Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 04-04-11 - Ultimo aggiornamento: 11-02-19

Commenti: Coucou, enfin re-coucou ; non, ce n'est pas une hallucination, mais que m'arrive-t-il, je maje encore !! Enfin, du moins, une nouvelle fic (1. j'en ai d'autres et 2. j'ai un peu de réserve en chaps mais bon, faut pas que je maje comme cela moi !!! *flemme de majer, reviens*) Bon, soyons (un peu, mais trop ! ;) ) sérieux... J'espère que vous aimerez cette nouvelle fic :) Bisous

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Chapitre 1  

Après un petit séjour dans la salle de bains, Kaori descendit pour aller préparer le petit déjeuner. Quelle ne fut pas sa surprise de trouver son partenaire déjà levé. Il était assis dans le canapé, et se tourna vers elle quand il l'entendit.  

- Tu vas bien ? Lui demanda-t-il.  

- Oui, mais ce serait plutôt à moi de te demander cela.  

Devant l'air perdu de Ryô, elle ajouta,  

- Il est à peine 10 heures et tu es déjà debout. T'es sûr que tu te sens bien. Elle affichait un petit sourire moqueur.  

Il haussa les épaules à cette remarque. Il avait pris une décision et ne pouvait attendre plus longtemps pour lui en faire part.  

Il la regarda un court instant. Kaori sentit son regard se poser sur elle. Elle déglutit.  

- Qu'est-ce qu'il y a ? Ne put-elle s'empêcher de demander, le rose aux joues.  

Le regard de Ryô était fiévreux et dans ses prunelles noires, une lueur y était apparue.  

Doucement, tel un félin, il se leva et alla vers sa partenaire.  

Il s'arrêta juste à quelques centimètres d'elle. Sous son regard aussi intense, elle ne put s'empêcher de baisser la tête.  

Il sourit à cela, sa timidité était toujours là même aujourd'hui. Il en était heureux. Quelque part, cela signifiait qu'elle avait gardé une certaine innocence.  

- Kaori, sa voix était tendre, douce, un chuchotement.  

Il posa ses mains sur ses bras. Puis, les remonta tout doucement vers le cou de la jeune femme, qu'il caressa d'un doigt. Il reprit ses caresses pour arriver à son visage.  

A ce contact, Kaori ne put réprimer un frisson.  

Ryô, lui, sourit à sa réaction. Il était fier et si heureux qu'aujourd'hui encore, elle réagisse de la sorte sous ses chastes caresses.  

Il posa une de ses mains sous son menton et lui releva la tête.  

Ce qu'elle y vit la bouleversa. Comme toujours. Car là, elle n'avait pas devant elle City Hunter, le nettoyeur numéro un du Japon. Dangereux. Tueur implacable. Craint de tout le milieu. Qui pouvait à lui seul, anéantir tout un clan.  

Non. Là, se trouvait Ryô Saeba, l'homme.  

Dans ces moments-là, Ryô était un homme comme les autres. Rien ne pouvait le différencier d'un autre homme ordinaire.  

Enfin, disons un homme ordinaire soit ; mais surtout un homme fol amoureux de sa femme.  

Ses yeux reflétaient tout l'amour qu'il éprouvait pour elle, tout le désir qu'il savait si bien lui montrer. Tout comme elle d'ailleurs.  

- Kaori, répéta-t-il en la fixant du regard.  

Les yeux de la nettoyeuse se remplirent de larmes sans le vouloir.  

- Mon ange, parle-moi.  

Il la prit dans ses bras et se mit à lui prodiguer de douces caresses sur son dos.  

N'obtenant toujours aucune réponse, excepté quelques petits sanglots, Ryô poursuivit,  

- Mon amour, dis-moi ce qu'il y a. Tu te souviens, on s'est jurés de tout se dire, pas de secrets entre nous. Sa voix était douce et remplie d'amour.  

- Je sais, dit-elle entre deux sanglots.  

Elle ferma les yeux comme pour se donner du courage et ravala sa salive. Puis, elle releva la tête, enleva du revers de sa main les larmes qui étaient sur son visage. C'était stupide. Mais elle ne pouvait s'en empêcher. Elle savait que cela allait passer.  

Après une profonde inspiration, elle lui annonça,  

- Ryô, je…C'est rien. C'est juste. T'inquiète pas, ça va aller.  

Il la fixa sans dire un mot. Une lueur pétillait dans ses yeux. Mais Kaori ne la vit pas et avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit, elle ajouta, presque sur un ton défensif,  

- Juste un petit coup de blues, c'est tout.  

Au ton de son ange, Ryô reprit un visage sérieux.  

Avec une infinie douceur, il posa sa main sur sa joue et la lui caressa. Il ne put esquisser un sourire de bonheur.  

- Kaori, et si on faisait un bébé ?  

- Quoi ? Comment ? Elle cligna des yeux, sous le choc de ce venait de lui proposer Ryô. Avait-elle bien entendu ?  

Une lueur de malice apparut dans les yeux de son compagnon.  

- Comment cela comment ? Vraiment, tu n'en as aucune idée. C'est pas très flatteur pour moi, cela.  

Puis, prenant un air des plus dramatique, il finit par,  

- C'est même une vraie catastrophe !  

Kaori ouvrit grands les yeux, complètement abasourdie et perdue par l'attitude affichée de son compagnon.  

En effet, celui-ci était quelque peu risible. Il avait baissé la tête en signe de défaite, tout comme ses épaules. Au bout d'un court instant, il releva la tête et là un courant de larmes jaillit de ses yeux.  

-Ryô, tu es sérieux ? Se hasarda-t-elle à lui demander la peur au ventre. Mais en même temps, emplie d'une joie intense.  

- Kaori, il était redevenu sérieux, je sais que depuis que Miki a eu son bébé, tu y penses. En fait, je sais que tu y penses depuis l'annonce de sa grossesse.  

Elle alla répondre quand il lui mit un doigt sur ses lèvres pour l'en empêcher.  

- S'il te plaît, laisse-moi finir.  

Elle fit un signe de tête de consentement.  

Il se racla la gorge avant de poursuivre,  

- Donc, comme je viens de le dire, j'ai vu comment tu étais avec le bébé de Miki et de Falcon. Et bien que tu n'aies rien dit, j'ai constaté le voile de tristesse qui arborait ton si joli visage quand tu pensais que personne ne te voyait. Je sais qu'à l'annonce de la grossesse de Miki, tu as été très heureuse pour ton amie, mais qu'en même temps, tu en as souffert. Cela te renvoyait à nous et au fait que tu te disais qu'on ne pouvait pas se permettre de fonder une famille… Je dois t'avouer que quand nous avons appris cette nouvelle, cela m'a fait réfléchir. Et je me suis dit, que si tête de poulpe avait un enfant, alors pourquoi pas nous. C'est vrai que je suis une cible, mais quelque part Falcon l'est aussi. Ce que je veux dire, c'est que le milieu sait pertinemment que nous sommes amis et qu'il m'aide. Que je le veuille ou non. Et puis, il y a aussi le fait que je veuille fonder une famille avec toi. Je veux avoir des enfants avec toi. Je pense que cela est le bon moment. Sans parler du fait, que bien que je me considère comme l'éternel étalon de 20 ans de Shinjuku, et que tu m'aies donné une date d'anniversaire il y a quelques temps maintenant, où tu m'as donné l'âge de trente ans ; nous savons bien tous les deux qu'il n'en est rien. Mais cela, ça reste entre nous.  

Kaori le regarda, amusée.  

- Donc, poursuivit-il, comment dire…  

- Tu as l'âge, mon amour, finit-elle pour lui.  

- Mouais, on va dire cela comme cela.  

Il la prit dans ses bras, elle ne put contenir ses larmes de bonheur.  

- Kaori, je t'aime plus que tout, depuis si longtemps. Tu es ma famille et je veux ton bonheur. Notre bonheur.  

- Je t'aime aussi Ryô, tellement.  

- Et puis tu me connais, je vais y mettre du cœur à l'ouvrage, il ne put s'empêcher de ricaner…  

Il s'attendait à ce que sa tendre moitié lui donne un bon coup de massue, mais au lieu de cela qu'elle ne fut pas sa surprise quand il l'entendit lui dire sur un air plus que séducteur,  

- Et si on commençait maintenant.  

Elle effleura ses lèvres sur les siennes, puis se dirigea vers les escaliers.  

Le visage de Ryô afficha un sourire. Elle arrivait toujours à le surprendre même après tout ce temps.  

Il se retourna et alors qu'elle gagna la première marche de l'escalier, il la prit dans ses bras pour l'emmener dans leur chambre afin d'accomplir avec plaisir la tâche qui lui incombait…  

A SUIVRE… 

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