Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nanou

Status: In corso

Serie: Style Hojo

 

Total: 43 capitoli

Pubblicato: 29-04-05

Ultimo aggiornamento: 30-10-09

 

Commenti: 181 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: il n'y a rien à résumer, il faut lire pour le croire!

 

Disclaimer: Les personnages de "Petit délire du matin!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Petit délire du matin!

 

Capitolo 14 :: Des prisonniers très très spéciaux! (2/2)

Pubblicato: 12-04-07 - Ultimo aggiornamento: 12-04-07

Commenti: La suite!

 


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Après quelques minutes d’intense réflexion, le doigt posé sur le menton, Maruku accepta d’emmener Tigrou.  

 

- Et comment je peux être sûr que tu me feras pas un coup fourré ?  

- Tu peux me faire confiance, je suis Auvergnat comme toi, et les Auvergnats ne trahissent pas leurs compatriotes !  

- Mouais…je ne connais pas cet adage mais j’ai envie de te croire…  

 

Les deux hommes se serrèrent les doigts (NDA : ben oui à travers les grillages, c’est pas facile et avec des menottes en plus !) en guise d’accord.  

 

Les jours qui suivirent, les deux hommes firent plus ample connaissance, mais c’est surtout Tigrou qui parlait. Maruku ne lui révélait que des choses sans importance. Un fois, Tigrou le surprit avec un dossier avec des photographies. Il s’était adossé au grillage et n’avait pas entendu notre lascar arriver.  

 

- Hé mais c’est Ryô Saeba ! Pourquoi t’as une photo de lui ? lui demanda le félin bondissant.  

- Heu pour rien, dit le Druide en refermant brusquement son dossier.  

- Pourtant il a l’air volumineux ton dossier, tu fais des recherches sur lui ? C’est ta prochaine cible ?  

- Tu racontes vraiment n’importe quoi ! lui répondit Maruku, visiblement énervé.  

- Tu t’emportes très vite, je te demandais ça comme ça, ce que tu fais avec Saeba ne me regarde pas…du moment que tu tiennes ta promesse le reste je m’en tape !  

- Qu’est ce que tu connais de Saeba ? lui demanda soudain Maruku.  

- Oh, pas grand-chose, je sais juste qu’il crèche au Japon, à Shinjuku plus précisément, qu’il est nettoyeur professionnel et qu’il a une ravissante partenaire prénommée Kaori…tous les deux se font appeler City Hunter  

- Dis donc, t’en sais des choses !  

- C’est normal, je connais des gens qui le fréquentent, ma sœur le connaît aussi !  

- Ta sœur ?  

- Oui, Shan in, elle fait partie d’un cercle de personnes qui sont des fans inconditionnels de City Hunter, le HFC…  

- Intéressant, murmura Maruku en se caressant le menton.  

- Pourquoi, tu veux le rencontrer aussi ?  

- Heu, pas vraiment mais c’est un bon sujet à étudier…  

- Tu parles comme un chercheur ! rigola Tigrou.  

- Normal pour un ingénieur chimiste…  

- Wouah, je suis impressionné !  

- Bof, y a pas de quoi…  

- T’aurais pu devenir un grand chercheur, pourquoi t’as mal tourné ?  

- Je ne pense pas avoir mal tourné, ce que je fais est particulièrement jouissif pour moi !  

- Jouissif ? dit Tigrou en écarquillant les yeux.  

- Oui, d’ailleurs je vais te donner un exemple. Il y a trois ans, j’ai réussi à monter dans un Boeing en partance pour la Malaisie. Grâce à mes complices, j’ai pris en otage les passagers, mais certains étaient récalcitrants et ne voulaient pas se tenir tranquilles. J’ai donc dû user de mon arme, un pistolet à acide…  

- Un pistolet à acide ?  

- Il est composé d’un alliage qui permet de contenir de l’acide et il est aussi indétectable quand on passe sous un portique d’aéroport.  

- Hé ben…  

- Pour reprendre mon histoire, il y avait cet homme qui n’arrêtait pas de gesticuler, de dire qu’on ne lui faisait pas peur et qu’il n’en ferait qu’à sa tête. Donc, j’ai sorti mon arme et tiré sur la carlingue à côté de lui. L’effet combiné de l’acide sulfurique et de l’acide chlorhydrique fit fondre un minuscule morceau de la carlingue qui fit entrer l’air. Ce type d’à peu près 150 kilos, happé par la pression, est passé au travers de ce trou en entier ! Tu aurais dû voir le spectacle, il y avait du sang et des morceaux partout, les gens hurlait et…  

- STOP !!!! Je ne veux pas en entendre davantage, cria Tigrou, au bord de la nausée. T’es vraiment un grand malade !!  

 

Maruku partit d’un grand éclat de rire.  

 

- Tu devrais t’habituer à tout ça si tu veux faire équipe avec moi ! lui répondit le Druide  

- Ouais, c’est à l’asile que t’aurais dû finir, pas ici !  

- Hé remets-toi !  

- Bon, si on parlait de notre évasion ?  

- Chut, moins fort !  

- Donc, j’ai creusé une galerie qui part des toilettes, en évitant soigneusement les égouts. La sortie doit normalement donner sur la rue d’en face mais personne ne nous verra puisque qu’il y a des arbres partout de l’autre côté, on sera déjà loin quand il s’apercevront de notre fuite !  

- Et pour le système d’alarme, tu fais comment ?  

- Pff, tu parles d’un système, je le mets hors service tous les soirs quand je creuse ! Bon, ils le remettent le matin mais le système est tellement vieux qu’il ne va pas faire long feu !  

- Donc on se tire la nuit ?  

- Tu as tout compris ! dit Tigrou en lui faisant un clin d’œil.  

- Il faudra que tu me donnes la date exacte et l’heure…  

- Pas de problème ! On va former le duo du siècle tu vas voir !  

 

Ils mirent au point un stratagème pour se retrouver aux toilettes presque en même temps, car l’accès au souterrain est à proximité des urinoirs. Tigrou avait prétexté une envie pressante et Maruku, une envie de yoga. Ce n’était pas pratique avec le bruit des chaînes de Maruku, il essaya de les coincer pour faire le moins de bruit possible.  

 

Tigrou s’engouffra le premier dans le souterrain. Il arriva à mi parcours quand la sirène retentit. « Punaise, ils ont été plus rapide à le remettre en route cette fois-ci, c’est bien notre veine, mais ne t’inquiète pas le Druide, on sera plus rapide qu’eux ! » se dit Tigrou. Il se retourna, pensant que Maruku le suivait mais le Druide n’était pas là ! Soudain, il sentit qu’on le tirait par les pieds. Il essaya de se dégager mais les gardiens le sortirent aussi vite qu’une truite au bout d’un hameçon. Il se débattit mais ses geôliers furent les plus forts. Traître jusqu’au bout, il dénonça Maruku mais le Druide était introuvable.  

 

Tout à coup, on entendit le bruit d’un hélico qui se rapprochait de plus en plus. Finalement il se posta au dessus de la maison d’arrêt. Un gardien pointa du doigt le toit. Maruku ! Il les salua avant de sauter vers l’hélicoptère. Avec une agilité impressionnante il réussit à grimper dedans malgré la lourdeur des chaînes. Les gardiens, complètement abasourdis, ne purent rien faire, la poussière soulevée par l’engin les aveuglait.  

 

Quand ils se mirent à tirer, l’hélicoptère était déjà hors d’atteinte. Tigrou se dégagea de l’emprise des gardiens et se mit à suivre l’hélicoptère tout en montrant son poing.  

 

- Maruku, espèce de salaud t’avais promis !!! Ça m’apprendra à faire confiance à un terroriste !!  

 

Les gardiens ceinturèrent à nouveau Tigrou qui hurlaient des noms d’oiseaux à Maruku qui ne les entendait pas avec le bruit des hélices. Ses geôliers confièrent à Tigrou que c’est le Druide qui l’avait dénoncé, ce qui le mit encore plus en colère.  

 

- Enfoiré, tu me le paieras !!  

 

Maruku se doutait bien que Tigrou ne lui disait pas des mots tendres; il sourit et sortit un porte-voix.  

 

- Tigrou, merci pour la diversion mon vieux !  

 

Une pluie d’origamis tomba sur la maison d’arrêt tandis que le rire de Maruku retentit au loin.  

 

- Alors t’étais de mèche avec lui, tu l’as laissé s’échapper, allez avoue-le !  

- Mais non les gars, qu’est ce que vous racontez !  

- Oh mais on sait comment te faire parler, allez viens !  

- Noooooooon !!!!!  

 

Dans l’hélico, Maruku réajusta ses lunettes et consulta des plans, après que l’une de ses complices l’ait débarrassé de ses chaînes.  

 

- Dites les filles, vous avez d’autres infos sur Saeba ?  

- Il a une bande d’amis, d’anciens du Milieu, patron…répondit Moon en tendant une chemise cartonnée à Maruku.  

- Parfait, ça ne fait que pimenter le jeu !  

- Il faudrait quand même faire attention patron, Saeba n’est pas un enfant de chœur, rajouta Mica qui conduisait l’hélico.  

- Je le sais Mica mais nous non plus ! En plus de ses amis, il y a les fans, à ne pas négliger aussi…Il faudrait que vous me trouviez des infos sur ce cercle, il s’appelle HFC…  

- Ok patron, répondirent-elles en chœur.  

- Vous avez fait quelque chose à manger ? demanda t-il, c’est pas avec la nourriture de la prison que j’ai pris des forces !  

- Oui patron, on vous a préparé votre plat préféré, des diots à la savoyarde avec des crozets !  

- Chouette, merci les filles !  

- Faut bien qu’on prenne soin de notre boss ! lui dit Mica en lui faisant un clin d’œil.  

- Et surtout il faut prendre des forces pour s’attaquer à City Hunter.  

 

Maruku repensa à son séjour à Tokyo, il y a plusieurs années de cela. Il était encore étudiant mais déjà féru de tout ce qui concernait le Japon. Lors d’un détour dans une rue, dans le quartier de Shinjuku, il avait vu un malfrat se faire abattre froidement par un homme. Il y avait une telle noirceur dans son regard que son sang se glaça dans ses veines. Il était comme hypnotisé. Le temps qu’il reprenne ses esprits et l’inconnu avait disparu. La rue était déserte, pas moyen d’appeler quelqu’un.  

 

Il s’était aussitôt rendu au commissariat du coin mais une belle inspectrice lui avait dit de ne jamais en parler à qui que ce soit, s’il ne voulait pas avoir d’ennuis. Ça l’avait intrigué. Une fois, en mangeant au restaurant avec un ami, il lui avait décrit l’inconnu en lui demandant s’il le connaissait. Son ami lui dit de ne surtout pas en parler à quelqu’un d’autre s’il tenait à la vie, que cet homme devait être City Hunter, que c’était un nettoyeur professionnel, que quiconque se frottait à lui finissait une balle entre les deux yeux !  

 

Comment un tueur pouvait-il circuler aussi librement ? La police, les gens, tout le monde avait peur de lui. Il pouvait donc tuer à sa guise et ne serait jamais arrêté. Maruku n’en croyait pas ses yeux. City Hunter semblait respecté alors que pour lui ce n’était qu’un vulgaire assassin ! Nettoyeur professionnel ? Les gens parlent de son activité comme s’il était un simple maçon ou un professeur !  

 

Pendant longtemps, Maruku fut hanté par ce qu’il avait vu, le bruit assourdissant de l’arme, un python magnum 345. Il s’était renseigné, une arme lourde à porter, il fallait être un excellent tireur pour la manier. Il se souvenait du « floc » de la balle pénétrant dans la chair de la victime et de la chute du corps, tel un sac poubelle plein. Combien de nuits sans sommeil, de réveils, trempé de sueur ? Il ne les avait pas compté.  

 

Des séances chez le psychologue lui avaient permis de surmonter ses angoisses. Curieusement, la peur s’était transformée en obsession pour le nettoyeur de Shinjuku.  

 

Depuis ce jour, il récolta toutes les infos concernant Ryô, ce qui ne fut pas chose facile. Les gens étaient avares en renseignements ou avait peur des représailles, tout simplement. Une fois retourné en France, il continua les recherches. Entre temps, il réussit brillamment ses études d’ingénieur. Il voulait être reconnu, il voulait inspirer la peur comme Ryô Saeba mais aussi le respect. Par contre, les armes à feu n’étant pas sa tasse de thé, il opta pour sa spécialité, la chimie. L’argent ne serait pas un obstacle pour lui, sa tante qui l’avait pris sous son aile et élevé à la mort de ses parents lui avait laissé une fortune colossale.  

 

D’expériences en expériences, il put mettre à profit ses années de cours.  

Il se passionna particulièrement pour les matières premières, les acides et commença à créer ses premières bombes. Comme il avait besoin de cobayes, il les testa sur des individus puis sur des groupes. Les bombes artisanales devinrent des bombes de plus en plus sophistiquées, cauchemar des démineurs professionnels.  

 

Parallèlement, son obsession pour City Hunter ne diminuait pas. Il continuait à engranger des infos sur lui. C’est ainsi qu’il apprit que Ryô avait une partenaire, la sœur de son ami défunt, Kaori Makimura. Une belle brune aux cheveux courts, comme il les aime mais pas aussi belle que Carey Lowell, sa muse. Il se demandait encore ce que cette dernière avait bien pu trouver à ce Richard Gere qu’il considérait comme un acteur de seconde zone !  

 

Tant pis, il devait sacrifier Kaori Makimura sur l’autel de ses ambitions. C’est de sa faute, elle n’avait pas qu’à s’allier à ce Ryô Saeba !  

 

Plus le temps passait, plus il ne pouvait agir seul ; il rechercha des gens dignes de confiance pour des opérations de grande envergure. Il passa donc une annonce comme s’il était un laborantin à la recherche d’assistants et recruta Moon et Mica, deux jeunes femmes, connues des services de police. Elles s’amusaient à se faire passer pour des prostitués, puis détroussaient leur « clients », après leur avoir administré des somnifères.  

 

Maruku avaient réussi à les rallier à son projet, de toute façon elles n’avaient rien à perdre et n’avaient pas de famille. Elles étaient prêtes à tout et lui étaient entièrement dévouées. Au début, Mica, subjuguée par son intelligence et son charme, avait essayé de le séduire mais le Druide n’était pas du tout intéressé. Il lui demanda de rester concentré sur son projet, la réussite en dépendait. Mica abandonna donc toute tentative de séduction.  

 

Le trio diabolique semait la terreur parmi la population et ne se cantonnait pas qu’à la France. Les autres pays d’Europe, les Etats-Unis et même la Chine avaient souffert de leurs exactions. Les victimes se comptaient par centaines. D’autres personnes rejoignirent le groupe, certaines en manque de sensations fortes et d’autres parce qu’elles étaient aussi folles et dangereuses qu’eux !  

 

Malheureusement, il y a deux ans, il y avait eu ce flic un peu zélé qui s’est intéressé de près à son cas. Il avait réussi à le coincer dans ce bunker mais Maruku avait pu faire fuir Moon et Mica par un passage secret. Pourquoi ne s’est-il pas échappé avec elles ? Tout simplement parce qu’il voulait se reposer, pour peaufiner son plan contre City Hunter.  

 

Par chance, l’inspecteur qui l’avait arrêté l’avait mis à l’abri dans cette maison d’arrêt, proche de ses racines. Sa tante lui avait dit que ses parents étaient d’origine auvergnate. Il ne regrettait pas d’y avoir séjourné. Comme le dit si bien Jean-Jacques Goldman dans sa chanson, « J’m’en fous, de tout, de ces chaînes qui pendent à mon cou….je m’offre une parenthèse, un sursis ». Il avait été au calme, jusqu’à l’arrivée de ce Tigrou de malheur ! Malgré tout, ce dernier avait, sans le savoir, apporté de nouveaux renseignements sur City Hunter.  

 

City Hunter n’était pas seul mais lui non plus. La partie allait être difficile mais le jeu en valait la chandelle. Bientôt, il serait celui qui allait mettre fin au légendaire duo de nettoyeurs.  

 

« A nous deux City Hunter ! »  

 

 


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