Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 09-02-09

Ultimo aggiornamento: 09-02-09

 

Commenti: 13 reviews

» Scrivere una review

 

General

 

Riassunto: Notre couple terrible s'octroye une journée de repos à la mer. Comme d'habitude Ryô fait des siennes......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée à la plage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section doesn't work for me.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. In that case, send me an email with in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Une journée à la plage

 

Capitolo 1 :: Une journée à la plage

Pubblicato: 09-02-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Bonjour tout le monde!! Voici un nouveau one-shot qui je l'espère vous plaira! Comme d'habitude j'essaie de faire de l'humour, mais avec une petite touche de sensiblerie à la fin. Bonne Lecture à tous, gros bisous Usakisa

 


Capitolo: 1


 

- Ahh, qu’il fait beau aujourd’hui!  

 

La jeune femme s’étira tout en fermant les yeux. Elle laissa le soleil caresser son visage quelques instants.  

 

- Tu as eu une très bonne idée Miki de vouloir venir à la plage aujourd’hui.  

- Oui, avec un temps pareil c’est quand même mieux que de rester enfermé au café. Et puis une journée de détente te fera le plus grand bien! Tu as l’air un peu épuisée Kaori.  

- C’est parce qu’on a eu trois affaires à régler d’affilé. C’est la première fois que ça nous arrivait. Et comme on n’a eu que des clientes, j’ai du faire le guet plusieurs nuits de suite pour calmer ce mokkori ambulant! D’ailleurs il est passé où celui-là?  

 

Kaori mit sa main en visière et scruta l’étendue de sable à la recherche de son partenaire. Elle ne mit pas longtemps à le trouver. En effet pas très loin Ryô Saeba était en train de draguer les jolies filles.  

 

- Dites mademoiselle, ça vous dit d’aller boire un verre avec moi? Et après on ira se reposer dans cet hôtel là-bas.  

 

Baam. Il reçut une gifle qui ne le découragea pas pour autant.  

 

- Tenez belle demoiselle, ce maillot vous ira beaucoup mieux, il mettra vos seins en valeur.  

 

Autre baffe. Le nettoyeur ne se démontait toujours pas: une baffe, un coup de pieds, rien ne l’arrêtait, il continuait de sauter de jeunes filles en jeunes filles.  

 

- C’est pas vrai, souffla Kaori. Même ici il faut qu’il fasse son cirque.  

 

Et elle se dirigea vers Ryô d’un pas lourd, une massue se matérialisant dans ses mains. Miki échangea un coup d’œil avec son mari qui les avait accompagnés. Ces deux-là ne changeraient jamais.  

 

- RYÔÔÔÔÔÔÔ!!!!!!!! Arrête ton cinéma tout de suite!  

- Ahhhhh, non pas çaaaaaaaaa!!!!  

 

Trop tard, le pauvre homme se retrouva sous la massue, sous les yeux éberlués des gens les entourant. Gênée, Kaori se dépêcha de récupérer sa loque de partenaire par le col de sa chemise et le traîna derrière elle.  

 

- Bon, si on allait se trouver un petit coin sympa? proposa Miki.  

 

Kaori acquiesça et de sa main libre elle prit son sac, l’autre serrant toujours le col de Ryô.  

Ils trouvèrent un endroit tranquille, pas trop près des autres personnes. Ils voulaient rester entre eux sans être dérangés par quiconque. Ils sortirent les parasols et les serviettes qu’ils étendirent sur le sable. Seul Ryô bougonna, il ne voulait pas être à l’écart, les belles miss mokkori risquaient de louper son magnifique corps d’Apollon. Une claque sur le sommet de son crâne de la part de Kaori le fit taire.  

 

- Bon Kaori, si on allait se changer? demanda Miki.  

 

C’est vrai que les filles étaient toujours vêtues de leurs habits de ville. Elles cherchèrent des yeux un endroit où elles pourraient passer leur maillot de bain. Elles virent les toilettes et s’y dirigèrent.  

 

- Attends-moi ma Miki, je viens t’aider à passer ce bikini!  

 

Une main passa devant ses yeux, se saisit du maillot de bain et s’en servit comme d’une corde pour étrangler le nettoyeur.  

 

- Arghhh, stop Umi-chou, tu m’étrangles.  

- C’est le but recherché, gronda le mercenaire.  

- Lâches-moi, s’il te plait.  

 

Ryô devenait violet. Falcon le libéra et le jeta par terre.  

 

- Ca t’apprendra à draguer Miki.  

- Oh mais c’est qu’il est jaloux mon p’tit Umi!  

- N’importe quoi. Je ne fais que la défendre contre le sale pervers que tu es.  

 

En disant ces mots Falcon était devenu tout rouge, ce qui fit sourire Ryô. Il ne fallait pas rigoler quand il s’agissait de sa femme. Il changea de sujet.  

 

- Bon, tu comptes rester comme ça ou quoi?  

- Pardon?  

- Bin oui, tu va te mettre en maillot ou tu gardes tes habits de guerriers? Tu vas faire fuir toutes les belles filles qui vont venir me voir.  

- Je t’en pose des questions moi?  

- Oh, ça va, pas besoin de s’énerver. Mais franchement on n’a pas idée de venir à la plage fringué ainsi.  

 

Et en disant cela le nettoyeur enleva tous ses habits pour ne rester qu’en caleçon de bain.  

 

- Si tu veux un conseil, ce n’est pas en restant habillé que tu pourras te faire une miss mokkori. Allez ma luciole, mets-toi à ton aise.  

 

Il sauta sur Falcon et commença à déboutonner sa chemise.  

 

- Non mais ça ne va pas la tête? Tonitrua ce dernier. Lâches moi, je suis très bien comme je suis.  

- Mais non, allez, fais voir tes beaux muscles.  

 

Les deux hommes se battaient désormais. Falcon poussait la tête de Ryô avec ses mains de toutes ses forces pour lui faire lâcher prise mais sans résultat. C’est ce moment que choisit Miki pour sortir des toilettes. En voyant son mari aux prises avec son ami, elle accourut pour les séparer.  

 

- Non mais qu’est-ce qu’il vous prend? Ca ne va pas non? On est là pour se détendre, pas pour se bagarrer.  

- Mais ma Miki d’amour, c’est cette grosse brute qui m’a fait mal. Ouin, il m’a fait une bosse. Tu dois me soigner s’il te plait!  

 

Joignant l’acte aux paroles il sauta vers la jeune femme pour essayer de se caler entre ses seins. Il fut arrêté par le bazooka de Falcon.  

 

- Hahaha, tu l’as même emmené à la plage.  

- C’était en prévision de tes assauts pervers. Je te conseille de laisser Miki tranquille.  

- C’est bon, j’ai compris. Tu veux la garder pour toi tout seul. T’es pas sympa, tu pourrais partager.  

 

Le bazooka descendit et se colla sur l’entrejambe de Ryô, qui se mit à rigoler jaune et qui recula. Tout à coup son mokkori se redressa. Une libellule passa derrière Miki et son mari.  

 

- Tu fais mokkori pour Falcon?  

- HEIN?  

 

Ryô en tomba à la renverse. Il se releva immédiatement.  

 

- Mais non imbécile, mon radar a sentit une belle miss mokkori dans les parages.  

 

Tout en parlant il tournait la tête en tous sens pour chercher celle qui avait réveillé son meilleur ami. C’est là qu’il l’aperçut. Une belle femme s’approchait d’eux d’un pas léger. Elle portait un maillot de bain deux pièces qui mettait très bien en valeur sa poitrine avantageuse, et qui dévoilait de longues jambes fermes à souhait. Elle avait des lunettes de soleil et un large chapeau qui cachait à moitié son visage. Elle porta une glace à sa bouche, laissant entrevoir une langue rose. Ce fut le déclic. Ryô sauta en l’air vers sa victime. En moins de deux secondes il fut près d’elle. Il l’enlaça et approcha sa bouche de la sienne tout en déclarant avec un sourire mielleux.  

 

- Votre glace à l’air délicieuse. Vous la partagez avec moi?  

- Mais bien sûr lui répondit une voix familière.  

 

Le nettoyeur blêmit, lâcha sa proie et se mit à reculer. La jeune femme ôta ses lunettes et Ryô put découvrir qu’il avait en fait Kaori en face de lui.  

 

- Mais….. Mais…. bégaya–t-il  

- Alors, tu veux partager ma glace? Tiens!  

 

Et elle la lui balança en pleine tronche.  

 

- Ca t’apprendra. La prochaine fois tu……  

 

Kaori s’arrêta net en constatant que Ryô était en mode garde à vous. Le rouge lui monta aux joues.  

 

- Tu… Tu….. Tu fais mokkori pour moi?  

- Tu te goures, il s’est levé pour la belle Miki. Tu ne crois quand même pas que je pourrais bander pour toi, un garçon manqué? Même avec ce maillot t’as à peine l’air d’une femme.  

 

Kaori serra les poings très fort, des flammes sortant des narines. Une massue apparut soudainement et elle la balança sur son partenaire qui fut éjecté dix mètres plus loin. Il fit un coucou de la main au couple de mercenaires en passant sous leur nez, accompagné de deux corbeaux et alla s’étaler dans le sable.  

Kaori rejoint ses amis en pestant contre son partenaire.  

 

- Tu parles, il a quand même voulu partager ma glace avec moi. J’vous jure.  

- Allons Kaori ne t’énerves pas. On est là pour se détendre, ne l’oublie pas.  

- Oui, c’est vrai. Excuse-moi Miki. Bon, et si nous faisions bronzette?  

- Bonne idée!  

 

Et les filles s’allongèrent sur leurs serviettes, tandis que Falcon s’installait à côté de sa femme. Il sortit d’un carton qu’il avait emmené avec lui une assiette qu’il se mit à astiquer. Une libellule se posa sur le parasol. Au loin Ryô se remettait debout. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait pu confondre Kaori avec une miss mokkori. Il tourna la tête vers l’endroit où étaient ses amis. Il regarda les yeux hors des orbites le mercenaire nettoyer de la vaisselle. Franchement cet Umi avait un grain au cerveau. Son regard s’attarda sur Kaori, allongée. Finalement elle n’était pas si mal dans ce maillot. Une goutte de sueur apparut quand il s’aperçut que Miki le regardait avec un sourire en coin. Pour ne pas avoir à subir les railleries de ses amis il préféra s’adonner à son activité favorite, c’est-à-dire la chasse aux belles jeunes femmes et il se mit à la poursuite des filles présentes sur la plage qu’il parcourut en long et en large, se faisant refouler à chaque tentative.  

Au bout d’un moment, n’y tenant plus d’entendre les cris des filles, Kaori se leva, le visage furibond et elle se mit à chasser son partenaire. Ils soulevèrent un nuage de sable sur leur passage, faisant tousser les gens. Elle finit par l’attraper et lui enserra le coup d’un collier pour chien. Elle le tirait par la laisse, ne l’écoutant pas brailler sur son sort d’incompris.  

Elle l’amena près de l’endroit où ils s’étaient installés mais à l’abri des gens et elle l’attacha à un piquet qui se trouvait là.  

 

- Maintenant tu restes tranquille, c’est compris?  

- Mais heu, Kaori chérie, tu vas ne pas me laisser là tout seul?  

- Et pourquoi pas? Au moins je suis sûre que tu n’iras embêter personne.  

- T’as pas le droit de faire ça! Je ne suis pas un chien. Libère moi!  

- Pas un chien? Laisse-moi rire! T’es en rut toute l’année et tu penses qu’avec ton mokkori! En fait non, t’es pire qu’un chien sale pervers ambulant!  

- Quoi? S’offusqua Ryô. Je ne fais que mon devoir d’homme, je suis ici pour combler toutes les femmes!  

- Arrêtes ton cinéma, y’a personne qui veut de toi! Tu la fermes et tu restes tranquille, sinon je te jure que ça va mal aller pour toi, ok?  

- Méchante.  

- Je t’ai entendu.  

- Gnagnagnagna.  

 

La jeune femme haussa les épaules et retourna s’allonger sur sa serviette, laissant le pauvre homme tout seul. Mais Ryô n’avait pas dit son dernier mot. Quand il fut sûr que sa partenaire ne faisait plus attention à lui il se détacha comme il savait le faire et repartit à la chasse. Cette fois-ci il s’éloigna beaucoup plus afin de ne pas attirer l’attention de Kaori, car il savait que là elle n’allait pas le louper.  

Cependant Falcon avait sentit l’aura de son ami s’éloigner. Il haussa les sourcils car avec son ouïe il avait entendu une voix féminine crier. Il se tourna vers Kaori et lui demanda  

 

- Dis-moi Kaori, tu es sûre que tu l’as bien attaché l’autre taré?  

- Oui, ne t’inquiète pas. Je l’ai attaché à ce piquet là-bas.  

 

En même temps elle jeta un regard vers le piquet et fut surprise de ne trouver qu’une corde laissée sur le sol. Elle fronça les sourcils de mécontentement en constatant que son partenaire s’était joué d’elle. Elle se releva d’un bond.  

 

- Il va le regretter cette fois.  

 

Et elle partit dans un nuage de poussière à la recherche du pervers n°1 du Japon. Quelques cris plus tard elle réapparut traînant Ryô derrière elle. Cette fois elle sortit l’artillerie lourde sous les yeux ébahis des deux mercenaires. Ils la regardèrent saucissonner Ryô avec des chaînes, puis planter d’autre piquets dans les anneaux. Elle positionna des grenades en cercle autour de son partenaire qui la suppliait de le laisser, qu’il allait se tenir tranquille à l’avenir, sans succès.  

 

- Cette fois au moins je suis certaine que tu ne pourras pas t’échapper lui dit-elle en se frottant les mains, satisfaite d’elle-même.  

 

Et elle l’abandonna à son triste sort. Ryô se contorsionna dans tous les sens pour tenter de se libérer mais Kaori l’avait bien ficelé. Il baissa la tête de répit et poussa un soupir à fendre l’âme. Or une magnifique jeune fille passa par là par hasard. Il la héla.  

 

- Excusez-moi mademoiselle mais pourriez-vous m’aider?  

 

La jeune fille s’approcha avec un air de compassion sur le visage quand elle vit dans quelle situation se trouvait l’homme.  

 

- Mais qui vous a fait ça?  

- Un méchant homme qui ne veut que mon malheur. S’il vous plaît, détachez-moi.  

 

L’air suppliant de l’homme toucha la femme qui s’approcha un peu plus. Elle remarqua les grenades et une énorme goutte de sueur apparut sur son front.  

 

- Cet homme ne vous aime vraiment pas. Attendez, je vais vous sortir de là.  

 

Ryô jubilait intérieurement. Il allait être secouru par une belle miss mokkori et pour se faire remercier il lui proposerait de passer un moment torride avec elle. Alors qu’elle s’approchait et se penchait sur lui, Ryô put contempler à loisir son décolleter. Et son imagination lubrique refit surface, découvrant son visage de pervers avec de la bave coulant sur son menton. Son mokkori se réveilla lui aussi, faisant craquer son caleçon mais aussi les chaînes à ce niveau là. Voyant cela sa sauveuse écarquilla les yeux en grand et s’enfuit prestement sans demander son reste.  

 

- Attendez!! Ce n’est pas ce que vous croyez! lui cria-t-il.  

 

Trop tard, elle était déjà loin. Il baissa son regard vers son meilleur pote qui se dressait fièrement vers le ciel.  

 

- Bah, tu ne pouvais pas attendre avant de pointer le bout de ton nez? Maintenant on a l’air fin…  

 

**************************************************  

 

Kaori profitait à fond de ce moment. Cela lui faisait un bien fou. Elle s’étira tel un chat, respirant à fond l’air salé de la mer. Elle se leva et s’approcha de l’eau, regardant les vagues mourir à ses pieds. Elle fut rejointe par Miki.  

 

- Alors, tu te sens mieux?  

- Oui, cette journée me fait vraiment du bien. Merci encore de m’avoir emmenée ici. Ce paysage est magnifique, ça faisait longtemps que je n’étais pas venu à la mer.  

- Je le savais: rien de tel que l’air marin pour vous revigorer.  

- Tu as raison. Dis-moi? Demanda Kaori d’un ton étonné. Falcon emporte toujours de la vaisselle avec lui quand vous partez en week-end?  

- Ahahah, rigola Miki, un peu gênée. Non, c’est juste qu’il n’est pas très à l’aise au milieu de la foule et comme il ne voulait absolument pas se mettre en maillot et se baigner alors il a prit de quoi s’occuper.  

- Ah!  

- Hum, bon et si nous nous jetions à l’eau plutôt, proposa la mercenaire, histoire de faire oublier son mari.  

- D’accord. La dernière à l’eau est une poule mouillée.  

 

Et elles foncèrent dans la mer, s’éclaboussant au passage. Les cris de joie des filles attirèrent l’attention de Ryô qui se mit à les fixer depuis son port d’attache. Elles se chamaillaient gentiment dans l’eau, leurs maillots de bain collant leur peau et faisant ressortir ces courbes qui excitaient tant le nettoyeur. D’ailleurs cela ne loupa pas. Son mokkori se redressa rien qu’à les voir ainsi. Surtout Kaori avec son petit bout de tissu. Sans s’en rendre compte il suivait des yeux tous les mouvements que faisait la jeune femme, enviant presque les gouttes d’eau qui s’infiltraient au creux de sa poitrine. A cet instant il aurait tout donné pour ne pas être attaché et pour pouvoir être lui aussi à ses côtés. Il perdit la notion du temps face à cette image.  

Bien plus tard les deux jeunes femmes sortirent de l’eau. Il était l’heure de rentrer. Au lieu de se changer elles s’enroulèrent dans leurs serviettes. Pendant que ces amis remballaient les affaires, Kaori alla délivrer son partenaire. Elle enleva toutes les grenades et ce n’est qu’au moment où elle allait lui enlever ses chaînes qu’elle s’aperçut qu’il bandait.  

Sur le coup elle ne réagit pas, trop surprise de voir que le mokkori de Ryô avait brisé les chaînes. Mais son comportement habituel refit surface.  

 

- Espèce de pauvre type, tu ne peux pas t’empêcher de faire le con même attaché? T’es tellement en manque que ton machin se dresse comme ça? Tiens, sale pervers!  

 

Et une massue encastra le pauvre homme dans le sable, brisant les chaînes par la même occasion.  

Un cri de douleur comme j’avais Kaori n’en avait entendu se fit entendre sur toute la plage, faisant accourir toutes les personnes présentes. La colère fit place à la peur, et la nettoyeuse s’empressa d’ôter sa massue pour libérer son partenaire. Une myriade de corbeaux à lunettes de soleil déferla sur la plage. Le sexe de Ryô avait fait un trou dans la massue mais ce n’était pas à cause de ça qu’il avait hurlé. Non, en fait son mokkori était tout rouge. Il avait passé un trop long moment à bander sous le soleil qui tapait dur et voilà qu’il avait attrapé un coup de soleil à cet endroit des plus délicats. Les gens se détournèrent devant cette vision et s’en allèrent en courant. Miki et Kaori devinrent rouge tomate et lui tournèrent le dos.  

 

- Mais t’es pas bien? Range-moi ça tout de suite, bafouilla Kaori, honteuse de l’avoir vu nu.  

- Je… Je… Je ne peux pas cafouilla Ryô. Ca fait trop mal quand je le laisse au repos.  

- Pardon? s’écria Kaori qui n’était pas sûre d’avoir tout compris.  

 

Elle avait tourné la tête vers lui mais de la fumée lui sortit des oreilles quand ses yeux tombèrent sur le membre rouge et dressé.  

 

- Bin oui, je ne vais pas te faire un dessin non plus! Je dois le laisser levé!  

- Bah, heu…..  

 

La jeune femme ne savait plus où se mettre. Heureusement Falcon arriva avec une serviette. Il remit le nettoyeur sur ses pieds avec sa poigne de fer et lui tendit le tissu.  

 

- Cache-nous ça, tu ne vois donc pas que tu nous fais honte?  

- Bah ma grosse luciole, toi aussi t’en a un! Tu ne vas pas me dire que ça te choque? Ou alors c’est parque sa taille t’impressionne hein??  

 

Une claque le fit taire.  

 

- La ferme sale type! Tu es vraiment la honte des hommes.  

- Mais…  

- Y’a pas de mais!  

 

La grosse voix le coupa. Il ne valait mieux pas énerver Falcon. La petite bande récupéra vite fait les affaires et retourna à la voiture. Ryô se rinça l’œil tout le long du trajet jusqu’au véhicule.  

 

- Ryô, le menaça Kaori.  

- Désolé mais je suis obligé, sinon mon beau mokkori va se relâcher et je vais avoir mal.  

 

La jeune femme secoua la tête de dépit.  

Lors du retour, Ryô se mit soudain à hurler de douleur, faisant sursauter tout le monde et faisant faire une embardée à Falcon qui conduisait.  

 

- Ca va pas non de hurler comme ça?  

- Ce n’est pas ma faute, chouina le nettoyeur. Y’a rien pour m’exciter et il est retombé. Oui, ça fait trop mal!!  

- Arrêtes de pleurer!  

- Mais il suffit que Miki me montre ses beaux lolos et tout ira mieux.  

- Cale toi plutôt entre ceux de Kaori, ils sont plus gros que les miens, lui déclara Miki.  

 

Les deux nettoyeurs piquèrent un fard.  

 

- T’es folle ou quoi? S’écrièrent-ils tous les deux.  

- Plutôt souffrir oui!  

- Et bien souffres! Pesta Kaori, mécontente.  

- C’est bon je vais m’aider tout seul.  

 

Et Ryô ferma les yeux, s’imaginant sous la douche avec Kaori, faisant des choses…. Son mokkori se releva, tendant la serviette. Un corbeau passa par là, sa partenaire se cacha le visage avec ses mains. Mais quel pervers quand même!  

 

Finalement ils arrivèrent devant l’immeuble de City Hunter. Kaori dut donner un coup de coude à son partenaire pour le faire sortir de sa rêverie.  

 

- Allez, descend, on est arrivé!  

- Fiu fiu fiu.  

- Merci Miki. A plus tard.  

 

Le couple de mercenaire repartit retrouver son café.  

Quant à Kaori elle s’empressa de passer devant Ryô pour regagner bien vite son appartement mais surtout sa chambre. Elle n’avait pas quitté sa serviette et elle commençait à grelotter. Tandis qu’elle montait les escaliers Ryô put contempler à loisir ses fesses qui se dandinaient sous ses yeux et pour la première fois de sa vie il n’eut pas besoin de se retenir.  

Arrivés chez eux Kaori fonça se changer. Ryô la suivit et voulu faire pareil mais impossible pour lui de passer un caleçon. Son coup de soleil lui faisait un mal de chien.  

 

- Aieeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!  

- Mais t’as fini de beugler comme un veau? S’écria Kaori qui arrivait en courant.  

-J’aimerais bien t’y voir moi! C’est horrible, je vais faire comment moi pour draguer avec un outil cramé?  

- C’est pas vrai, encore cette rengaine!  

- Tu ne peux pas savoir ce que ça fait toi, tu t’es jamais pris un coup de soleil sur ta chose!  

 

Kaori rougit.  

 

- Bon, heu…  

- Dis, tu voudrais m’amener de la crème s’il te plait?  

 

Le pauvre avait les larmes aux yeux. Kaori fut peinée pour lui et elle alla lui chercher la crème dans la salle de bain. Lorsqu’elle revint dans la chambre de son partenaire elle tomba à la renverse en le voyant allongé sur son lit, le mokkori à l’air. Elle lui balança une massue qui l’écrasa.  

 

- Pauvre tache, tu m’as prise pour qui?  

- Mais c’est pas ce que tu crois! Tu veux que je fasse comment pour mettre la crème sur le coup de soleil?  

- Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié.  

- Ouais, bin pas moi. Par ta faute la douleur est encore pire!  

- Oh désolé môssieur le douillet.  

- Bon tu l’étales la crème ou tu comptes rester debout toute la nuit?  

- Pardon?  

 

Kaori fit les gros yeux devant cette remarque.  

 

- Bin oui, en tant que partenaire tu dois t’occuper de moi quand je suis blessé.  

- Mais t’es pas blessé que je sache.  

- C’est ta faute si mon mokkori est dans cet état! C’est toi qui m’a forcé à aller à la mer et qui m’a attaché au soleil, sans parasol. Alors pour te faire pardonner tu dois me soigner et étaler la crème.  

- Il en est hors de question, bafouilla Kaori.  

- Allons, ne fais pas ta timide! Tu l’as déjà vu mon mokkori!  

- C’étaient des accidents et je ne veux pas le toucher!  

- T’es bien la première femme qui me dit ça. Oh je vais demander à Reika de le faire alors. Et il se leva, joignant le geste à la parole.  

- T’as pas intérêt à faire ça!  

- Bah, quoi? Tu veux le faire toi-même? Et bien viens, je t’attends!  

 

Kaori lui jeta la pommade à la figure et s’enfuit prestement de la chambre. Ryô sourit alors, content de lui avoir joué ce petit tour. Il était certain qu’elle n’aurait jamais accepté. Et puis il avait put se montrer dans toute sa splendeur devant la jeune femme sans qu’elle ne se fasse des idées sur ses sentiments.  

Il s’assit sur son lit et se passa la crème sur son membre rougit en grimaçant.  

 

Plus tard dans la soirée il fut rejoint dans le salon par Kaori. Il était allongé sur le canapé et lisait ses revues pour maintenir son mokkori en l’air. La jeune femme lui jeta un coup d’œil dépité mais où une légère inquiétude perçait.  

 

- Ca va mieux? Lui demanda-t-elle d’une petite voix.  

- Hum?  

- Ton heu… Mokkori…. Elle rougissait.  

- Oui, un peu.  

- Ok.  

- Va falloir que je le maintienne en forme, donc j’ai fait le plein de revues et de cassettes! Et t’as pas le droit de me l’interdire, c’est pour le bien de ma santé, enchaîna-t-il très vite pour prévenir la crise de colère de Kaori.  

- C’est bon, fais ce que tu veux. Soupira-t-elle.  

 

On n’allait pas le changer. Elle se dirigeait vers sa chambre quand elle sentit une main saisir son bras.  

 

- Attend.  

- Oui Ryô?  

- Heu, c’est bon, les magazines suffiront, t’as qu’à rester, je crois qu’il y a un film que tu aimes bien qui passe à la télé ce soir.  

 

Elle lui sourit devant cette petite attention. Ils n’avaient pas put rester seuls aujourd’hui et c’était sa façon à lui de lui dire que ça lui avait manqué.  

 

- D’accord! Mais à condition que tu ne fasses pas tes sales bruits de pervers!  

- De quoi? Il fit semblant de s’offusquer.  

- Tu m’as bien comprise!!  

 

Elle lui sourit et retourna s’asseoir. Il la suivit, le sourire aux lèvres et ils passèrent une agréable soirée.  

La convalescence du nettoyeur ne fut pas de tout repos pour sa partenaire. Il en profita pour tenter de draguer à tout va, mokkori au vent! Mais la massue n’était pas loin et la sentence était bien plus douloureuse que le coup de soleil.  

 

Et un jour au Cat’s Eye:  

 

- Dis moi Kaori, ça te dirais d’aller à la mer demain? proposa Miki.  

- NOOOOOOOOOOOOOON!!! S’exclama d’une seule voix City Hunter.  

 

FIN 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de