Capitolo 3 :: Chapitre 3

Pubblicato: 16-03-19 - Ultimo aggiornamento: 16-03-19

Commenti: Bonjour/Bonsoir :) Avec ce chapitre je peux donner quelques explications. Je ne voulais pas spoiler/divulgâcher. Il ne s'agit pas d'un x-over en tant que tel, ne vous attendez à voir Athéna ou d'autres dieux ou des personnages de Saint Seiya. Pour ceux qui connaissent (je pense une très grande majorité tout de même mais...), je pourrais même dire qu'il y a un peu de Star Wars car, sans trop en dire, je parle de "Conseil des Grands Sages" - avant qu'Anakin ne *bye-bye* presque tout le monde, il y avait le Haut Conseil Jedi - même si on peut certainement retrouver des "conseils" ailleurs... Ce que je veux dire, ne vous attendez pas à ce que cela soit un véritable x-over ;) Ceci étant dit... Merci à Wlaura pas d'inquiétude pour le couple ;) Sans attendre, le nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira ^_^. ~Cat~

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Chapitre 3  

Le silence régnait en maître depuis la révélation de Doc ; et chacun, hormis Kaori, Kazue et Doc, portait une expression d'étonnement complet.  

Tous fixèrent Kaori qui se tenait toujours immobile contre le mur, les bras croisés sur la poitrine, les yeux à moitié fermés. Son regard semblait perdu dans le vide.  

Au bout de quelques secondes, qui parurent une éternité, Falcon tenta de se ressaisir. Il se mit droit, ses lunettes de nouveau bien en place, les bras bien tendus le long de son corps et rompit le silence par,  

- C'est un honneur et un privilège, dit-il de façon solennelle.  

Il y eut de nouveau un profond silence doublé d'un nouvel étonnement ; en effet, aucune des personnes présentes dans la pièce n'avait jamais vu Falcon agir de la sorte.  

Au bout d'un court moment, Kaori décroisa les bras, s'éloigna du mur et se posta devant Falcon. Elle le regarda de façon neutre. Elle ne laissait rien transparaître.  

Face à cela, Falcon se mit légèrement à rougir. Il ne bougea pas un muscle. S'il ne s'agissait pas de Falcon, tous auraient juré qu'il semblait… intimidé.  

Personne dans la pièce ne semblait pouvoir parler, tous attendaient patiemment de voir ce qui allait se passer. Et surtout, ce à quoi ils assistaient semblait tellement surréaliste. Peut-être étaient-ils tous en train de rêver ou de cauchemarder, selon les opinions.  

Ryô, dont le visage ne montrait aucune expression, ne savait pas quoi penser ou comment il devait réagir face à cette succession de révélations. Il n'avait pas cessé de fixer Kaori. De voir sa réaction. Elle, au contraire, n'avait pas cessé d'éviter son regard. Mais il avait besoin de ce contact, plus encore maintenant. Besoin de savoir, de comprendre… Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir un sentiment de trahison de la part de Kaori. Et s'il y avait bien une chose que Ryô n'admettait pas, c'était bien la trahison.  

Tous ceux qui le connaissaient, le savaient.  

Kaori eut un léger sourire en coin, elle leva la main et la posa sur le bras de Falcon qui ne put retenir un léger frisson à ce contact.  

- Honneur et privilège qui sont partagés, Falcon. Elle inclina légèrement la tête sur le côté, ferma les yeux et ses lèvres dessinaient à présent un réel sourire. Sa voix était douce, si Kaori.  

Falcon ne savait pas trop comment réagir, et sa réaction fut de rougir de plus belle.  

- Kaori, la voix de Doc attira son attention ainsi que de toutes les personnes présentes, il ne me semble pas t'avoir donné la permission de te lever.  

Kaori tourna la tête en direction de Doc,  

- Ah oui, j'avais cru pourtant. Et puis, je me sens très bien Doc. Elle finit sa phrase par un large sourire.  

- Kaori, Doc soupira en secouant la tête. Tu sais que tu aurais dû venir immédiatement. Cela t'aurait évité quelques désagréments et à nous une peur certaine.  

Kaori recroisa les bras sur la poitrine, et fit une petite moue.  

- Je sais, mais déjà il n'y avait aucune raison et en plus, j'étais vraiment en retard pour préparer le dîner. Rien n'était prêt, et vous connaissez Ryô, c'est pas lui qui aurait préparé quelque chose…  

- Aucune raison, Kaori ? Doc ne voulait pas en rester là. La situation aurait pu devenir très grave.  

La nettoyeuse le regarda avec de grands yeux innocents, avant de répondre,  

- J'ai évité son attaque.  

Avant que Doc ne puisse ajouter quoique ce soit, elle leva la main pour le stopper.  

- Et avant que me disiez que cela n'en a pas l'air, j'ai ma petite idée sur ce qui s'est passé. Elle croisa de nouveau ses bras sur la poitrine, se tenant droite, fièrement.  

- Kaori, Doc soupira une nouvelle fois, ce n'est pas la question. Dès l'instant où un combat s'achève, tu dois venir ici. Touchée ou non. Suis-je clair ?  

Au mot combat, Mick et surtout Ryô ne purent s'empêcher de sourciller. Il était très difficile pour eux d'imaginer que Kaori pouvait "combattre".  

Kaori regarda Doc en le défiant. Pas question pour elle de venir à chaque fois ! Dans ce cas, autant s'installer à la clinique, ce serait plus simple. Pourquoi fallait-il toujours qu'il lui fasse cette leçon. Il la connaissait, savait qu'elle n'était pas irresponsable et que si elle avait le moindre doute elle venait immédiatement.  

- Autant que j'emménage ici alors, répondit-elle avec sarcasme.  

A sa réponse, tous ouvrirent la bouche et grands les yeux. Qu'était-elle en train de dire ?!?  

- Kaori, cette fois-ci la voix de Doc était plus ferme, mais il fut coupé par Kazue,  

- Kaori, ce que Doc tente de te dire c'est que tu sais très bien que la plupart des chevaliers pour ne pas dire tous, en profitent pour suivre ton exemple.  

L'attention de Kaori, tout comme les autres personnes présentes, était maintenant portée sur Kazue.  

Kaori décroisa les bras, elle se doutait où voulait en venir son amie, et elle avait raison. Quand ses bras furent le long de son corps, elle serra les poings. Comment avait-elle pu être aussi insouciante ?  

- Et tu sais aussi parfaitement, que là où toi tu peux te permettre d'attendre, ce n'est pas leur cas. Kaori, la voix de Kazue était douce et sereine et au fur et à mesure de ses paroles, Kaori serrait de plus en plus les poings, son regard perdu sur le sol, légèrement embué.  

- N'importe quel autre chevalier à ta place aurait succombé dans l'heure.  

Ryô observait la réaction de Kaori. Il savait très bien ce que Kazue venait de faire. Et connaissant Kaori, elle ne pourrait admettre une telle chose.  

Le nettoyeur numéro un du Japon la regarda prendre un air plus que déterminé. Elle releva la tête qu'elle avait légèrement baissée, la hocha légèrement envers Kazue puis, fixant Doc,  

- Cela ne se reproduira plus. C'était la dernière fois.  

Le ton qu'elle avait employé était sans équivoque et sévère.  

- Allons allons ma petite Kaori, il est inutile d'être aussi grave. L'essentiel est que maintenant, cela ne se reproduise plus, gloussa Doc.  

Le regard de Kaori porté sur lui s'adoucit avant qu'une légère étincelle n'y fasse son apparition.  

- Maintenant à moi de vous prévenir, elle s'avança vers lui et quand elle fut à son niveau, elle baissa la tête pour le regarder droit dans les yeux,  

- Vous avez intérêt à garder vos mains baladeuses de pervers bien tranquilles. Ou alors, vous regretterez amèrement que je n'utilise pas mes massues. Suis-je assez… claire ? Elle finit sa phrase en plissant les yeux.  

Doc ne put s'empêcher de déglutir et de rire nerveusement. Il savait trop bien ce qu'elle entendait par-là.  

Kaori s'approcha encore plus près de sa joue à la plus grande surprise de Doc, qui n'osait pas bouger, elle l'embrassa puis d'une voix douce lui murmura un "Merci".  

Puis elle se remit droite et à l'expression de Doc, qui était aux anges, elle lui lança pour le faire revenir sur Terre un,  

- Ne vous y habituez pas trop !  

Elle prit alors la direction de la sortie,  

- Comme je suppose que je suis bonne pour passer la nuit ici, je vais chercher votre cafetière !  

- Kaori, attends ! Je vais t'aider, sur ce Kazue la suivit.  

Elle fut surprise de trouver Kaori adossée au mur à quelques mètres de la pièce qu'elles venaient de quitter. Les yeux dans le vide et où y régnaient une certaine tristesse.  

- Kaori, Kazue toucha légèrement le bras de son amie, ça va ?  

Kaori ne bougea pas et soupira légèrement,  

- Avant, il ne me voyait déjà pas comme une femme. Et maintenant, il ne me verra même plus comme un être humain.  

Le ton qu'elle avait employé brisa le cœur de Kazue.  

- Kaori, ne dis pas cela. C'est faux et tu le sais. Il lui faudra sûrement un certain temps d'adaptation et pour se faire à l'idée, comme à tous. Pourtant je suis certaine que tout ira bien.  

La jeune femme aux cheveux auburn ferma les yeux, secoua la tête négativement puis s'éloignant du mur,  

- Après tout, c'est certainement mieux comme cela.  

Et elle reprit la direction du bureau du Doc.  

Kazue regarda son amie de dos d'un air inquiet et triste. Ce n'était pas le genre de Kaori d'être ainsi. Mais au fond d'elle, elle en était certaine, tout irait bien et qui sait, le fait que Ryô sache pourrait même faire changer les choses entre ces deux-là. Elle sourit faiblement à cette pensée, puis rattrapa Kaori.  

Dès que Kaori et Kazue eurent quitté la pièce, une sorte de soupir général se fit entendre. C'était comme si tout le monde avait retenu son souffle jusqu'à présent.  

Le premier à prendre la parole fut Ryô, ses yeux étaient noirs tels les ténèbres et sa voix venimeuse,  

- Et dire que je pensais la connaître ! Elle s'est bien fichue de moi !  

- Ryô ! La voix de Doc, elle, était sans appel. Tu arrêtes cela tout de suite. De toutes les personnes ici présentes, tu es certainement celui qui connaît le mieux Kaori.  

Ryô allait le couper quand la voix grave de Doc retentit de nouveau,  

- Il faut que tu comprennes une chose, ce n'est pas le chevalier qui est Kaori mais bien Kaori qui est le chevalier. En outre, Doc fit une légère pause, il fixa Ryô droit dans les yeux avant de poursuivre,  

- Tu as peut-être connu l'enfer mais elle, elle y est allée, et pas qu'une fois.  

A Suivre…  

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