Capitolo 13 :: Une certaine blonde...

Pubblicato: 12-10-08 - Ultimo aggiornamento: 12-10-08

Commenti: Salut à tous et à toute!!!!Voici un nouveau chapitre! Bonne lecture et j'espère que vous apprécierez toujours cette fic^^

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Le lendemain matin, Kaori semblait quelque peu stressée. Elle avait enfilé une jupe en jean et une paire de collant noir en laine ainsi qu'un pull de la même couleur. Ses cheveux allaient dans tous les sens et elle avait l'air fatiguée. A vrai dire, elle n'avait pas très bien dormis. Son sommeil avait été hanté par Ryo qui courait partout, de la lingerie dans les bras, elle, le coursant de sa massue. Rien de reposant en somme. Elle soupira, lasse puis buvant un thé, posté sur le balcon, les yeux rivés sur les hauteurs de la ville, elle se mit à penser à l'homme qu'elle aimait. Où était-il? Était-il blessé? Pensait-il à elle? Arriverait-elle à temps pour le sauver? Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer ses retrouvailles avec lui. Comment réagirait-elle? Comment supporter de le revoir? Et dans quel état serait-il ? Peu importe, tant qu'il était vivant et avec elle. Elle supporterait tous pour être avec lui. Rien ne pouvait être pire que de vivre sans être près de lui. On frappa à la porte et la jeune femme détourna la tête. Elle avait une boule à l'estomac. Elle devait être forte et ne pas montrer sa peine. Kaori quitta le balcon, posa sa tasse en passant devant la table de la cuisine et alla ouvrir. La porte dévoila alors une jeune femme aux longs cheveux blonds. Elle était toujours aussi belle, moulée dans une robe noire et un manteau de ville.  

- Bonjour Kaori, lâcha la jeune femme.  

La nettoyeuse esquissa un sourire.  

- Bonjour Mary.  

Bloody Mary pénétra dans l'appartement alors que Kaori se poussait. La jeune femme jeta un rapide coup d'œil à la pièce puis retira son manteau.  

- Je ne t'attendais pas si tôt... dit Kaori.  

- J'ai prit le premier vol dès que tu m’as appelé.  

Kaori referma la porte.  

- Désolée de ne pas t'avoir appelé tout de suite...  

- Ce n'est rien, coupa Mary en levant une main en l'air. Cela ne devait pas être facile pour toi. Mais maintenant que je suis là, on va le retrouver.  

Les deux jeunes femmes se scrutèrent d'un air sévère mais complice.  

- Merci, dit Kaori.  

Mary se passa une main dans les cheveux l'air dur.  

- Tu travailles avec la sœur de Nogami c'est ça? Lâcha-t-elle.  

- Oui, Reika a fait du bon boulot, je dois l'admettre.  

- Hum, hum.... Et Nogami... Comment est-elle? Elle vous aide?  

- Elle est très affectée par la disparition de Ryo... Et elle semble être convaincue de sa mort.  

- Ok... On va donc jouer en trio sans mêler les autres. Tu as eu raison de me demander de l'aide. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le retrouver, fais moi confiance. Ryo est un homme fort et plein de ressource. Il est bien trop facile qu'il soit mort sur ce cargo et si tu veux mon avis, il est bien vivant.  

- C'est ce que je pense aussi. Avec Reika, nous avons quelques pistes... Mais rien de concret.  

- Bien. Tu vas me donner tout ce que vous avez trouvé, et je vais étudier ça.  

Kaori opina du chef, l'air dur.  

*****  

Kaori pénétra dans le café l'air neutre. Miki et Kasumi étaient là discutant en silence. La barmaid accueillit son amie d'un gentil sourire, portant encore la veste de Ryo sur le dos.  

- Kaori, comment vas-tu?  

La nettoyeuse esquissa un sourire.  

- Ça peut aller... Umibozu est là? Tu sais s'il a trouvé quelque chose?  

Miki déposa une tasse de café devant elle avec douceur.  

- Il a contacté un de ses indics hier juste après que tu lui aies demandé. Il est avec lui en ce moment.  

Kaori opina du chef, l'air pensif. Elle vit du coin de l'œil Kasumi se rapprocher d'elle. La jeune femme semblait triste. Elle se pencha vers elle et dit :  

- Si tu as besoin de mon aide, je suis là, tu sais.  

Kaori sourit gentiment, contente de voir qu'elle pouvait conter sur ses amis.  

- Merci.  

Kasumi esquissa un sourire puis se remit au travail. Miki grimaça puis croisa les bras sur son tablier.  

- Alors? Ton enquête avance?  

- Un peu. Avec Reika on a plus d'informations sur ce qu'a pu faire Ryo le 24... Choses qui soit dites en passant révèlent bien son caractère de gros dégueulasse...  

Miki sentit une goutte de sueur au-dessus de son crane... Kaori semblait remontée contre son partenaire. Kaori pointa la barmaid du doigt.  

- Tu te rends compte que ce taré a vu une femme cet après midi là? Il a une maîtresse... Ce fumier...  

De la fumée noire s'éleva de son crane et Miki déglutit. Kaori était très remontée...  

- T'as demandé à Saeko? Lâcha alors Miki, d'un air hasardeux.  

Kaori haussa un sourcil.  

- Saeko?  

La nettoyeuse se mit à réfléchir puis son visage afficha un air haineux.  

- Saekoooo....  

Elle se leva d'un bond, ses talons claquant sur le sol.  

- Tu fais quoi? S'enquit Miki, les deux mains posées sur le comptoir.  

- Je vais poser des questions à cette peste de Saeko!  

Elle quitta alors le café d'un pas pressant.  

***  

Falcon tendit la main et un jeune homme séduisant lui donna un dossier. Celui-ci se posa contre le mur derrière lui, et dit:  

- Depuis quand tu joues au détective?  

Umibozu feuilleta le dossier.  

- Depuis qu'un ami à moi a disparu.  

Sa voix grave fit trembler l'indic'. Il grimaça en tentant de paraître décontracté.  

- Ton mec, là, Ryuku... Il n’est pas du coin apparemment. Il viendrait d’Osaka. Il est marin. Il a été vu il y a une semaine à Tokyo, dans une agence de recrutement. Apparemment il cherchait du taff sur un bateau... Comme il est marin ça va de soit...  

Falcon ne broncha pas, l'air sombre.  

- Il aurait été vu la dernière fois pas loin des cotes. Il est sur le «Hunter».  

- Ok...  

Falcon referma le dossier d'un geste sec. Il tendit quelques billets à l'homme puis dit :  

- Personne ne doit savoir ça, Ok?  

- Non soucis, mon pote...  

L'ancien mercenaire planta sa tête sous son nez.  

- Je ne suis pas ton pote.  

L'indic' trembla puis se gratta le crane.  

- Je plaisantais...  

Umibozu grogna et s'éloigna.  

***  

La porte de l'appartement s'ouvrit sur Reika qui grognait entre ses dents. Elle repoussa ses cheveux en arrière alors qu'elle entrait dans le salon.  

- Kaori...Miki vient de m'appeler et...  

Elle se figea alors en voyant une jeune femme blonde assise à la table de la cuisine, l'air sévère. Elle s'empara avec rapidité de son pistolet, caché sous sa petite veste noire et le braqua sur l'inconnue.  

- Qui êtes-vous? Lâcha Reika, les yeux jetant des éclairs.  

Bloody Mary releva gentiment la tête, pas du tout impressionnée. Elle détailla l'inspectrice d'un air hautain puis soupira.  

- Je m'appelle Mary...Je suis une «amie» de Kaori et plus qu’une amie pour notre Ryo nationale...railla la jeune femme blonde.  

Reika sembla interdite quelques secondes puis serra les dents, le rouge aux joues.  

- Comment ça, plus qu'une amie pour Ryooooo?!!! Gronda la jeune femme qui commençait à se faire des films.  

Bloody Mary esquissa un sourire puis posa son menton dans la paume de sa main.  

- On ne serait pas amoureuse de Ryo par hasard? Se moqua-t-elle.  

Reika vira au rouge pivoine. Qui était cette fille?! Que voulait-elle dire par «plus qu’une amie pour notre Ryo»? Ce pouvait-il qu'elle et lui...Que...Tous les deux?!Nonnnn! Ce ne pouvait être que des salades!  

Reika serra plus ses doigts sur le cross de son pistolet et dit :  

- Pff! Je n’y crois pas...  

- De quoi? Lâcha Mary.  

- Que vous et Ryo soyez plus que des amis...C'est n'importe quoi! S’il doit être plus qu'un ami avec quelqu'un c'est avec moi!  

La jeune femme blonde eut un petit rire puis leva une main molle.  

- Mais oui... Bon...Pour en revenir à ce qui nous intéresse... Kaori m'a appelé pour vous aider à retrouver Ryo.  

Reika haussa les sourcils puis baissa son arme.  

- Ah....  

Bloody Mary fit un sourire forcé puis s'étira avec nonchalance.  

- Alors? Du nouveau?  

Reika grimaça puis jeta un coup d'œil à la porte d'entrée.  

- Je préfère attendre Kaori si ça ne vous gène pas.  

Mary haussa les épaules.  

- Pas de soucis.  

Reika afficha un visage sévère, le regard rivé sur la jeune femme. Elle n'aimait pas du tout qu'elle soit aussi, voir plus belle qu'elle. Ça pas du tout...  

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