Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 16-02-10

Mise à jour: 04-06-10

 

Commentaires: 76 reviews

» Ecrire une review

 

Romance

 

Résumé: Depuis halloween, Ryo et Kaori sont en couple et s'apprêtent à fêter leur première Saint Valentin. Mais avec City Hunter rien n'est jamais simple…

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Valentine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment corriger une erreur de placement de chapitres?

 

Quand vous rajoutez des chapitres à une histoire et que vous avez plusieurs histoires en cours, il peut arriver que vous rajoutiez un chapitre d'une histoire à une autre histoire. Dans ce cas, ne rajoutez pas ces chapitres mal placés. Contactez-moi en m'indiquant les chapitres mal placés et l'histoire à laquelle ils ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Lovely Valentine

 

Chapitre 3 :: Une journée chargée

Publiée: 12-03-10 - Mise à jour: 12-03-10

Commentaires: Coucou !! Merci à Kaori62, Fankaori, Thalia, Hcity, Macema, Tenshi et Tennad d'avoir laisser une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta pour le travail de titan qu'elle accomplit. Bonne lecture à tous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

En ce matin ensoleillé, Kaori se réveilla de bonne humeur. Aujourd’hui était un jour particulier et il allait être bien rempli. Elle n’avait donc pas le temps de rêvasser dans son lit, vu la foule de choses qu’elle avait encore à faire.  

 

Elle se défit donc à regret des bras de sa moitié qui, elle, dormait encore profondément, et se dirigea vers la salle de bain. Après une douche rapide, elle fila préparer le petit déjeuner de son glouton de partenaire.  

 

Depuis leur petite discussion à l’orphelinat, Ryo était redevenu aussi attentionné qu'au début de leur relation. Ses craintes s’étaient évanouies, et la nouvelle attitude de Ryo la comblait. S’ils avaient eu un client cela aurait été parfait ! « Mais on ne peut pas tout avoir dans la vie... » se disait Kaori, avec philosophie.  

 

 

 

Ryo émergea quelques minutes plus tard, alors que Kaori mangeait tranquillement à la table de la cuisine. A sa grande surprise, il ne vint pas s’installer à ses côtés et prit seulement un toast, qu’il tint entre ses dents le temps d’enfiler sa veste. Puis il mordit dedans avec appétit et n’en fit qu’une bouchée, avant d'engloutir tout aussi rapidement un grand bol de café.  

 

Etonnée de son comportement Kaori s’exclama :  

 

- Mais prends le temps de t’asseoir ! Ce n’est pas bon de manger comme ça debout !  

 

- Je n’ai pas le temps ! Mick m’attend pour un travail !  

 

- Un travail ? Ryo ! Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ? Aux dernières nouvelles, je suis toujours ta partenaire, non ? demanda Kaori un peu irritée d’avoir été mise de côté.  

 

Ryo était un peu embarrassé, il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse ainsi et tenta donc de s’en sortir avec une pirouette :  

 

- A vrai dire… c’est Mick qui a besoin de moi et qui m’a demandé de n’en parler à personne !... C’est assez personnel… Il m’a fait jurer de garder le secret... Enfin, tu comprends quoi…  

 

Si la réponse de Ryo laissa Kaori un peu sceptique, elle ne le lui montra pas. Après tout, elle aussi avait parfois des secrets pour lui, des histoires de filles que Ryo ne pouvait pas comprendre. Dans ce cas, la réciproque pouvait aussi être plausible. Elle n’insista donc pas, à la plus grande joie de Ryo qui savait qu’il aurait eu bien du mal à se justifier.  

 

Ryo se trouvait déjà la main sur la poignée de la porte quand Kaori s’écria :  

 

- Au fait Ryo ! J’espère que tu n’as pas oublié que ce soir c’était le vernissage de Mikio ?  

 

- Non non, ne t’en fais pas, je m’en souviens très bien !... Par contre, je risque de ne pas être à l’heure, car l’affaire de Mick pourrait durer assez longtemps ! Le mieux c’est que tu y ailles seule ! Je te retrouverai là-bas !  

 

Une pointe de déception parcourut Kaori, mais elle ne dit rien. Le principal était qu’il allait tenir sa promesse en venant avec elle à cette exposition de peinture. Elle voulut quand même le piquer un peu et surtout provoquer sa jalousie, alors elle lui dit calmement :  

 

- D’accord Ryo ! Mais tu ne pourras n'en vouloir qu’à toi-même si je me fais séduire par un ravissant célibataire qui, lui, sera à l’heure !  

 

Ryo grogna un peu, mais ne répondit rien. Il s’approcha d’elle et captura ses lèvres pour la faire taire, et l’embrassa langoureusement. Kaori en fut ravie car, une fois de plus, Ryo avait laissé exprimer sa jalousie. Une fois qu’il eut libéré les lèvres de la jeune femme, Ryo murmura à son oreille :  

 

- Si un seul individu masculin, célibataire ou pas, ose t’approcher, c’est un homme mort !  

 

Kaori eut alors un petit rire et chuchota :  

 

- Allez ! Va accomplir ta mission ! Plus vite tu partiras, plus vite tu auras fini !  

 

La jeune femme recula un peu et fit glisser ses doigts dans la chevelure soyeuse et ébène de son partenaire, puis elle ajouta d’un ton suave :  

 

- Et plus vite tu me reviendras !  

 

Ryo ne résista pas et, une nouvelle fois, se pencha sur la jeune femme pour l’embrasser. Puis, à regret, il s’éloigna d’elle et se dirigea de nouveau vers la porte. Avant qu’il n’ait eu le temps d’en passer le seuil, Kaori s’exclama :  

 

- Et si jamais je te surprends avec une femme… c’est toi qui es un homme mort, Ryo Saeba !  

 

Ryo déglutit : même si les massues de Kaori avaient presque disparu de leur quotidien, elles ne s’étaient pas totalement volatilisées. Comme il connaissait le caractère volcanique de sa tendre moitié, il avait donc tendance à se méfier, car il savait qu’elle ne parlait pas à la légère.  

 

Il se demanda quelle serait sa réaction si elle savait qu’il lui mentait… Qu’il n’existait aucune mission et que ce n’était pas avec Mick qu’il avait rendez-vous… Elle le prendrait mal surement… très mal même… et il aurait droit à la plus gigantesque des massues… Non il valait mieux qu’elle ne sache pas avec qui il avait rendez-vous…  

 

Il préféra donc ne pas donner suite à sa phrase et quitta la pièce sans se retourner, après avoir lancé :  

 

- A ce soir Sugar !  

 

 

 

Une fois la porte de l’appartement refermée derrière lui, Kaori termina tranquillement son petit déjeuner. Elle savait que la journée allait être chargée ! Demain, c’était la Saint Valentin et elle voulait faire plaisir à son homme : lui mitonner un petit diner aux chandelles et lui offrir un cadeau personnalisé pour ce jour particulier, car c'était leur première Saint Valentin !  

 

Elle se rendit donc en ville afin de trouver tout ce dont elle aurait besoin. Passant non loin du magasin d'Eriko, elle décida d’aller lui dire bonjour. A peine eut-elle franchi la porte, et avant même de voir son amie, que son regard s’arrêta sur une ravissante robe installée sur un mannequin. Rouge, longue et moulante, elle était tout simplement unique et parfaite.  

 

Kaori soupira, une telle robe était certainement hors de prix. Elle avait bien un peu d’argent, mis de côté à l’insu de Ryo, mais elle ne se voyait pas le dépenser pour une tenue qu’elle n’aurait jamais le loisir de porter, ou en tout cas pas suffisamment pour justifier une telle dépense.  

 

En pleine contemplation, elle ne se rendit même pas compte de l’arrivée de son amie et elle sursauta quand elle posa la main sur son épaule.  

 

- Kaori je suis heureuse de te voir !  

 

Le nettoyeuse se retourna et la salua.  

 

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle eut l’impression étrange qu’Eriko n’était pas à l'aise, comme si quelque chose la tourmentait.  

 

- Moi aussi je suis contente de te voir Eriko ! Dis-moi, comment vas-tu ?  

 

- Bien ! Je vais très bien !  

 

Bizarrement le regard de la styliste se fit aussitôt fuyant. Son amie n’était pas comme d’habitude. Elle, si volubile d'ordinaire, semblait se forcer à sourire, comme si elle lui cachait quelque chose. Kaori devait savoir, aussi lui demanda-t-elle :  

 

- Mais, tout va bien ? Dis-moi, quelque chose ne va pas ? Tu me le dirais si c’était le cas...  

 

La jeune femme se mit à rire, mais son rire sonnait faux, et Kaori s’en rendit immédiatement compte. Cependant elle ne voulait pas se montrer indiscrète et se contenta d’espérer que son amie lui parlerait tôt ou tard de ce qui la tracassait.  

 

- Mais bien sûr Kaori ! Quelle question ! C’est juste la dernière collection qui me cause un peu de soucis, une robe en particulier, mais rien de bien méchant... Dis-moi plutôt, que penses-tu de cette nouveauté ?  

 

La styliste montrait à son amie, la robe rouge devant laquelle elle était tombée en pâmoison.  

 

- Elle est magnifique ! Comme toutes tes créations ! s’extasia la nettoyeuse. Toutes les jeunes femmes adoreraient porter une telle robe !  

 

Eriko eut un petit rire et déclara :  

 

- Je suis sûre que tu fais partie de toutes ces femmes.  

 

Kaori ne nia pas. D’ailleurs c’était inutile, ses yeux parlaient pour elle : elle adorait cette tenue.  

 

- Dis-moi ! Et toi ? Que deviens-tu Kaori ? Toujours avec Ryo ?  

 

- Oui, toujours ! Il a changé tu sais ! Pour preuve, ce soir il m’accompagne à un vernissage !  

 

- Oh ? Et tu as une robe pour cette occasion ?  

 

- Eh bien, je dois avoir… une robe noire que j’ai mise…  

 

Kaori regarda son amie et comprit tout de suite à son regard ce qui lui trottait dans la tête. Elle s’interrompit immédiatement et pointa le doigt vers elle :  

 

- Ah non ! Je te vois venir ! Je ne prendrai pas cette robe ! Même avec une remise exceptionnelle de ta part !  

 

- Bien ! Dans ce cas tu n’as qu’à me l’emprunter uniquement pour cette soirée ! Comme ça, toi, tu as une robe que toutes les femmes t’envieront et tu me fais une publicité d’enfer ! Ne me dis pas non, s'il te plait ! Essaye-la avant !  

 

Kaori, comme à chaque fois, céda, et elle enfila donc la robe. Il n’y avait franchement rien à changer : la robe avait été faite pour elle ! La jupe tombait parfaitement jusqu’à ses chevilles et une longue fente laissait apparaitre une jambe parfaitement galbée qu’elle dévoilait jusqu’à la moitié de la cuisse.  

 

- Parfait ! C’est parfait ! s’écria Eriko. Humm….. il y a juste une ou deux retouches à faire ici et là ! Mais sinon cette robe a été faite pour toi, ça ne fait aucun doute ! Allez, tu me laisses l’arranger et tu la portes ce soir !  

 

Kaori ne trouva rien à redire. Eriko avait raison ! Et en plus elle était sûre que Ryo allait l'adorer !  

 

Une fois rentrée chez elle, elle regarda la robe posée sur son lit et sourit. Ce soir, plus que jamais, elle voulait être ravissante pour son homme : qu’il soit fier de l’avoir à son bras ! Elle voulait que toutes les femmes de la soirée passent inaperçues. Ce n’était pas vraiment son genre de vouloir surpasser les autres, mais ce soir, elle ne savait pas pourquoi, elle en avait besoin.  

 

Une fois prête cependant, elle fut saisie d'un doute. Elle ne s’était pas rendu compte à quel point la robe était décolletée et moulante ! C’était sûr qu’avec une telle robe, elle allait attirer les regards sur elle. Et brusquement, elle ne se sentait plus aussi déterminée. Elle aurait bien changé de tenue, mis quelque chose de plus discret, mais en regardant l’heure, elle constata qu’elle n’avait plus le temps. Elle prit donc un châle, qu’elle déposa sur ses épaules, et quitta l’appartement pour se rendre à la soirée.  

 

Comme elle s’y attendait, Ryo était en retard. Elle patienta alors avec une coupe de champagne à la main, en regardant les tableaux qui ornaient les murs de la galerie.  

 

Mikio avait vraiment du talent, ça ne faisait aucun doute ! Kaori n’était pas une experte en peinture, mais pas besoin de l'être pour apprécier le mélange subtil des couleurs et le trait assuré de ces toiles qui, elle en était sûre, se vendraient comme des petits pains.  

 

Elle se promenait tranquillement, s’attardant parfois un peu plus longuement sur une peinture, quand une voix la fit sursauter :  

 

- Une charmante demoiselle telle que vous ne devrait pas avoir son verre ainsi vide !  

 

Kaori se retourna et, à la vue du nouvel arrivant, un sourire illumina ses traits. Elle accepta bien volontiers la coupe qu’il lui tendait, et l’invita à visiter l’exposition en sa compagnie, ce qu’il accepta avec joie.  

 

 

 

Lorsque Ryo arriva, il constata qu’il y avait foule et que retrouver Kaori ne serait pas chose aisée. Il était très en retard, mais son rendez-vous avait duré plus longtemps que prévu, et il lui avait fallu insister en disant que Kaori allait finir par se douter de quelque chose pour que la demoiselle accepte de le laisser filer. Et maintenant il était très, très en retard ! Il espérait que Kaori ne lui en voudrait pas trop pour ces heures de solitude, mais il savait que, si tel était le cas, il saurait se faire pardonner. A cette pensée, ses yeux se mirent à briller, et son visage prit une allure de pervers qui fit pousser un cri outragé à certaines jeunes femmes présentes dans la pièce, celles-là même qui regardaient avidement, à peine quelques secondes auparavant, ce beau spécimen qui venait de faire son entrée.  

 

Ryo n’y prêta pas attention, il voulait retrouver sa moitié. Il navigua donc à travers des groupes de personnes plus ou moins guindées, quand soudain, il entendit un rire qu’il était capable de reconnaître entre mille : celui de Kaori !  

 

Il se dirigea donc vers ce rire cristallin qui lui réchauffait à chaque fois le cœur, mais il se figea quand il constata qu’elle n’était pas seule.  

 

En effet un jeune homme se trouvait à ses côtés. Elle était ravissante dans cette robe presque indécente, mais Ryo ne voyait qu’une seule chose à cet instant : l’individu si proche de sa Kaori et qui lui murmurait des choses à l’oreille, choses qui la faisaient visiblement beaucoup rire.  

 

Il allait commettre un meurtre ! S’il n’y avait eu pas autant de monde, il aurait déjà sorti son arme pour la pointer sur le crâne de l’importun ! Ses sourcils se froncèrent et c'est d'un pas décidé qu'il s'approcha d'eux.  

 

 

 

Kaori ressentit immédiatement l’aura de son partenaire et, voyant la façon dont il regardait dans leur direction, elle s’écarta de son cavalier. Elle le vit fendre la foule et se diriger vers eux, sûre qu’une fois de plus il s’était mépris sur ce qu’il avait vu !  

 

Connaissant son caractère ombrageux, elle s’attendait au pire et, à la vitesse dont il s’approchait, elle savait qu’elle n’allait pas tarder à être fixée.  

 

 

 

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de