Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Catzen20

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 5 chapitres

Publiée: 14-01-19

Mise à jour: 09-02-19

 

Commentaires: 12 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Bonjour/Bonsoir, je sais, encore moi en si peu de temps ! *sortez les confettis ou pas* Disons que je passais par là,j' ai vu de la lumière et me suis dit Pourquoi pas... J'espère que vous aimerez ce premier chapitre ^_^. ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "Quand les portes se ferment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quand les portes se ferment

 

Chapitre 2 :: Chapitre 2

Publiée: 26-01-19 - Mise à jour: 26-01-19

Commentaires: Bonsoir Bonsoir... Normalement, une maje de ma part - toutes fics confondues - par semaine mais là, j'ignore ce qui m'arrive *serais-je possédée ?!?*... Cris merci merci et respire et... ne pas taper moi. J'espère que ce chapitre vous plaira ^_^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5


 

Chapitre 2  

 

Un mois s'était écoulé depuis la soirée d'anniversaire d'Eriko et les évènements qui en avaient suivi. Un mois où la vie semblait avoir repris son cours normal pour City Hunter. Du moins en apparence.  

 

Un mois où les massues s'étaient faites de plus en plus rares. Un mois où Kaori semblait de plus en plus distante de son partenaire plus les jours passaient. Un mois où Kaori passait de plus en plus de temps à l'orphelinat qu'à l'appartement, sauf durant les trois missions qu'ils avaient eues. Missions durant lesquelles Ryô avait été plus que surpris par l'attitude de sa partenaire. Il avait dragué comme à son habitude leurs clientes et c'était à peine si Kaori avait réagi. Pire, leur dernière cliente avait clairement montré qu'elle était intéressée par lui et la réaction de Kaori avait été… inexistante. Son attitude avait fait froid dans le dos au nettoyeur numéro un du Japon. Par conséquent, ce fut avec tact qu'il "remis", seul, à sa place leur cliente.  

 

Un mois où Ryô avait fait à outrance le joli cœur dans la rue les rares fois où ils se promenaient - encore - ensemble, enfin où ils se rendaient tous les deux au Cat's. Quelle ne fut pas sa surprise, la première fois, quand il la vit continuer son chemin sans même se retourner alors que lui attendait LA punition. C'était comme si cela ne la touchait plus, comme si dorénavant elle s'en fichait ; et pour Ryô c'était une situation inédite, étrange, plus encore il ressentait un véritable sentiment d'insécurité en voyant l'attitude de Kaori à son égard. Ryô n'arrivait pas à le croire. Il espérait toujours que le lendemain, elle allait retrouver ses esprits et que lui, allait se retrouver sous une massue. Mais rien n'y faisait. Au contraire, plus il en faisait, en rajoutait et moins elle semblait être concernée par lui.  

 

Un mois où les nuits de Ryô lui rappelaient dans ses rêves la nuit qu'ils avaient partagée. Un mois où chaque nuit Ryô revivait dans les moindres détails cette nuit. Au début, ses souvenirs étaient confus mais plus les nuits passaient et plus ses souvenirs avaient refait surface. Au point qu'il savait à la seconde près tout ce qu'ils avaient partagé.  

 

Un mois où pendant les quelques secondes qui suivaient son réveil, Ryô avait la sensation que son ange dormait paisiblement dans ses bras. Un mois où quand il ouvrait les yeux, il était désorienté. Durant la nuit, la présence de Kaori était presque palpable. Il pouvait pratiquement ressentir physiquement la présence de celle qui était devenue son amante. Sa peau sur la sienne, la façon dont elle avait crié son nom, les caresses qu'elle lui avait prodiguées. Comment elle avait réagi sous ses caresses à lui. Le pouvoir qu'ils avaient l'un sur l'autre. Et si cela avait la première fois pour elle, cela avait été aussi la première fois pour lui. Jamais il n'avait ressenti un pareil désir, une telle satisfaction, et il savait qu'il ne pourrait jamais ressentir cela avec une autre. Bien sûr, il avait eu de nombreuses aventures où le sexe avait été plus que bon, même exceptionnel. Mais là, là cela avait été très différent. Cela avait été plus qu'exceptionnel…  

 

Pour la première de sa vie, Ryô avait fait l'amour avec la seule femme qu'il avait jamais aimée.  

 

Tant qu'il n'ouvrait pas les yeux, Kaori était avec lui, endormie bien en sécurité dans ses bras. C'est pourquoi quand il se réveillait et ouvrait les yeux, il ne comprenait pas pourquoi elle n'était pas là. Il lui fallait au moins une ou deux secondes pour retrouver ses esprits… pour se rappeler.  

 

Un mois. Un mois où tous les matins quand Ryô se réveillait, il restait là allonger sur le dos fixant un point imaginaire au plafond, perdu dans ses pensées. Mais aussi il attendait, en vain, maintenant il le savait, qu'elle vienne le réveiller. Si au début, elle venait, petit à petit, elle avait arrêté. Comme tout le reste durant ce mois maudit.  

 

Ryô soupira de dépit. Il ne savait plus quoi faire pour attirer l'attention de sa partenaire. Elle semblait complètement se désintéresser de lui quoi qu'il fasse et cela le terrifiait.  

 

Et il avait vraiment tout tenté.  

 

Ces derniers jours il était même redevenu le séducteur. Pas le séducteur pervers, grossier et lourd, non mais celui qu'il avait cessé d'être quand Kaori était venue vivre avec lui, celui auquel aucune femme ne pouvait résister. Enfin… jusqu'à présent.  

 

Il avait été attentionné, charmeur, blagueur, l'avait complimentée. Il était persuadé qu'avec son sourire ravageur sa partenaire allait en avoir les genoux fébriles. Si cela avait été le cas, elle avait su très bien le cacher !  

 

Il n'arrivait pas à le croire. Cela avait eu sur elle, strictement aucun effet. Ou alors elle l'avait très très bien dissimulé.  

 

Il poussa de nouveau un soupir de dépit. Se pouvait-il que toutes ces années à le côtoyer, elle soit devenue insensible à son charme ? Non, c'était impossible, impensable. Et puis, cette nuit, leur nuit était bien la preuve qu'il ne lui était pas insensible.  

 

Ryô ferma les yeux et laissa son esprit vagabonder et retourner vers cette nuit magique.  

 

Que ne donnerait-il pas pour revivre ne serait-ce qu'un instant de cette nuit. Kaori était à lui, tout comme il était à elle. Il fallait juste qu'il trouve le moyen pour le lui faire comprendre.  

 

Il savait qu'il l'avait profondément blessée avec sa réaction le lendemain matin ; il savait qu'une fois encore elle lui avait laissé le choix. Et lui idiot qu'il était avait choisi de faire comme si rien ne s'était passé. Elle avait accepté, sans rien dire. Mais maintenant, il en subissait les conséquences. Son ange s'était éloigné de lui. Il avait la sensation qu'elle l'avait exclu de sa vie.  

 

A chaque fois qu'il avait tenté de parler avec elle de leur nuit, ou bien elle changeait de sujet ou elle s'en allait. Refusant tout dialogue. Il savait qu'il était plus doué avec les actes qu'avec les mots mais il avait tout de même tenté d'amorcer le dialogue. En vain.  

 

Il voyait Kaori s'éloigner de plus en plus de lui, et cela il commençait à ne plus le supporter car quoi qu'il ait pu dire, au fond de lui il avait toujours su qu'il ne la laisserait jamais le quitter, qu'il en était incapable. Elle était son oxygène, son soleil, sa lumière, son univers, sa vie ; sans elle, il ne serait plus qu'une ombre perdue et invisible dans la nuit.  

 

Il devait agir et vite car sa peur de la perdre devenait de plus en plus pesante et bientôt il risquait de basculer. L'ange de la mort était sur le point d'apparaître.  

 

Quand Ryô se décida enfin à se lever et gagner la salle à manger pour son petit déjeuner, il entendit Kaori chantonner dans la cuisine. Elle semblait heureuse. Comment pouvait-elle l'être, alors que lui non. Les ténèbres commençaient de plus en plus à l'engouffrer à cause d'elle et de son éloignement. Ne pouvait-elle pas le voir !  

 

Ne pouvait-elle pas comprendre qu'elle était la seule à pouvoir le contrôler. Que pour elle, pour la protéger, il apparaissait et qu'elle seule avait le pouvoir de le calmer, de l'apaiser.  

 

Il l'observa quand elle apparut avec un autre plateau contenant son gargantuesque petit déjeuner. Quand elle le vit, elle lui fit un discret sourire avec un "Bonjour" neutre. Pas de "Tu vas bien… Bien dormi… Déjà levé…" Non, rien de tout cela. Juste un "Bonjour". Elle était civile envers lui, rien de plus, rien de moins.  

 

A peine eut-elle posé le plateau sur la table qu'elle se dirigea vers la porte.  

 

- Je vais voir le tableau, à plus tard Ryô, lui dit-elle sans même jeter un regard vers lui et poursuivit son chemin vers la porte sans attendre sa réponse.  

 

Il la regarda quitter l'appartement sans se retourner. S'il n'y avait pas de message il savait qu'il ne la reverrait pas avant le dîner, son petit déjeuner faisant office d'un gigantesque brunch.  

 

Il ne put retenir un léger sourire. Même en l'état actuel de leur quasi-inexistante relation, Kaori prenait tout de même soin de lui. Cette pensée réchauffa quelque peu son cœur et son âme. Néanmoins, il savait qu'il ne pourrait pas tenir longtemps ainsi. Il devait agir. Pour l'instant, il ne savait pas comment mais il avait cette sensation que bientôt il allait avoir les clés de cette énigme.  

 

Ryô venait de finir de manger quand la sonnerie du téléphone résonna dans l'appartement. Supposant qu'il s'agissait de Mick et n'ayant aucune envie de converser, Ryô attendit que le répondeur se mette en marche. Qu'elle ne fut pas sa surprise en entendant la voix de son ange. Il allait décrocher quand il entendit,  

 

- Ryô, c'est moi…Tu es là ? Peu importe. C'est pour t'informer qu'on a une cliente, je lui ai donné rendez-vous au Cat's à 16 heures. Voilà. Bon, je file. A tout à l'heure.  

 

Le regard de Ryô resta un long moment sur l'appareil puis il se repassa encore et encore le message de sa partenaire. Plus il écoutait ce message et plus une colère monta en lui. Colère contre lui. Colère contre elle.  

 

Ils avaient donc une cliente. Très bien. Maintenant il savait ce qu'il lui restait à faire.  

 

Quand Kaori arriva au Cat's, il était un peu plus de seize heures. Quelle ne fut pas sa surprise d'y trouver déjà son partenaire sagement assis en train de boire une tasse de café.  

 

Après avoir fait un signe à Miki et Falcon, elle alla à la table où se trouvait Ryô et prit place à côté de lui.  

 

- Notre cliente ne devrait plus tarder, l'informa-t-elle. Quand je l'ai eue au téléphone, elle semblait complètement terrorisée et soulagée quand je lui ai donné rendez-vous.  

J'ai tenté de la rassurer au maximum.  

 

Depuis son arrivée au Cat's, Ryô était resté silencieux. Ce qui avait quelque peu surpris Miki et en une moindre proportion Falcon. Ce qui avait été encore plus étonnant était qu'il ne s'était pas jeté sur Miki comme à son habitude. Au contraire, il leur avait fait un signe de tête en guise de bonjour et s'était dirigé sans un mot vers une table d'où il pouvait facilement voir les entrées et sorties. Miki lui avait porté une tasse de café et la seule réponse qu'elle avait eue quand elle lui avait demandé si tout allait bien, fut un sourire de sa part et le murmure d'un oui.  

 

Bien que la curiosité de Miki ait été piquée au vif, elle n'insista pas. Quelque chose dans le regard de Ryô lui dit qu'il ne valait mieux pas insister.  

 

Quand Kaori arriva, la curiosité de Miki augmenta de plus belle à voir ces deux là agir ainsi. Il était vrai que durant le mois écoulé tous avaient pu constater un certain malaise entre le couple City Hunter, malaise qui n'avait fait que grandir au fil des jours. Mais tous pensaient à tort, que comme toujours cela allait se résoudre très vite.  

 

Les pensées de Miki furent interrompues par le tintement de la clochette de la porte et l'apparition d'une jeune femme. Une très belle jeune femme aux longs cheveux noirs, avec des yeux couleur bleu foncé. Elle semblait avoir la trentaine. Ce qui surpris Miki mais aussi Falcon fut la terreur qu'ils pouvaient ressentir émaner de cette inconnue. Nul doute qu'elle était venue ici pour chercher de l'aide et pas n'importe laquelle.  

 

La jeune inconnue porta son regard sur Miki. Sans même attendre, la propriétaire du café lui indiqua d'un signe de tête où se trouvait City Hunter.  

 

La jeune femme laissa échapper un soupir de soulagement, elle sourit à Miki en signe de remerciement et sans plus attendre se dirigea vers la table où se trouvaient Kaori et Ryô.  

 

Kaori se leva pour accueillir leur cliente alors que Ryô lui, sa tasse aux lèvres, leva juste un sourcil et lui fit juste un léger signe de tête.  

 

Kaori fut quelque peu surprise par son attitude. Lui qui en règle générale il fallait attacher à la chaise pour ne pas qu'il saute sur leurs clientes, là c'était à peine s'il acquiesçait sa présence. Alors qu'il fallait avouer qu'elle était absolument magnifique. L'attitude de Ryô était une énigme. Cependant, elle balaya cette pensée d'un haussement d'épaules quand elle entendit la voix de leur future cliente,  

 

- Je vous remercie d'avoir accepté de me rencontrer, je ne savais plus quoi faire ni à qui m'adresser.  

 

Kaori la rassura avec un sourire et l'encouragea à leur expliquer son problème.  

 

- Je m'appelle Mika Futsa, je suis journaliste indépendante. Mes articles concernent la mode mais malheureusement un jour je voulais interviewer un certain styliste, je l'ai suivi et j'ai entendu une conversation que je n'aurais pas due. Et surtout, j'ai vu… j'ai vu un homme se faire tuer. Plus encore, le styliste en question était là. On aurait dit que c'était lui qui ordonnait tout. Je partis à toute vitesse, sans que l'on me voie. Plus tard, j'ai voulu aller à la police pour leur dire ce à quoi j'avais assisté. Ils m'ont dit que rien ne s'était passé de la sorte. Quelques jours plus tard, un inspecteur m'a rappelé, ils avaient trouvé un corps qui correspondait à ce que j'avais pu voir. C'était bien lui. Ils m'ont dit que j'avais insisté à un règlement de comptes de… de yakuza. Et que d'après les rumeurs qu'ils avaient, le styliste en question était en fait leur chef. Depuis, j'ai toujours l'impression d'être suivie…  

 

Pendant tout le temps que Mika eût parlé, Ryô, lui, n'avait pas décroché un mot ce qui étonna un peu Kaori. Plus encore, à aucun moment il n'avait fait son numéro de pervers. Il semblait écouter le récit de Mika d'une oreille distraite. Et cela ne lui ressemblait pas. Kaori fronça de façon imperceptible les sourcils. Que pouvait-il bien se passer dans la tête de son partenaire. En jetant un rapide coup d'œil en sa direction, elle eut une étrange sensation. Elle ne pouvait l'expliquer mais dans le regard de Ryô était présent une étrange lueur.  

 

Quand Mika eut fini, Kaori lui assura que maintenant elle n'avait plus rien à craindre.  

Kaori continuait de rassurer la jeune femme,  

 

- Maintenant vous ne craignez plus rien, lui dit-elle avec un sourire rassurant. Mika ne put s'empêcher d'avoir les larmes aux yeux de soulagement. Enfin son cauchemar allait peut-être prendre fin jusqu'à ce que la voix de Ryô se fasse entendre.  

 

- Je suis désolé mais nous refusons votre affaire. Puis sans ajouter un autre mot, il posa sa tasse sur la table, se leva et prit la direction de la sortie.  

 

Kaori avait tellement été surprise qu'elle ne put réagir que quand elle le vit dans la rue. Elle cligna des yeux mais que venait-il de se passer ? Une incompréhension totale s’empara d'elle mais pas seulement, Miki et Falcon étaient tous deux aussi surpris, interloqués que Kaori. Quant à Mika, elle n'arrivait même plus à respirer. Si City Hunter refusait de l'aider, elle n'avait plus aucun espoir. Demain elle était morte.  

 

- Mais, Kaori ne trouvait pas les mots.  

 

Elle tenta de vite reprendre ses esprits, se tournant vers Mika, elle lui dit de ne pas s'inquiéter, qu'il s'agissait certainement d'un malentendu.  

 

Kaori demanda à Mika de la suivre, arrivées au bar, Miki et Falcon lui assurèrent qu'ils allaient s'occuper d'elle le temps que la nettoyeuse arrive à comprendre de quoi il en retournait avec son partenaire.  

 

Kaori rejoignit l'appartement au pas de course. Arrivée à l'appartement, elle trouva son partenaire confortablement assis dans le canapé, visiblement il l'attendait.  

 

- Mais enfin ! Tu peux m'expliquer ce qui t'as pris ? Lui demanda-t-elle sans cacher sa colère en claquant la porte.  

 

Voyant sa partenaire en furie, n'impressionna nullement Ryô. Son regard se tourna vers elle mais il resta silencieux.  

 

Ce qui énerva de plus belle la jeune femme.  

 

- Ryô, vas-tu enfin m'expliquer pourquoi tu as dit à Mika qu'on refusait de l'aider ?  

 

Ryô continuait de la regarder. Comme elle était belle.  

 

- Parce que c'est le cas, fut sa seule réponse. Puis, il se leva et prit la direction des escaliers.  

 

- Attends, pourquoi? Tu as peur de ces yakuza ou quoi ?  

 

Pour toute réponse, il se retourna, la fixa puis leva un sourcil.  

 

Kaori secoua la tête puis d'une voix qu'elle espérait plus calme, lui demanda une nouvelle fois ce qu'il lui arrivait. Son attitude n'était pas normale et loin du Ryô qu'elle connaissait.  

 

- En plus, notre cliente est superbe, magnifique. Une vraie miss mokkori ! Franchement, tu ne vas pas risquer de passer à côté de cela. Pense à toutes les visites nocturnes que tu pourras faire. En plus, quelque chose me dit qu'elle ne sera pas insensible à ton charme. Kaori finit sa phrase en un petit sourire mutin et un clin d'œil. Elle était certaine qu'elle avait joué "sa carte".  

 

Cette fois-ci cela en était trop pour le nettoyeur ! Le regard de Ryô se durcit et devint noir tels les ténèbres et sans la quitter du regard, il fit quelques pas vers elle.  

 

Elle ne put s'empêcher de déglutir et ne pouvait plus bouger. Ce n'était pas exactement la réaction qu'elle avait envisagée.  

 

- Tu tiens vraiment à la protéger, n'est-ce pas ?  

 

- Oui, affirma Kaori.  

 

- Dans ce cas, il y a un moyen pour que j'accepte cette affaire. Et un seul moyen.  

 

Kaori trouva Ryô très énigmatique. Elle ignorait comment ses jambes arrivaient encore à la soutenir. Jamais elle n'avait vu Ryô si... intimidant. Surtout envers elle !  

 

- Très bien, Kaori réussi à trouver sa voix. Lequel ?  

 

- Qu'à partir de ce soir, tu dormes dans mon lit.  

 

Kaori écarquilla les yeux. Elle s'attendait à tout sauf à cela.  

 

- Qu…Quoi !?! Puis elle éclata de rire. Tu sais pendant un instant, j'ai cru que tu étais sérieux. Vraiment, Ryô, elle secoua la tête le sourire aux lèvres qu'elle perdit quand elle vit l'expression que portait son partenaire.  

 

Elle cligna des yeux deux ou trois fois,  

- Tu…Tu es sérieux ?  

 

Elle n'arrivait pas à le croire. Non, ce n'était pas possible, jamais Ryô... Non, c'était im-po-ssible.  

 

- Plus que sérieux, Kaori, lui répondit Ryô. Je n'accepterai cette mission qu'à cette seule condition.  

 

- Mais enfin, voyons Ryô. C'est du n'importe quoi ! Peu importe, Kaori s'emporta, je vais demander à Mick ou Falcon de m'aider !  

 

- Fais cela mais autant te prévenir, City Hunter ne prendra plus aucune mission tant que tu ne partageras pas mon lit.  

 

Kaori était bouche-bée.  

 

- Attends, tu… tu ne peux pas faire cela. Et puis à quoi cela rime ! Je suis la sœur de ton meilleur ami, aurais-tu oublié la promesse que tu lui as faite ! Comment peux-tu ? Je ne te crois pas.  

 

Ryô se détourna d'elle et regagna les escaliers,  

- Crois ce que tu veux Kaori mais tant que tu refuseras, City Hunter n'acceptera plus aucune mission.  

 

Sur ces dernières paroles, Ryô gagna sa chambre.  

 

Kaori se retrouvait seule au milieu de l'appartement et n'arrivait pas à croire à ce qui venait de se passer.  

 

A Suivre…  

 

 

 

 

 


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