Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: myminette

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 25-11-06

Ultimo aggiornamento: 14-07-07

 

Commenti: 14 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Two guns in Shinjuku" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Two guns in Shinjuku

 

Capitolo 3 :: Indice

Pubblicato: 15-12-06 - Ultimo aggiornamento: 15-12-06

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Chapitre 4 : Indice  

 

Malgré le manque évident d’indices qu’elle avait en ce jour en sa possession, Kaori se fit un devoir de rendre visite à Emu Hino, dans sa chambre d’hôtel, pour la tenir au courant de l’avancement de l’affaire. Elle espérait surtout que la jeune femme se souviendrait de quelque information qui lui permettrait de faciliter les recherches.  

La détective prit l’ascenseur jusqu’au dernier étage en tentant de se calmer : « tu es une professionnelle, tu n’as pas besoin de LUI pour retrouver cet homme » essayait-elle de se convaincre. Certes elle n’avait pas besoin de lui mais là, elle devait bien avouer que son enquête piétinait ! Elle le maudissait : elle avait les nerfs en pelote alors que lui devait être tranquillement installé dans un bar quelconque en train d’arroser un événement sans importance dans les bras des poulettes du quartier. « Je le déteste ! ».  

Elle aurait bien pesté quelques minutes encore sur son partenaire, mais la sonnerie de l’ascenseur mit fin à sa destination. La porte métallique s’ouvrit sur un large couloir où n’apparaissait qu’une seule et unique porte : la suite remplissait tout le dernier étage de l’hôtel. Un peu gênée, Kaori se fit une raison : sa cliente et elle n’étaient pas du même monde, et frappa doucement à la porte de l’appartement. Après quelques secondes d’attente, Emu apparut sur le palier, un verre de vin blanc à la main.  

 

EMU : Bonjour Mademoiselle Kaori.  

KAORI en saluant sa cliente : Bonjour.  

EMU : Je vous en prie, entrez, mettez vous à l’aise.  

 

Intimidée, la jeune femme s’assit sur un des fauteuils sans mot dire.  

 

EMU : Je vous sers un peu de vin.  

KAORI : Vo…Volontiers…  

 

Malgré le fait qu’elle savait l’effet que pouvait avoir une goutte d’alcool dans ses veines, Kaori prit le risque, avec un peu de chance le vin suffirait à la détendre sans la pousser dans un comportement incontrôlable. Après tout, tant qu’elle n’avait pas d’arme entre les mains, le risque était limité. La jeune peintre se dirigea vers un buffet au fond de la pièce et prépara la boisson à la détective. Une fois le verre entre ses mains, Kaori avala cul sec le contenu, priant pour que l’alcool calme sa nervosité.  

 

EMU devant l’hésitation de Kaori : Vous n’avez rien trouvé, n’est-ce pas…  

 

Kaori releva un visage surpris vers son interlocutrice. Le regard de Emu se fit déçu puis triste.  

 

EMU : Je m’en doutais… il ne veut pas être retrouvé… pourtant…  

 

Elle paraissait envahie par ses pensées : elle regardait le contenu de son verre sans le voir et restait silencieuse. Puis elle se leva, calmement ; elle posa son verre sur une table et invita Kaori à la suivre. La détective obéit et comprit qu’elle la menait jusqu’à sa chambre. Là elle aperçut quelques cadeaux emballés, de tailles différentes, et un chevalet recouvert d’un large drap blanc.  

 

KAORI : Vous en avez des cadeaux !  

EMU loin de l’enthousiasme de Kaori : Dans quelques jours, c’est mon anniversaire…  

KAORI : Vous en avez de la chance…  

 

« Mais cette année encore, je serais seule à le fêter… » pensa tristement Emu.  

 

EMU : Puis-je vous confier un secret ?  

 

Kaori fut troublée par la voix de sa cliente : elle avait gardé de sa douceur mais à présent, elle percevait une touche solennelle.  

 

KAORI : Bien entendu, je suis tenue par le secret professionnel, vous pouvez me faire entièrement confiance.  

EMU consciente que la jeune femme était sincère : Je vais vous montrer quelque chose…  

 

Lentement, Emu s’approcha du chevalet qui attendait près de son lit. Elle ôta le linge et le protégeait et se déplaça pour laisser à Kaori le loisir de regarder le tableau. La détective fit quelques pas en avant et resta stupéfaite devant l’homme dessiné sur la toile ; elle regarda Emu. Le tableau qu’elle avait sous les yeux était une réplique de celui qu’elle transportait avec elle depuis que sa cliente le lui avait confié, à quelques différences près.  

 

EMU répondant à sa question silencieuse : c’est Yô…  

 

Kaori sembla un instant happée par le regard de l’homme ainsi peint : son regard était à la fois sombre et brillant, ses traits fins et déterminés, sa mâchoire ferme contrastait avec des lèvres fines. Elle tendit la main comme pour le toucher et essuyer les larmes qui ruisselaient de ses yeux. Elle mit quelques instants à remarquer que l’homme du tableau tenait un pistolet dans ses mains et le dirigeait vers sa contemplatrice.  

Sortant petit à petit de son mutisme, la détective fut frappée par une image qui lui apparut comme un flash devant elle : le visage de Ryô se superposait à celui de cet inconnu… le même regard, la même détermination, les mêmes larmes. Quand elle reprit ses esprits, Emu venait de reposer le drap sur l’œuvre.  

 

EMU la voix chargée d’émotion : Ce… C’est un assassin…  

KAORI comprenant davantage ce qui pouvait exister entre Emu et l’homme du tableau : Je ferai mon possible pour le retrouver…  

EMU : Merci.  

KAORI voyant sa tristesse : En attentant que je me relance à sa recherche, que diriez vous d’aller manger en ville ; ce serait mieux que de rester seule ici, non ?  

 

La peintre ne put s’empêcher de sourire devant le changement radical d’attitude de la détective. L’idée était bonne, d’ailleurs elle n’avait pas souvent l’occasion de sortir avec des personnes de son âge et Kaori semblait être une personne tout à fait charmante.  

 

EMU : Vous avez raison ; donnez moi cinq minutes et nous pourrons y aller.  

 

Kaori la regarda disparaître dans sa chambre tandis qu’elle reprit place dans le fauteuil. « Cet homme vous trouble, je l’ai bien vu… il me fait penser à LUI, je ne connais pas ce Yô mais je trouve qu’ils se ressemblent … d’ailleurs que sais-je vraiment de Ryô… presque rien… » pensa-t-elle presque amusée.  

 

 


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