Capitolo 2 :: Refus ???

Pubblicato: 13-07-09 - Ultimo aggiornamento: 11-08-09

Commenti: Desole pour le retard, je n'ai malheureusement pas de temps et ma beta paty est parti en vacance. En tout cas j'aurai le temps d'ecrire la suite jusqu'elle revienne. Je ne sais pas si vous aimez ma fic ou pas puisque vous m'avez pas dit vos avis. Desole j'ai envoye deux fois le meme chapitre, je me suis trompé du nom du chapitre. J'ai envyé sans le consentement de ma beta, et je regrette vraiment; je ne recommencera pas

Capitolo: 1 2 3

-XYZ,… J'ai besoin de vous !, dit-elle alors d'une voix grave.  

Reprenant son sérieux, Ryo s'assit face à l'inspecteur Takahashi. Daiki détailla le nettoyeur rapidement à son arrivée mais il sentit quelqu'un d'autre l'observait et se retourna vers la personne. Il crut la connaître et chercha dans sa mémoire. Il se souvint alors de la petite fille qui l'avait pris dans ses bras quelques années plus tôt et sut que cette petite fille était la belle jeune femme qui le détailla et lui sourit. Kaori eut une impression de déjà vu mais ne sut où elle l'avait rencontrée mais l'autre savait qui elle était puisqu'il lui souriait.  

Le nettoyeur regarda pendant quelques minutes fixement cet homme que Saeko avait amené, mais il s’aperçut que sa partenaire, assise à coté de lui, était bien plus l’objet des attentions de l’inspecteur que lui-même, son sauveur, et que Kaori ne semblait pas indifférente non plus à cet homme, à sa façon de l’observer minutieusement. Cela le dérangea inconsciemment qu’ils s’échangent un tel regard et coupa court à cela en posant le fond du problème à Saeko.  

-Alors Saeko d'amour, que nous veux-tu encore cette fois ? Ne me dis pas que tu veux mes compétences d'expert en amour?, dit Ryo en prenant son visage de pervers.  

-Ferme-la crétin, laisse-la s'expliquer !, lui répondit sèchement sa partenaire.  

Elle lui donna un puissant coup de coude sur la tête.  

-Alors Saeko, tu nous expliques ?, reprit-il feignant l’indifférence de ce coup pourtant pas si anodin pour Daiki.  

L’inspectrice regarda en direction de Falcon qui comprit la demande de l'inspectrice. Il enleva son tablier et ferma le café et alla s'asseoir dans la table où le petit groupe était déjà installé.  

- Bon je vous présente mon nouveau partenaire Daiki Takashahi. Daiki, voici Ryo Saeba alias City Hunter et sa partenaire Kaori Makimura, le gérant du café Falcon connu dans le milieu sous le nom d’ Umibozu et sa femme Miki, et le nouveau arrivant Mick Angel et sa fiancé Kazue.  

Ils se serrèrent tous la main.  

-Je suis tombé dans un endroit dangereux avec tous ces nettoyeurs !…, pensa l’irréprochable Daiki.  

- En quoi consiste ta mission Saeko ?, demanda Kaori maintenant impatiente de connaitre les dessous de toutes ces politesses d’usages.  

-Cette affaire est vraiment difficile, et je voudrais vraiment que vous acceptiez….  

-Viens en fait Saeko, on a pas tout la journée ! ,dit Ryo en faisant danser ses doigts sur la table.  

Elle lui lança un regard glacial qui le fit taire.  

-Encore une de ces affaires qui va nous créer des problèmes !, pensa Kaori.  

Elle espérait que son partenaire n'allait pas s'empresser d'accepter et de la laisser décider.  

-Il y a de cela deux mois on m'a confié une affaire. Cette affaire relève de kidnappings d'enfants. Le premier enfant disparu était le fils d'un riche industriel et on avait cru que les kidnappeurs voulaient une rançon mais on a eu ni lettre de rançon, ni coup de fil. Puis d'autres enfants ont disparu sans laisser de trace. Aucun témoin ni aucun d'indice, que dalle. Rien. Tous les disparus n'ont aucun point commun. Ils ne partaient ni dans les mêmes écoles, n'habitaient pas dans le même quartier. Ils avaient aucun ami commun, et la seule chose qu'on savait, étaient que les enfants étaient âgés de douze ans.  

-Et combien d'enfants ont été kidnappés en tout ?, demanda Falcon.  

-Dix enfants.  

-C'est beaucoup…, alors tu as pensé à nous… Mais ce sera très difficile puisque vous avez aucune piste pour le moment …, s'interrogea Ryo.  

-Si, on a une piste !, lui répondit Daiki. Tout le groupe se retourna vers le vieux inspecteur et le regarda.  

-On a une seule piste, rien d'autre. Mais c'est une piste qui date d'il y a treize ans.  

-Cette piste est trop ancienne …, déclara Mick sceptique, et cela ne servirait à rien.  

-C'est la seule qu'on ait.  

Depuis le début de l'explication de Saeko, Kaori était dans un état nerveux. Plus l'inspectrice parlait plus, elle paniquait et transpirait. Elle avait du mal à respirer. S'apercevant de l'état de sa partenaire, inquiet, Ryo demanda:  

-Kaori, ça va ?  

-Oui ça va…, je reviens !, dit-elle en se levant.  

Elle se dirigea vers les toilettes pour femme et s'aspergea de l'eau sur la figure. Elle inspira et expira plusieurs fois pour se calmer mais elle ne pouvait pas arrêter ses tremblements. Elle se parla à elle-même pour se regonfler le moral mais cela ne servit à rien.  

-Non…, non pas ça, pas encore…. Qu'est-ce que je peux faire ?, pensa la jeune femme.  

Elle ne pouvait pas croire ce qui lui arrivait. Elle croyait qu'elle faisait un cauchemar et elle allait se réveiller très bientôt. Elle n'aurait pas du sortir de l'appartement, elle aurait du rester chez eux. Maintenant c'était trop tard, les dés étaient jetés. Elle voulait contrôler sa respiration mais elle ne réussit pas. Au bout de quelques minutes, elle se calma enfin. Avant de sortir, elle prit une grande inspiration pour se donner du courage. Elle reprit place au côté de Ryo et rassura ses amis inquiets de son état par un sourire.  

Au départ de Kaori aux toilettes, Saeko reçut un coup de fil de son père qui voulait qu'elle revienne au commissariat à cause de deux nouveaux kidnappings. Elle raccrocha et elle attendit la réponse de City Hunter.  

-Deux autres enfants sont portés disparus…, dit-elle à la bande. Alors Ryo, tu décides quoi ?  

-Saeko chérie, ce n'est pas à moi de décider, c'est Kaori qui décide si oui ou non on accepte les missions !, lui répondit Ryo. Bah tiens ! La voilà !  

-Qu'est-ce qu'il y a ?  

-Kaori, vous acceptez cette nouvelle affaire.  

-J'ai beaucoup réfléchi, je ne sais pas ce qu'une famille peut ressentir quand leurs enfants sont kidnappés par des gens qu'on ne connaît pas. J'aime beaucoup les enfants, je déteste que quelqu'un puisse leur faire du mal. Je suis sincèrement désolée mais je ne peux accepter cette affaire… Desolée, c'est beaucoup trop dangereux.  

Tous furent surpris par les dires de Kaori, elle qui aimait les enfants et qui s'occupait des orphelins, qui comprenait la nature humaine et la souffrance d'autrui. Elle venait tout juste de refuser une affaire qui pourrait sauver des douzaine d'enfants. Pourquoi ? La seule question que toute la bande se posait mais ils n’eurent malheureusement pas de réponse.  

Ryo, lui, était dans un autre état. Son ange avait refusé ! Comment était-ce possible ? Il faisait un cauchemar et il allait se réveiller dans quelques instants. Depuis ce matin, Kaori était bizarre. Au début il croyait que son cauchemar n'était pas important ; elle oublierait vite, mais non il se trompa, son cauchemar était toujours dans sa tête. Mais là, elle avait prononcé son refus d'une voix si neutre, sans aucune émotion, elle qui pourtant aimait les enfants. Il avait la même voix quand il parlait de ses ennemis. Qu'avait-elle ? Il fallait qu'il ait une discussion avec elle. Elle ne savait pas ce qu'elle disait ! Elle n'avait jamais refusé une affaire, même si elle n'aimait pas Saeko.  

Kaori était consciente et regrettait déjà d’avoir refuser cette nouvelle mission, mais elle ne voulait pas changer d'avis, c'était pour leur bien. Il fallait qu'elle sorte du café, qu'elle réfléchisse à ce qu'elle ferait plus tard. Elle se leva et se dirigea vers la porte de sortie sous le regard médusé de l’assistance, attrapa la poignet mais fut arrêtée par la voix de Daiki.  

-Attendez mademoiselle Makimura, vous avez donc bien refusé l'affaire ? C’est sûr et certain ?  

-Vous avez parfaitement entendu ce que je viens de dire.  

-Vous nous empêchez volontairement de sauver une douzaine de vies.  

-J'ai pas de compte à vous rendre. Comme je le dis, c'est très dangereux.  

-Avez-vous un frère, ou bien un fils, mademoiselle?  

-Ni l'un ni l'autre.  

-Si c'est votre fils qui est kidnappé, qu'est-ce que vous feriez? Ce qu’une famille ressent est inimaginable, la souffrance vous transperce le cœur et ne vous quitte pas. Vous venez de refuser cette affaire alors que vous étiez les seuls qui puissent sauver ses enfants. Vous connaissez autant que moi le risque du métier, je croyais que vous étiez quelqu'un de généreux, qui aide les autres mais je me suis trompé.  

-Apparemment, vous avez fait une erreur…, dit-elle sombrement avant de sortir du café.  

.................................................................................................................................................................................................  

Dans un endroit sinistre de Tokyo, un homme était assis devant son bureau. Il était très fier de son intelligence. Aucune personne n'avait eu les mêmes idées que lui. Il était un génie. Bientôt, très bientôt, tout le milieu saura qui il est réellement avec ces nouveaux tueurs à gage qu’il va entrainer dès maintenant. Plus ils sont petits, plus ils sont meilleurs, et ils pourront tuer des gens sans aucune pitié. Ce sera ses œuvres d'art. Il y a quelque années, il avait échoué mais personne ne s’opposera à lui aujourd’hui car personne aura le courage de se mesurer à lui.  

Il entendit qu'on frappa à la porte ; la personne entra.  

-Monsieur, il nous reste quelques enfants à récupérer.  

-Bien, alors qui s'occupe de notre affaire ?  

-Une certaine Saeko Nogami. Elle est la fille du préfet Nogami, séductrice, belle et aussi intelligente. Toutes les enquêtes qu'on lui a confié ont été un succès et elle a arrêté la plupart des criminels. Elle est réputée pour arriver toujours à ses fins.  

-La fille du préfet Nogami, tu dis ? Elle ne sait pas à qui elle a affaire !  

-Je crois qu'elle nous connaît pas patron, mais si vous voulez on l'a liquide ?!  

-Pas pour le moment. Et je ne voudrais pas qu'une belle jeune femme soit morte par ma faute mais si elle trouve quelque chose ou si elle ne laisse pas tomber, j'aimerais beaucoup que vous la torturiez….  

-Physiquement ou mentalement patron ?  

-Mentalement, tuez tous ce qu'elle a de plus cher au monde.  

-Et aussi elle travaille avec cet inspecteur Takashahi, je crois… Qu'est-ce qu'on fait pour lui ?  

-Encore lui, faites en sorte qu'il ne soit plus sur ma route.  

-Si on se met au travers de mon chemin, je les tuerais tous !, pensa d'un air mauvais le patron.  

Capitolo: 1 2 3