaleur de ce moment…  

« Kaori… Kaori… Lève toi ma chérie… Tu vas de nouveau être en retard… »  

« hummm » grogna-t-elle ramenant d’un seul geste son édredon vers sa poitrine. Kaori ouvrit un œil, puis l’autre. Qu’elle ne fut pas sa déception lorsqu’elle découvrit que ce qu’il venait de se passer il y a quelques minutes n’était qu’un doux songe.  

Elle n’avait qu’une seule envie: replonger dans cette douce atmosphère.  

« Kaori… »  

Ce fut d’un geste ample que la jeune fille se débarrassa de sa couette. Vêtue d’un pyjama au motif imprimé de petites massues, la demoiselle ébouriffa sa longue chevelure auburn, s’étira, frotta ses doux tyrans marrons… Au bout de quelques secondes, elle se décida enfin de « mater » le réveil qui jouxtait sa couche. Il indiquait : 8h30. Ses yeux s’agrandir, une grimace de dessina sur son minois…  

« Ah … Je suis en retard… » Hurla-t-elle… « Maman, pourquoi est ce que tu ne m’as pas réveillé… » Bougonna-t-elle.  

Elle dévalait quatre à quatre les marches, tout en enfilant son peignoir. Dans sa hâte, Kaori perdit l’équilibre, finissant ainsi sa course sur son postérieur. Tout en se massant le bas du dos, la demoiselle continuait son chemin.  

La dite marâtre se trouvait à quelques pas de là, dans l’antre destiné à tord aux femmes. Malgré la chute de sa « fille », elle ne perdait pas de vu son objectif, celui d’achever la décoration de sa pâtisserie. D’un geste très habile, elle mettait la dernière touche au gâteau.  

Suite à un léger détour dans la salle d’eau, affublée de son uniforme, révélant les formes généreuses de son anatomie, Kaori pénétra dans l’antre.  

Sur le pas de la porte, Kaori observait sa jeune maman. Même si elle lui tournait le dos, on pouvait deviner sa grande beauté. Sa longue chevelure noire aux reflets bleutés, ses formes généreuses, faisaient d’elle une femme désirable.  

« Bonjour M’man » lança Kaori avec un léger trémolo dans la voix.  

La jeune femme se retourna, laissant paraître son anatomie. Elle avait tout au plus 27 ans… Curieux me direz-vous…  

« Voila ton petit déjeuner… Et cesse de m’appeler « M’man »… »  

« humm » rétorqua Kaori, qui était déjà en train de s’empiffrer…  

« Tiens toi correctement… Je viens parfois à me demander si tu es vraiment une jeune femme… »  

« hummm »  

« Tu devrais déjà être partie… »  

« hummm… à plus… »  

« Ton déjeuner… »  

« M’ci… » Rétorqua Kaori la bouche pleine… « A ‘soir »  

La jeune demoiselle claqua la porte d’entrée. Ce fut d’un pas léger que Kaori se rendit à la faculté. Le rêve de cette nuit, la perturbait au plus haut point. Bien qu’elle avait un homme dans sa vie, depuis déjà quelques mois, elle ne pouvait concevoir que leur relation pourrait évoluer dans ce sens. Elle avait certes de l’affection pour Shun, mais cela n’allait pas plus loin. Les sentiments que l’homme de son rêve lui inspirait, étaient beaucoup plus profonds. Même si elle n’avait pu voir exactement son visage, elle en était secrètement amoureuse. (NDA : Voui, Voui, bon mis à part le fait que nous sommes tous au courant, hormis la « mère » de Kaori) .  

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