Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Sola spe

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 18-05-04

Ultimo aggiornamento: 20-06-04

 

Commenti: 28 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Quand nos héros rencontrent un couple qui leur ressemble étrangement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le miroir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le miroir

 

Capitolo 4 :: Deuxième journée - 1ère partie

Pubblicato: 25-05-04 - Ultimo aggiornamento: 25-05-04

Commenti: Maj ou ne pas maj, telle est la question ? Après de nombreuses réflexions et cogitations en tout genre, je me suis enfin décidé. Voici donc la suite que je vous envoie avant de m'exiler pour fuir les lecteurs en furie : "Méchante ! C'était qu'un rêve !". N'essayez pas de me retrouver, je me suis bien planquée.

 


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Lorsqu'elle se réveilla, la première chose qu'elle vit, c'était les rayons de soleil qui traversaient les rideaux. La matinée était déjà bien avancée. Qu'est-ce qui lui était arrivé pour qu'elle dorme aussi longtemps ?  

Le rêve de la nuit s'évanouit peu à peu dans la lumière. Elle fut surprise de découvrir qu'elle avait toujours sa chemise de nuit sur elle et puis elle fut surprise d'avoir été surprise. A quoi elle s'attendait ? A dormir toute nue à côté d'un pervers notoire ? En pensant à Ryô, Kaori ressentit une grande chaleur l'envahir, presque une brûlure, en même temps qu'une sensation de bien-être. Quel rêve avait-elle fait pour être dans un tel état et avec des courbatures ?  

Elle se passa un peu d'eau sur le visage, s'habilla rapidement pour aller prendre son petit déjeuner dans la grande salle du restaurant. Pas de trace de Ryô. Iori, seule à une table, lui faisait signe de venir s'asseoir avec elle.  

-Bien dormi ?  

-Comme un loir. Vous avez vu Ryô ce matin ?  

-Oui, il a dû se lever à l'aube ou même pas ne pas avoir dormi du tout car il avait l'air d'avoir passé une nuit blanche.  

Pourquoi rougissait-elle ? Pourquoi n'avait-il pas dormi ? Des sensations lui revenaient par brides. Qu'avaient-ils fait ?  

Toujours les mêmes questions sans réponses.  

Soudain Kaori s'aperçut que Iori lui parlait.  

-Pardon, j'étais perdue dans mes pensées.  

-J'ai eu l'impression que Saeba-san et Kazu avaient beaucoup de points communs.  

-Oui, c'est vrai. J'ai eu la même impression. Vous vous connaissez depuis longtemps ?  

-Depuis environ huit ans.  

Kaori écouta l'histoire de Kazuhiko et Iori qui aurait pu être la sienne avec Ryô.  

-Mon père était son assistant lorsqu'il a commencé sa carrière de diplomate. Et puis il est tombé subitement très malade et il est mort. Alors pour oublier ma peine, j'ai repris son travail. Vous savez, être l'un des derniers diplomates et même homme politique dans un pays en pleine guerre civile n'est pas facile tous les jours. Mais je crois que vous comprenez la situation, vous ne faites pas non plus un métier de tout repos.  

Kaori savait où elle voulait en venir : être la partenaire ou l'assistante d'un homme haï de beaucoup de gens dangereux, revenait à se coller une cible sur le front devant un peloton d'exécution.  

-Quand la situation a vraiment empiré et qu'on nous a ordonné de quitter le pays, Kazu a refusé. Il savait qu'il était sur le point de conclure cet accord et ne voulait pas tout abandonner.  

-Il vous a demandé de partir, de vous mettre en sécurité, mais vous êtes quand même restée.  

Iori leva la tête, surprise que Kaori avait deviné juste. Le regard qu'elles échangèrent cet instant, fut celui de deux sœurs jumelles séparées à la naissance et qui se retrouvaient.  

-C'est incroyable ! Tellement de ressemblances !  

-C'est comme se regarder dans le miroir. Il y a quelque chose qui m'intrigue : pourquoi Sugii-san tient-il tant à cet accord au point de risquer sa vie ?  

-Eh bien...  

Elle hésita quelques secondes.  

-Pardon, je ne voulais pas être indiscrète, dit Kaori en constatant sa gêne.  

-Non, je crois que vous devriez savoir.  

Iori se mit à murmurer : au milieu de la salle du restaurant, elle allait confier un secret très lourd et avait besoin d'une bulle d'intimité.  

-Il y a des années, en pleine guerre, alors que l'idée de paix semblait totalement irréaliste, les Brigades Noires du Nord sévissaient dans une grande partie du pays. Les habitants n'étaient généralement que des paysans qui faisaient que cultiver leurs champs. Ces bandits avaient toujours la même méthode lorsqu'ils passaient dans des villages...  

Elle peinait vraiment à faire cette confession.  

-... après avoir pillé toutes les maisons et ramassé ce qu'ils pouvaient revendre, ils rassemblaient les villageois dans une grange ou une grande salle et les massacraient à coups de machettes avant d'y mettre le feu.  

Kaori sentait la nausée lui monter à la gorge.  

-Ils... ils obligeaient un enfant à voir mourir sa famille et son village sous ses yeux, pour qu'il puisse raconter et que personne ne puisse mettre en doute son histoire.  

-Mon Dieu...  

-Je sais que c'est l'armée qui l'a recueilli et qu'il est parti étudier au Japon. Je vous raconte ça sous le sceau du secret. Je ne suis même pas censée connaître cette histoire. Quand Kazu me l'a raconté, il était complètement ivre. C'était... un moment... très dur.  

Kaori se pencha vers elle, lui prit les mains.  

-Ne vous inquiétez pas. Je ne dirai rien.  

-On peut se tutoyer maintenant ?  

Autour d'elles, les serveurs tournaient avec leurs plateaux, leurs cafés fumants et leurs toasts.  

-Iori-san !  

Elle essuya rapidement ses larmes pour distinguer de l'autre côté de la grande salle du restaurant Ryô et Kazuhiko devenus les meilleurs amis du monde. Deux frères jumeaux qui ne semblaient pas avoir beaucoup dormi de la nuit et qui se retournaient ensemble sur une jolie serveuse en uniforme.  

-Iori-san, vous avez les yeux rouges. Kaori vous a dit des méchancetés sur moi ?  

-Tout ce que je pourrais dire sur toi ne pourrait être que des méchancetés, fit Kaori avec l'intention de l'étrangler.  

Mais à peine avait-elle toucher Ryô qu'une décharge électrique lui traversa le corps et qu'elle sursauta sur sa chaise. Tous la regardait comme si elle était malade.  

-Ça va, c'est rien. Mais vous non plus, vous ne semblez pas en forme, dit-elle à Kazuhiko.  

-L'idée d'être dans le pays de mes ancêtres m'a empêché de dormir une partie de la nuit. Ajoutez à cela le décalage horaire, j'ai eu une courte nuit.  

Le serveur apporta une corbeille de toasts chauds.  

-Vous désirez quelque chose ?  

-Non merci, j'ai déjà pris mon petit déjeuner. Ryô ?  

Personne n'ayant fait attention à lui depuis quelque temps, il en avait profité pour rapprocher sa chaise de celle de Iori et lorgnait sur son décolleté.  

-Qu'est-ce que vous regardez comme ça, Saeba-san ? Si c'est mon café, le serveur est là pour vous en apporter.  

-En effet, fit Kazuhiko d'un ton qui s'était subitement refroidi, je ne vois pas ce que tu regardes qui peut être si intéressant.  

-Allons-y, dit Iori du même ton. La journée est chargée.  

En effet, elle le fut : entre la visite de l'hôpital pour enfants, le déjeuner avec le Premier Ministre, une rencontre avec l'ambassadeur de Galiacy, une conférence de presse, une interview accordée à un quotidien, Ryô et Kaori avaient mis au point leur système de protection, le premier se mêlant aux invités et faisant le tour des installations, tandis que la seconde restait aux côtés de Kazuhiko et Iori. Elle put les observer à loisir. Kazuhiko était en permanence en première ligne devant les caméras et les photographes, répondant à toutes sortes de questions, avec le sourire et humour. Il n'hésitait pas à flirter avec les infirmières, à plaisanter avec la femme de l'ambassadeur, toutes les journalistes étaient sous son charme. A le voir batifoler, personne ne croirait les épreuves qu'il avait endurées pour en arriver là.  

Kaori eut soudain conscience qu'il ne s'amusait pas pour épater la galerie mais pour oublier sa propre douleur face à cet événement qui allait bouleverser sa vie et lui rappeler des heures sombres de son enfance. Il allait être confronté à ceux qui ont méthodiquement détruit des familles et de villages dont les siens, il allait devoir faire la paix avec eux.  

Iori, quant à elle, était aux yeux de Kaori, la parfaite assistante, elle connaissait tous les dossiers, n'oubliant aucun fait, aucun nom, elle savait ce qu'il fallait et à quel moment le faire. Elle n'eut pas le moindre hésitation durant cette journée, un peu machinalement, trop discrète pour être sincèrement enjouée.  

Lorsque Kaori lui posa la question, Iori lui répondit :  

-J'ai juste peur.  

Pas pour elle, pour lui.  

De temps en temps, Ryô venait les embêter. A chaque fois, il fut accueilli par un coup de massue de Kaori et à chaque fois, la même décharge électrique et cette chaleur qui semblait jaillir de son ventre et se répandre dans tout son corps. 

 


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