Capitolo 2 :: Purement médicale

Pubblicato: 20-02-09 - Ultimo aggiornamento: 20-02-09

Commenti: Salut!!! Voici le nouveau chap d'Emiko, j'éspére qu'il vous plaira. Merci pour vos gentille reviews, elles me font toujours plaisirs.^^ J'ai l'impression qu'on est toutes un peu une Emiko non? lol

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Saeko Nogami pénétra dans une sandwicherie qui avait ouvert un mois plus tôt. Les affaires semblaient aller car il y avait pas mal de clients. L'inspectrice se posta devant le comptoir et fut accueillit par une jolie jeune femme aux longs cheveux ondulés.  

- Bonjour ! Nana, pour vous servir, vous désirez ?, s'enquit la serveuse en lui lançant un sourire professionnel.  

Saeko repoussa une mèche qui lui barrait le visage, haussa un sourcil puis dit :  

- Je cherche Emiko Asaka, elle travaille ici à ce que je sais.  

Nana opina du chef et pointa la fille qui passait un coup de chiffon sur le comptoir.  

- C'est elle !  

L'inspectrice opina du chef puis détailla la jeune fille. Elle avait 22 ans et vivait chez ses grand-parents, ses parents étant morts dans un accident de la route lorsqu'elle était enfant. Emiko n'était vraisemblablement pas une grande beauté... Il serait difficile de mettre son plan en place. Saeko pinça du nez puis se posta devant Emiko. Elle sortit son badge et dit :  

- Vous êtes Emiko ?  

La jeune fille leva les yeux, et afficha un air stupéfait en voyant le badge de la police que tenait la jeune femme. Elle fut aussi éblouie par la beauté de l'inspectrice. Encore une qui devait avoir tous les hommes à ses pieds...  

- Heu... Oui... souffla la jeune fille.  

Saeko esquissa un sourire poli en voyant que la serveuse était tendue.  

- Je suis l'inspecteur Nogami.  

- De la police ?!, souffla Emiko, le rouge aux joues.  

La jeune femme opina du chef en posant une main sur sa hanche. La serveuse détailla Saeko avec envie. Elle aurait tant voulu être aussi belle qu'elle ! L'inspectrice portait une belle robe noire très moulante et une veste assortie.... C'était bien plus class' que son costume de serveuse...  

- Oui, de la police, répéta Saeko en fermant les yeux pour donner du poids à ses paroles.  

Emiko sembla quelque peu stressée. Elle serra un bout de chiffon humide entre ses doigts. La jeune fille détourna les yeux, et Saeko releva le menton.  

- Vous savez pourquoi je suis ici n'est-ce pas ?  

La serveuse secoua la tête, faisant danser sa frange bien raide.  

- Non... Je... Je ne vois pas...!  

Saeko haussa un sourcil. La petite mentait et plutôt mal. Elle se pencha vers elle et prenant un air des plus sévère s'exclama :  

- Écoutez Emiko... Nous savons ce qui s'est passé il y a deux jours...  

Emiko trembla tout à coup en faisant un pas en arrière.  

- J'ai rien fait.... Je le jure !, s'exclama la jeune fille.  

L'inspectrice opina du chef.  

- Nous le savons ! Mais nous avons appris que vous avez été témoin de quelque chose... Vous avez vu l'homme qui s'est échappé par la cour arrière du restaurant...  

Emiko grimaça, visiblement mal à l'aise. Elle releva la tête vers Saeko et dit :  

- Je... Je sortais la poubelle et j'ai bien vu quelqu'un mais...  

- Vous pourriez l'identifier ?  

- Je... Ne sais pas... Il faisait nuit et...  

La jeune fille se tut, mal à l'aise. Saeko croisa les bras et déclara :  

- Notre témoin nous a dit qu'il a vu l'homme vous pousser sur le côté avant de s'échapper...!  

- Il portait un masque !, se défendit Emiko, les larmes aux yeux.  

Saeko grimaça...C'était trop d'émotions pour la jeune fille. Elle prit un air plus doux et lui tendit une carte. La serveuse haussa un sourcil en prenant le bout de papier.  

- Voici mon numéro... Si vous vous sentez en danger, appelez-moi et je vous mettrai en contact avec quelqu'un qui vous protégera.  

Emiko sembla surprise en regardant la carte.  

- Heu... Oui... D'accord madame.  

Saeko pinça du nez... Madame ? Elle faisait si vielle que ça ? L'inspectrice grimaça avant de la saluer et de s'éloigner. Emiko serra la carte, l'air stressée. Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit là ce soir là ?...  

*********************  

Ryo afficha un visage pervers à la vue d'une magnifique demoiselle qui venait d'entrer dans le Cat's Eye. La jeune femme alla s'asseoir à une banquette et sortit un magazine de mode. Elle commença à le feuilleter nonchalamment alors que Ryo bavait presque. Il avait les yeux rivés sur les jambes fuselées de la miss mokkori...Tout à fait à son goût ! Il allait s'avancer vers elle quand il fut retenu par le col de son imper. Il manqua de tomber et il sentit le visage de sa partenaire se rapprocher de lui.  

- Sombre personnage ! Non seulement tu as une maîtresse mais en plus tu irais en draguer une autre !? Tu n'as donc aucune limite ?!  

Kasumi se posta de l'autre coté de Ryo et pointa un doigt en l'air.  

- C'est honteux ! Même pour vous !  

Le nettoyeur grimaça et regarda tour à tour les deux jeunes femmes.  

- Ça veut dire que j'ai pas le droit de l'aborder ?  

- Non ! pestèrent-elle en une même voix.  

Ryo sembla réfléchir puis sourit de toutes ses dents.  

- Et tirer un coup ? Je peux ? Demanda-t-il alors que son mokkori se levait avec fierté dans son jean.  

Kaori et Kasumi affichèrent des airs dépités, leurs cols de vêtements sur les épaules.  

- Non !!!!, crachèrent-t-elle avant de lui mettre un coup de pied en pleine tête dans un même mouvement.  

Ryo valsa dans les airs sous les regards contrits de Miki et Umibozu. La barmaid soupira puis alla à la rencontre de la cliente. De son côté, Falcon posa un écriteau juste sous le nez de Ryo qui se relevait avec difficulté. Il put lire, “le gérant de l'établissement se donne le droit de refuser un client”. Le nettoyeur plissa les yeux et posa ses mains sur le rebord du comptoir.  

- C'est pour moi ça ?!  

- Tout à fait ! Tu fais honte à mon établissement !, déclara Falcon en plantant sa grosse tête devant lui.  

Ryo croisa les bras sur son torse et releva le menton sur le coté, vexé.  

- Pfff ! Tu oserais mettre à la porte de ton café ton pote de guerre ! Ton frère d'armes ?!  

- Depuis quand on est frères d'armes ?!, rétorqua Umibozu d'un air renfrogné.  

Ryo grommela puis afficha un visage penaud.  

- Y'en a marre, personne ne m'aime !!!!!!  

*****************  

Emiko était adossée au mur de la réserve, l'air ailleurs. Elle pensa à “Ryo, le gentil client”... Elle le revoyait lui parler et lui tendre avec tendresse la serviette pour qu'elle s'essuie... Comme elle enviait Nana...! Il semblait très amoureux d'elle... Cela se voyait par la façon dont il regardait la serveuse... Avec un air si pur.... Ryo le gentil client était sans aucun doute un homme charmant... Elle soupira de plus bel et entendit la porte s'ouvrir. Nana entra dans la réserve et découvrit alors Emiko dans la lune.  

- Qu'est-ce que tu fais?, s'enquit Nana.  

Emiko se mit à fouiller subitement dans un carton, histoire de faire croire qu'elle travaillait. Nana haussa un sourcil puis attrapa une bouteille de soda.  

- Tu rêvassais encore je parie ?  

- Moi... Non... souffla Emiko.  

Nana se pencha vers elle en prenant un air coquin.  

- Tu rêvais de Ryo le gentil client hein ?  

Emiko sentit ses joues s'empourprer et l'autre fille soupira.  

- Ma pauvre Emiko... Que cela doit être dur d'être amoureuse d'un homme qui ne te voit même pas ! Je te plains ! Moi je sais que j'en serais malade !  

Emiko grimaça, les yeux rivés vers ses chaussures.  

- Je... Je ne suis...  

Nana sourit de toute ses dents.  

- Tu voudrais me faire croire que tu ne l'aimes pas ? J'ai bien vu comment tu as rougi quand il t'a tendu la serviette... Il ne te faut pas grand chose dis moi... !, se moqua la jeune femme.  

Emiko serra les dents, les larmes perlant à ses paupières. Si Ryo le gentil client savait qui était en réalité Nana ! Une véritable petite peste ! Hélas, il ne pouvait pas voir quel vile créature elle était en réalité... Ce pauvre Ryo était un être bien trop pur pour s'en rendre compte...  

- En tout cas, c'est moi qu'il a invité ce soir... rajouta Nana d'un air mièvre. Je sens que je vais passer une excellente soirée ! Tu as vu ses épaules ? Elles sont tellement larges et musclées... On doit y être bien installé quand....  

Nana se mit à rire alors qu'Emiko devenait rouge comme une tomate.  

- Évidement... Tu ne sais pas de quoi je parle....!  

La jeune fille baissa les yeux. Elle avait bien vu les larges épaules de Ryo, le gentil client... Et c'était vrai qu'il semblait très musclé. Elle se demandait quel genre de travail il pouvait faire... Peut-être sportif de haut niveau ?  

- Bon... j'ai finit de travailler !, lança soudain Nana. Et me préparer au cas où Ryo m'appelle !  

Emiko ne broncha pas puis elle regarda la fille quitter la remise. Elle soupira quand la porte se referma et la jeune fille se laissa aller à rêvasser...  

*******************  

Ryo et Kaori étaient rentrés à l'appartement. Alors que le jeune femme préparait le dîner, Ryo zieutait le téléphone d'un air suspicieux. Il devait absolument passer son coup de fil ! Il n'allait pas passer à côté d'un petit coup ?! Surtout qu'il sentait que Nana en avait bien envie vu les œillades qu'elle lui avait lancé à la sandwicherie...Il réfléchissait à comment atteindre le téléphone... Car Kaori avait coupé sa ligne dans sa chambre... La petite peste ! Du coup, il ne restait que celle du salon... Mais sa partenaire zieutait aussi en direction de l'engin et elle avait positionné un fil électrique relié à une télécommande. S'il tentait quoi que se soit et touchait le combiné c'était la décharge assuré !  

Kaori se tourna alors vers lui, un bol de riz fumant dans les mains.  

- Tu viens manger ?  

Il opina du chef, morose. Le nettoyeur alla s'asseoir à table, malheureux comme la pierre. Kaori posa le bol devant son nez, les baguettes puis un plat de poissons tranchés en lamelle.  

- Bon appétit !, dit-elle en s'asseyant à son tour.  

Ryo planta ses baguettes dans son riz avec mollesse ce qui irrita la jeune femme. Elle savait pertinemment pourquoi il boudait et cela l'agacait au plus au point.  

- Tu crois peut-être qu'en me faisant des yeux de chien battu, je vais te laisser approcher de ce téléphone ? railla-t-elle en posant son menton sur le dos de ses mains, les coudes sur la table.  

- Ça marcherait ?, s'enquit-il, plein d'espoir.  

Kaori lui lâcha un coup d'oeil glacial et il sut tout de suite la réponse. Il se mit à bouder encore plus en faisant des boulettes avec son riz.  

- Pff !! Méchante ! T'es juste jalouse parce que toi t'as jamais de rancart avec de belles filles !  

- Ryooo...! gronda la nettoyeuse, les paupières closes et un sourcil tressautant.  

- Mais c'est pas juste ! J'ai du batailler ferme pour dégoter ce numéro et toi.... Ô méchante femme ! Tu me punies alors que je n'ai rien fait !  

- Tu m'as trahi... lui rappela Kaori d'un ton ferme.  

- On n'est pas en couple !!!, riposta Ryo en serrant ses baguettes avec force.  

Ils s'observèrent avec haine durant quelques secondes.  

- J'ai le droit de sortir avec qui je veux !, continua-t-il.  

- Je ne veux pas à point c'est tout !, décréta la jeune femme avec fermeté.  

Ryo se mit à se trémousser sur le banc tel un enfant trop gâté.  

- Maiiisssssss !!!! Hheeeeeuuuuu !!!!!!  

Il tapa du poing sur la table, piquant une grosse colère digne d'un enfant de cinq ans. Il reçut un coup de mini massue sur le haut du crâne qui le fit se calmer.  

- Ça va aller les caprices ?!, pesta la nettoyeuse. Mange ton riz !  

Ryo marmonna quelque chose entre ses dents et se mit à mâcher son dîner avec mollesse. Il leva les yeux vers le téléphone en se mettant en tête d'appeler coûte que coûte Nana ce soir et de tirer son coup... Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas assouvi ses plus bas instincts... Il en avait les bouboules toutes gonflées !  

- Tu ne comprend pas Kaori chérie ! C'est médical ! Il faut que je tire absolument un coup !  

La jeune femme haussa un sourcil haineux.  

- Médical ?  

- Tout à fait ! Nous les hommes si on ne fait pas tac tac tous les jours on a des douleurs dans nos bouboules de l'amour !!! déclara t-il en levant un index comme s'il disait une vérité fondée.  

Kaori s'étala de tout son poids sur la table, fatiguée par les sottises de son partenaire. C'était jour et nuit, matin et soir, 7 jours sur 7 !  

- Tu te fiches pas de moi ?!, s'exclama-t-elle. Je suis persuadée qu'elles....vont...tout a fait bien... lâcha t-elle dans un souffle, gênée.  

Ses joues s'empourprèrent ce qui fit sourire Ryo. Il se pencha vers elle et dit :  

- Elles ne vont pas bien du tout ! Je dois faire mokkori car elle me font souffrir ! Et c'est pas toi qui te dévouerait pour t'en occuper donc....  

Kaori vira rouge tomate devant de telle insinuation. Des images dégoûtantes traversèrent son esprit et elle ferma les yeux, son visage se crispant.  

- Plutôt mourir !!!!!  

- Tu vois ?!, railla Ryo en levant les mains en l'air. Je dois donc trouver une âme charitable, suffisamment mokkori pour m'aider à résoudre mon problème et cette charmante Nana a consenti à....  

- Elle a un nom alors ta poule ?!, coupa Kaori, les mâchoires serrées.  

Ryo déglutit devant l'air meurtrier de sa partenaire.  

- Oui...Mais...C'est rien...Cette fille c'est rien pour moi...! C'est médical, comme je te le dit et...  

Il ne put terminer sa phrase car il venait de se prendre la table de la cuisine de plein fouet.  

- Ennemi des femmes ! Vicelard ! Débauché ! Tu es la honte des hommes !! Je t'en foutrais moi du médical !, cracha Kaori.  

Enseveli sous la table, Ryo grimaça, un corbeau passant derrière lui.  

- J'ai pas trouvé la bonne excuse je crois !, marmonna-t-il, cassé. 

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