Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: Sand

Status: Completa

Serie: Angel Heart

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-08-06

Ultimo aggiornamento: 28-11-06

 

Commenti: 155 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Une suite pour "une présence si familière". Comme le dévoile mon titre, je poursuis avec la vie famille de nos nettoyeurs adorés.

 

Disclaimer: Les personnages de "La nouvelle génération" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La nouvelle génération

 

Capitolo 8 :: L'enlèvement

Pubblicato: 07-11-06 - Ultimo aggiornamento: 18-11-06

Commenti: Salut tout le monde !!! Tout d'abord, je dédie ce chapitre à Grifter qui s'est donné la peine de me corriger mes fautes de temps, ensuite à ma jumelle pour la rebooster, ensuite à Saintoise et Francis, mdr et Laeti et Carrouf, lol. Je remercie sincèrement, par ordre de reviews : Stella31, Spot, Laeti, Elsa, Ouititi, Nakite, Zaza, Grifter, Fauve, Amelds, Shan in , Saintoise, Kithawke, My Melody et Nanou. Rangez vos massues, s'il vous plait et encore merci de votre fidélité. Bonne lecture à tous. Gros bisous et merci d'avance de votre intérêt.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Alors que les tremblements de la fillette redoublèrent, signe évident que ses nerfs étaient mis à rude épreuve ; Ryo murmura à Kaori,  

 

- Ne bouge surtout pas ! Aie confiance en moi !  

 

Bien que la jeune femme avait une envie irrépréhensible de prendre sa fille dans ses bras, pour la réconforter, la cajoler, la rassurer en lui disant que tout ceci n’arriverait plus jamais ; elle s’abstint pour laisser le champ libre à son compagnon. A contre cœur, elle se tint en retrait et d’un geste anxieux, elle joignit ses mains, comme pour prononcer une prière, tout les mettant devant sa bouche pour étouffer tous sons qui pourraient effrayer A-Xiang et provoquer un incident. Bien que ses petits doigts ne soient pas assez forts pour presser la détente, en cas de stress intense, les capacités physiques d’une personne peuvent être décuplées. Avançant prudemment vers leur fille, Ryo la fixait intensément, près à surgir ou à bondir à tout moment, si la situation lui échappait. A quelques mètres de la brunette, il s’agenouilla ; son regard se voila de tristesse,  

 

- Pardonne moi, ma chérie....  

 

Au son de sa voix, A-Xiang plonge sa prunelle sombre dans celle de son père,  

 

- Je t’avais promis de toujours être là et lorsque tu as besoin de moi, je suis absent. Je suis un mauvais père. souffla-t-il en détournant honteusement la tête.  

 

La voix de son père, tiraillé par la culpabilité et la souffrance, fit reprendre à Xiang Ying une sorte de lucidité qui semblait l’avoir quitté quelques instants auparavant. D’un revers de la main, elle essuya les larmes persistantes qui arpentaient encore ses pommettes roses puis lentement, elle déposa l’arme sur le plancher et s’avança vers lui, en posant sa menotte frémissante sur son avant bras,  

 

- Tu es mon papa et je t’aime comme tu es.  

 

De son imposante carrure, il vint enlacer la petite silhouette « grelottante » qui nicha son minois dans la chaleur de son cou protecteur. Hésitante, Kaori avança d’un pas puis d’un autre pour venir, à son tour, se blottir dans « l’asile réconfortant » de sa famille. La fillette releva lentement la tête et enlaça le cou de sa mère tout en se pendant à celui de son père pour les serrer amoureusement. La tension retombant, la fillette bâilla, en ouvrant grand la bouche,  

 

- Je vais aller te coucher mon bébé. clama Kaori en prenant soigneusement la fillette dans ses bras.  

 

Pour une fois, Xiang Ying ne trouva pas à redire sur les propos de sa mère ; tendrement, elle encercla la taille de sa mère de ses petites jambes potelées et se cramponna à cette chaleureuse présence,  

 

- Je veux que papa aussi, il vienne me coucher.  

 

Le sourire en coin, il suivit le « cortège » et les attendit dans la chambre de la fillette, assis sur le lit, en prenant soigneusement le nounours brun, compagnon fidèle de sa fille,  

 

- Qu’aurais-tu dit si tu avais été là, Li Da-Ren ? souffla-t-il dépité.  

 

Alors que la porte de la salle de bain s’ouvrit en grinçant légèrement, une petite tornade brune bondit sur son lit et s’enroula dans les couettes alors que son père calait la peluche contre le traversin,  

 

- Dors bien mon cœur ! clama le Nettoyeur, en lui offrant un sourire chaleureux alors qu’il l’embrassait sur le front.  

 

La fillette lui offrit un sourire timide et il se dirigea vers l’embrasure de la porte ; finissant de ranger le « désordre » de la salle de bain, Kaori apparut à son tour et embrassa tendrement la fillette qui se tourna sur le côté tout en glissant le « compagnon nocturne » sous la couette pour le serrer étroitement contre elle. Pressant l’interrupteur, la pièce se trouva plongée dans le noir absolu, la fillette se redressa subitement alors que Kaori allait refermer la porte,  

 

- Maman...  

 

- Oui ma chérie !  

 

- Tu peux laisser la porte ouverte. demanda-t-elle timidement.  

 

Tout en souriant tendrement, la jeune mère entrouvrit la porte pour laisser un liseré lumineux se faufiler dans la chambrée,  

 

- Ca te va comme ça ?  

 

- Oui ! affirma-t-elle enjouée, pour s’engouffrer à nouveau dans son lit douillet.  

 

Ayant entendu l’appel de sa fille, Ryo avait stoppé son avancée dans la descente d’escaliers puis poursuivit à nouveau son chemin lorsque Kaori finit par le rejoindre. Le couple ne s’était pas parlé depuis le « drame », Kaori, baissant la tête, vint s’asseoir à côté de Ryo qui s’était emparé de la télécommande et commençait déjà à zapper d’une chaîne à l’autre,  

 

- Pardonne moi pour la gifle de tout à l’heure. bredouilla-t-elle, tout en se triturant les doigts.  

 

- Il est vrai que tu n’y es pas allée de main morte. grimaça-t-il en frottant la rougeur qui n’était qu’à peine estompée.  

 

- Je suis vraiment désolée... J’étais toute aussi fautive que toi et je me suis défoulée sur toi. ajouta-t-elle, confuse à l’extrême.  

 

Actionnant le bouton rouge de la télécommande, il « glissa » aux côtés de la jeune femme et tout en lui prenant la main,  

 

- Je l’avait bien mérité car je devrais toujours être là pour vous protéger mais j’ai failli à ma tâche.  

 

- Ne dis pas ça, ce n’est pas de ta faute ! C’est la colère qui m’a faite agir ainsi et non, parce que je te jugeais responsable de ce qui est arrivé.  

 

- Mais j’aurais dû être là !  

 

- Tu n’es pas infaillible. dit-elle en souriant tout en caressant la joue « meurtrie ». Tu es un homme avant tout, un père formidable et un compagnon exceptionnel... rougit-elle. Et nous t’aimons comme tu es.  

 

Décidément, cette marque de timidité ne la quitterait jamais malgré les années s’égrainant ; il sourit à cette dernière réflexion,  

 

- Exceptionnel, tu dis. répéta-t-il, sur un ton enjoué, en s’avançant peu à peu vers elle.  

 

- Et doucement ! clama-t-elle d’un ton faussement rageur. Au fait, où étais-tu toute cet après-midi. questionna-t-elle en fronçant les sourcils.  

 

- J’étais avec Saeko...  

 

Il sentit l’aura meurtrière de Kaori emplir la pièce peu à peu ; sans pour autant se soucier de la colère de sa « femme », il poursuivit sur un ton ferme,  

 

- Un nouveau groupe de terroristes veulent faire la loi dans le pays et toutes les forces militaires et policières sont sur le pied de guerre. J’ai pu assisté à la conférence car Saeko m’a fait passé pour un collègue de boulot. Un pseudo attentat a été évité grâce à l’intervention du Ministre des affaires Militaires...  

 

- Monsieur Mirizawa... Tu penses que c’est pour ça qu’ils ont tenté de s’en prendre à son fils ! la coupa-t-elle d’une voix où pointait la colère.  

 

- Je suppose mais ce dont je suis sûr c’est que je vais leur faire payer de s’en être pris à notre fille. ragea-t-il en serrant les dents alors que dans ses yeux dansaient la flamme incendiaire de sa fureur.  

 

***  

 

Dans une chambre enfantine, à l’autre bout de la ville, une jeune femme tenait la main d’un garçonnet tremblotant de peur,  

 

- Surimé, tu crois que les Méchants vont revenir ? demanda-t-il apeuré en resserrant la main de la jeune femme.  

 

A ce moment, Yuri allait entrer mais resta feutré derrière la porte,  

 

- N’aie pas peur mon chéri, je vais rester avec toi cette nuit... du moins jusqu’à ce que tu t’endormes.  

 

De petites étoiles vinrent illuminées les yeux du garçonnet alors qu’il se tournait sur le côté pour s’endormir, tout en cramponnant de ses menottes, la main réconfortante de la jeune femme. Quelques instants plus tard, alors que le souffle régulier témoignait de l’endormissement de l’enfant, d’un geste affectueux, elle caressa les cheveux de l’endormi,  

 

- Je serais toujours là pour toi mon chéri. dit-elle en l’embrassant sur le front.  

 

Dans le couloir, Monsieur Mirizawa, adossé au mur, les bras croisés sur sa poitrine, était resté pour veiller sur son fils mais avait, bien malgré lui, entendu les propos de sa belle secrétaire. Un sourire affectueux se dessina sur ses lèvres lorsque les derniers mots de la jeune femme parvinrent à son oreille. Lentement, elle libéra sa main de l’emprise du garçonnet et s’extirpa de la chambrée dans le plus grand silence en fermant soigneusement la porte. Tout en soupirant, elle se massa le front puis sursauta lorsqu’elle se trouva nez à nez avec Monsieur Mirizawa,  

 

- Vous étiez là, Monsieur. rougit-elle.  

 

- Oui, merci à vous de prendre soin de mon fils comme vous le faites.  

 

- Mais c’est tout naturel ! J’aime beaucoup ce petit bonhomme. sourit-elle affectueusement.  

 

- Et je sais que c’est réciproque. sourit-il. Allons prendre un café, cela vous fera du bien.  

 

- Mais il se fait tard, je vais rentrer. bredouilla-t-elle.  

 

- Nous avons des chambres d’amis et pour cette nuit, vous serez notre invitée.  

 

- Je ne veux pas vous déranger...  

 

- Ce n’est pas le cas, rassurez-vous. sourit-il aimablement.  

 

- D’accord. clama-t-elle timidement.  

 

Et tous deux se dirigèrent vers la cuisine pour prendre un bon breuvage chaud pour les « réconforter » de la pénible journée qui s’était déroulée.  

 

***  

 

Dans l’appartement voisin de celui de City Hunter, une petite blondinette assoupie, avait sa tête qui reposait sur le poitrail large d’un homme de chevelure similaire. Kazue travaillant malheureusement de nuit, n’avait pu rester pour veiller sur Bai Lan mais avant de partir, tout en l’embrassant passionnément, Mick lui avait fait la promesse de prendre soin de leur enfant. A maintes reprises, la fillette s’était réveillée en larmes et pour ne pas la perturber d’avantage, il avait préféré venir dormir dans le lit enfantin. Bien qu’étant d’une taille moins conséquente, on pouvait voir, dans le sillon de la lune, un corps bien trop imposant, recroquevillé dans le lit, tenant tendrement dans ses bras musclés, un petit corps enfantin vêtu d’une chemise de nuit rose. Bien que sa position ne soit pas des plus confortables, Mick avait fini par s’endormir, tard dans la nuit certes mais en entourant de son imposante carrure la fébrile silhouette.  

 

***  

 

Dans le café du Cat’s eyes, dans l’imposant lit conjugal, un couple était emmitouflé dans les couvertures alors que reposait, à côté de la jeune femme, une petite tête brune, blottie contre sa mère. L’avant bras du Géant enlaçait la taille de sa compagne et par la même occasion, rassurait le garçonnet de la présence paternelle.  

 

***  

 

En pleine nuit, A-Xiang se réveilla en sursaut dans son lit, de petites perles de sueur arpentaient son front ; elle n’avait pas crié mais ses petits yeux sombres reflétaient encore la peur de ses terreurs nocturnes. Haletante, elle jeta un regard circulaire dans la pièce à la recherche d’une présence rassurante et ce fut son petit ours qui lui donna un peu de réconfort ; se dégageant la protection moelleuse, elle agrippa son nounours et d’un pas peureux, elle s’aventura dans le couloir sombre. Le craquement du plancher la fit frissonner et elle resserra son compagnon contre elle,  

 

- N’aie pas peur Nounours, on va voir Maman et Papa. murmura-t-elle.  

 

Ce bruit infime attira aussi l’attention de son père qui ouvrit un œil puis il perçut les petits pas légers dans le couloir qui se dirigeaient vers la chambre. Dans un grincement, la porte s’ouvrit précautionneusement et Kaori ouvrit à son tour,  

 

- Qu’est-ce que tu fais là, ma chérie ? dit-elle en frottant ses yeux.  

 

Machinalement, elle fixa l’affichage digital du réveil,  

 

- Il est encore tôt mon cœur, tu devrais encore dormir.  

 

- Mais Nounours a peur, tout seul. dit-elle en baissant la tête.  

 

- Dis plutôt que c’est toi qui as peur. ajouta Ryo en se redressant sur un coude, tout en la taquinant.  

 

- Un peu. bredouilla-t-elle.  

 

- Allez viens ! clama Ryo, en écartant les couvertures.  

 

Il ne fallait pas lui dire deux fois ; la fillette accourut et se glissa entre ses deux parents puis les embrassa tendrement, tout en cramponnant sa peluche favorite.  

 

Machinalement, Kaori vint enlacer la petite taille enfantine et Ryo, à son tour, entoura de son bras protecteur les deux femmes. Echangeant un regard tendre, les deux parents se sourirent pour laisser à leur tour le sommeil les emporter.  

 

***  

 

Des hurlements enfantins retentirent dans la grande maison,  

 

- Maman, maman !  

 

- Kito que t’arrive-t-il ? hurla son père paniqué, en déboulant dans la chambre.  

 

Le visage de son fils ravagé par les larmes lui apparut quant il alluma la lumière,  

 

- Les Méchants... les Méchants vont revenir me prendre ! sanglota-il en se blottissant contre son père.  

 

- Mais non, Papa est là pour te protéger. murmura-t-il en caressant sa douce chevelure, tout en l’embrassant.  

 

- Je veux Surimé ! sanglota-t-il.  

 

- Kito que t’arrive-t-il ? demanda, la jeune femme paniquée. Oh, Monsieur ! Vous êtes là.  

 

Un rouge cramoisi tient le visage de la jeune secrétaire alors qu’elle tirait nerveusement sur la veste de pyjama qui couvrait à peine ses cuisses. Mu par la détresse du garçonnet, Surmié s’était élancée dans le couloir alors qu’elle ne portait que la veste du pyjama, d’ailleurs bien trop grand pour elle. Un large sourire vint étiré les lèvres de l’homme politique, qui devait bien reconnaître qu’il était de moins en moins insensible aux charmes de son assistante,  

 

- Je veux que Surimé dorme avec moi ! sanglota le garçonnet.  

 

- Mademoiselle Sachiwa doit être fatiguée...  

 

- Non, Monsieur, cela ne me dérange pas de dormir avec Kito si cela peut le rassurer. sourit-elle en rougissant de plus belle, en tentant toujours de tirer sur cette veste qui ne voulait toujours pas s’agrandir.  

 

- Si cela ne vous dérange pas... ajouta-t-il en se redressant et laissant ainsi le passage à la jeune femme.  

 

Précautionneusement, la jeune femme passa à côté du Ministre et s’agenouilla à côté du garçonnet en lui prenant délicatement la main,  

 

- Je vais rester avec toi, cette nuit, mon chéri. sourit-elle.  

 

Une lueur de gratitude se peignit sur le visage du garçon qui écarta ses couvertures pour laisser l’accès à la jeune femme pour finir par se blottir contre elle.  

D’un air protecteur, Monsieur Mirizawa couvait du regard le tableau qui pouvait, au premier abord, être un cadre familial.  

Silencieusement, il referma sa marche en tirant la porte à sa suite...  

 

***  

 

Dans un quartier mal famé, un groupe d’homme armé, discutait de la mise en place des diverses missions qui s’exécuteraient le lendemain,  

 

- L’enlèvement du fils de Mirizawa a échoué ! rugit le chef de la bande en frappant du poing la petite table de bois. Nous devons impérativement réussir demain, vous utiliserez la force s’il le faut mais vous ne pouvez échouer à nouveau. hurla-t-il à l’encontre des hommes, baissant honteusement la tête. Vous serez plus nombreux donc cela doit fonctionner !  

 

- Mais Patron, City Hunter est apparemment mêlé à l’histoire...  

 

- Je m’en fiche de ça ! Il a une fille, lui aussi alors s’il ne se tien pas à carreaux lui aussi, nous n’aurons d’autre choix de s’en prendre à sa famille.  

 

- Nous avons eu à faire à sa gamine... Une vraie petite peste ! ragea l’un d’entre eux en se frottant le front où une trace rouge, témoignait encore de l’impact de la fléchette.  

 

- Si vous avez à la croiser encore une fois, vous n’avez qu’à l’attraper elle aussi. Comme ça, on tiendra leurs pères à notre merci.  

 

Une mine machiavélique apparut sur le visage du chef des terroristes...  

 

Le lendemain matin, les divers enfants des Foyers City Hunter semblaient apaisés ; Kaori avait décidé de garder la fillette avec elle. La « dispenser » d’école pour aujourd’hui ne pouvait pas lui être néfaste. Bien que Ryo n’était pas décidé à retrouver Saeko pour cette affaire des « Enfants du nouveau monde », Kaori avait dû insister en lui promettant d’être prudente. Embrassant tour à tour, ses deux femmes, Ryo, en traînant des pieds, avait fini par sortir de l’appartement. Dans la rue, il fut interpellé par l’Américain qui portait un petit fardeau contre sa poitrine,  

 

- Comment vas-tu vieux frère ?  

 

- Ca peut aller et toi, comment va Bai Lan ? demanda-t-il en caressant la joue de la fillette qui enlaçait sa inlassable poupée dans ses bras.  

 

- La nuit a été mouvementée. soupira-t-il en se massant sa nuque endolorie.  

 

- Comme pour nous tous, je pense. Mais je leur ferais payer ce qu’ils ont fait à nos enfants ! fulmina-t-il.  

 

- Fais moi signe car j’ai des comptes à régler moi aussi !  

 

Le sourire en coin, Ryo détailla la fillette qui se cramponnait au cou de son père,  

 

- A-Xiang n’est pas avec toi ?  

 

- Non, Kaori a préféré la garder avec elle, aujourd’hui.  

 

- Ah, je vois ! Bon, je ne traîne pas plus sinon j’en connais une qui va me tuer si j’arrive en retard à l’école.  

 

Sur ce, le Blondinet disparut en courant sous les assauts verbaux de la blondinette qui riait aux éclats en lui criant de courir plus vite. Tout en souriant, Ryo grimpa dans sa Mini pour se diriger vers le Commissariat où Saeko l’attendait.  

 

A l’école maternelle, Miki retrouva Mick, épuisé, appuyé contre le mur de l’enceints scolaire,  

 

- Que t’arrive-t-il, Mick ? s’inquiéta l’ex-mercenaire.  

 

- Je ne voulais pas être en retard pour l’école alors j’ai couru.  

 

L’amusement brillait dans les yeux de la jeune femme qui tenait la main de son petit garçon,  

 

- Mais A-Xiang risque d’être en retard !  

 

- Kaori la garde chez elle.  

 

- Je comprends.  

 

Les deux enfants, timidement se prirent par la main ayant préalablement embrassé leur parent respectif.  

 

***  

 

Arrivé sur les lieux de la conférence, Saeko et Ryo retrouvèrent le Ministre des affaires militaires qui s’avança vers eux,  

 

- Bonjour, Mademoiselle Nogami !  

 

- Bonjour Monsieur le Ministre !  

 

A cet instant, son supérieur l’interpella et elle laissa les deux hommes en tête à tête,  

 

- Je suis désolé pour ce qui s’est passé hier... confia l’homme politique.  

 

- Vous n’êtes en rien fautif et ce sont ces hommes qui en subiront les conséquences.  

 

Lorsqu’il croisa le regard déterminé de son interlocuteur, il comprit tout de suite, que ces terroristes avaient commis l’erreur de s’en prendre à la Famille de City Hunter,  

 

- Si je n’avais pas eu les mains liées, je vous aurais accompagné avec un malin plaisir. clama-t-il d’une vois ferme.  

 

- Votre secrétaire n’est pas avec vous ? questionna Ryo en sillonnant l’horizon.  

 

- Non, elle est restée avec mon fils à la maison, sous la protection de deux gardes du corps.  

 

Alors que l’assemblée de diverses parties politiques, militaires et policières s’engouffrait dans l’amphithéâtre, les deux hommes échangèrent encore quelques propos pour ensuite prendre place à leur tour dans la salle de conférence.  

 

Pendant ce temps, dans l’appartement de City Hunter, A-Xiang soupira inlassablement en fixant le beau soleil qui embellissait le cadre urbain,  

 

- Maman, on peut pas aller au parc ? demanda-t-elle timidement.  

 

- Mais ma chérie, c’est dangereux...  

 

- Mais il fait beau. geignit-elle en faisant une petite moue plaintive.  

 

- D’accord mais pas longtemps alors ! souffla-t-elle en posant le torchon de vaisselle.  

 

- Ouiiii !!!!  

 

Alors que la petite silhouette se précipitait dans sa chambre pour récupérer ses jouets, Kaori soupira,  

 

- Je ne sais pas si j’ai bien fait d’accepter !  

 

***  

 

Dans la grande maison ministérielle, Kito tournait en rond alors que Surimé mettait à jour les divers dossiers qui traînaient sur son bureau,  

 

- On peut aller voir A-Xiang ? demanda le garçonnet qui s’agrippait au bord du bureau.  

 

Surmié releva la tête et ne vit que la frimousse brune qui dépassait à peine du « plateau »,  

 

- Ton père ne veut pas que tu sois exposé au danger ! intervint la jeune femme sur un ton qu’elle voulait ferme.  

 

- Mais y’a les gardes de papa qui nous protègent ! insista-t-il.  

 

- Ce n’est pas une raison !  

 

- S’il te plait, Surmié ! implora-t-il en affichant une mine de chien battu.  

 

- Bon, d’accord ! Je vais appeler sa maman car elle doit être à l’école à cette heure -ci.  

 

***  

 

Alors que Kaori allait franchir le seuil de son appartement, le téléphone se mit à sonner,  

 

- Allo ?  

 

- Bonjour Kaori, c’est Surmié Sachiwa !  

 

- Bonjour Surimé, que me vaut votre appel ?  

 

- Hé bien, j’ai un petit garçon capricieux à mes côtés qui voudrait votre son amie !  

 

Par le biais du combiné, Kaori entendit les plaintes de Kito,  

 

- Je ne suis pas capricieux ! bougonna-t-il en croisant les bras sur sa poitrine, tout en lui tournant le dos.  

 

Un sourire vint se dessiner sur les lèvres de Kaori qui posa un regard maternel sur sa fillette,  

 

- Je pense qu’elle serait ravie de retrouver son ami ! Nous allions au parc de Shinjuku mais ne pensez-vous pas que c’est un peu risquer par les temps qui courent.  

 

- Monsieur Mirizawa nous a confié à la bienveillance de deux de ses gardes du corps.  

 

- C’est sage de sa part ! Bon, alors on se retrouve au parc, alors !  

 

- Oui, nous devrions y être dans un quart d’heure.  

 

- D’accord, alors à toute à l’heure !  

 

La nouvelle annoncée au garçonnet, il courut dans tout le bureau et sauta au cou de la jeune femme en l’embrassant. Main dans la main, escortés par les deux hommes vêtus de noirs, Surmié et Kito grimpèrent dans la voiture ministérielle pour se diriger vers le quartier de Shinjuku...  

 

Alors que Kaori et A-Xiang arpentaient les rues joyeusement ; la jeune femme sentit une présence qui semblait les filer. Mais lorsqu’elle se retourna à plusieurs reprises, personne n’était à vu même pas une silhouette qui aurait entrevue,  

 

- Qu’est-ce qui se passe, Maman ? questionna la fillette, intriguée par les nombreux arrêt de sa mère qui scrutait les environs.  

 

- Rien ma chérie. lui sourit-elle.  

 

Tout en reprenant sa marche, elle se rabroua en pensant que c’était ses craintes qui faussaient son jugement. Pourtant, une silhouette se camouflait à chaque recoin de rues lorsque la jeune femme tentait de capter sa présence.  

 

Lorsqu’elles franchirent l’entrée du grand parc, la fillette s’extirpa de la main de sa mère pour accourir vers le garçonnet qui l’attendait aux côtés d’une belle femme aux cheveux noirs. Les deux enfants, main dans la main, se dirigèrent vers le bac à sable et commencèrent leur petit jeu. Les deux femmes se saluèrent et s’installèrent sur un banc alors que les deux colosses, se tenant non loin de là, scrutaient les alentours,  

 

- Comment allez-vous depuis l’autre jour ? demanda Kaori aimablement, tout en gardant un œil sur la fillette.  

 

- Je vais bien. dit-elle en rougissant.  

 

- Ne me cacheriez-vous pas quelque chose, Surimé ? questionna Kaori en fronçant les sourcils.  

 

- Hé, bien... Hier soir, j’ai dormi chez Monsieur Mirizawa...  

 

- Ah bon ! dit-elle tout excitée.  

 

- Ce n’est pas ce que vous croyez... J’ai dormi dans une chambre d’amis puisqu’il se faisait tard et que Monsieur Mirizawa avait besoin de moi dès les premières heures du matin... clama-t-elle en rougissant de plus belle.  

 

- Ah les hommes ! soupira-t-elle. Pourquoi faut-il qu’ils soient si bêtes parfois !  

 

- Pourquoi dites-vous cela ?  

 

- Ils ne se décident jamais à jouer franc jeu quand il commence à éprouver des sentiments pour une femme.  

 

- Vous croyez ?  

 

- J’en suis persuadée ! clama-t-elle fièrement.  

 

- Remarquez, j’ai été troublé en percevant son regard sur moi cette nuit... bredouilla-t-elle.  

 

- Comment ça ?  

 

- Hé bien... Kito s’est réveillé en pleur cette nuit et je me suis précipitée pour le consoler... Résultat des courses, je me suis promenée dans le couloir, vêtue d’une simple veste de pyjama et il m’a vu ainsi.  

 

Une bouffée de vapeur s’échappa du visage de la jeune femme alors qu’elle atteignait le point culminant de sa gêne ; Kaori explosa littéralement de rire en dévisageant la jeune femme,  

 

- Vous l’avez joué finement sur ce coup ! rit-elle de plus belle.  

 

- Je n’ai pas réfléchi et j’ai foncé en entendant le petit pleurer. J’aime cet enfant comme si c’était le mien. Je l’ai vu grandir depuis qu’il est né....  

 

- Comment est morte sa mère ?  

 

- En mettant leur fils au monde... avoua-t-elle tristement. Monsieur Mirizawa a été anéanti par son décès et a, quelque peu, délaissé son fils. Tous naturellement, je l’ai pris sous mon aile et j’ai tenté de l’aimer malgré que sa mère ne soit pas là. Il a toujours veillé sur l’éducation de son fils sans réellement vouloir s’impliquer personnellement. C’était sa manière de l’aimer ; certes, c’était maladroit mais il l’aime. Si vous aviez vu les œillades qu’il lui lançait, vous ne pourriez pas douter de son attachement affectif pour ce petit bonhomme.  

 

Des paroles qu’avait prononcées la jeune femme, émanaient toute la tendresse qu’elle éprouvait pour le garçonnet et l’amour et l’admiration qu’elle éprouvait pour le père. Pendant que les deux femmes discutaient, les deux enfants étaient intrigués par une fourmilière qu’ils avaient découverte en bordure d’un buisson,  

 

- C’est quoi ? demanda A-Xiang en fixant les petites bêtes qui s’activaient dans le trou grouillant.  

 

- Je sais pas !  

 

Accroupis autour du petit monticule, ils admiraient les allées et venues incessants des insectes qui transportaient des tas de choses. Kito se redressa et détacha une petite feuille de l’arbuste, derrière eux ; lâchant le végétal au dessus du nid, ils regardèrent avec des yeux écarquillés, une masse noire de fourmis se ruer sur la verdure et la couper en petit morceau pour la transporter ensuite dans leur refuge,  

 

- T’as vu comme elles vont vite.  

 

- Oui !  

 

Les deux gardes du corps se firent aborder par deux jeunes femmes égarées ; alors qu’ils leur indiquaient la direction voulue, un violent coup de crosse vint s’abattre sur leurs nuques et un groupe d’hommes les dissimulèrent dans les feuillages. A cet instant, Kaori ressentit un mauvais pressentiment,  

 

- Surimé, où sont les deux gardes du corps ?  

 

- Je ne sais pas, ils étaient là-bas, il y a encore quelques minutes.  

 

A ce moment précis, Kaori se redressa subitement et appela les deux enfants qui se précipitèrent vers les deux jeunes femmes. Mais une main masculine se saisit du bras de la fillette,  

 

- On a besoin de toi aussi ! sourit méchamment l’homme.  

 

- Laissez la ! cria le bonhomme en lui donnant des coups de pieds dans la jambe.  

 

D’une poigne ferme, il saisit le garçonnet par les brettelles de sa salopette,  

 

- Ne t’en fais pas, on te prend aussi avec nous.  

 

Kaori se rua sur l’homme pour tenter de délivrer les deux enfants mais deux hommes s’étant positionnés derrière elles, saisit la jeune femme téméraire par la gorge tout en enlaçant sa taille,  

 

- Du calme, Madame Saeba. murmura-t-il à son oreille. Vous ne voudriez pas qu’il arrive quoique ce soit à votre fille ni même à ce petit garçon.  

 

- Lâchez ma fille, bande de salaud ! Vous êtes bien nombreux pour maîtriser deux femmes et deux enfants ! ragea-t-elle.  

 

- Tu ferais bien de fermer ta grande gueule ou je me ferais un malin plaisir de te la faire boucler.  

 

Les deux enfants tentant de se débattre, « pédalaient » dans le vide sans pour autant atteindre leur cible. Kaori jeta un regard en coin sur la jeune femme qui se tenait à ses côtés ; la peur se lisait dans ses yeux. L’agresseur n’avait qu’une main fermement poser sur son épaule. Espérant reprendre le dessus de la situation, Kaori tenait de maîtriser ses émotions,  

 

- C’est bon, je me calme !  

 

Sentant la réticence de la jeune femme s’amoindrir, l’homme relâcha son étreinte forcée ; monumentale erreur, un coup de pied rotatif, l’homme s’écroula. Profitant de la diversion, Surimé se dégagea à son tour pour se diriger à sa suite vers les enfants,  

 

- Abattez cette femme ! hurla l’homme humilié à l’encontre de ses hommes, en désignant Kaori.  

 

Alors que l’un d’eux armait son chien, un coup de feu retentit et un corps s’écroula ; tremblotante, Kaori se retourna et vit la silhouette féminine allongée sur le sable,  

 

- Surmié, Surmié ! hurla-t-elle en se ruant à ses côtés.  

 

Ayant vu l’homme qui visait la jeune femme, Surmié avait servit rempart pour protéger la jeune mère,  

 

- Ils ne pouvaient pas vous séparer de votre fille. sourit-elle douloureusement.  

 

Sous le coup de la peur, les enfants se turent et fixèrent la jeune femme au sol ; des larmes commencèrent en embuer les yeux de Kito,  

 

- Maman ! sanglota-t-il.  

 

Un cri déchirant s’échappa de la bouche du garçonnet qui se mit à se débattre de plus belle ; une voiture arriva en trombe dans le par cet se gara à côté de l’homme qui maintenait toujours les deux enfants. D’un geste violent, il les jeta à l’intérieur puis le véhicule s’éloigna. Kaori dans un geste désespéré, tenta de courir après les kidnappeurs alors qu’elle apercevait la mine larmoyante de sa fille qui martelait le pare-brise. Bien que le son ne lui parvenait pas, elle pouvait lire sur ses lèvres frémissantes,  

 

- Maman, Papa ! Aidez-nous !  

 

Mais son entêtement était vain et la voiture disparut ; tremblotante de rage, elle finit par faire marche arrière et serra dans ses bras le corps inconscient de la jeune femme,  

 

- Surimé ! sanglota-t-elle. Battez-vous pour votre petit garçon.  

 

Les yeux de la jeune femme se rouvrirent lentement,  

 

- Tenez bon, on va appeler les secours ! Aidez moi, aidez nous !  

 

Alors que ces cris attiraient les badauds, les sirènes des secours se faisaient entendre dans le lointain...  

 

 


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