Capitolo 7 :: Et la vie continue...

Pubblicato: 13-12-07 - Ultimo aggiornamento: 13-12-07

Commenti: Salut à vous tous ! Tout d'abord pardonnez-moi pour ce retard ! Ca fait trois semaines et je n'en suis pas fière ! Sincérement désolée ! Mais j'espère que cette attente vaudra le coup et que vous apprecierez la suite et fin de mon histoire ! Je tiens à remercier celles qui ont pensé à moi pour mon anni et remercier mes revieweuses ! Merci pour votre soutien ! Alors voilà une nouvelle fic qui arrive à son terme ! Gros bisous à vous et laissez moi votre dernière impression ça me fera plaisir ! En tout cas, j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire cette fic. A bientôt RKever

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Le lendemain, la journée était déjà bien avancée avant que nos héros décident de se réveiller. Kaori fut la première. S'étirant, elle sentit que quelque chose la tenait fermement par la taille. Elle se retourna et vit son partenaire, sa tête contre son dos nu, le sourire aux lèvres, entrain de roupiller. Dès lors, elle se rendit compte qu'elle se trouvait dans la chambre de son associé ou plutôt de son amant. Les souvenirs lui revinrent en mémoire et elle se mit à rougir abondamment.  

Mais cette gène fit vite place à un sentiment de bien-être. Elle se retourna pour lui faire face et lui caressa gentiment les cheveux du bout des doigts. Ryo commença gentiment à sortir de son paisible sommeil et ouvrit délicatement les yeux pour apercevoir sa belle partenaire entrain de lui sourire.  

"Salut…" lui dit-elle.  

"S'lut !" baya Ryo.  

Elle se lova plus contre lui et ce dernier resserra leur étreinte. Il leva la tête pour observer l'état des lieux… Tout avait l'air normal mise à part les vêtements qui traînaient sur le sol ainsi que le drap à moitié dehors du lit. Signe de leur nuit "agitée".  

"Tu as bien dormi ?!" demanda le nettoyeur en baissant son regard sur sa partenaire.  

"Oui… Pas longtemps mais bien quand même !"  

Elle enleva sa tête de contre le torse de son homme pour la lever et ainsi être plus proches des lèvres de son amour. D'un geste lent et sensuel, elle lui prit sa lèvre inférieure entre ses dents. Elle la mordilla légèrement pour ensuite embrasser son partenaire fougueusement et lui posa sa main droite sur sa joue. Ryo était plus que ravi que sa partenaire soit à ce point là, entreprenante. Depuis hier, c'était elle qui avait presque mené la danse. Car il est évident que le garde du corps ne la laisserait pas être le chef de leur jeu amoureux. Cette tâche était la sienne même si hier, il avait failli perdre le contrôle de la situation. Il n'en restait pas moins un homme avec sa virilité.  

Cependant, il se laissa un peu faire, appréciant les gestes à la fois timides mais très excitants de sa belle. Elle lui caressa le torse puis remonta ses mains derrière son cou pour intensifier leur baiser. Leurs langues se mêlèrent en un ballet des plus charnels. Si la jeune femme ne s'était pas arrêter pour reprendre son souffle, il est évident qu'ils auraient repris leurs activités de la nuit passée.  

« Si tu me réveilles comme ça tout les matins, mon mokkori sera le plus heureux du monde ! » déclara Ryo en lançant un clin d’œil à sa belle.  

« On verra… Ca dépend si tu le mérites ou non ! » ricana Kaori en jetant un oreiller sur la tête à son partenaire qui avait commencé à reprendre leur jeu sensuel.  

Dès lors, la jeune femme se leva et mit rapidement la chemise de son bien aimé sur soi. Elle se retourna et sourit d’un air narquois à son partenaire. Elle avait envie de jouer avec lui ! Depuis tout ce temps à faire semblant de ne pas s’aimer, l’heure était venue enfin d’être soi-même et de profiter l’un de l’autre.  

« Attrapes-moi ! » lança Kaori.  

Puis elle sortit en vitesse de la chambre. Ryo resta abasourdi. Sa belle voulait s’amuser avec lui et bien elle allait être servie. Il enfila aussitôt son caleçon et partit la rejoindre. Elle s’était réfugiée dans le salon vers la table à manger. Le nettoyeur la vit se dandiner pour l’émoustiller et bien évidemment ça marchait. Ils se mirent donc comme deux gamins à jouer au chat et à la souris dans tout l’appartement. Ils appréciaient leur nouvelle complicité. Le garde du corps fut impressionné des progrès en vitesse et en agilité que la jeune femme avait fait preuve. Mais il finit quand même, après un bon quart d’heure, à l’attraper dans le lieu ou tout avait commencé.  

« Tu t’es payé ma tête et bien tu va le payer ! » dit Ryo en la faisant basculer sur le canapé du salon.  

Il commença alors à chatouiller abondamment la jeune femme au niveau des reins et bien sur cette dernière ne pouvait plus rien faire, paralyser par les sensations de ses amusantes caresses.  

« Ryo… s’il te plait… arrêtes ! » articula difficilement Kaori, les larmes aux yeux tellement elle riait.  

« Non ! Je n’arrêterai pas ! Tu veux rigoler et bien tu rigoles là ! »  

Il profita alors de la paralysie de sa partenaire face à ses chatouillements pour l’embrasser dans le cou et descendre gentiment vers sa poitrine. Mais il n’avait pas prévu qu’une personne viendrait les déranger au moment ou son associée allait céder.  

En effet, la porte s’ouvrit brusquement, laissant apercevoir une Saeko angoissée mais qui changea vite en Saeko gênée et rouge pivoine face à la scène qui se jouait devant elle. Elle se retourna rapidement pour ne plus voir se qu’elle avait déjà vu. Kaori, elle, avait projeté Ryo à terre et s’était vite assise convenablement sur le canapé, essayant néanmoins de cacher le haut de ses cuisses et de rattacher les quelques boutons de la chemise que le nettoyeur avait défait. Quant à notre Ryo, il était par terre sur le dos et regardait les fesses de son inspectrice fétiche.  

« Malgré la jolie vue que tu me laisses entre apercevoir inspectrice de mon cœur ! Je n’ai jamais autant été mécontent de te voir ! »  

Il aurait mieux fait de se taire car cette une massue et un bon coup de talon qui atterrit sur son visage, une fois que les deux jeunes femmes eurent compris à quoi il faisait allusion.  

Dix minutes plus tard, tous était dans la cuisine, correctement habillé, entrain de savourer un bon café que Kaori avait préparé. Un peu de gène régnait dans l’air mais avec Ryo, on pouvait être sur que ce ne serait pas pour longtemps.  

« Bon Saeko… J’imagine que tu n’es pas venue ici pour admirer mes ébats sexuels avec ma partenaire… A moins que… tu ne sois venue dans le but de nous filmer ! GROSSE COCHONNE ! »  

Cette remarque ne plut à notre nettoyeuse qui asséna pour la deuxième fois en dix minutes, un bon coup de massue sur le crâne de ce qui est normalement son amant.  

« Tu veux arrêter OUI ! » cria Kaori.  

« Je suis sincèrement désolée… Je ne pensais pas que vous serez… comme ça ! Enfin… excusez-moi ! Mais je suis surprise alors vous êtes ensemble ? »  

« Pas la peine de répondre, tu l’as bien vu !? » répondit le nettoyeur en se relevant et en embrassant subitement sa partenaire.  

De toute façon, il était trop tard pour espérer cacher la vérité à Saeko. De plus, Mick, Kazue, Miki, Umibôzu et Eriko sont déjà au courant, de ce fait la nouvelle serait vite rependue au sein de leur groupe.  

« Oui depuis… cette nuit… » avoua la nettoyeuse encore plus rouge qu’avant.  

« Je suis vraiment enchantée pour vous deux et c’est sincère… En tout cas, il était temps ! N’est-ce pas mon cher Ryo ?! » taquina l’inspectrice.  

« Ouais… Alors pourquoi es-tu venue nous voir ? » questionna à nouveau l’homme.  

« J’ai besoin de City Hunter ! Une femme a été témoin d’un meurtre et se retrouve menacée. En attendant que le procès ait lieu, j’aimerai que vous la protégiez ! » demanda Saeko.  

Notre nettoyeuse n’était pas très partante pour ce travail. Mais elle accepta quand même pour avoir la certitude que son partenaire était bien dorénavant à elle seule. C’est ainsi que nos deux héros menèrent à bien leur mission encore une fois grâce à leur lien. Au grand soulagement de Kaori, son amour n’eut pas une seule fois voulu séduire leur cliente et encore moins lui rendre une visite nocturne. Il avait sa femme à lui et cela lui convenait.  

*****  

Une semaine après le procès de leur cliente, Ryo et Kaori profitèrent du beau temps de cette journée d’automne pour se promener, dans le parc dans leur premier rendez-vous, main dans la main.  

« Ryo ! Tu as vu ce matin on a reçu une lettre de Tomoyo de Hong Kong ! Elle nous remercie pour notre travail et espère que l’on se reverra bientôt ! »  

« Ah oui… En parlant de ça ! Tu vas être ravie car Saeko m’a apporté ce matin le reste de notre salaire ! » dit-il en lui tendant une enveloppe.  

Kaori s’empressa de l’ouvrir et d’en sortir les billets de yen mais elle laissa malencontreusement tombé un bout de papier. Elle se baissa pour le ramasser, le lit et le tendit à son partenaire, retenant un petit rire. Ryo le prit et lu à voix haute :  

« Annulation de tirer 86 coups avec l’inspecteur Saeko Nogami !... QUOI ?! » hurla notre nettoyeur. Puis il reprit sa lecture… « Mon cher Ryo, vu l’évolution de tes rapports avec notre charmante Kaori, j’ai pour mon plus grand plaisir et immense honneur d’annuler toutes mes dettes en nature que je te dois ! Amicalement Saeko. »  

Dès lors, la tête de notre nettoyeur se décomposa et des larmes perlèrent au coin de ses yeux.  

« SAEKO ESPECE D’ARNAQUEUSE ! JE NE TE RENDRAI PLUS JAMAIS AUCUN SERVICE DE MA VIE ! »  

C’est sur une image de passants effrayés, d’un Ryo à genoux, déchirant en milles morceaux le bout de papier et d’une Kaori au regard amoureux et heureuse de sa nouvelle vie que se termine cette histoire.  

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