Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 02-11-09

Ultimo aggiornamento: 08-11-09

 

Commenti: 25 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Version tout public retravaillée en deux parties de cette one-shot que j'avais à l'origine écrite pour un public adulte. Il ne se passe pas grand-chose dans cette fic mais bon...

 

Disclaimer: Les personnages de "Retrouvailles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Retrouvailles

 

Capitolo 2 :: Douces Retrouvailles

Pubblicato: 08-11-09 - Ultimo aggiornamento: 08-11-09

Commenti: Voilà la suite et fin de cette petite fic. Merci dans l'ordre des reviews postées à : M.K, Kaori28, Shamane, Kaochan23, Stella, Nanou, Kaori62, Saintoise, Tennad, Saoria, Didinebis, Tenshi, Kitty et enfin Eli pour leur feedback sur le premier chapitre ;) Bonne lecture et bisous :)

 


Capitolo: 1 2


 

Il se massa la nuque, se maudissant de sa négligence. Il aurait du mieux vérifier que Saeko n'avait rien oublié. Il ne pouvait pas laisser le doute s'éterniser car si Kaori se confortait à le croire infidèle, tout le chemin parcouru serait balayé par ce doute.  

Pas question ! Il l'avait attendu fidèlement et avait résisté aux avances de nombreuses barmaids de son bar préféré qui, le sachant seul, en avaient profité pour tenter leur chance.  

C'est vrai qu'il avait un passé de coureur de jupons mais il avait changé pour Kaori et était devenu l'homme d'une seule femme à présent.  

Pourquoi diable n'avait-elle pas plus confiance en lui ?  

 

Il grimpa les marches quatre à quatre et s'arrêta devant la porte de sa chambre. Il hésita un instant puis toqua mais seuls les sanglots de sa partenaire lui parvinrent.  

 

-Kaori…Ouvre s'il te plait.  

 

-Laisse moi tranquille, je n'ai pas envie de te voir.  

 

-Kaori…  

 

-Pendant que j'étais là bas avec ma sœur, je me demandais si tu résistais, si tu m'aimais assez pour m'attendre, mais non ! Quelle idiote j'ai été ! Le grand Ryo Saeba, l'Etalon de Shinjuku, franchement comment ais-je pu être stupide à ce point ?  

 

Les paroles prononcées par sa belle mettaient le cœur de Ryo en miettes. Sa colère retomba d'un coup en l'entendant pleurer. Ce n'était pas du tout les retrouvailles qu'il avait escomptées, loin de là ! Se déchirer pour une connerie !  

 

-Kaori, je jure sur la tombe de ton frère que je t'ai attendu sagement. Il n'y a rien eu ! Saeko a dormi sur le canapé. Je ne veux que toi.  

 

Il oublia volontairement de mentionner les méchants coups de talons et de massues que son amie lui avait administrés quand il tentait de soulever sa jupe. Un réflexe maladif mais il ne pouvait s'en empêcher.  

 

-Je t'aime, lâcha t-il dans un murmure en posant son front contre le bois de la porte.  

 

Puis à voix haute il ajouta :  

 

-Que veux-tu de moi ? Comment puis-je te convaincre que tu fais fausse route?  

 

Un silence pesant s'installa dans l'appartement. Soudain, n'y tenant plus, il posa la main sur la poignée de la porte. Celle-ci s'ouvrit sans difficulté. Il pénétra dans la chambre de Kaori et fut désemparé du spectacle qui s'offrait à lui : Elle s'était recroquevillée dans un coin, le visage enfoui dans ses genoux repliés. Il fit un pas vers elle, la latte de plancher sur laquelle il avait prit appui craqua et elle leva sa mine défaite vers lui avant de détourner le regard.  

 

-Regarde moi, la supplia t-il en s'agenouillant devant elle.  

 

Elle essaya de fuir son regard mais il encadra son visage et doucement le tourna vers lui.  

 

-Je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même si tu n'as pas confiance en moi. Mais il faudra que tu essaies parce que sinon on n'y arrivera jamais. Ok, j'ai un lourd passé avec beaucoup de conquêtes mais c'est le passé et tu es mon avenir. Saeko ne compte pas, pas plus que Miki ou Reika. C'est avec toi que je veux fonder un foyer et avoir des enfants.  

 

Au mot "enfant", Kaori avait tressailli. Depuis quand voulait-il fonder une famille ?  

Elle le fixa incrédule. Non. Elle avait du mal entendre !  

 

-Des enfants ? Ryo, tu…Tu parles sérieusement ?  

 

-Je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie.  

 

-Mais…Mais tu disais qu'avec ton métier, ce serait impossible, que…  

 

-Disons que ton absence m'a permis de réfléchir, dit-il en lui adressant un sourire engageant. Tu es devenue ma priorité. Le reste passe en second.  

 

Mais alors que la jeune femme s’apprêtait à lui répondre, un faisceau rouge apparut sur son front. Ryo se raidit et comprit avec horreur que Kaori venait d’être mise en joue.  

 

Réagissant en un éclair, le nettoyeur eut tout juste le temps de se jeter sur elle et de la faire rouler à terre, l’entrainant avec lui et la recouvrant de son corps pour la protéger tandis qu’une rafale faisait voler la vitre en éclat la seconde suivante.  

Les projectiles tirés manquèrent le couple d’un cheveu, allant se ficher droit dans le mur et effleurant à peine la tempe du nettoyeur qui dégaina aussitôt. Il se redressa en partie, dissimulé derrière le lit, son magnum à la main et de l’autre maintenant fermement sa partenaire au sol, balayant d’un regard noir l’endroit d’où était provenue la salve de plomb et remarqua un éclair métallique fugitif provenant du bâtiment de l’autre coté de la cour.  

Kaori recroquevillée qui avait fermé les yeux et les rouvrit soudain.  

 

-Tu n’as rien ? Entendit-elle la voix inquiète de Ryo.  

 

-Non…Non, je…Je ne crois pas, balbutia-t-elle encore sous le choc en notant tout à coup la vilaine estafilade qui coulait de la tempe du nettoyeur et commençait à maculer son tee-shirt bleu marine.  

 

-Tu es blessé ! S’affola-t-elle en voulant se redresser pour inspecter sa blessure mais d’une main ferme, il l’empêcha de bouger.  

 

-Reste à terre ! Ordonna-t-il ses doigts se resserrant sur la crosse de son arme.  

 

 

-Ryo ?  

 

-Ce n’est rien du tout, ne t’inquiète pas. Je reviens ! Lui intima Ryo sur un ton ferme et ne souffrant pas la moindre réponse.  

 

-Où vas-tu ? On ne sait pas combien ils sont et…  

 

-C’est ce que compte bien découvrir. En attendant, tu ne bouges pas d’ici, d’accord ?  

 

-Ryo…Murmura Kaori  

 

-Il faut que je sache que tu resteras ici en sécurité, promets-le moi !  

 

-Je resterai ici.  

 

Il esquissa alors un fugace sourire et rampa jusqu’à la porte puis, longeant le mur, sortit rapidement de l’appartement. Kaori entendit ses pas décroitre dans le lointain et se replia sur elle-même, priant le ciel pour que son amant lui revienne vivant.  

 

Le nettoyeur se précipita hors de l’immeuble et gagna à couvert celui opposé au sien, non sans avoir subi un feu nourri de la part de son adversaire. Ce salopard visait bien mais Ryo était bien plus vif et les projectiles le manquaient immanquablement, se fichant dans le béton autour de lui. Il ne pouvait y avoir qu’un seul mercenaire, Ryo en était certain maintenant, les angles de tir et le temps mis pour recharger le confortait dans sa certitude. Il vida son barillet tout en atteignant le porche et gravit à toute vitesse les marches de l’escalier le menant au dernier étage, se retrouvant moins de 5 minutes plus tard sur le palier.  

L’homme était arrivé un peu avant que Ryo ne parte pour l’aéroport, profitant de l’absence de ce dernier pour prendre sa position et ajuster son fusil. Aucun commanditaire ni contrat en jeu, juste la volonté de se mesurer au meilleur et ainsi assurer sa toute fraiche réputation par ce coup d’éclat.  

Prendre son temps, caler sa respiration sur la proie, se fondre dans le décor, ne faire plus qu’un avec l’arme, tranquillement appuyer sur la détente et regarder la mort faire son œuvre comme ce jour où son père l’avait emmené en forêt chasser les daims avec lui. Caché dans les fourrés, faisant fi de la morsure du froid et du vent, son regard fixé sur l’animal qui paissait non loin, rien n’avait été comparable à cette sensation indescriptible lorsqu’il avait fait feu et atteint le daim en plein flanc. Mélange d’excitation et d’adrénaline, c’était comme une drogue dont il ne pouvait plus se passer.  

La première cible humaine avait posé des problèmes, refusant de mourir sur le champ et gémissant comme un bébé. Il avait du s’y reprendre par deux fois et balancer le corps méconnaissable dans les rapides. La police avait conclu à une chute entrainant la mort sur le coup. Avec le temps, il avait parachevé son style et tuer lui était devenu comme une seconde nature où il excellait.  

City Hunter avait fait son temps. L’heure était venue de passer la main à la nouvelle génération, songea-t-il en voyant le visage de Kaori se détacher devant lui.  

 

Tapi derrière des caisses hautes qui le dissimulait en majeur partie, le canon de son fusil encore fumant braqué vers le palier et la porte d’entrée de l’autre coté de laquelle Ryo se tenait.  

 

-Tu en as mis du temps pour arriver jusqu’à moi Saeba ! Tu vieillis ! Ricana-t-il concentré son esprit en Son adversaire prit l’initiative et après avoir esquissé un sourire carnassier, il tira.  

 

Ryo qui avait prévu le coup s’était jeté sur le coté et ainsi évité la salve de plomb. Il roula sur lui-même et vida son chargeur sur lui, le prenant de vitesse. Il le toucha à deux reprises, une fois à l’épaule et la seconde au genou.  

L’homme rugit de colère et voulut recharger mais Ryo était déjà sur lui et lui assena un crochet en pleine mâchoire qu’il parvint à esquiver en partie. Le nettoyeur se mouvait comme une ombre insaisissable et lui retourna le poignet d’un mouvement sec et précis.  

Le bruit des os broyés fut une douce musique aux oreilles du nettoyeur. Plus jamais cet homme ne pourrait lui nuire à lui et à Kaori mais il convenait de s’en assurer aussi lui décocha-t-il un violent coup de genou dans le bas-ventre et dans le menton. L’homme encaissa et s’effondra à terre, crachotant du sang et cherchant sa respiration sifflante.  

 

«C’est pas vrai ! Tu t’es fait avoir comme un bleu Ryo ! » Se maudit intérieurement son adversaire en essayant de récupérer son arme au loin.  

 

Bien qu’il soufra atrocement, il lui restait de la ressource et se ramassant sur lui-même et se releva pour affronter le nettoyeur numéro Un de l’archipel.  

 

-Qui t’envoies ? Interrogea Ryo en le toisant du regard, collant son magnum contre son front.  

 

-Personne, j’agis de…Mon propre chef, toussota l’homme.  

 

-Tu n’aurais jamais du te mesurer à moi et encore moins la menacer, avertit son interlocuteur en armant le chien de son arme. Il me reste une balle, que choisis-tu ? La main ou la jambe ?  

 

-Dans les deux cas je suis foutu pour ce métier alors…  

 

Sans un mot, Ryo tira et atteignit la jambe. L’homme poussa un cri étouffé et serra son membre meurtri.  

 

-S’il te revenait l’envie de rejouer au con, sois certain que je reviendrai te bousiller l’autre jambe, déclara Ryo en s’éloignant.  

 

-Où vas-tu Saeba ? Ne me laisse pas ainsi ! Achève-moi !  

 

Mais Ryo fit la sourde oreille et rengaina son arme dans son holster sans un regard pour son ennemi à terre. Son adversaire baissa la tête et serra les dents en comprenant qu’il ne lui restait pas d’autre recours. Il rampa tant bien que mal vers son fusil. Il était fichu pour le milieu de toute manière. Son arme contenait encore une balle. Une ultime balle pour l’honneur.  

 

Le nettoyeur avait à peine atteint le palier qu’il entendit un coup de feu. Il ferma les yeux et regagna son domicile. Ce type n’était pas le dernier qui leur mettrait des bâtons dans les roues il le savait mais il était prêt à se battre. Peu importe le nombre d’opposants auxquels il devrait faire face, il ne baisserait jamais les bras.  

Il regagna son appartement en se demandant quel accueil allait lui réserver sa partenaire. Le repousserait-elle de nouveau ? C’était hélas à prévoir, se dit-il en poussant la porte de sa chambre où il ne la vit pas de prime abord.  

 

-Tu peux sortir maintenant Kaori.  

 

La jeune femme émergea de derrière les rideaux et se redressa pour lui faire face, le visage ravagé de larmes.  

 

-Le danger est écarté, poursuivit-il sur un ton rassurant en posant sa paume contre la joue de sa belle, la faisant sursauter.  

 

Leurs regards se croisèrent et Kaori le fixa un moment ne sachant que penser, puis finalement, laissa son cœur lui dicter sa conduite. Elle vint se blottir contre le torse de Ryo qui lui caressa doucement les cheveux, l’attirant à lui dans un élan de tendresse.  

 

-J’étais inquiète, souffla-t-elle d’une voix inaudible. J’ai cru que…  

 

-Chut, tout va bien.  

 

-Si tu avais été…Et on s’était disputés…Je n’aurais pas pu me le pardonner, sanglota la jeune femme contre le teeshirt du nettoyeur.  

 

-Tu sais que je suis le meilleur non ? Plaisanta-t-il en voulant la faire sourire.  

 

-C’est vrai, reconnut-elle en lui offrant un timide sourire.  

 

Puis, redevant tout à coup sérieuse, elle ajouta :  

 

-Tu me jures qu'elle a dormi sur le canapé ?  

 

-Oui, souffla-t-il avec un petit sourire.  

 

-Je ne veux pas te partager, je ne le supporterai pas.  

 

-Cela n'arrivera jamais, je te le promets lui répondit-il en la plaquant contre lui et quémanda ses lèvres.  

 

-Je suis désolée pour tout à l’heure, pour avoir douté de toi…Je t’aime tellement Ryo, souffla-t-elle entre deux baisers.  

 

-Je n’aime que toi Kaori. N’en doute jamais.  

 

-Plus jamais, je te ferai plus confiance à l’avenir.  

 

Le baiser devint fiévreux et les mains brûlantes de Ryo glissèrent sous la robe de la jeune femme pour se livrer à de tendres caresses. Kaori de son coté mordillait la peau du cou de Ryo, laissant des petites marques caractéristiques, le marquant ça et là son passage. Quand les mains de Ryo se firent plus pressantes, Kaori s'écarta mutine.  

 

 

-Si on poursuivait cette "conversation" sous la douche ? Qu'en dis-tu ? Suggéra-t-elle en esquivant les mains baladeuses du nettoyeur au grand dam de ce dernier. Il me semble que j’ai deux ou trois petites choses à me faire pardonner, poursuivit-elle en lui lancant une œillade incendiraire.  

 

-Tu es toute pardonnée mais je ne suis pas contre une « revanche »digne de ce nom, suggéra Ryo en la plaquant contre lui, caressant un sein, s’attardant à en taquiner le téton qui se dressait sous l’étoffe de tissu, arrachant à sa belle un gémissement.  

 

-Pour cela, il va falloir que tu m’aides à retirer mes vêtements, insinua Kaori en se cambrant vers lui en une invite muette.  

 

A cette offre, le regard du nettoyeur devint ardent. Il esquissa un sourire carnassier et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, souleva la jeune femme dans ses bras. Tout en refondant sur sa bouche gourmande, il emporta son précieux fardeau vers la salle de bains.  

 

La porte de cette dernière claqua derrière le couple, laissant les deux amants savourer leurs retrouvailles en privé.  

 

FIN  

 

 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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