Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 23 :: Chapitre 23

Pubblicato: 10-11-19 - Ultimo aggiornamento: 10-11-19

Commenti: Bonsoir la suite de l'histoire. Alors que va-t-il se passer après l'arrivée de Mary? Comment va réagir Kaori? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 23  

 

La tension était palpable dans la pièce. Les trois adultes se faisaient face, Mary pleurant, le visage caché dans les mains, Ryo les yeux braqués sur Kaori qui lui retournait un regard incrédule et douloureux. Kei s’approcha de sa mère et s’agrippa à sa jambe.  

 

- Maman…, dit-il d’une voix plaintive, échaudé par la situation.  

 

Kaori regarda son fils mais était incapable de bouger encore sous le choc de ce que venait de dire Mary. Ryo lui avait promis le mariage ? Il l’avait aimée et était parti sans un regard en arrière ? Tout ça ne collait pas avec l’homme qu’elle connaissait… mais le connaissait-elle si bien que cela ? Il refusait de lui parler de son passé autres que quelques petits morceaux par ci par là quand il y était vraiment obligé. Combien d’autres femmes avait-il connu puis abandonné ? Etait-ce ce qu’il lui arriverait à elle aussi quand il en aurait assez ? Allait-il la laisser seule avec leurs deux enfants ? Une petite voix dans sa tête lui criait de ne pas écouter les paroles de l’américaine mais une deuxième se juxtaposait criant le contraire. Elle sentit un vertige arriver et vacilla mais la main de Ryo la rattrapa et il la conduisit jusqu’au fauteuil où il la fit s’asseoir avant de prendre Kei à bras pour le rassurer.  

 

Soudain, le rire tonitruant de Mary éclata dans la pièce, les faisant relever le regard.  

 

- Vous verriez vos têtes ! C’est phénoménal., pouffa-t-elle de rire.  

- Voyons Ryo, tu n’aimes plus les plaisanteries ?, susurra-t-elle, lui lançant un regard langoureux.  

- Pas dans ce genre, non. Pas quand tu blesses intentionnellement ma femme qui est enceinte si tu ne t’en étais pas aperçue., gronda-t-il.  

- Ce serait difficile de ne pas le voir., persifla la blonde.  

 

Kaori jeta un regard gêné sur son ventre arrondi puis vers Mary et sa taille mannequin. Voyant cela, Ryo saisit son menton et la força à le regarder. Il lui fit un petit signe de la tête avec un léger sourire, lui signifiant qu’elle n’avait rien à se reprocher, qu’elle était belle comme elle était.  

 

- C’est ta nouvelle partenaire, alors ?, reprit Mary, cassant cet échange.  

- Nous travaillons à trois avec son frère., lui apprit Ryo.  

- Je me disais bien. Parce qu’avec un mioche et un deuxième en route, elle ne doit pas être bonne à grand-chose si ce n’est à faire la cuisine et le ménage. Même pour la bagatelle, tu ne dois pas être repu, mon chéri., insinua-t-elle.  

- Mary…, grogna Ryo.  

- Quoi Mary ?, reprit-elle, un sourcil levé.  

- Mary va se taire et cesser de déblatérer sur mon dos, sinon elle va tâter de ma poêle et de mon balai puisque, d’après ses dires, ce sont mes outils de prédilection. Mary va prendre ses cliques et ses claques et dégager de chez moi., asséna soudain Kaori qui avait recouvré ses esprits.  

 

Un éclair de défi brilla dans le regard de Mary.  

 

- Ca y est, on l’entend se défendre.  

- Tu n’es pas ici chez toi et ton ancien partenariat avec mon mari ne te donne pas le droit de mépriser ce qu’il est ou ce que je suis et encore moins de dénigrer notre famille., répliqua la nettoyeuse.  

- Voilà, je comprends mieux pourquoi tu l’as choisie cette fois. Ravie de faire ta connaissance, Kaori. Je sens que toi et moi allons bien nous entendre., fit soudain Mary d’un ton enjoué, laissant le couple pantois.  

- C’est sympa de votre part de me loger pendant mon séjour. Il n’y a plus un hôtel de libre à Tokyo et puis j’ai beaucoup de temps à rattraper avec Ryo… Alors je m’installe où ?, fit-elle en prenant son sac.  

 

Les deux nettoyeurs regardèrent la jeune femme, la bouche bée. Ils avaient rarement affaire à des gens aussi culottés et dénués de scrupules. Kaori se laissa aller dans le fauteuil.  

 

- Ryo, je te laisse gérer. Mon mal de crâne revient., fit Kaori, s’attendant à le voir la mettre à la porte.  

- Quoi ? Bon d’accord., maugréa-t-il.  

- Viens Mary, je vais te montrer la chambre d’amis., dit-il, pensant que Kaori abdiquait.  

 

La nettoyeuse ouvrit des yeux exorbités mais n’osa protester publiquement par souci de politesse. Elle poussa un long soupir de frustration et accueillit avec soulagement son fils qui venait lui faire un câlin.  

 

- Au moins un qui sait ce dont j’ai besoin., souffla-t-elle, se sachant injuste avec son mari.  

- On va être gentils avec la dame ou on la met à la porte ?, demanda Kaori à son fils.  

- Gentil. Elle est triste la dame., répondit Kei en levant ses grands yeux vers elle.  

 

Inconsciemment, elle leva les yeux vers l’étage, se demandant si son fils avait vu juste ou juste réagi aux larmes de crocodile versées plus tôt. C’était vrai qu’en y repensant, l’attitude de Mary semblait exagérée ou était-ce juste une impression pour justifier que Ryo ait pu être partenaire avec elle ? Fidèle à elle-même, Kaori décida de ne pas se laisser guider par ses premières impressions et de lui laisser une chance. Elle repensa à sa réaction à l’annonce de Mary et à la défiance qu’elle avait eue vis-à-vis de son mari et s’en voulut. Pourquoi avait-elle douté de lui ? Elle n’avait aucune raison pour cela. Il avait toujours été honnête avec elle même s’il était secret sur son passé. D’après le peu qu’elle en savait, ce passé n’était pas doux ni joyeux, peut-être, certainement même, ne cherchait-il qu’à les protéger… Deux doigts glissèrent sur son menton et le lui relevèrent, la ramenant à l’instant présent.  

 

- Ca va ?  

 

Elle croisa le regard soucieux de Ryo et lui adressa un sourire rassurant. Elle lui tendit une main pour qu’il l’aida à se relever, ce qu’il fit avec plaisir, l’attirant dans ses bras.  

 

- Oui, je suis juste fatiguée. Ryo, je suis désolée pour mon comportement. Je ne sais pas pourquoi je me suis laissée ébranler., s’excusa-t-elle.  

- Je ne t’ai pas tout raconté sur mon passé parce que, pour moi, c’est ce que c’est : du passé. Je voulais te préparer avant qu’elle n’arrive mais je n’en ai pas eu le temps. Kaori, Mary ne t’a certainement pas fait une bonne impression mais laisse-lui une chance., plaida-t-il.  

- C’était ce que je comptais faire., le rassura-t-elle.  

- Comme m’a dit un certain garçon, elle a l’air triste, la dame., lui apprit-elle.  

 

Ils tournèrent tous deux le visage vers Kei qui jouait de nouveau calmement.  

 

- On a de la chance d’avoir un enfant si calme avec nos deux caractères., déclara Ryo pensivement.  

- Tout sa mère…, pipa Kaori, l’oeil pétillant de malice.  

- Je ne te contrarierai pas parce que tu es enceinte., accorda-t-il.  

- Bien t’en prend., le taquina-t-elle.  

 

Elle partit en riant à la cuisine pour préparer le repas. Ryo s’assit par terre à côté de Kei et joua avec lui.  

 

- Je ne t’aurais jamais imaginé en père., les surprit Mary.  

- Les choses changent, Mary. Et toi, que deviens-tu ?  

- Moi, tu sais, je voyage de par le monde pour mon travail de mannequin., fit-elle, évasive.  

- Tu n’as pas rencontré quelqu’un avec qui tu aies eu envie de te poser ?, lui demanda-t-il.  

- Non., murmura-t-elle.  

- Ton fils te ressemble en tous cas, aussi beau que son père., dit-elle en s’asseyant à côté d’eux.  

 

Ryo lui jeta un regard suspicieux et ne s’y trompa pas. Elle avait dégrafé les premiers boutons de son corsage et lui laissait une vue dégagée de son soutien-gorge.  

 

- Tu peux ranger la marchandise, Mary. Je ne suis pas intéressé. J’ai Kaori et elle me suffit amplement., répondit-il.  

- Tu es sûr ? Parce qu’elle est plutôt inaccessible en ce moment, non ?, minauda-t-elle.  

- Bien au contraire…, murmura-t-il, d’une voix rauque.  

- Le repas est prêt. Tu peux mettre la table, s’il te plaît ?, lui demanda Kaori, surgissant de la cuisine.  

 

Elle fut happée par le regard chaud de son mari et se mit à rougir, émue par le désir qu’elle y lisait. Mary ne put que constater le lien existant entre le couple.  

 

- Bon Ryo, tu te dépêches. J’ai une faim de loup., les interrompit l’américaine.  

 

Il détourna le regard et se leva, attrapant son fils au passage. Ils dînèrent tous les quatre dans une ambiance agréable puis Ryo partit mettre Kei au lit pendant que Kaori faisait la vaisselle. Quand il redescendit, le nettoyeur avisa son amie installée dans le canapé mais l’ignora et rejoignit sa compagne. Il l’aida à finir de ranger puis l’incita à aller se reposer après sa fin de journée agitée. Kaori alla s’asseoir à côté de Mary et se tourna vers elle.  

 

- Alors Mary, tu as beaucoup de défilés à assurer sur Tokyo ?, l’interrogea Kaori.  

- Deux la semaine prochaine. J’ai profité de l’occasion pour arriver un peu plus tôt, histoire de renouer contact avec Ryo., répondit le mannequin.  

- C’est sympa de ta part., admit la nettoyeuse.  

- Oui, même si je ne m’attendais pas à le retrouver accompagné., avoua Mary, avec un regard en coin vers la jeune femme.  

- Désolée de déranger tes plans., mentit Kaori.  

- Mais je ne te laisserai pas détruire ma famille. Je suis peut-être jeune, une moins bonne partenaire que tu ne l’étais et moins jolie aussi mais Ryo et moi avons construit une relation durable et forte et je ferai tout pour protéger cela, pour lui et pour nos enfants., la prévint-elle.  

 

Elles s’affrontèrent du regard un long moment jusqu’à ce que Ryo arriva nonchalamment dans la pièce avec deux cafés et un thé. Il avait entendu la fin de la conversation entre les deux femmes et n’avait pas voulu intervenir. Kaori savait se défendre, surtout quand sa famille était menacée, et il était fier qu’elle remit en place une Mary un peu trop sûre d’elle.  

 

- Alors, les filles, vous discutez chiffons ?, intervint-il innocemment.  

- Oui, on parlait des affaires qui nous tiennent à coeur., répondit Mary du bout des lèvres.  

- Merci pour le café, Ryo, mais je vais aller me coucher. Je dois garder un teint frais pour les défilés., fit-elle en se levant.  

 

Elle les laissa tous deux et ils ne tardèrent pas à la suivre, même s’ils ne dormirent pas de suite. Ils discutèrent de tout et de rien, Ryo tenant Kaori contre son torse, une main sur son ventre, sentant leur enfant bouger.  

 

- N’oublie pas que je t’aime et que tu es la seule que j’ai jamais aimée., lui murmura-t-il à l’oreille alors qu’elle s’endormait.  

 

Il sentit la pression de sa main sur la sienne en réponse puis le relâchement de son corps. Elle s’était endormie. Il la suivit de peu. Dans la nuit, il se réveilla sans ouvrir les yeux : Mary était dans leur chambre et avait le regard rivé sur lui. Il ne bougea pas et attendit. Il ne ressentait pas de tension particulière même si elle ne lui semblait pas neutre. Au bout de quelques minutes, il entendit la porte se refermer et se rendormit.  

 

Le lendemain matin, il se leva peu après sa femme et alla se doucher. Alors qu’il se frottait, il sentit deux mains arpenter son corps et un ventre se coller contre son dos, ventre trop plat pour être celui de Kaori. Il coupa brutalement l’eau chaude et s’écarta, laissant le jet glacé frapper de plein fouet l’américaine. Celle-ci poussa un cri de surprise et sortit de la douche en vitesse.  

 

- Je prends ma douche seul, Mary., lui dit-il, refermant le rideau sur lui.  

- Tout va bien ?, demanda Kaori en entrant.  

 

Elle observa la douche encore occupée d’où s’échappait un sifflement joyeux puis la jeune femme dénudée et frigorifiée et ne mit pas deux secondes à faire le lien. Elle attrapa une serviette et la lui lança.  

 

- Evite de prendre froid. Ca serait dommage que tu ne puisses pas défiler la semaine prochaine., lui dit-elle, consternée.  

 

Mary lui lança un regard noir que la jeune femme ignora. Elle repartit en cuisine finir de préparer le petit-déjeuner. Ryo arriva peu après accompagné de Kei qui se frottait les yeux pour chasser le sommeil, vite suivi de Mary  

 

- Allez dernière journée, bonhomme. Cette après-midi, maman et moi viendrons te chercher tous les deux., lui apprit son père.  

- Chouette !, s’écria Kei, heureux.  

 

Mary baissa le nez sur sa tasse.  

 

- Tu veux que je te fasse visiter la ville, Mary ?, lui proposa Ryo.  

- Oui, ça me ferait plaisir.  

- J’irai voir Miki après avoir amené Kei à l’école., l’informa Kaori.  

- Ca marche. J’irai au tableau.  

 

Il déposa un léger baiser sur ses lèvres et la laissa lui adressant un clin d’oeil complice. Elle lui sourit et les regarda partir.  

 

Ryo mena Mary au travers des rues de Tokyo, lui faisant visiter sa ville avec plaisir… mais aussi méfiance. Il la laissa le guider dans les endroits dans lesquels il aurait essayé de l’entraîner dans son ancienne vie. Ca commença par un restaurant dont les salles privatives avaient été un lieu privilégié pour chauffer certaines demoiselles où une grenade tomba d’un menu. Il dut sa survie à son extrême agilité. Elle l’entraîna ensuite dans un café où il faillit être abattu par balle par un fusil guidé par la chaleur. Malgré la mise au point de la veille au soir, elle loua une chambre dans un love hotel, tentant de l’aguicher. Alors qu’il lui tournait le dos, elle sortit un revolver et, d’une main tremblante, le visa. Il la regarda via le miroir accroché au mur, le regard dur, sans faille.  

 

- Qu’attends-tu ? Tire, tu es venue pour cela, non ?, l’enjoignit Ryo, sans aucune trace de peur dans la voix.  

- Oui.  

- Dis-moi juste pourquoi. Je voudrais comprendre comment mon ex-partenaire, la fille d’un homme que je respectais par dessus tout peut en venir à vouloir ma mort., lui demanda-t-il.  

- Je n’ai pas le choix. Il faut que je le sauve., bafouilla-t-elle, des sanglots dans la voix.  

- Que tu sauves qui ?  

- Mon fiancé, Marco.  

 

Ryo se tourna lentement pour lui faire face.  

 

- Il a été enlevé pour que tu accomplisses le sale boulot ?  

- Oui.  

- Qui ?  

- David Clive.  

 

Il serra les dents au nom de l’homme qu’ils avaient déjà livré à la police une première fois. Il ne savait même pas qu’il avait été libéré.  

 

- Je comprends mieux. Je te demanderai juste de ne pas faire de mal à ma famille, Mary., dit-il d’une voix où aucun reproche ne perçait.  

- Je te le promets., répondit-elle.  

 

Elle assura une meilleure prise sur son revolver, prête à tirer, mais, au moment d’appuyer sur la gâchette, vit l’image de Kei, heureux de savoir que son père viendrait le chercher l’après-midi même. Elle visualisait le petit garçon les yeux pleins de larmes en apprenant la mort de son père. Elle ne put s’empêcher d’imaginer Kaori, enceinte, dévastée par la mort de Ryo, le manque qu’elle ressentirait. Leur lien était fort, encore plus que celui qu’elle avait avec son fiancé et Mary ne pouvait nier la souffrance qu’elle endurait. Malgré sa volonté de sauver Marco, elle baissa son arme, incapable de tuer son ancien partenaire.  

 

- Je… je ne peux pas., murmura-t-elle.  

- Ton fils… ta femme… Je ne peux pas leur faire cela., avoua-t-elle, les larmes inondant son visage.  

 

Ryo s’approcha d’elle et l’enlaça.  

 

- On va le retrouver et le sauver., lui assura-t-il.  

- Viens, nous allons avoir besoin d’aide.  

 

Ils quittèrent l’hôtel et se dirigèrent vers le Cat’s Eyes. Kaori était là et discutait avec Miki. Quand ils pénétrèrent dans le café, Umibozu sortit de la remise et lui et Mary se figèrent, l’américaine sortant son arme. Ryo la bloqua d’une main ferme sous le regard vigilant de Kaori et Miki.  

 

- Non, Mary.  

- Mais… mais c’est ton ennemi., murmura-t-elle surprise.  

- Non, nous avons déclaré une trêve. Nous travaillons même parfois ensemble et c’est pour cela que nous sommes ici., lui apprit-il.  

 

Elle hésita une minute puis rangea son arme.  

 

- Tu as vraiment changé, Ryo.  

- Je m’adapte. Salut Umi, David Clive est en ville. Tu as des infos ?, lui demanda le nettoyeur.  

- Le bruit m’est parvenu. J’aurai un retour d’ici peu.  

- Qui est David Clive ?, demanda Kaori.  

- Un sale type que nous avons mis hors d’état de nuire quand on était partenaires., répondit Ryo.  

- Apparemment il est au Japon et a enlevé le fiancé de Mary pour la forcer à me tuer., ajouta-t-il.  

- Mary, je suis désolée., fit Kaori, émue.  

 

Ryo s’approcha de sa femme et posa une main rassurante dans son dos. Mary, elle, la regarda surprise.  

 

- Mais j’ai voulu tuer Ryo…, murmura-t-elle.  

- Tu ne l’as pas fait. On va l’aider à retrouver son fiancé, n’est-ce pas Ryo ?, lui assura la nettoyeuse.  

- Je vais l’aider., dit-il, posant une main sur son ventre.  

 

Kaori acquiesça, consciente de son état.  

 

- Je t’informerai dès que j’aurai plus d’information., lui affirma Umibozu.  

- Très bien. On va rentrer pour se préparer et je vais lancer mes indics sur le coup. J’attends de tes nouvelles.  

 

Le couple repartit en compagnie de Mary. La journée passa trop lentement au goût de la jeune femme. Le couple la convainquit de l’accompagner à la sortie d’école de Kei, très fier de trouver ses parents et leur amie l’attendant. Ils rentrèrent tous les quatre et finirent la journée dans un calme apparent pour le petit garçon. Ce ne fut qu’après qu’il fut couché qu’Umibozu arriva avec la localisation de la planque de Clive.  

 

- On y va !, ordonna Ryo, déterminé.  

- Attends, Ryo. Je… J’ai besoin d’un peu de temps., lui demanda Mary.  

- J’ai besoin d’être un peu seule pour réfléchir à tout cela.  

- D’accord mais ne traîne pas., lui accorda-t-il.  

 

Ils regardèrent la jeune femme monter dans sa chambre et attendirent, Umibozu et Ryo se concentrant après sur leur plan d’action, ne prêtant pas attention aux mouvements de Kaori qui allait et venait dans la pièce.  

 

Subrepticement, Mary sortit de sa chambre et descendit au sous-sol. Elle se servit dans l’armurerie et alla au garage. Prête à partir à l’assaut, elle fut surprise de trouver Kaori appuyée sur le capot de sa voiture.  

 

- Que fais-tu là ?, l’agressa l’américaine.  

- Tu comptes t’attaquer à eux toute seule ?, lui demanda Kaori sans trembler.  

- C’est mon problème. Je dois sortir Marco de là seule et après je le laisserai s’en aller.  

- Tu l’aimes. Il t’aime. Il a le droit de choisir sa vie. Vous pouvez être heureux à deux ou malheureux chacun de votre côté., la contra Kaori.  

- Nous avons vécu séparés pendant deux ans avec Ryo. Ca a été les pires années de ma vie. Ici, c’est peut-être plus dangereux mais nous sommes à deux., ajouta-t-elle.  

 

Mary la regarda incertaine puis releva le menton de défi.  

 

- Tu es jeune et naïve…  

- Bien tenté mais tu ne m’ébranleras pas. N’y va pas seule., lui demanda la nettoyeuse.  

 

L’américaine soupira puis baissa les yeux avant de les relever.  

 

- Tu as raison, Kaori., admit-elle.  

- Je vais attendre Ryo et Falcon. Je regrette de ne jamais avoir eu une amie comme toi., lui dit-elle en s’approchant.  

 

Elle enlaça Kaori qui masqua sa surprise et posa les mains sur le haut de son dos.  

 

- Pardonne-moi., murmura-t-elle.  

 

La nettoyeuse sentit une pression sur sa carotide et rapidement un voile noir s’abattit sur ses yeux et elle sombra dans l’inconscience. 

 


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