Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 18-09-10

Ultimo aggiornamento: 18-10-10

 

Commenti: 22 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Ben le titre résume plutôt bien

 

Disclaimer: Les personnages de "Dis Kaori, Qu'attends-tu de la vie ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Dis Kaori, Qu'attends-tu de la vie ?

 

Capitolo 2 :: Silences et obstinations

Pubblicato: 28-09-10 - Ultimo aggiornamento: 28-09-10

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Le sourire toujours aux lèvres, la jeune femme se laissa tirer jusqu'à leur appartement par son taciturne de partenaire qui n'avait toujours pas dit un mot. Une fois arrivés sur le pallier, le nettoyeur numéro un du Japon daigna enfin la lâcher pour chercher ses clefs dans ses poches, toutefois, il surprit sa coéquipière lorsqu'il ouvrit la porte et s'écarta pour la laisser entrer avant lui. Durant de courtes secondes, la jeune femme le fixa, fronçant les sourcils en se demandant se qu'il lui prenait : d'abord il lui achetait le bouquet de fleurs qu'elle comptait s'offrir, ensuite il l'a traînait jusque chez eux alors qu'à cette heure ci, elle aurait dû être assise derrière le comptoir du Cat's Eyes, discutant avec Miki, bien installée devant une tasse de café comme seul le mari de celle-ci savait les préparer… Et à la place elle se retrouvait dans leur appartement… Et maintenant, il lui ouvrait les portes…  

 

La jeune femme aurait bien été tentée de poser sa main contre le front de son partenaire afin de vérifier s'il n'était pas malade, mais elle se ravisa en haussant les épaules, pavant de pénétrer dans le sanctuaire qu'était leur habitation alors que le sourire revenait à ses lèvres. Elle ne pouvait pas poser sa main contre son front… Non seulement, même s'il était malade, Ryo n'admettrait jamais un tel état de fait, mais en plus, si elle faisait ce geste, elle romprait sûrement la magie de ces instants. Et elle ne le voulait absolument pas. Si Ryo Saeba était, pour la première fois depuis qu'elle avait fait sa connaissance, d'humeur assez joyeuse pour lui offrir des fleurs, lui tenir la main à travers les rues de Shinjuku sans se soucier des regards braqués sur eux, et lui tenir la porte pour la laisser passer, qui était-elle pour avoir à y redire ?  

 

Et puis aussi… Pour la première fois, Ryo l'avait ramené chez eux alors qu'ils auraient pu être ailleurs, chacun de leurs côtés ou ensemble, mais ailleurs en tout cas, avec des gens pour les regarder, avec des gens pour s'immiscer entre eux. C'était la première fois que Ryo faisait ce choix, de rester seul avec elle. Oh bien sur, ils habitaient ensemble, ils vivaient ensemble aussi, vu qu'ils passaient le plus clair de leur temps l'un avec l'autre, mais elle savait que Ryo faisait tout pour ne pas se retrouver seul avec elle, depuis toujours, et même s'ils n'étaient que tous les deux dans une pièce. Il trouvait toujours un rempart à mettre entre eux qui faisait que même s'ils étaient seuls tout les deux dans cet appartement, ils ne l'étaient pas vraiment. Que ce soit la télé, les magazines pervers qu'il ne lisait même pas vraiment la moitié du temps, les armes qu'il devait nettoyer et qui demandaient toute son attention…  

 

Ou alors, il trouvait un moyen pour ne pas rester dans la même pièce qu'elle : aller dans sa chambre parce qu'il était "fatigué", monter sur le toit parce qu'il avait envie d'une cigarette et qu'elle était assez méchante pour lui interdire de fumer chez lui, descendre dans la salle de tir car il devait absolument s'entraîner pour rester le numéro un ou encore téléphoner à Mick et sortir avec lui pour une soirée à laquelle elle ne pouvait pas participer car "entre hommes"… C'était pourtant lui qui lui répétait sans cesse qu'elle n'était pas une femme, mais quand elle lui en faisait la remarque, il lui répondait généralement qu'effectivement elle n'en était pas une, mais qu'il ne pouvait pas faire ça à Makimura qui lui avait cru élever une sœur… Alors non, s'il avait décidé de passer un moment seul, vraiment seul avec elle, c'était tellement rare qu'elle ne dirait rien. Mais à le regarder du coin de l'œil, elle douta un instant que tel était le cas.  

 

Si elle ne l'avait pas connu comme c'était le cas, elle aurait pu croire que Ryo Saeba était intimidé à cet instant, mais la jeune femme secoua la tête en se disant que cela était impossible, qu'elle devait se faire des idées. Après tout, qu'est-ce qui aurait pu intimider le nettoyeur numéro un du Japon ? Sûrement pas elle. Et pourtant, elle devait bien s'admettre que c'était apparemment le cas à le voir se tenir de dos toujours face à la porte à se masser la nuque de cette manière, comme s'il ne savait pas quoi dire. Ou plutôt, comme s'il venait juste de prendre conscience de ce qu'il venait de faire. Kaori aurait été tentée de lui parler, de lui demander… Elle ne savait même pas quoi, mais de chercher à comprendre pourquoi il agissait et avait agit de la sorte quelques minutes plus tôt.  

 

Mais elle soupira en se reprenant, elle savait que Ryo n'était pas quelqu'un qui parlait facilement, mais surtout, il donnait l'impression de ne pas se comprendre lui-même à cet instant. Alors une fois de plus, elle choisit de lui laisser du temps, pour éclaircir ses idées au moins, même si elle savait, mieux que personne qu'elle risquait une fois de plus de perdre une chance de faire avancer les choses entre eux ou de le comprendre lui, tel qu'il était réellement, tel qu'il souhaitait que personne jamais ne le voit.  

 

- Je vais chercher un vase.  

 

Ryo releva la tête au son de sa voie, mais le temps qu'il réagisse, elle s'était déjà diriger vers la cuisine. Son regard se posa sur les tournesols posés sur la table du salon et il soupira, passant une fois de plus la main derrière sa nuque avant d'enlever sa veste qu'il accrocha à leur porte manteau. D'un pas las il se dirigea vers le canapé avant de s'appuyer sur le dossier de celui-ci, le regard de nouveau ancré sur les fleurs. Qu'est-ce qu'il lui avait prit de les acheter ? Et plus que cela, qu'est-ce qu'il lui avait prit de la ramener chez eux alors que chaque jours il faisait tout pour ne pas rester enfermer avec elle dans cet endroit où ils vivaient l'un avec l'autre ? L'un avec l'autre mais pas ensemble… Il n'en avait aucune idée.  

 

Il se souvenait d'avoir vu Kaori chercher de l'argent dans ses poches pour s'offrir des fleurs, Kaori qui lui ressassait sans cesse qu'ils ne devait pas gaspiller leur argent, qu'ils en avaient à peine assez pour se nourrir, et son corps, une fois de plus avait agit sans lui demander son avis… Et cela ne l'étonnait même pas quelque part, il était tellement habitué à ce que son corps réagisse avant son esprit lorsqu'il était question de cette femme que cela en était presque devenu normal. Sauf que là, il lui avait acheté des fleurs… Et il l'avait ramené chez eux… Comment ? Pourquoi ? Allez savoir, lui ne le comprenait pas. Non, ce n'était même pas cela, il ne le comprenait que trop bien. Par trois fois au cours des années, il avait eu cette envie, cet instinct qui lui disait de l'emmener loin et de la garder pour lui. Cet instinct qui l'avait poussé à agir sans s'en rendre compte plus que de coutume.  

 

Un instinct… De la prendre, de l'emmener loin de tout, loin de tous, et de la garder pour lui. De la cacher aux yeux des gens et de lui donner tout ce qu'elle voudrait, juste pour la voir sourire, sourire uniquement pour lui. Que personne d'autre que lui ne puisse voir ce sourire qui n'appartenait qu'à lui. Que personne d'autre que lui ne puisse entendre le son de sa voix, le bruit de ses pas, que personne d'autre que lui ne puisse l'entendre respirer ou entendre son rire résonner. Que personne ne puisse la toucher, que personne ne puisse la blesser, que plus jamais ses yeux ne versent de larmes… Trois fois par le passé, son corps et son esprit avait réagit dans ce but, ensemble, mais uniquement dans des situations où quelque part il s'était dit "c'est maintenant ou jamais". Mais pourquoi aujourd'hui ?  

 

- Ryo ?  

 

Il ne comprenait pas. Il n'avait senti aucun danger, aucun détail dans la rue ou leur environnement ne l'avait alerté. Le nettoyeur soupira, n'arrivant pas à y voir plus clair.  

 

- Ryo ?  

 

L'appelé sursauta, prenant soudainement conscience de la présence de sa partenaire à quelque centimètre de lui. Un instant il cligna des yeux, tournant la tête à nouveau vers la table où son regard était perdu quelques secondes plus tôt et se rendant compte qu'il ne l'avait même pas vu faire mais que les tournesols trônait désormais dans un vas au milieu de la table. Fallait-il qu'il soit perturbé pour ne pas se rendre compte des mouvements de Kaori dans la pièce, ou même de sa présence en ce cas précis.  

 

- Ryo tu es sur que tu te sens bien ?  

 

Les doigts frais de la jeune femme se posèrent sur sa joue, le forçant par leur douceur à tourner son regard vers elle. Et ses questions de la matinée, les questions même qui l'avaient mené jusqu'à cet instant lui revinrent en mémoire. D'un geste lent, le nettoyeur ôta les doigts toujours posés sur sa joue avant de la fixer.  

 

- Dis Kaori, qu'attends-tu de la vie ?  

 

Ne s'attendant pas à une telle question, elle mis quelques secondes avant d'en comprendre le sens, mais même en le comprenant, elle ne savait pas ce qu'il entendait avec cette question.  

 

- Pardon ?  

- Non attends… c'est pas ça… comment dire…  

 

Et si elle lui répondait que justement, elle voulait la vie que son frère avait rêvé pour elle ? Et si elle disait qu'elle voulait être comme tout le monde ? Qu'elle voulait une de ces vies, que jamais il ne pourrait lui apporter, lui, le nettoyeur numéro un du Japon, l'homme à abattre ? Machinalement, sa main lâcha celle de sa partenaire et il serra son poing contre sa cuisse avant de tourner la tête et de sourire ironiquement au bouquet dans son vase.  

 

- Laisse tomber, je sais même pas ce que je voulais dire.  

 

Une fois de plus, il tenta de fuir le sujet qu'il avait lui-même créé, faisant le tour du canapé dans l'intention de s'installer devant la télé.  

 

- Ryo attends ! Qu'est ce que tu voul…  

 

Mais pour une fois, sa partenaire décida de ne pas le laisser prendre la fuite. Mais toute Kaori Makimura qu'elle était, impulsive et maladroite se prit les pieds sur le tapis et tomba alors qu'elle n'avait voulu que lui attraper le bras pour le faire se retourner.  

 

- oumpf  

 

La jeune femme releva la tête et rougis en se rendant compte qu'elle était allongée de tout son long sur son partenaire. Soit, elle l'avait entraîné dans sa chute, soit il avait tenté d'amortir celle-ci, mais le résulta était le même, elle se retrouvait allongé sur Ryo qui lui même était sur le sol de leur salon.  

 

- Dis Kaori, pas que cela me surprenne tellement que tu en sois à vouloir me sauter dessus, on sait tout les deux à quel point je suis irrésistible. Mais tu pourrais pas te relever ? T'es légèrement lourde là tu sais ?  

 

La jeune femme fut tentée durant quelque secondes de céder à la réaction qu'il attendait d'elle et de l'aplatir sous une massue, mais en se redressant, elle se ravisa soudain. N'avait-elle pas voulu l'arrêter pour qu'il explique ce qu'il avait voulu dire ? Soupirant pour tenter de faire retomber son humeur la jeune femme se releva légèrement de dessus son partenaire pour le fixer, sans pour autant se relever complètement, pour une fois qu'elle l'avait à sa merci plutôt que l'inverse...  

 

- Tu comptes t'installer ou tu vas te décider à te lever pour me laisser respirer.  

 

Souriant narquoisement elle appuya de ses deux mains sur son torse pour l'empêcher de la déloger de l'endroit où elle se trouvait avant de lui répondre par une question à son tour.  

 

- Tu comptes me répondre ou tu vas prendre la fuite ?  

- Je t'ai dit de laisser tomber, c'était sans importance.  

- Et je t'ai demandé ce que tu avais voulu dire.  

 

Les mains de Ryo remontèrent à sa taille, pour la pousser, elle le savait, tout comme elle savait que s'il le voulait vraiment, elle ne resterait pas bien longtemps ainsi assise sur lui, elle n'était pas assez stupide pour croire le contraire. Ce qui l'amenait à un point, si elle était ainsi à califourchon sur Ryo Saeba, c'est qu'il le voulait bien, elle pouvait donc tenter sa chance pour savoir ce qu'il avait voulu dire quelques minutes plus tôt. Sans un mot, elle posa ses propres mains sur les poignets du nettoyeur et aussitôt elle atteint son but. Elle ne forçait pas sur ses poignets, elle ne tentait pas de les enlever de sa taille, mais au moins, son geste fit relever les yeux de son partenaire vars son visage et accrocha son regard.  

 

- Qu'est-ce que tu as voulu dire Ryo ?  

 

Et elle sourit en le voyant soupirer, une fois n'est pas coutume, elle venait de gagner la manche, bon d'accord, c'était uniquement parce qu'il le voulait bien, mais pour une fois, Ryo avait accepté de lui répondre. Par ce simple soupir, il venait d'admettre sa défaite.  

 

- Juste ce que j'ai dit : Qu'attends tu de la vie ? 

 


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