Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 17-05-08

Ultimo aggiornamento: 13-08-08

 

Commenti: 209 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Histoire basée sur le défi "Le côté obscur" dont j'ai totalement refait l'histoire. Il suffit quelques fois d'un instant pour que toute une vie change...

 

Disclaimer: Les personnages de "La déchéance d'un ange..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polit ...

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   Fanfiction :: La déchéance d'un ange...

 

Capitolo 9 :: Souvenirs…

Pubblicato: 09-07-08 - Ultimo aggiornamento: 09-07-08

Commenti: Coucou à tous !! Voilà enfin le chapitre suivant et j’espère qu’il vous plaira. J’ai décidé de m’attarder un peu sur la vie de Satsuki et Hiroshi. Afin d’expliquer l’évolution de leur vie. En effet, j’ai la naïveté de croire que dans la vie rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Il en va ainsi de même pour les personnages dits « les méchants » dans ma fic. J’ai besoin d’expliquer le pourquoi du comment. De montrer que l’on n’est pas forcément mauvais à la base, mais que, quelques fois ce sont les affres de la vie qui peuvent faire que l’on tourne mal. Certes après tout cela, est une question de choix, de prendre ou non tel ou tel chemin, et que les circonstances n’excusent pas tout. Mais pour moi il me semble important de montrer le passé de ces deux personnages, afin de mieux comprendre la suite de l’histoire. Après tout, cette fic aurait très bien pu porter le nom de "La déchéance DES anges". Alors j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop de délaisser durant ce chapitre et le chapitre suivant notre chère Kaori et Ryo. Voilà il me reste à vous remercier tous trèèèès fort pour vos si gentilles reviews merci merci merci !! A très vite pour la suite bonne lecture et bizzzz à tous !!!

 


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Plusieurs heures s’écoulèrent avant que Kaori ne trouve enfin le repos. Repos bien vite perturbé par ses rêves… Elle se retrouva soudain, dans un endroit totalement désert et sombre. Il lui semblait que rien n’existait à par elle. Tout cela n’avait rien de bien rassurant, c’était comme si elle se trouvait au cœur du… Néant…  

 

-« Elim… né… Eliminé… Je dois continuer ma mission… », fit une voix qui semblait se rapprocher dans les songes de Kaori.  

-« Quoi ?! Eliminer qui ? De quelle mission s’agit-il ? », demandait Kaori toujours aussi déboussolée.  

-« Je dois éliminer Kayana Tomori et récupérer la formule ».  

-« Kayana ?... Non c’est impossible jamais !! Mais qui êtes-vous ? Où êtes-vous ? Pourquoi venez-vous ainsi me harceler ? », hurlait Kaori.  

-« Qui je suis ?... Ne le sais-tu donc pas ? Je suis toi… Tu es moi… »  

-« Quoi ? C’est totalement impossible. Non je suis moi et seulement moi !! »  

 

Kaori tremblait de peur. Elle ne souhaitait qu’une chose se réveiller de ce cauchemar, mais quelque chose l’empêchait d’ouvrir les yeux. Que lui arrivait-elle ? Elle était si perdue. Perdue dans cette obscurité où il n’y avait qu’elle et cette voix…  

 

-« Et pourtant, continua cette voix. Grâce à qui crois-tu être encore en vie ? »  

 

Un long silence s’en suivit. Non cela ne pouvait pas être vrai, tout n’était qu’imagination rien de plus. Kaori qui tentait tant bien que mal de s’en persuader, commençait, hélas, doucement à réaliser.  

 

-« Tu es ?... », bégaya-t-elle.  

-« Je suis ton cœur… »  

-« Non je n’y crois pas ! Tu ne peux pas être ce que tu dis tu es morte ! Oh mon Dieu je deviens folle… », gémit-elle le souffle court, tout en tentant de retenir ses larmes.  

 

Kaori se recroquevilla alors sur elle-même tout en se bouchant les oreilles, mais hélas tout cela était bien inutile. Puis, sans pouvoir les éloigner, à nouveaux des souvenirs se déroulèrent sous ses yeux, la laissant spectatrice de ce film qui n’était pas le sien…  

 

 

Plusieurs semaines après avoir été recueillie par Hiroshi, Satsuki était elle aussi entrée dans cette famille. Le chef l’accepta immédiatement, heureux de voir l’intérêt que lui portait son fils. Il commença doucement à lui apprendre le secret des arts martiaux, ainsi que le maniement des armes.  

Alors qu’ils se trouvaient dans une salle d’entraînement, sur des tatamis, Satsuki avait quelques difficultés à mettre en pratique les instructions de Hiroshi. Celui-ci était en train de lui apprendre l’art de se défendre lors d’un combat à mains nues.  

 

-« Tu ne dois pas seulement essayer d’esquiver les coups que ton adversaire tente de t’infliger. Il faut aussi que tu apprennes à utiliser ces attaques pour t’en servir comme armes. Tu dois lui renvoyer sa propre force contre lui ».  

-« C’est trop difficile je n’y arriverai jamais », gémit-elle éloignant d’une main une mèche de cheveux.  

-« Tout est une question de flux et de reflux, insista Hiroshi qui usait de toute sa patience pour lui enseigner cet art. Allez en place. Attention cette fois essaye de ne pas uniquement esquisser mon attaque mais lance-toi d’accord ? »  

-« D’accord je vais essayer », répondit-elle en se mettant en position.  

 

Il l’attrapa alors par les épaules tentant de la faire basculer à terre. Sur les conseils qu’il venait de lui prodiguer, elle inspira fort et le saisit à son tour par les bras pour utiliser son poids contre lui. A sa grande surprise, ce ne fut pas elle qui perdit l’équilibre, mais Hiroshi. L’emporta avec lui dans sa chute, elle se retrouva sur lui ne sachant plus que faire. Elle voulait à la fois s’éloigner le plus vite possible pour qu’il ne réalise pas son trouble, et rester savourant ce moment magique d’être contre lui.  

Lorsqu’elle se décida enfin à relever la tête, elle se rendit compte qu’il était en train de l’observer. Immédiatement le rouge lui monta aux joues. Lorsqu’elle sentit ses mains entourer son visage, son cœur se mit à battre encore plus vite. Une excitation folle montait en elle sans pouvoir l’arrêter. Elle le souhaitait tellement ce qui allait se passer. Depuis le jour où elle s’était jetée dans ses bras le soir où il l’avait recueilli. Lorsque lentement ses lèvres touchèrent les siennes, une volupté immense jaillit dans son corps entier. C’était le plus doux, le plus tendre des baisers. Et elle n’avait aucun doute sur les sentiments qu’il dévoilait. Bientôt celui-ci se fit plus passionné, plus impatient. Lorsqu’à regret ils se séparèrent, ni elle ni lui ne prononcèrent un mot. Elle reposa sa tête sur son torse et écouta les battements déraisonnés de son compagnon.  

 

-« Satsu… Tu dois apprendre à te battre pour rester en vie. Ce monde et encore plus le nôtre, sont cruels… »  

-« Je connais la violence de ce monde, et je n’ai pas peur de ton monde, c’est celui pour lequel j’ai décidé de vivre. Vivre pour toi, avec toi ».  

-« Alors entraîne-toi à rester vivante le plus longtemps possible… », fit Hiroshi en se relevant doucement.  

 

Satsuki le regarda un instant à regret, elle aurait souhaité faire durer ce petit moment de magie.  

 

-« Et toi Hiro ? Tu te battras pour rester en vie près de moi ? », demanda-t-elle enfin timidement.  

 

Il esquissa un léger sourire avant de la regarder avec amour.  

 

-« Bien sûr. Pourquoi crois-tu que j’ai croisé ta route ce soir-là ? C’était le destin qui l’avait décidé ainsi. Et lorsque le destin choisi il n’y a pas d’autres voies ».  

 

Bien qu’un peu décontenancée par ces paroles, Satsuki était heureuse. Heureuse de voir que ses sentiments étaient réciproques. A partir de cet instant, elle prit les cours beaucoup plus au sérieux et fit vraiment un effort pour progresser.  

Plusieurs semaines passèrent. Semaine qui révélées un peu plus l’amour que ce portaient Satsuki et Hiroshi, sous l’œil bienveillant du chef de famille. Un matin, alors que Satsuki se promenait en ville, une envie subite de retourner sur les lieux de son ancienne demeure lui étreignit le cœur. Sans perdre un instant, elle prit la ligne de train et attendit la station correspondant à son quartier. Pendant le trajet, tout un tas de question fusait dans sa tête ; et si elle se retrouverait nez à nez avec Keiko ou son père comment réagirait-elle après tous ces mois ? Et si on la suppliait de revenir ? Et comment annoncerait-elle qu’elle se retrouve à présent membre d’une des plus importantes familles de Yakuza du pays ? Non vraiment cela était inconcevable…  

 

Lorsqu’on annonça la station de train, Satsuki descendit et commença à marcher. Jamais elle n’aurait imaginé un jour revenir ici après tout ce qu’il s’était passé. Et pourtant elle avait besoin de savoir, besoin de tourner définitivement cette page de son passé. Lorsqu’elle revit les rues de son quartier, un pincement au cœur survint. Tant de choses s’étaient passées, depuis sa petite vie de lycéenne. A la vue de la petite maison l’angoisse commença à pointer au fond de sa gorge. Mais malgré cela, elle continua inexorablement d’avancer. Lorsqu’elle fut à hauteur de la porte, elle constata que la maison semblait vide et inhabitée depuis un moment. Il n’y avait plus de nom à la porte, et pas un bruit de se dégageait de l’endroit. Regardant autour d’elle, elle aperçut au loin une dame portant un panier de course. Se dirigeant vers la passante, elle l’interpella.  

 

-« Excusez-moi ! »  

 

Celle-ci s’arrêta regardant la jeune fille, élégamment vêtue tout en se demandant ce qu’une aussi riche personne pouvait faire dans ce quartier pauvre de Tokyo.  

 

-« Excusez-moi, continua Satsuki. Cette maison là-bas, pouvez-vous me dire où sont passées les personnes qui y habitaient ? »  

-« Ahhh la famille Mûto… Ca fait bien longtemps qu’il n’y a plus personne ici. Il semblerait que l’aînée de la famille soit partie. Leur mère qui était très malade, est décédée quelques temps après. Que les dieux veillent sur elle, fit la passante en se recueillant un instant. Puis enchaîna. Le père un pauvre ivrogne qui préférait de toute évidence la bouteille à sa famille, a dû quitter les lieux après l’incinération de sa femme. Il ne pouvait plus payer le loyer. On ne sait même pas ce qu’il est devenu. Certains parlent qu’il s’est retrouvé dans la rue à mendier pour se payer à boire. D’autres prétendent qu’il est mourant dans un hospice. Moi je ne sais pas trop quoi penser ».  

 

La nouvelle de la mort de sa mère, laissa Satsuki sans voix pendant un moment alors qu’elle continuer d’écouter les explications de cette dame. Sa pauvre mère avait finalement cessé de lutter pour avoir droit à un repos éternel. Revenant à la réalité, elle finit par demander.  

 

-« Et pour la plus jeune ? La petite Keiko ? Que lui est-il arrivé ? »  

-« Ah la pauvre petite…, fil la femme de toute évidence très émue par ce qui avait dû se passer. Est-ce pas malheureux de voir de si jeunes enfants, déjà tellement malheureux ?... De toute évidence leur père ne souhaitait pas s’encombrer de sa fille. Elle était plus un fardeau pour lui qu’une source d’espoir à remonter la pente. Franchement une si adorable petite fille, il y a vraiment des gens sans cœur par ici… Il paraîtrait qu’elle a été placée dans un orphelinat, la pauvre petite. Quand les services sociaux sont arrivés pour l’emporter, elle pleurait à chaudes larmes hurlant le nom de sa sœur. Mais l’aînée n’est plus jamais revenue ici. D’un autre côté je la comprends… Avec un père irresponsable comme cet homme, en quittant cette maison un avenir meilleur l’attendait sûrement. »  

 

Keiko… Keiko était dans un orphelinat… Cette nouvelle atterra encore plus Satsuki. Sa petite sœur avait été lâchement abandonnée. Son père s’en était débarrassé comme d’une bouteille d’alcool vide. La haine qu’elle avait toujours eue pour cet homme, et dont elle avait cru impossible d’être encore plus violente, venait de monter encore d’un cran. Elle se serait crue capable du pire à cet instant, si son chemin l’avait croisé.  

 

-« Mais et vous ?, fit la vieille femme. Vous connaissiez la famille Mûto ? Il me semblait qu’elle n’avait pas beaucoup de connaissance ».  

-« Mhm, je suis une ancienne amie de Satsuki. Je venais prendre de ses nouvelles », mentit Satsuki.  

-« Ben voilà tout ce que je sais », termina la femme.  

-« Merci beaucoup, merci pour vos explications », fit Satsuki avant de s’éloigner.  

 

Tournant la rue, elle se mit alors à courir. Courir le vite, le plus loin. Courir pour apaiser son cœur qui lui faisait si mal. A cet instant elle se sentait si coupable. Coupable d’avoir causé la mort de sa mère, le malheur de sa sœur. Si elle n’avait pas fuit la maison, peut-être que Keiko ne se serait pas retrouvée dans un orphelinat. Ses pas la menèrent au cimetière. Cherchant la tombe de sa mère, elle y déposa un bouquet de fleurs et elle se recueillit un instant en silence. Allumant des bâtons d’encens, elle pria pour le repos de sa mère et tourna les talons avant de repartir, en murmurant un simple ;  

 

-« Adieu… »  

 

 

Un long périple commença alors pour Satsuki. Elle ne voulait pas rentrer, tant qu’elle n’aurait pas retrouvé sa petite sœur. Elle fit tous les orphelinats de la ville pour découvrir dans lequel se trouvait Keiko. Alors qu’elle commençait à perdre espoir, elle entendit des cris d’enfants s’amusant dans une cour. Une plaque sur le mur indiquait le nom de l’orphelinat.  

S’approchant doucement de la grille, elle scruta du regard tous ces enfants. Les petits tabliers jaunes pour les filles et les verts pour les garçons donnaient l’impression d’un tourbillon de couleur. Satsuki tentait tant bien que mal de repérer parmi tous ces petits tabliers, Keiko. Alors qu’elle tourna légèrement un peu la tête, elle aperçut une petite fille assise sur une balançoire toute seule. A cet instant son cœur manqua un battement. C’était Keiko. Sa petite sœur qui avait perdu tout éclat, qui ne souriait plus, et qui restait là prostrée dans sa solitude. Serrant un peu plus les grilles avec ses mains, ses jointures blanchirent sous la pression sans qu’elle n’éprouve le moindre signe de douleur. Elle aurait souhaité accourir auprès d’elle et la prendre dans ses bras, mais quelque chose la retenait : le monde dans lequel elle vivait à présent. Elle qui avait toujours été si gaie, si pleine de vie, se retrouvait là sans bouger, le regard vide et sans expression.  

Elle vit une éducatrice s’approchait de sa sœur pour lui demander quelque chose et la petite fit non de la tête avant que la femme ne s’éloigne à nouveau.  

 

-« Kei-chan », murmura Satsuki les yeux remplis de larmes.  

 

A cet instant, ce fut comme si la petite avait entendu son prénom car elle leva son regard vers les grilles de l’orphelinat. Apeurée d’avoir été découverte, Satsuki se cacha derrière le mur le cœur battant espérant que Keiko ne l’eut pas reconnu. Quelques minutes plus tard, lorsqu’elle osa à nouveau un regard, elle constata que la petite n’avait pas bougé, et semblait à nouveau perdue dans sa tristesse.  

S’éloignant de l’endroit, Satsuki se maudit de sa lâcheté vis-à-vis de sa petite sœur. A cet instant, elle aurait souhaité se punir dans sa chair pour avoir osé l’abandonner de la sorte.  

 

-« Pardonne-moi Kei-chan… Pardonne ma lâcheté et la souffrance que je t’inflige… Mais je ne suis plus ta sœur. Je ne suis plus la Satsu que tu as connue. Je ne suis qu’une étrangère à ta vie… Adieu petite Kei-chan, adieu petite fille… »  

 

 

Lorsque Satsuki rentra ce soir-là chez elle, elle ne s’était jamais sentie aussi mal qu’à ce moment. Il fallut toute la douceur de son amant pour lui faire accepter ce destin qui avait décimé sa famille.  

 

-« Tu n’es pas responsable des choix des autres... Keiko le comprendra un jour. Lorsqu’elle sera plus grande, elle finira par comprendre la route que tu as choisie… »  

 

Voulant la consoler, il la prit dans ses bras et la berça une bonne partie de la soirée, avant qu’elle ne finisse par s’endormir et par accepter les inévitables épreuves de la vie. Elle ne doutait pas un seul instant que sa sœur finirait elle aussi par trouver cette main tendue quelque part, et lui donner ainsi un nouveau départ.  

Comme elle se l’était promit en allant sur les traces de son passé, elle ferma à jamais son cœur sur son ancienne vie, et tenta d’oublier les noms et les visages des personnes qu’elle avait aimés. A présent seul comptait la famille Nakayama dont elle faisait partie pour le restant de sa vie.  

 

Mais cette famille pour laquelle, elle était prête à mourir, allait elle aussi subir les assauts du destin qui était prêt à bouleverser l’équilibre fragile du bonheur…  

 

 


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