Capitolo 3 :: Réminiscence de la pire honte de Kaori !

Pubblicato: 28-12-08 - Ultimo aggiornamento: 28-12-08

Commenti: Coucou !! Merci à Hélènaick, Tennad, Bulma, Kelele, Kaori62, Rkever, Amani, Bindy5, Paty, Amelds, Saoria, Yuna et Grifter d'avoir laisser une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta pour son boulot ! Bonne lecture à tous !

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26 décembre :  

Kaori regarda son réveil; il était plus de deux heures du matin et elle n'avait toujours pas réussi à trouver le sommeil. Elle se remémorerait sans cesse la soirée du 24, comment avait-elle pu se comporter d'une telle manière et surtout comment pourrait-elle faire pour regarder son partenaire en face?  

Flashback  

Ils étaient rentrés de la soirée au Cat's et Kaori s'était réveillée quand son partenaire l'avait déposé dans le canapé. Elle s'était relevée mais avait des difficultés à tenir debout. Ryo s'adressa à elle :  

- Allez viens, il faut que tu ailles te coucher !  

Mais Kaori voulait connaître la réponse à une question qu'elle n'aurait jamais osé poser si elle avait été sobre :  

- Dis-moi Ryo... Pourquoi tu ne m'a pas fait de cadeau ? Je suis donc aussi insignifiante à tes yeux pour que tu ne veuilles pas me faire de cadeau ?...  

Elle s'attendait à ce qu'il ne lui réponde pas mais il lui dit :  

- Tu veux un cadeau de moi ?  

- Oui ! Je voudrais que tu me fasses un cadeau !  

- Bien, on ira t'en acheter un demain ! C'est bon, maintenant va te coucher.  

Elle ne voulait pas attendre le lendemain car elle savait ce qu'elle voulait et malheureusement aucun magasin n'en vendait. Il n'y avait qu'une seule façon pour elle de se le procurer, alors elle se jeta au cou de son partenaire.  

- Pour mon cadeau, je sais ce que je veux !  

- C'est bien ! Je t'ai dis que....  

Elle voulait son cadeau tout de suite, alors elle se colla à son partenaire et l'interrompit dans sa phrase. Elle s'exclama :  

- Un bébé !  

- Un bébé ?, répondit un Ryo qui n'était pas sûr d'avoir bien compris.  

- Oui ! Fais-moi un bébé Ryo !...  

Elle vit que son partenaire semblait désemparé par sa demande. Il se mit à balbutier :  

- Kaori... tu sais que..... pour faire un enfant.... il faut.... que nous.....  

Kaori se mit à rire, et s'exclama d'une voix totalement bourrée :  

- Mais je sais Ryo. Pfff!! Je suis quand même pas bête à ce point !  

- Kaori va te coucher, tu n'es pas toi même !  

- Non je n'irai pas tant que je n'aurai pas eu mon cadeau !  

- Mais enfin, quand tu as dit que tu voulais un cadeau !.... Moi je pensais plutôt à un bijou ou un vêtement. Mais pas à un enfant !  

- Et alors ? En plus tu devrais être content, mon cadeau ne va pas te ruiner !  

- Kaori, on ne peut pas !...... Je ne peux pas.... te faire.... l'amour !  

Kaori se frappa la tête de la paume de sa main, en s'exclamant :  

- Ah oui, suis-je bête ! Tu ne peux pas me faire l'amour car tu penses que je suis un travelo !  

- Oui!! C'est ça!!, dit Ryo, espérant qu'elle regagne sa chambre ou l'assomme avec une massue.  

Mais rien de tout cela ! Elle se décolla de Ryo, et à quelques pas de lui, elle lui posa à nouveau la question :  

- Tu penses que je ressemble à un travelo ?  

- Oui, tu n'as rien d'une femme Kaori.  

- Bien ! Regarde !  

Et avant que le nettoyeur n'ait eu le temps de prononcer un seul mot, Kaori fit glisser les bretelles de sa robe sur ses épaules, et la robe glissa au sol dans un bruissement. Kaori se retrouva en sous-vêtements devant Ryo qui se mit à déglutir face au spectacle qu'il avait devant les yeux.  

- Convaincu ?, demanda Kaori.  

Mais Ryo, trop subjugué pas le spectacle, ne répondit pas. Alors Kaori mit ses mains au niveau de la fermeture de son soutien gorge.  

- Tu veux d'autres preuves ? Bien !  

Ryo se précipita sur la jeune femme, l'empêchant de retirer les attaches, et dit d'une voix rauque :  

- Inutile ! Je vois bien que tu es une femme !  

Kaori attrapa la main de Ryo, et la posa sur un de ses seins, tout en lui disant :  

- Et tu vois ! Je n'ai pas rembourré mon soutien gorge.  

Ryo mit quelques minutes avant de réagir et d'ôter sa main. Kaori se colla alors une nouvelle fois à lui, et d'une voix langoureuse, elle lui sussura :  

- Alors bel étalon, n'as-tu pas une femme dans tes bras.  

Ryo réussit à articuler :  

- Oui...  

- Et une belle femme, non ?  

- Oui !  

- Alors pourquoi ne veux-tu pas me faire l'amour ? Ne suis-je pas une femme désirable?  

Ryo était sous le choc de la déclaration de sa partenaire, à cet instant il ne pouvait pas lui mentir.  

- Oui Kaori, tu es une femme très désirable, la plus désirable de toutes les femmes !  

Elle se colla encore plus à lui.  

- Alors on le fait ce bébé ?  

- Kaori, je....  

Mais il ne put terminer sa phrase car Kaori s'était emparée de ses lèvres. Ryo resta immobile face à ce baiser. Puis il ne put s'empêcher de répondre à la fougue de sa partenaire. Ils échangèrent un baiser brûlant, et il fit courir ses mains le long du dos de la jeune femme.  

Kaori se mit à défaire les boutons de la chemise de son partenaire, qui brusquement la repoussa.  

- Qu'est-ce qu'il y a Ryo ?  

- On ne peut pas !  

- Quoi, tu ne veux pas ?  

- Non, on ne peut pas le faire là !  

- Tu as raison, allons dans ma chambre ! Tu m'aides ? Je me sens incapable de monter les escaliers.  

Ryo la prit dans ses bras, et la porta jusqu'à sa chambre. Kaori ne restait pas inactive, elle embrassa le cou de son partenaire, puis remonta à son oreille qu'elle se mit à mordiller.  

Puis Ryo la posa dans le lit. Kaori attendait qu'il la rejoigne mais il ne semblait pas vouloir le faire et restait debout immobile à côté du lit, alors elle manifesta son mécontentement :  

- Qu'est-ce que tu attends pour me rejoindre Ryo ?  

Elle voulut se relever, mais le fit trop brusquement, et dit :  

- Waouh ça tourne !  

Ryo s'approcha d'elle et la força à s'allonger, puis il déposa une couverture sur elle et lui dit une voix tendre :  

- Repose-toi, ça va passer !  

- Puis après on fera l'amour !  

- Oui Kaori ! Mais repose-toi un peu avant, d'accord !?  

- D'accord !, dit-elle d'une voix ensommeillée. Mais après tu me fais un bébé !  

- Si tu le veux encore !  

Fin du flashback  

Kaori était morte de honte, comment avait-elle pu se comporter de cette façon avec son partenaire ! Elle s'était collée à lui et s'était déshabillée devant lui. Puis elle l'avait embrassé....embrassé ! Et elle lui avait demandé de lui faire un enfant, et donc de lui faire l'amour ! Non elle avait trop honte ! Elle n'avait aucun doute, Ryo allait se moquer d'elle tout à l'heure quand ils se lèveraient.  

Finalement, épuisée par la rude journée qu'elle venait de vivre, Kaori s'endormit.  

A quelques mètres de là, Ryo non plus ne parvenait pas à trouver le sommeil. Comment pouvait-il le faire, alors que dans une chambre non loin de la sienne, une déesse était en train de dormir. Quand elle était montée dans sa chambre, il n'avait pas cherché à la rejoindre, il voulait la laisser seule. Il fallait qu'elle digère son comportement de la veille.  

Quand il y repensait, il se demandait comment il avait fait pour ne pas succomber à la tentation.  

Son coeur avait accéléré quand elle s'était collée à lui, lui demandant de lui faire un bébé. Mais ce n'était rien en comparaison des sueurs froides qu'il avait eu quand elle avait ôté sa robe. Bizarrement il avait été soulagé qu'elle portait un soutien gorge sans bretelles sous sa robe, car il ne savait pas s'il aurait résisté si elle n'avait porté qu'une insignifiante culotte.  

Quand elle avait guidé sa main sur sa poitrine, il avait déglutit et frissonné quand sous ses doigts il avait senti la douce colline de la jeune femme. Et il s'était retenu pour ne pas passer sa main sous la mince barrière de tissu. S'il avait eu un doute sur le fait que Kaori rembourrait ses soutiens gorges, dès cet instant, il n'en avait plus eu aucun !  

Et comment ne pas lui dire qu'elle était une femme désirable ! Car c'est ce qu'elle était ! Il l'avait toujours pensé même s'il ne se l'était pas autorisé à lui dire. Il n'avait jamais eu autant envie d'une femme que de Kaori, mais il n'avait pas le droit de l'aimer.  

Il avait bien compris qu'elle avait un désir d'enfant, mais il ne pourrait jamais lui offrir ce cadeau. Si elle voulait être mère, il faudrait qu'elle cherche un autre géniteur, un homme avec qui elle pourrait avoir une vie tranquille. Même si cette idée lui brisait le coeur, il savait que c'était la seule solution.  

Il aurait beaucoup de difficultés à la voir s'éloigner de lui, surtout depuis qu'il avait pu goûter à la douceur de ses lèvres. Une friandise gourmande à laquelle il n'avait pas pu résister. Il avait cédé, il avait embrassé Kaori. En réalité c'était plus elle qui l'avait embrassé, mais il avait vraiment aimé cet échange passionné qu'il avait eu avec sa partenaire.  

Et que dire de ce qu'il avait ressenti quand elle avait commencé à le déshabiller. Il lui avait fallu beaucoup de sang froid pour ne pas l'allonger sur le canapé et faire ce qu'elle lui demandait. Il avait pris sur lui-même et l'avait repoussé. Non pas qu'il n'en avait pas envie, bien au contraire, mais sa partenaire était imbibée d'alcool et n'était pas elle-même.  

Alors pour ne pas la contrarier, car il ignorait comment elle allait réagir, il avait été dans son sens et l'avait porté jusqu'à sa chambre. Son coeur s'était mis à battre plus vite quand il l'avait vu alanguie dans son lit, n'attendant qu'une chose: qu'il vienne la retrouver. Si ça avait été une autre femme, il n'aurait pas hésité un seul instant et il l'aurait fait sienne, mais c'était Kaori et il n'avait pas le droit d'agir comme cela avec elle.  

Il avait vu qu'elle n'allait pas tarder à s'endormir, alors il l'avait bordé et avait attendu qu'elle s'assoupisse. Quand il avait vu qu'elle avait rejoint le pays des rêves, tendrement il lui avait caressé ses cheveux et lui avait déposé un doux baiser sur son front. Il avait quitté ensuite la chambre de la jeune femme pour se rendre dans la salle de bain, où l'attendait une douche glaciale.  

Maintenant que Kaori se rappelait de ce qui s'était passé, il ne savait pas comment réagir. Devait-il lui en parler ou faire comme si de rien était et laisser Kaori en parler la première ? Il n'en savait rien, et sur ces pensées qu'il s'endormit à son tour.  

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