Capitolo 32 :: Moment désiré … moment magique

Pubblicato: 22-11-11 - Ultimo aggiornamento: 14-11-12

Commenti: ATTENTION chapitre strictement réservé à un public averti !! Merci de respecter cet avertissement !! Pour tous les autres, je voudrai vous expliquer pourquoi j'ai tant tardé à vous poster la suite, vous risquez de trouver ça ridicule mais tant pis !! j'étais très proche des 100 commentaires et je voulais les atteindre !! Je sais c'est bête mais bon, ce chapitre est par son contenu différent pour moi et du coup, je l'avoue j'ai peut-être fait un caprice ... !! Mais bon, Maki78 que je remercie au passage est passé par là et voilà !! Quoi qu'il en soit j'espère qu'il vous plaira, car j'ai eu beaucoup de difficulté à l'écrire et surtout que vous ne le trouverez pas porno car pour moi, j'ai voulu écrire avant tout, une scène où deux êtres s'aiment tout simplement ... !!

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Chapitre 32 : Moment désiré … moment magique  

Ils atteignirent au bout de longues minutes enfin la porte de sa chambre qu’il ouvrit d’un coup d’épaule pour la refermer aussitôt avec le pied.  

La pièce baignée par la pénombre ne laissait passer que les rayons de l'aube par le store baissé, créant une ambiance complice, douce et intime pour ce qui allait s’y dérouler.  

Ryo se laissa tomber en premier sur le lit, pour ne pas lui faire mal mais très vite il l’a fit pivoter pour se positionner au-dessus d’elle, là il la regarda intensément les yeux pleins de désir.  

- Si tu n’es pas sûre de toi c’est maintenant ou jamais. Dans le cas contraire, si tu désires toujours rester et si nous allons plus loin, il sera trop tard je ne te laisserai plus repartir, il n’y aura pas de retour possible en arrière, tu deviendras après cette nuit à jamais ma femme et moi ton homme. Es-tu prête à m’appartenir corps et âme ?!! A devenir la femme d’un homme de l’ombre, d’un tueur ?!! Avec les conséquences que cela implique ….Lui murmura-t-il dans le cou, d’une voix rendue saccadée par le plaisir. Appréhendant malgré tout sa réponse, face à cet aveu.  

Kaori sûre de son choix, plongea son regard doré dans le sien. Elle se redressa souriante devant Ryo qui lui offrait la possibilité de faire marche arrière. Mais il n’en était pas question, elle avait rêvé de ce moment depuis bien trop longtemps et ce n’est pas le fait de se lier à un homme recherché, sans identité ou l’appréhension de sa première fois qui lui ferait renoncer à ce moment qui ne pouvait être que magique, moment où enfin ils se donneraient l’un à l’autre.  

- Je t’appartiens corps et âme depuis le premier jour où j’ai croisé ton regard, rien ne pourra changer ça !! Quant aux conséquences de t’aimer, je les connais et les ai acceptées depuis bien longtemps déjà. Rien ne me fera renoncer à toi, ni ton mode de vie, ni même tes défauts !! Je prends tout de toi, le bon comme le moins bon, car c’est comme ça que je t’aime !! Rien d’autre ne compte !! Tu es toute ma vie, tu représentes la seule vie que je souhaite vivre … car sans toi, elle serait sans amour !! Alors fais de moi maintenant une femme, ta femme à part entière, c’est tout ce que je souhaite.  

Pour appuyer ses dires, Kaori rougissante mais pleine d’audace défit le lien de serrage du pantalon de Ryo. Celui-ci très surpris mais comblé par son initiative la laissa faire, sentant son pantalon glisser en même temps que les mains douces de son ange le long de ses cuisses fermes et musclées.  

Ryo gémit de plaisir.  

- Hum … !! Je ne sais vraiment pas pourquoi ni comment j’ai mérité ton amour mais je suis prêt maintenant à l’accepter et à te le rendre en t’enchaînant à moi à l’aide de mon corps notamment, pour te montrer à mon tour combien … je t’aime …  

Ryo l’attira à lui pour un échange des plus passionné, il profita de la position assisse de sa moitié pour lui ôter complètement la chemise qu’elle portait encore.  

Prenant le temps de la contempler, il l’allongea tendrement sans la quitter des yeux, avec un sourire séducteur mais également des plus carnassier. Poursuivant la découverte de son corps de ses mains qui lentement descendaient de la naissance de sa gorge à ses seins, de son ventre plat à ses hanches pour continuer encore et atteindre ce petit bout de dentelle bleu ciel, représentant le dernier obstacle à ce qu’il considérait comme un coin de paradis. Sa bouche gourmande se mit à suivre le même chemin, tout en semant une multitude de baisers sur sa route. Son souffle court, sa respiration haletante, ses gémissements ne laissaient aucun doute au nettoyeur sur le fait qu’elle était prête à passer à l’étape suivante. Alors que sa langue atteignait le nombril de sa belle, Ryo fit glisser ses doigts sous la petite étoffe pour la faire descendre le long des superbes jambes de sa partenaire, et la faire disparaître au fond du lit.  

Enfin elle était nue !! Offerte à son regard de braise, offerte dans ses bras !!  

« Si je suis en train de rêver que je ne me réveille jamais !! » Songea-t-il le cœur battant la chamade !!  

De son côté Kaori brûlait sous les caresses de son amant, brûlait sous son regard passionné, ses pensées perdaient de leurs cohérences, ne sachant plus si elle pourrait supporter encore longtemps cette sensation de douce et violente torture à la fois, que lui faisait endurer Ryo avec un plaisir non dissimulé. Elle souhaitait de toutes ses forces s’unir à l’homme qu’elle aimait, sans honte ni fausse pudeur, la timide Kaori avait disparu, pour laisser la place à la femme amoureuse.  

Elle émit un soupir de surprise et une onde de plaisir déferla en elle, quand elle sentit la main de Ryo atteindre le cœur de sa féminité en la caressant, pour tout doucement l’écarter et y glisser un doigt, bientôt suivi d’un second. Puis ne résistant plus à la tentation, il avança son visage pour goûter cette partie si intime de sa partenaire mais au combien enivrante. Kaori perdait pied, se cambrait pour en avoir toujours plus. Mais alors qu’elle semblait complètement abandonnée dans un monde de plaisir, elle s’arracha d’un geste souple de son partenaire, par le biais d’une pirouette qui l’entraîna par surprise, pour se retrouver avec sa belle à califourchon sur ses hanches, dans une position des plus dangereuses pour son self-contrôle ...  

- Ne remarques-tu pas quelques chose d’anormal ?!! Lui chuchota-t-elle le souffle court à l’oreille.  

- Que tu me rends fou ?!! Tenta-t-il.  

- Non !! Je fais allusion au fait que ... je suis nue mais … pas toi !!  

- S’il n’y a que cela, voilà qui peut s’arranger très facilement. Lui répondit-il l’air taquin.  

Il avait voulu attendre le dernier moment pour ne pas l’effrayer, la sentir vraiment prête à le voir dans toute sa virilité qui pouvait s’avérer impressionnante, la nature l’ayant gâté et d’autant plus impressionnante pour une première fois, comme c’était le cas de son ange. Mais puisqu’elle le lui demandait…Sans attendre davantage il se dégagea pour se redresser de toute sa taille, fier de se montrer, les mains sur son boxer s’apprêtait à agir quand une petite main l’arrêta.  

- Non !! Tu m’as déshabillé, alors … laisse-moi en faire autant. Lui demanda-t-elle le rouge aux joues.  

Elle le surprenait encore et toujours. Intimidée mais décidée, elle lui fit face posa ses mains sur ces épaules, les laissant descendre en le caressant, sentant sous ses doigts ses nombreuses cicatrices, témoins d’une vie dangereuse, sentant aussi ces muscles durs si bien dessinés sans une once de graisse, jusqu’à atteindre l’élastique de ce dernier vêtement tendu au maximum par le désir. Bien qu’une bouffée de chaleur plus forte que les autres lui fit fermer les yeux, elle les réouvrit pour regarder ses mains tremblantes de plaisir, d’appréhension, de désir, de peur elle ne savait plus, glisser le long des hanches, des jambes si musclées de son partenaire pour entraîner avec elle ce vêtement devenu de trop pour satisfaire leurs passions. Ryo se laissa faire avec une jouissance non dissimulée, à sentir les mains de son ange sur son corps le lui enlever, tout en retenant son souffle pour ne pas céder à la tentation de lui sauter dessus en l’occurrence. Il n’avait pas dit un mot pour ne pas rajouter de la gêne à sa tendre moitié, face au courage dont elle faisait preuve pour arriver à déshabiller un homme pour la première fois en abattant son dernier rempart, qu’était son boxer. Pourtant si d’apparence seul son souffle court le trahissait ainsi que des frisons de plaisir, il aurait aimé lui crier qu’il allait devenir fou sous ses mains, il ne savait même pas si elle se rendait compte à quel point, ses caresses timides et inexpérimentées étaient excitantes. Il décida d’y mettre un terme de peur de perdre définitivement le contrôle.  

- Nous sommes à présent à égalité !! Lui murmura-t-il d’une voix rauque.  

Ryo l’écarta doucement de lui, pour qu’elle puisse le regarder à loisir. Ce qu’il lut dans son regard le remplit d’orgueil et de fierté, sa belle aimait ce qu’elle voyait et cela … se voyait !! Elle rougissait sans pour autant baisser les yeux.  

Ne lui laissant pas plus de temps, il l’attrapa pour l’étendre sur les draps froissés. D’une main experte il saisit un de ses seins tout en s’emparant de son autre main d’un petit emballage refermant un préservatif, mis à disposition sur son chevet, au cas où … !! Sa main ne l’abandonna qu’un instant, remplacer par des lèvres et une langue non moins impatientes. Il ne lui fallut que quelques secondes pour lui permettre d’être prêt à ne former qu’un seul corps avec son ange. Alors aussi impatient qu’attentif à ses moindres réactions, il s’allongea sur elle. Reprenant à l’endroit même où il avait été interrompu, ses lèvres, sa langue la caressant langoureusement pour accentuer davantage ce contact si intime, pendant que ses doigts ne cessaient d’aller et venir au gré de leurs fantaisies. Quand, il la sentit prête à l’accueillir, il remonta tout en continuant sa douce torture en faisant des tours et des détours sur ses hanches, son ventre, son buste, sa poitrine, pour atteindre sa gorge et finir sa course sur ses lèvres dans un baiser brûlant. Tout en multipliant ses baisers brûlants, il se positionna de façon à ce que leurs bassins s’épousent étroitement pour en accroître le plaisir. Ryo captura à ce moment là son regard pour ne plus le quitter, une demande d’accord muette sur les lèvres. Pour toute réponse, Kaori s’arqua en se serrant davantage contre lui, lui signifiant par ce geste qu’elle l’attendait. Il ne la fit pas languir, doucement mais inéluctablement il la pénétra jusqu’à atteindre cet obstacle qui faisait d’elle pour quelques secondes encore une vierge, puis d’un coup de rein puissant il le déchira, en stoppant net tout mouvement pour laisser au corps de sa partenaire le temps d’accepter cette intrusion. Leurs mains étaient entremêlées, leurs regards noyés l’un dans l’autre. S’il avait perçu la douleur de sa moitié à être dépucelée, il ressentait maintenant sa joie, son plaisir presque brutal à ne former plus qu’un avec l’être aimé. Jamais il ne s’était senti aussi bien, aussi complet, leurs corps mais aussi leurs âmes s’étaient enfin trouvées. Devant ce constat il commença lentement un mouvement de va et vient, qu’elle se mit elle-même à accélérer, en agrippant ses fesses pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas une poupée de porcelaine mais une femme amoureuse et passionnée qui attendait la même passion en retour. Ryo y répondit plus que ravi, pour qu’ensemble ils atteignent le point de non-retour, le point d’abandon absolu où rien ne compte à par eux-mêmes et leurs passions.  

Plus tard ils se laissèrent retomber épuisés, le corps brillant de sueur, le cœur battant encore de façon désordonnée, le sourire aux lèvres, heureux dans les bras l’un de l’autre.  

- Tu es maintenant ma femme, Sugar.  

De la part de son ténébreux partenaire Kaori ne pouvait rêver plus belle phrase.  

- Et toi mon homme, rien ne peut me faire plus plaisir, je t’aime Ryo. Lui répondit-elle en se blottissant davantage contre le torse de son amant, les yeux remplis d’étoiles.  

- Oui je suis à toi à jamais, je t’aime aussi mon ange. En refermant un de ses bras sur sa taille fine.  

- Je ne me lasserai jamais de te l’entendre dire. Lui murmura-t-elle amoureusement.  

- Et je ne me lasserai jamais de te le dire. Lui répondit-il en retour.  

Ils s’endormirent ainsi, alors que le soleil s'était levé, serrés l’un contre l’autre, enveloppés uniquement de la chaleur du corps de l’autre.  

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