Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Sarah

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 3 chapitres

Publiée: 20-02-05

Mise à jour: 30-09-07

 

Commentaires: 14 reviews

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HumourAction

 

Disclaimer: Les personnages de "Une adorable adversaire" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une adorable adversaire

 

Chapitre 1 :: Une mauvaise surprise pour Ryô

Publiée: 20-02-05 - Mise à jour: 21-02-05

Commentaires: Désolé j'ai majé un peu trop vite donc il y a eu des erreurs sur la fic, mais je me suis empressée de les corriger. Donc en voici une qui répond en fait à un défi que Maiki a relevé pour moi. Je ne savais pas encore exactement comment commencer l'histoire, donc je vous présente d'abord une petite chose adorable qui fera partie intégrante de cette aventure. ^_^ Le défi s'intitule "Une adorable adversaire" de Sola spe. J'espère d'ailleurs qu'elle te plaira...^_^

 


Chapitre: 1 2 3


 

- Allez s’il te plaît ! Implora Kaori en traînant Ryô par le bras vers la petite boutique à l’enseigne évocateur.  

- Non, non, non et non ! Je refuse de mettre les pieds là-dedans ! Maugréa Ryô en essayant de dégager son bras.  

- Allez soit sympa et puis… c’est juste pour regarder… Allez, s’il te plaît….  

Ryô réussit enfin à se dégager et se pencha vers une Kaori suppliante.  

- Arrête un peu ton cirque, je te connais toi ! Avec toi on n’entre jamais dans un magasin pour ne rien acheter !  

- Mais enfin il n'est pas question d’en prendre un, je veux juste aller y faire un petit tour… pour regarder.  

Kaori joignit ses mains en une prière et implora du regard notre pauvre Ryô qui maugréa de plus bel.  

- Inutile de faire tes yeux de chiens battus…  

- Alors c’est oui… ?  

- Hum, pourquoi ais-je le sentiment que je vais vite le regretter…  

 

Kaori comprit rapidement qu’elle avait gagné. Un sourire éblouissant étira ses lèvres et elle se précipita à l’intérieur de la boutique. Ryô l’observa tendrement tandis qu’elle y disparaissait.  

 

- Pourquoi ne peux-tu pas résister quand elle te fait cette tête-là ? Mon pauvre Ryô, tu sais bien qu’avec elle ça finit toujours mal… (Il ne put s’empêcher de sourire malgré tout.) Bon allons voir ces satanés choses.  

À dix centimètres de l’entrée, il leva son regard vers l’enseigne en néon bleu et rose. Le paradis des chiens.  

A l’intérieur, l’odeur animale lui retourna l’estomac.  

- Mais qu’est-ce que ça pue ici !  

 

Il balaya rapidement la pièce du regard, mais n’aperçut nul part sa douce partenaire. Il soupira. Bon maintenant, il ne lui restait plus qu’à la retrouver. Tandis qu’il passait d’un rayon à l’autre, il jetait de rapides coups d’œil à chacune des cages.  

Des chiens de toutes races levèrent la tête dans sa direction, du petit yorkshire à l’impressionnable doberman jusqu’au gigantesque léonberg. Après quelques minutes de recherches, il arriva devant une cage. Un berger allemand y dormait tranquillement.  

Ryô se mordit la lèvre inférieure et une grimace digne d’un gamin de douze ans sur la figure, il s’empara d’une petite baguette qui traînait sur une étagère. Doucement, il l’avança vers le postérieur de l’animal et lui piqua les fesses. La réaction ne se fit pas attendre. Le chien se leva d’un bond et l’air menaçant, se tourna vers notre Ryô. L’animal grogna, montra les crocs et s’avança près des barreaux de la cage. Il était clair que la petite blague dont il venait d’être la victime ne lui avait pas plus le moins du monde.  

Ryô s’aperçut rapidement de l’animosité du petit toutou, et s’en amusa.  

 

- Et ben alors ? Le gros chien a envie de me mordre… hein ?  

Tandis que notre nettoyeur s’esclaffait de plus bel devant la colère du berger allemand. Kaori le rejoignait.  

- Je peux savoir ce que tu as fait à cette bête ?  

 

Ryô se crispa. Il n’avait pas entendu sa partenaire arriver.  

Les mains sur les hanches, cette dernière ne semblait même pas énervée par son comportement enfantin. Aucune lueur meurtrière dans le regard, pas l’ombre d’une massue dans le coin, mais qu’est-ce qui lui arrivait en ce moment ? Depuis ce matin, elle n’avait pas fait preuve une seule fois de sa jalousie coutumière ni de sa force herculéenne. Non décidément sa réaction relativement calme commençait tout de même à l’inquiéter un petit peu. D’ailleurs, en ce moment même, elle affichait un sourire éblouissant.  

Ryô se redressa d’un coup, s’approcha de sa partenaire et posa doucement une main sur le front féminin.  

 

- Je peux savoir ce que tu fais ? Demanda-t-elle en riant.  

Concentré à comparer sa température à la sienne, notre nettoyeur ne l’avait pas entendu.  

- Ryô ?  

- Hein ?  

- Tu m’écoutes ?  

- Qu’est-ce que tu dis ?  

- Enfin, est-ce que tu entends ce que je te dis ?  

Ryô se détacha d’elle, l’air soudain très inquiet.  

- Kaori, tu es malade ?  

- Heu… non, non pourquoi tu me demandes ça ?  

 

Puis comprenant le sous-entendu, elle serra les dents, respira profondément. Elle ne devait surtout pas s’énerver, sinon son plan tomberait à l’eau. Ryô devait tomber dans le panneau, sinon elle pouvait dire adieu à son rêve. Elle desserra lentement les dents. Respirer calmement, se détendre, et sourire. Aller Kaori, cela fait deux jours que tu le prépares avec ta gentillesse, il faut que tu continues comme ça… Mais l’air stupide qu’affichait notre nettoyeur et son petit air soupçonneux auraient tôt fait de découvrir la véritable raison de son comportement. Aussi, elle s’empressa d’en finir une bonne fois pour toute.  

Elle s’empara de son bras et le traîna avec douceur mais fermeté vers la patronne de la petite boutique. Celle-ci leur adressa un sourire des plus charmants.  

 

- Madame et monsieur sont prêts à présent ? Leur demanda-t-elle en dévoilant des dents magnifiquement blanches.  

Ryô leva un sourcil interrogateur et se pencha vers sa partenaire. C’était bien ce qu’il pensait, elle lui cachait quelque chose. Le tout était de savoir quoi.  

- Kaori, tu as peut-être quelque chose à me dire ? Demanda-t-il les yeux plissés la surplombant de toute sa hauteur. Je peux savoir c’est quoi cette mascarade depuis plusieurs jours !  

- Comment ! S’étonna la vendeuse, madame ne vous a pas mis au courant ? (Elle se tourna vers une Kaori, rouge pivoine, mais bien décider à aller jusqu’au bout.) Vous comptez peut-être revenir sur ce qu’on a dit ?  

- Non, non, pas du tout, madame, je n’ai pas changé d’avis. C’est juste que… vous comprenez…  

 

Comprenant que sa malheureuse cliente ne parviendrait pas à sortir les quelques mots qui devaient être dit. Elle prit les devants. Elle consulta rapidement son cahier à spirales et parcourant du doigt les lignes manuscrites, elle tapota l’avant-dernière.  

 

- Oui c’est ça. Elle est prête. Et bien, si on allait la voir.  

- Comment ça « elle est prête » ? Qui est prête ? Kaori ! Ne me dis pas que…  

- Allons Ryô… et puis tu sais, elle est gentille.  

- Je refuse catégoriquement !  

- Ryô tu te plains toujours qu’il n’y a pas de femme dans l’appartement…  

- Kaori, il n’est pas question qu’un chien vienne dans l’appartement ! Non, c’est non. Ces trucs là, ça pue, ça fait pipi partout, ça bouffe n’importe quoi !! Non non et non !!  

- Heu Ryô, en fait, il est déjà trop tard…  

- Comment ça, il est trop tard ! Il est JAMAIS trop tard. Cette bête reste ici, elle ne rentre pas avec nous !  

 

Alors que Ryô continuait à pester contre le sort qui s’acharnait sur lui, sa partenaire et son horrible caractère, la patronne fit signe à une de ses subordonnés d’aller chercher la petite merveille.  

 

- Vous verrez, c’est un vrai bijou. Elle est tellement mignonne…  

Ryô plaqua ses deux mains contre le comptoir et plongea son regard meurtrier dans celui de la patronne.  

- J’ai dit NON !! Aucune bête à quatre pattes ne viendra faire sa zone dans mon appartement !  

- Mais monsieur, madame a déjà payé…  

 

L’aura meurtrière qui se dégagea de Ryô à cet instant se dirigea automatiquement vers sa partenaire qui n’en menait pas large. Elle tenta un sourire rassurant, mais rien n’y fit.  

 

- Elle ment, n’est-ce pas Kaori ?  

- Et bien c’est-à-dire que…  

 

Ryô s’avança vers elle, furieux d’avoir le sentiment d’être le dernier des crétins. Alors qu’il allait ouvrir à nouveau la bouche, une adorable tête toute blanche et deux yeux humides et implorants fixèrent notre nettoyeur. Une petite langue toute rose vint lécher sa joue, tandis que le chihuahua battait des pattes pour atterrir dans les bras de son nouveau maître.  

 

- C’est quoi cette chose ! S’écria Ryô.  

- Ryô je te présente Sucrette. Sucrette voici ton nouveau maître. (Elle lui caressa tendrement le sommet du crâne et la petite chienne faufila amoureusement sa tête dans le cou de Kaori.) Ryô ose dire à cette adorable bête que tu ne veux pas d’elle.  

 

Sucrette se releva de moitié et plongea son regard humide dans les yeux sombres. Un petit couinement sortit de sa gorge tandis que Ryô poussait un soupir d’exagération, fixait tour à tour sa partenaire et la chose minuscule qu’elle avait dans les bras.  

- Mais dans quelle galère, je me suis fourré !!  

 

 

 


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