Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Zoe

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 22-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-11-09

 

Commenti: 102 reviews

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General

 

Riassunto: Ryo est confronté à un tueur professionnel. Mais sa partenaire, Kaori, s'interpose. Qui est ce tueur? Je ne peux pas en dire plus pour ne pas tout dévoiler. Venez la lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une Renaissance Fortuite" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une Renaissance Fortuite

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 26-09-08 - Ultimo aggiornamento: 26-09-08

Commenti: Un tout nouveau chapitre qui répond peu à peu à vos premières questions. Mais encore beaucoup de choses dans les prochains chapitres. Merci pour vos reviews qui sont une motivation de plus. Bonne lecture!

 


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Kaori était étendu contre le mur des immeubles longeant la ruelle. Elle en bougeait plus. Seul un spasme semblait encore agiter ses doigts. Ryo était anéanti, il ne pouvait la rejoindre. La jeune femme lui faisait barrage. Elle, aussi, regardait Kaori. Du sang commençait à immaculé le sol. Le cri de Ryo fit se retourner la jeune femme vers lui. Rien en elle ne montrait une intention de tuer Saeba, seulement un grand désespoir. Il pointa son arme vers elle et tira, elle ne bougea pas. La balle entra dans sa cuisse. La douleur qu’elle en ressenti parut la faire sortir de sa léthargie. Son regard reprit vie. Ryo pointait de nouveau son arme vers elle. Cette fois, il n’eut pas d’appuyer sur la détente. La jeune femme s’enfuyait dans la pénombre de la ruelle. Ryo se précipita prés de Kaori. Il lui parla mais elle ne répondait pas. Il essaya de rester calme. Tout ça n’était pas possible ! Il lui prit son pouls et sentit son cœur battre encore mais faiblement. Il regarda la blessure. Elle avait été touche au niveau de l’épaule. La balle était ressortie. Il lui fit un garrot à l’endroit où elle avait reçu la balle et la transporta chez le Doc sans cesser de lui parler. Elle devait savoir qu’il était là !  

 

La clinique du Doc.  

Celui qu’on surnommait le Doc tenait une clinique en plein centre de Shinjuku. Ses patients ne s‘étaient pas beaucoup bousculés à sa porte ses derniers jours. Il faut dire que les Yakusas avaient fait une trêve dont la cause n’était pas encore clairement définie. Doc trouvait qua cela ne sentait rien de bon. Ils avaient peur de quelque chose. Néanmoins, cette accalmie lui permettait de faire du rangement dans ses dossiers. Il était en train de consulter les dossiers de ses patients réguliers : Ryo, Mick, Umibozu. Ils avaient de sacrés patients. Le Doc avait une infirmière avec lui du nom de Kazue. Elle préparait un carton qui contenait toutes les choses qui n’avait plus d’usage. Il en profita pour faire une pause et il regardait par la fenêtre la ville de Shinjuku, cette ville où se déroulait le bien comme le mal. Cette ville qui avait permis la rédemption de certains hommes comme lui. Il était plongé dans sa rêverie quand il fut interrompu par un bruit de fracas. Kazue avait laissé tomber le carton qu’elle portait. Elle cria. Le Doc entendit les pas précipités de son infirmière et il se retourna. Il vit Ryo dans l’embrassure de la porte.  

Ryo était arrivé en début de journée, Kaori dans les bras. Elle était inconsciente et ne paraissait pas réagir aux voix autour d‘elle. Le Doc avait, aussitôt, pratiqué les premiers soins à la jeune femme. Elle était gravement blessée. Le tir avait salement endommagé son bras. Le Doc et Kazue n’avait posé aucune question à Ryo. La priorité s’était Kaori. Il serait temps bien plus tard de connaitre le fin mot de l’histoire. D’ailleurs, Ryo était prostré. Après avoir déposé Kaori sur le lit de la clinique, Kazue, en le voyant resté dans la chambre avait préféré qu’il aille patienter sur une chaise dans le couloir. Son regard était noir. Ce regard qu’il n’avait pu eu depuis l’arrivé de Kaori dans sa vie. Il fixait la porte derrière laquelle on soignait Kaori. Il revoyait sans cesse la scène. Pourquoi avait-elle agi de la sorte ? Il revoyait l’arme pointée sur sa partenaire, et le bruit de la détonation. Ryo se prit la tête entre les mains. Ce n’était pas possible. Kaori ne pouvait pas être étendue sur ce lit dans cette chambre. Pas son ange. Le temps paraissait tellement long. Le Doc était avec elle depuis plus d’une heure.  

« Je savais depuis le début que ça finirait mal cette histoire. Dés que j’ai appris que j‘étais la cible de l’Organisation, j’aurai du mettre Kaori à l’abri. A l’abri ? Elle n’aurait jamais voulu ! Quelle tête de mule, ma Kaori, tout comme son frère. Je croyais pouvoir m’en sortir tout seul. Si seulement, tu avais fait ce que je t’avais dit, pourquoi tu n’as pas rejoint Mick ?! » Ryo serra ses poing. « Je retrouverai cette fille, je l’ai blessée, elle n’a pas pu aller bien loin. Ce regard…tu ne voulais pas que je tire car tu avais remarqué son regard. Je ne suis pas aussi perspicace que toi Kaori. Je n’ai vu ce regard de regret que lorsque je lui ai tiré dessus. Elle n’a même pas répliqué. Si elle avait voulu vraiment me tuer, elle aurait terminé son boulot. Je ne comprends rien ? Kaori, je te pardonnerai pas de me laisser, tiens le coup, s’il te plait ! »  

Dans la chambre, les choses se précipitaient. Le Doc essayait de stopper l’hémorragie mais la tension de Kaori avait chuté brutalement et son cœur s’était arrêté quelques secondes. Le Doc avait réussi à la réanimer. Mais il était inquiet. Quand il sortit de la chambre et se dirigea vers son ami, il était blême.  

« - Ryo ?  

-…il leva la tête vers le Doc et sentit son cœur se serrer à la vue du médecin.  

-Kaori est dans un état grave. On a réussi à arrêter l’hémorragie. Mais… Elle est dans le coma. C’est peut être mieux pour elle pour le moment mais si ça se prolonge trop longtemps…Le Doc pencha la tête et ajouta tristement : tu devrais aller te reposer Ryo.  

- Je vais la voir !dit Ryo en se levant.  

Le Doc regarda Ryo se levait et avant qu’il n’entre dans la chambre  

-Ryo ? Qui a fait ça ? demanda le Doc.  

Ryo resta le dos tourné. La tension du nettoyeur se ressentait dans toute la pièce.  

 

Dans un entrepôt vide du port de Shinjuku.  

Il était désert depuis plusieurs mois. Seulement une table, une chaise, et un matelas composé le mobilier de cette planque. Une table sur laquelle des pansements, des désinfectants, des ciseaux étaient étalés. La jeune fille soignait la blessure que lui avait infligée City Hunter. Après sa confrontation avec Saeba, elle avait réussi à rejoindre son repère. Sa cuisse avait été touchée mais elle s’en remettrait, elle avait extrait la balle. Ca devrait cicatriser assez vite. Elle se leva et constata que le calmant commençait déjà à faire effet. Il avait été trop troublé pour pouvoir la toucher sérieusement. Elle repensa à ce duel. Tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Quand l’Organisation lui avait ordonné de tuer Ryo Saeba, alias City Hunter, elle s’était dit que ça serait sa dernière mission. C’était, lui aussi, un tueur. C’était la personne idéale pour elle. Elle se laisserait tuer par lui. Elle serait ainsi libre. Elle ne devrait plus être de ce monde maintenant et pourtant c’est elle qui avait encore ôté la vie. Qui était cette femme ? Pourquoi s’était-elle interposée ? Elle devait être la partenaire de Saeba. Elle revit le regard de Ryo quand il avait vu sa partenaire à terre. Elle n’avait jamais connu ce genre de rapport. Avoir un partenaire ! Elle travaillait seule. C’était une faiblesse de s’attacher autant à son partenaire. City Hunter n’était pas à la hauteur de sa réputation.  

En se disant cela, elle ressentit un pincement au cœur.  

« Pourtant, se sentir aimer comme cela doit être agréable. Quelqu’un qui soit là toujours pour vous et qui attendra toujours votre retour. Une personne qui s’inquiète pour vous, qui partage vos peines et vos bonheurs avec vous. Personne ne m’attend quelque part. Cette jeune femme m’a parlé, elle m’a dit…je n’ai que des bribes…mon esprit était déjà si concentré sur sa cible. Elle m’a demandé de ne pas tirer. Sa voix était si apaisante. Elle n’avait pas peur de moi, je ne ressentais aucune tension envers moi de sa part. Elle paraissait inquiète pour moi. Pourquoi ? Elle savait que je voulais mourir ! Com…Comment s’en est-elle rendu compte ? Et pourquoi vouloir me sauver alors que je menaçais son partenaire ! Son regard était si empli de douceur, je ne voulais pas lui faire du mal mais…mon bras…je ne veux plus infliger ça à personne…je ne peux plus ! La prochaine fois que je rencontrerai Saeba, ça sera la fin pour moi. Ma liberté. »  

Elle tomba à genoux sur le sol froid.  

 

 

 

 


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