Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 16-02-10

Mise à jour: 04-06-10

 

Commentaires: 76 reviews

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Romance

 

Résumé: Depuis halloween, Ryo et Kaori sont en couple et s'apprêtent à fêter leur première Saint Valentin. Mais avec City Hunter rien n'est jamais simple…

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Valentine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions: - Vérifier l'orthographe avant de poster vos histoires. C'est essentiel. Plus il y a de fautes d'orthographe, plus les lecteurs auront dû mal à apprécier pleinement la fanfic. Donc, relisez-vous. Cela vous donnera aussi l'occasion de rectifier les passages m ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Lovely Valentine

 

Chapitre 8 :: Une nouvelle vie qui commence...

Publiée: 21-05-10 - Mise à jour: 21-05-10

Commentaires: Coucou !! Merci à Cma, Clo, Aya, Yael, Jny, Kaori62, Phoe, Cris, Kit, Nanou, Ank, Ten et Thalia d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Allez, vous allez enfin savoir le pourquoi du comment du "non" de Kaori. Je vais de ce pas chercher mon petit casque de chantier, car je sens que quelques massues vont se perdre en route... Je dédicace ce chapitre à ma béta City car je sais de source sûre (elle-même) que c'est son chapitre préféré de Lovely Valentine. Je vous dis à dans quinze jours pour le prochain et dernier chapitre. Bonne lecture à tous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

.  

Le cœur de Ryo s’arrêta de battre. Kaori venait de lui dire qu’elle ne voulait pas l’épouser ! Mais pourquoi ? Elle avait pourtant accepté sa bague… Se pourrait-il qu'après y avoir réfléchi elle ne veuille plus finir sa vie à ses côtés ? Il fallait qu’il sache !  

 

Il saisit la jeune femme par les épaules et lui cria :  

 

- Pourquoi ? Pourquoi tu ne veux plus m’épouser ?  

 

- Car je préfère les femmes Ryo ! répondit la jeune femme la tête toujours baissée.  

 

Ryo se figea. La voix de Kaori semblait bizarre tout à coup. Elle ressemblait à celle de… Mais comment cela pouvait-il être possible ? Il força alors Kaori à relever la tête et se crut en plein cauchemar. Là, dans la robe de mariée, se tenait Mick qui lui souriait.  

 

- Si tu ne te réveilles pas tout de suite, c’est moi qui vais me marier avec Kaori ! lui dit-il, hilare.  

 

Ryo sursauta et se redressa un peu hagard. Hébété, il constata qu'autour de lui il n’y avait ni invité, ni Kaori… mais seulement Mick qui le regardait en souriant de toutes ses dents, avant d’éclater de rire.  

 

Entre deux hoquets, il parvint à prononcer :  

 

- Ryo ! Dis, tu veux bien être ma femme ?  

 

Mais pour Ryo la plaisanterie était de mauvais goût. Il sortit son python et le braqua sur son ami en lui disant :  

 

- Si tu ne veux pas que ce soit ta dernière blague, tu as intérêt à te taire toute de suite !  

 

Mick déglutit mais ne s’avoua pas vaincu pour autant. D’un ton amusé il lui dit :  

 

- Tu as bien fait de dormir, car ta nuit de noce va être longue ! Imagine la pauvre Kaori si tu t’endors en plein milieu ! Elle va regretter de t’avoir épousé !  

 

Sachant que la sentence n’allait pas tarder à arriver, Mick quitta précipitamment la pièce, laissant Ryo seul.  

 

Le nettoyeur eut un petit sourire. Décidément l’américain ne changerait jamais ! Mais il était exact que ces quelques instants de sommeil lui avaient fait le plus grand bien.  

 

C’est alors qu’il regarda l’heure à la pendule accrochée au mur, et son cœur se mit à battre plus vite ! Bon sang ! Il était presque l’heure convenue et il n’avait toujours pris de douche !  

 

Il se précipita dans la salle de bain pour prendre une douche rapide et, après en avoir ôté la buée du revers de la main, se regarda dans le miroir. Il caressa nonchalamment la légère barbe qui avait fait son apparition sur ses joues, se demandant s’il ne devrait pas la laisser pousser. Elle lui conférait un certain charme qui, il le savait, ne laisserait pas insensibles les charmantes demoiselles qui peuplaient la ville.  

Puis il sourit avant de recouvrir ses joues d’une mousse blanche. Il n’avait plus besoin de séduire les femmes maintenant… Plaire à la sienne lui suffisait !  

 

Si un jour quelqu’un lui avait dit qu’il resterait fidèle à une seule femme, il aurait bien rit ! Avant Kaori, il ne savait même pas ce que pouvait être la fidélité. ! Et d'ailleurs la question ne se posait même pas. Il refusait toute attache. Mais depuis elle, il avait découvert tant de choses, entre autres ce sentiment qui lui était avant inconnu : l'amour.  

 

C’était par amour pour elle qu’il avait organisé ce mariage ! Pour lui ça n’avait aucun intérêt ! C’était juste une cérémonie ennuyeuse où les femmes pleuraient à chaudes larmes… Une chose sans importance… Mais il savait que Kaori y était sensible et c’était ce qui l’avait poussé à faire ce geste. Car pour elle il était capable de tout, même de passer la nuit à organiser une cérémonie, réveillant des dizaines de personnes pour que ce jour-là soit réussi ! Il ne voulait que son bonheur ! Qu’elle soit heureuse !  

 

Une fois sa toilette terminée, il regarda avec amusement la tenue qu’Eriko avait sélectionnée pour lui. Une chance : elle ne lui avait pas choisi un habit de pingouin dans lequel il se serait senti ridicule.  

Quoique, pour Kaori, il se serait surement senti capable de le mettre ! Il aurait même revêtu un pagne s’il avait été sûr de lui faire plaisir ! Elle n’avait certainement aucune idée de tout ce qu’il se sentait capable de faire pour elle !  

 

Une fois près, il quitta l'appartement, tout en pensant que lorsqu’il y reviendrait, ce serait avec sa femme.  

 

Lorsque Ryo arriva à l’endroit où devait se dérouler le mariage, il constata qu’il y avait déjà pas mal de monde… En réalité, à l’exception de Kaori et d’Eriko, toutes les personnes invitées étaient présentes.  

 

Ryo sourit lorsqu’il vit deux tornades se précipiter sur lui. Il s’empressa d’ébouriffer leurs chevelures bien trop sagement coiffées et leur demanda :  

 

- Alors les garçons… Comment allez-vous ?  

 

Les deux garçons retirèrent les mains de Ryo de leurs têtes en bougonnant :  

 

- Arrête de faire ça, on est plus des gamins !  

 

Un sourire se dessina sur les lèvres de Ryo quand il vit les regards furtifs qu’Arima et Yuki jetaient vers la salle. Il comprit tout de suite leur réaction et leur déclara :  

 

- Promis je ne le referai plus ! Mais c’est bien parce que c’est grâce à vous que je vais me marier avec Kaori !  

 

Ryo vit à quel point ses propos faisaient plaisir aux garçons. A leurs yeux brillants de fierté, il devina qu’ils iraient se vanter auprès des autres enfants de ce qu’ils avaient accompli. Mais il n’en avait pas encore fini avec eux, car il leur demanda :  

 

- Messieurs, me feriez-vous l’honneur d’être mes garçons d’honneurs ?  

 

Les jeunes garçons sautèrent de joie, visiblement très heureux d’avoir été choisis parmi toutes les personnes présentes.  

 

- Allez en route les garçons ! s’exclama Ryo, en ébouriffant une nouvelle fois leur chevelure.  

 

- Ryo !!! T’avais promis !  

 

- Désolé ! dit Ryo qui ne l’était pas du tout.  

 

 

 

Tout le monde était installé, ne manquaient plus que la mariée et sa demoiselle d’honneur. Plutôt qu’un traditionnel mariage à la japonaise, Ryo avait opté pour un mariage beaucoup plus en vogue au Japon actuellement. Celui qu’on voyait toujours dans les films américains qui passaient à la télévision et dont Kaori raffolait, ces films à l’eau de rose qui la faisaient pleurer mais qui, en même temps, la rendaient irrésistible à ses yeux.  

 

Ryo balaya la pièce du regard et remarqua à quel point la décoration était réussie. Il ne regrettait pas d'avoir choisi l’orphelinat pour célébrer son mariage et il était sûr que cela plairait également à Kaori. Plongeant sa main dans sa poche, il tritura les deux anneaux qui s’y trouvaient, tout en commençant à trouver le temps long. Et si Kaori avait décidé, comme dans son rêve, de ne pas vouloir l’épouser ?  

 

Il n’eut pas le temps de se faire plus de soucis, car Miki arriva en courant dans la pièce en criant :  

 

- Elles arrivent !  

 

La musique retentit alors dans la pièce, et la petite Ayumi fit son apparition, une corbeille de pétales de roses à la main. Rose d'émotion et de fierté, la petite fille les jeta en pluie le long du chemin, avant d’arriver jusqu’à Ryo, mais lui n’avait d’yeux que pour la personne qui venait de faire son entrée dans une robe simple mais ravissante. Il accrocha son regard et ils se regardèrent jusqu'à ce que Kaori arrive près de lui.  

 

Ryo constata à quel point la jeune femme était émue. Elle tremblait littéralement et, pour qu’elle se détende, il lui prit les deux mains et les serra avec tendresse.  

 

- Tu es magnifique Sugar… murmura le nettoyeur d’une voix rauque.  

 

Mais la jeune femme ne réagit pas, alors Ryo décida d’employer les grand moyens en l'embrassant. Mais une vieille main ridée le repoussa :  

 

- Pop pop pop jeune homme ! On n’embrasse pas la future mariée avant la cérémonie ! Tu vas devoir patienter !  

 

- Comme si je l’avais pas déjà fait ! grommela Ryo entre ses dents, tout en regardant le vieil homme avec une lueur assassine au fond des yeux.  

 

- Et moi je peux ? demanda Mick, qui n’attendit pas son accord pour se jeter sur Kaori.  

 

Il fut bien vite intercepté par sa chère et tendre, qui sortit une corde d’on ne sait où et l’attacha solidement, afin que la cérémonie puisse commencer.  

 

La cérémonie se déroula tranquillement, malgré le fait que Ryo rageait intérieurement en entendant des femmes sangloter ou se moucher bruyamment. Il ne quittait pas Kaori du regard, n’écoutant rien de ce que le Doc racontait. C’est un raclement de gorge suivit d’un : « Ryo… Tu veux prendre Kaori pour épouse oui ou non ? » qui le sortit de ses pensées, avant qu'un cri ne retentisse dans l'assemblée.  

 

- Non ! Epouse-moi Ryo ! cria Mick avant de se mettre à rire.  

 

Il allait le tuer ! C’était sûr ! Il allait le tuer ! Mais plus tard... Là, maintenant, il avait autre chose à faire et c'était quelque chose de beaucoup plus important.  

 

Croisant le regard humide de Kaori, il déclara d’une voix rendue rauque par l’émotion :  

 

- Oui je le veux... !  

 

Doc, content de la réponse poursuivit :  

 

- Et toi Kaori que dirais-tu de laisser tomber ce jeunot et de devenir la femme d’un homme, d'un vrai : Moi !  

 

Mais, malheureusement pour lui, Ryo avait parfaitement entendu les propos du vieil homme, et il l’attrapa d’une main par le cou et le souleva du sol.  

 

- N’y songe même pas vieil obsédé !  

 

Le Doc agitait désespérément les pieds dans tous les sens et Falcon eut alors pitié de lui. Il incita donc Ryo à le lâcher.  

 

Le nettoyeur ne s’intéressa plus au vieillard et se focalisa sur Kaori, qui n’avait pas semblé plus perturbée que ça par ses propos. Il saisit à nouveau ses deux mains et lui demanda :  

 

- Kaori… Veux-tu être ma femme ?  

 

Les larmes se mirent à couler sur les joues de la jeune femme et, d'une voix presque inaudible, elle répondit :  

 

- Ryo… Je… Je…  

 

Le cœur de Ryo se figea. Non ça ne pouvait pas être possible ! Pas encore ! Il n’avait quand même pas fait un rêve prémonitoire ? Il rêvait ! C’est ça, il n’était pas encore réveillé !  

 

 

 

Le cœur de Kaori battait la chamade. Elle était là, devant Ryo, dans une robe de mariée. Tous leurs amis étaient là ! Ryo avait choisi l’orphelinat pour célébrer cette union, elle n’aurait pas pu rêver meilleur endroit. Quand elle avait franchi le seuil de la porte, elle avait vu tous les enfants visiblement heureux d’être là. Puis, elle avait croisé le regard de Ryo et ne l’avait plus quitté un seul instant. Elle n’avait même pas prêté attention aux singeries de Mick et du Doc.  

Dans un état second, elle avait entendu Ryo dire qu’il acceptait de l’épouser et lui demander ensuite si elle voulait devenir sa femme.  

 

Il fallait qu’elle donne sa réponse, qu’elle lui dise… Mais les mots semblaient coincés dans sa gorge… Alors elle prit sur elle et recommença, plantant son regard dans celui, inquiet, de Ryo :  

 

- Ryo… Je… Je… Oui… Oui je veux.... être ta femme ! Je le veux Ryo ! Je le veux ! réussit-elle à articuler, criant presque les derniers mots de sa phrase.  

 

Soulagé que son rêve n'ait pas rejoint la réalité, le jeune marié sourit devant tant d'enthousiasme et prit une alliance dans sa poche pour la lui passer au doigt. Puis il tendit sa jumelle à sa partenaire qui, d’une main tremblante, la lui fit glisser à l’annulaire et sans attendre les directives du Doc, il l’embrassa langoureusement, sous les applaudissements et les reniflements de la foule.  

 

Puis, avant de s’éloigner d’elle il lui murmura à l’oreille :  

 

- Tu as toujours été ma femme Kaori. La seule et unique femme de toute mon existence !  

 

Il n’en fallut pas plus pour que la jeune femme ne se remette à pleurer à chaudes larmes. Décidément elle était très émotive ces derniers temps…  

 

- Je t’aime Ryo ! répondit-elle entre deux sanglots.  

 

- Moi aussi mon ange ! affirma Ryo d’une voix rauque.  

 

C’est alors que Ryo remarqua que toutes les personnes présentes semblaient boire ses paroles et il se sentit brusquement gêné d’être ainsi le centre d’attention de toute la salle. Alors il cria à la cantonade :  

 

- Allez c’est la fête ! Alors profitez-en bien ! Moi j’ai vu qu’il y avait pas mal de Miss Mokkori dans le coin… Je vais bien m’amuser !  

 

- Ryo, tu n’as rien oublié ? demanda Kaori, dont les larmes avaient laissé place à une colère naissante.  

 

- Euh… non… je ne crois pas… Attends que je réfléchisse… dit le nettoyeur en se frottant le menton.  

 

- Tu es un homme marié ! répondit sa femme en l’assommant sous une massue.  

 

Puis la nettoyeuse s’éloigna de son mari et, devant une foule qui ne savait plus quoi faire, déclara :  

 

- Bon et si nous faisions la fête maintenant !  

 

Ce que les invités s’empressèrent de faire pour ne pas à subir ses foudres.  

 

 

 

La réception était bien avancée et les invités s’amusaient franchement. Les enfants, heureux comme jamais, jouaient ensemble, faisant des farces à tout va et s’amusant à embêter les adultes.  

 

Kaori avait décidé de ne pas quitter Ryo d’une semelle, connaissant très bien le comportement de sa moitié, mais elle ignorait que celui-ci ne l’aurait certainement pas laissée seule alors que des hommes séduisants se trouvaient dans la salle.  

 

Alors que les jeunes mariés se promenaient de convive en convive, un homme avait, à son corps défendant, fait la conquête des enfants. Ces derniers étaient accrochés à ses basques et ne semblaient plus vouloir le quitter. Falcon, qui n’en demandait pas tant, essayait en vain de les repousser, tandis que Mick invitait les enfants à pousser des miaulements…  

 

- Ils vont nous le tuer ! s’exclama Kaori qui se retenait quand même d’éclater de rire.  

 

- Laisse ! Il a vu pire ! répondit son mari également très amusé par la situation.  

 

- Je n’ai pas encore eu le temps de présenter mes félicitations aux jeunes mariés ! dit une voix derrière eux.  

 

Kaori frémit quand elle reconnut son interlocuteur. Elle avait peur que Ryo ne l’assomme… Aussi, fut-elle fort étonnée quand Ryo se retourna et le salua d’une poignée de main franche et généreuse en lui répondant :  

 

- Merci Shimei ! Merci également pour tout ce que vous avez fait !  

 

- Ce n’est rien Ryo ! Rendez-la heureuse ! C’est tout ce que je vous demande !  

 

- N’ayez crainte ! C’est bien ce que je compte faire !  

 

Alors Kaori comprit que Shimei avait aidé Ryo, et qu’ils semblaient tous les deux avoir enterré la hache de guerre.  

 

Quelques minutes plus tard, une femme fit son apparition, et Kaori se jeta dans ses bras en s’écriant :  

 

- Merci encore pour tout Eriko ! Je t’adore !  

 

Puis, après avoir fait les présentations, ils se mirent à discuter tous les quatre. Au bout de quelques minutes, Ryo entraina Kaori vers un autre groupe, laissant Shimei et Eriko discuter ensemble.  

 

 

La soirée était maintenant bien avancée et Ryo prêtait un œil distrait à ce qui se passait dans la salle. Il repensait à certains moments de la soirée, comme celui tant attendu par toutes les jeunes femmes célibataires de la soirée : le lancé du bouquet de la mariée. Kaori s’était mise dos à la foule des célibataires et avait lancé son bouquet, qui avait été rattrapé par Eriko. Le Doc s’était alors jeté sur elle, lui disant qu’il voulait bien l’épouser. Cependant le vieil homme n’avait pas prévu que la jeune femme avait été à bonne école avec Kaori et il s’était retrouvé rapidement propulsé à l’autre bout de la salle, sous les rires de l’assemblée.  

 

Ryo repensa également au moment où il avait vu, avec amusement, Eriko assoupie à une table et Shimei non loin d’elle. Il s’était excusé un instant auprès de sa femme et s’était dirigé vers le «couple » pour demander au jeune homme de raccompagner Eriko chez elle. Avec délicatesse, Shimei avait attrapé Eriko qui ne s’était pas réveillée et il l’avait portée hors de la salle.  

 

Ryo constata que Kaori semblait, elle aussi, épuisée. Il comprit que l’heure était venue de se retirer. Il bailla fortement pour montrer à Kaori à quel point il était fatigué, puis proposa de rentrer chez eux. Kaori approuva et ils allèrent saluer leurs invités, avant de prendre le chemin de la sortie sous les applaudissements des convives.  

 

Lorsqu'ils arrivèrent chez eux, Ryo se gara au sous-sol et, alors que Kaori sortait de la voiture, il se saisit de la jeune femme pour la prendre dans ses bras.  

 

 

- Je vais respecter la tradition jusqu’au bout !  

 

Il prit son temps pour monter chez eux, savourant la sensation de porter sa femme jusqu’à leur appartement. Kaori ne pesait pas plus lourd qu’une plume et elle avait niché sa tête dans son cou, son souffle léger venant déposer de doux frissons sur sa peau. Lorsqu'il franchit le seuil de leur appartement, il remarqua alors que la fatigue avait eu raison d'elle et qu'elle s'était assoupie.  

 

Sur ce coup-là Mick s’était bien trompé, leur nuit de noces allait être très calme et très sage. Ce n’était que partie remise, se dit le nettoyeur. Il avait toute la vie devant lui pour profiter de Kaori… Et avec un petit sourire, il se promit qu’il allait tout faire pour avoir plusieurs nuits de noces en compensation de celle-ci.  

 

Et c’est toujours avec Kaori dans les bras qu’il franchit la porte de leur chambre, s’apprêtant à passer la plus calme des nuits de noces.  

 

 

 

 


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