Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Sola spe

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 18-05-04

Ultimo aggiornamento: 20-06-04

 

Commenti: 28 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Quand nos héros rencontrent un couple qui leur ressemble étrangement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le miroir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le miroir

 

Capitolo 6 :: Troisième journée - 1ère partie

Pubblicato: 30-05-04 - Ultimo aggiornamento: 01-06-04

Commenti: Un autre chapitre pour fêter un des rares longs week-end de l'année. Pour ceux qui aiment l'action, allez voir ailleurs, il y a pas mal de fics qui déménagent mais pas celle-là. C'est pas ma tasse de thé. Par contre, je trouve qu'il y a pas mal de bla-bla, et encore, j'en ai enlevé. Merci beaucoup pour les quelques reviews. il m'en faudrait encore un peu plus pour que je puisse terminer le dernier chapitre et peut-être, si je suis courageuse, un épilogue. Pas encore de réponse pour mon petit concours "D'où viennent les noms de Kazu et Iori ?" C'est pas évident mais fouinez un peu; vous finirez par trouver.

 


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Kaori ne savait plus où elle se trouvait. Tout était noir autour d'elle. Plus de draps de soie, plus de dentelle noire et plus de Ryô.  

Ce n'était qu'un rêve...  

Bon sang, elle était en train de rêver qu'elle faisait...  

Avec Ryô!  

-Kaori, tout va bien ?  

Un jet de lumière envahit la pièce Elle était dans sa chambre d'hôtel, au bas de son lit d'où elle était tombée. A la porte, Iori, déjà habillée, la fixait d'un air inquiet.  

-Ce n'est rien. Un cauchemar.... enfin, je crois.  

Elle se releva avec difficulté, le souffle court et les joues rouges car elle se souvenait de son rêve dans les moindres détails. Qu'est-ce qu'il lui avait pris ?  

-Je dois m'en aller. Je reviendrai après le petit déjeuner.  

Pour la première fois, Kaori remarqua sa tenue : jean, T-shirt en coton, alors qu'il faisait encore nuit.  

-Tu ne veux pas que...  

-Non. Et quoi qu'il arrive, Ryô et toi, vous ne le quittez pas d'une semelle, tout doit continuer le plus normalement possible. De toute façon, je reviendrai vite.  

Elle disparut, après un dernier regard triste. Elle n'aimait pas beaucoup partir et cela se voyait. L'hôtel se réveilla peu à peu, les employés puis les clients ; les couloirs se remplissaient de bruits, de murmures, de rigolades, d'ordres distribués. Kaori ne s'était pas rendormi. Elle n'avait pas pu. Inquiète et confuse par les récents événements.  

Comment avait-elle pu faire un tel rêve ? Elle qui n'avait jamais...  

La honte qu'elle avait d'abord ressentie, s'évanouit peu à peu et elle fut bientôt surprise de plus la ressentir du tout, laissant place à une fatigue bien-heureuse comme après une séance de kick-boxing avec la poupée anti-stress de Ryô. Maintenant, allongée sur son lit, elle ne pensait plus qu'aux caresses qu'elle avait rêvées et qu'elle voulait si réelles. Le sexe n'avait jamais été une priorité, quelque chose qui faisait partie intégrante de sa vie, ni quelque chose qu'elle recherchait impérativement. Mais elle avait atteint un âge où la majorité des femmes avaient eu leur première expérience et où les autres devenaient vieilles filles.  

Inconsciemment, son rêve reflétait ses désirs enfouis au plus profond d'elle-même, inavoués et inassouvis. Jamais son corps n'avait exprimé autant d'impatience et de désirs. Des visions prenaient forme devant ses yeux.  

Ryô devait être toujours en train de dormir nu, comme elle l'avait souvent surpris au réveil. Elle s'imaginait entrer dans sa chambre, le regarder longuement dans la semi-pénombre du jour qui commençait à se lever, s'avancer et s'asseoir sur le bord du lit. D'abord elle se blottirait contre lui, doucement pour ne pas qu'il se réveille. Puis elle commencerait à lui embrasser le visage, le cou, à caresser délicatement la poitrine. Il sortirait alors de son sommeil, pas assez pour distinguer le rêve de la réalité, juste sentir qu'une femme, sa partenaire, commençait à lui faire l'amour. Là, il reprendrait le dessus, comme il devait si bien savoir le faire, comme elle l'avait rêvé. Le reste se perdrait en un mélange de caresses, de baisers, de chair, de soupirs et de cris.  

Ses mains s'activaient entre ses cuisses, lui procurant enfin ce plaisir longtemps réprimé. Elle comprit enfin la frustration de ne pas avoir ce qu'elle désirait et ce qu'elle désirait, c'était Ryô.  

Miki avait raison : elle devait se bouger avant qu'il ne soit trop tard.  

Au petit déjeuner, Kazuhiko était de mauvaise humeur et anxieux. Iori n'avait pas donné signe de vie depuis son départ et il manquait toujours un garde du corps dans le personnel de sécurité de l'hôtel, signe qu'elle n'était pas encore rentrée. Devant sa propre équipe, il ne fit mine de rien.  

-C'est la signature du contrat qui me rend nerveux.  

Mais tout le monde connaissant les liens qu'il entretenait avec Iori, il était évident qu'il s'inquiétait pour elle.  

Entre deux tentatives de dragues sur les serveuses, Ryô fut appelé au téléphone. Il y resta un moment pendant que Kaori entretenait vainement la conversation à table. Tous avaient leur nez dans leur tasse et mâchonnait leurs toasts. Finalement au bout de quelques minutes, elle se tut, le nez dans son thé et termina ses toasts. L'ambiance devient de plus en plus pesante et elle ne savait que faire pour s'en sortir. Il fallait qu'il se passe quelque chose. N'importe quoi.  

-Le garde de l'hôtel a été retrouvé, un couteau dans le cœur et Iori a disparu.  

L'annonce que venait de faire Ryô, n'était pas ce qu'elle attendait, cependant elle produisit son effet.  

-Dans mon bureau, immédiatement, dit Kazuhiko.  

Ce qu'il appelait son bureau, c'était une pièce que l'hôtel mettait à sa disposition juste à côté de la salle de conférence. Là autour d'une table ronde, les proches conseillers se mirent à débattre sur la pertinence de reporter la signature du traité, compte tenu des derniers événements. Chacun avait son point de vue, motivée par la situation internationale ou la lourdeur de l'organisation difficile à renouveler. Tous se mirent rapidement d'accord : hors de question de reporter quoi que ce soit.  

Kazuhiko se tenait face à la baie vitrée qui donnait sur le parc, il ne semblait pas réagir à ces conversations.  

Kaori regardait cette scène avec effroi. Que valait la vie d'une femme à côté de l'avenir d'un pays tout entier ? Une seule face à des millions d'inconnus ? Mais ce n'était pas n'importe quelle femme. C'était Iori. Iori, bon sang, il n'allait pas...  

-Elle a dit de continuer comme c'était prévu et c'est ce que nous allons faire, dit-il enfin. Pas un mot à la presse. Je suppose que c'est la police qui vous a averti ?  

Il s'adressa à Ryô qui, depuis qu'il était entré, n'avait pas dit un mot.  

-Oui, une patrouille a retrouvée la voiture et l'homme mort au volant.  

-Ça leur aurait facile de les faire disparaître. Ils ont voulu qu'on les retrouve vite.  

Oh, mon Dieu... Iori.. où es-tu ?  

-Bien, tout le monde retourne à son travail. Le plus normalement possible.  

Kaori sursauta : c'était ce que Iori lui avait dit avant de partir : "Tout doit continuer le plus normalement possible".  

-Ryô, que crois-tu qu'on puisse faire ?  

-Moi, je vais aller draguer quelques serveuses.  

Quelques secondes plus tard, on aurait pu croire que rien ne s'était passé, les employés de l'hôtel avaient repris leurs activités quotidiennes pour leurs clients, repas, blanchisserie, ménage. On préparait la grande salle qui accueillerait le lendemain midi des journalistes du monde entier et des diplomates de tous bords.  

Elle s'aperçut enfin qu'elle n'était pas la dernière à être restée en arrière.  

-Pourquoi je l'ai laissée partir ?  

Kazuhiko n'avait pas quitté son poste d'observation. De là où il se trouvait, il pouvait voir toutes les lumières au-delà du parc de l'hôtel mais son regard semblait porter beaucoup plus loin, à la recherche de quelque chose. Ou de quelqu'un.  

Ce n'était pas la peine de le déranger. Elle se retira doucement.  

Où était parti Ryô ? Elle n'eut pas à chercher longtemps : des cris féminins caractéristiques l'avertit de la présence d'un pervers dans les couloirs de l'hôtel.  

-Ryô !!! Tu vas connaître ta douleur!  

Il n'était plus dans les vestiaires du personnel féminin où il avait laissé quelques victimes encore choquées. La chasse à l'homme commença. Kaori suivit sa trace grâce aux nombreuses traces que ce prédateur laissait derrière lui. Il lui échappa plusieurs fois lorsqu'elle était sur le point de lui mettre la main dessus, ou plutôt le marteau dessus. Les couloirs de l'hôtel étaient un véritable labyrinthe. A l'affût du moindre bruit, elle suivit sa lente progression jusqu'au hall d'entrée où elle eut une surprise. Non seulement Kazuhiko était descendu mais elle vit aussi Ryô harceler Saeko qui devait sans doute en profiter pour lui demander encore de travailler gratuitement.  

-Ryô !! Espèce de chien en chaleur !!  

Et une énorme massue s'abattit sur lui. (Il l'a bien mérité, ha, ha.)  

-Saeko, qu'est-ce que tu fais là ?  

-Je suis la dernière personne à avoir parlé à Seto Iori ce matin. On m'a donc confié l'enquête.  

-De plus, l'inspecteur Nogami est le meilleur policier de tout le Japon. Avec elle et Ryô, je n'ai vraiment pas à m'inquiéter.  

-Vous me flattez.  

Elle était peut-être le meilleur policier de tout le Japon mais Kaori n'aimait décidément pas qu'elle traîne à côté de son partenaire.  

Malgré les récents événements, le programme de la journée ne fut pas changé, une grande partie fut consacrée à des réunions d'affaire avec de grands industriels qui prenaient le pari de s'installer en Galiacy, à condition que la guerre prenne fin. Suivant l'ambassadeur dans ses moindres déplacements, Kaori ne put s'empêcher de remarquer qu'il semblait un peu plus mal à l'aise que la veille, se mélangeant quelquefois les pinceaux. Elle aperçut de temps en temps Saeko mais rarement Ryô et elle n'aimait vraiment pas ça. D'un autre côté, elle ne pouvait plus sentir son regard la scruter sans que son visage ne vire au rouge cramoisi en repensant à la nuit dernière. N'empêche, elle voulait bien savoir où il était. 

 


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